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Cycle de la brume tome 2 sur 3
EAN : 9782221122914
312 pages
Robert Laffont (12/01/2012)
3.51/5   598 notes
Résumé :
Calcutta, 1916. Un soldat anglais fuit dans les ombres nocturnes de la Cité des palais. Au creux de ses bras, il abrite des jumeaux de quelques jours qu'il vient d'arracher à un mystérieux criminel.
Confiés à leur grand-mère, les jumeaux, un garçon et une fille, sont séparés. Sheere reste avec sa grand-mère, Ben est confié à un orphelinat. Le jour de leur seize ans, Sheere retrouve Ben à l'orphelinat. Il s'y est fait six fidèles amis avec lesquels il a formé ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (95) Voir plus Ajouter une critique
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Si vous avez un petit côté pyromane caché...lisez ce livre, vous serez comblés. Car ici, Calcutta court un grand danger, celui d'être brûlé par la machine infernale, « L'Oiseau de Feu », fabriquée par un ingénieur génial.
Si vous avez peur des Etres mystérieux, aux yeux incandescents, aux doigts de feu, à la silhouette de fumée...ne lisez pas ce livre, vous serez terrifiés. Car ici, Jawahal, l'Etre immonde, brûlé par un désir incendiaire, rôde et veut s'emparer de 2 adolescents de 16 ans.
Nous sommes en 1936, la Calcutta immense et remplie de palais le plus souvent en ruines et dévorés par la végétation luxuriante sert de décor fantasmagorique à ce roman fantastique.

Fantastique ? Oui, car surnaturel, on ne peut le nier : dès les premières pages, nous suivons cet être venu des profondeurs de l'Enfer traquant un pauvre militaire chargé de sauver deux bébés. Et nous nous retrouvons 16 ans plus tard dans un orphelinat où cet inconnu terrifiant voudrait à nouveau se saisir de ces enfants.
Fantastique ? Plus ou moins, car le suspens n'est pas insoutenable et l'action tarde à venir. Il faut attendre la moitié du roman pour que la trame soit dégagée de sa gangue de descriptions, certes somptueuses, mais un brin ennuyeuses.

Ce roman très visuel, je le verrais bien adapté au cinéma, il ravirait les amateurs de sensations fortes, de gares désaffectées, brûlées, aux tunnels labyrinthiques, aux trains hantés qui soudain se mettent en route tout seuls, et où l'on entend des hurlements d'enfants morts depuis des années...
Moi, cela m'a lassée. Je reconnais que l'auteur écrit divinement bien mais cela ne m'a pas enflammée. Tant pis pour Jawahal, il comptera une victime en moins.
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Carlos Ruiz Zafon installe d'emblée une atmosphère cotonneuse et mystérieuse. Sa plume talentueuse dessine de belles tournures de phrases.
Sa façon cérémonieuse de s'adresser au lecteur apporte un charme supplémentaire et invite à la confidence.

Roman classé jeunesse, ce récit est une garantie vers l'évasion dans les brumes de Calcuta oscillant entre fantastique et roman d'aventure. Avec des allures de conte tragique, avec ces lots d'obsession, de folie et de manipulation, cette histoire raconte la malédiction dont sont porteuses certaines âmes.

Le destin, capricieux, se joue des règles et des convenances semant des secrets et des intrigues. La quête de vérité sera pleine d'embûches, de courses poursuites, de souffrance et de déceptions.

Tout invite au partage de cette aventure qui s'avère crépitante.


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Bien que ce soit le second tome de cette trilogie, ce qui est absolument génial, c'est que chaque volet de la série peut être lu séparément, étant donné que bien que l'intrigue reste la même, chaque livre possède sa propre histoire.

Ici, nous sommes à Calcutta en 1932 dans un orphelinat, St-Patrick, où sept adolescents, Ian (le narrateur), Ben, Mickael, Seth, Sinaj, Rushan et Isobel (le seule fille du groupe) ont décidé de fonder une sorte de société secrète, la "Chowbar Society", afin de se construire leur propre famille et de se sentir moins seuls, même si le directeur de l'orphelinat, les protège comme s'ils étaient tous ses propres enfants. Cependant, il y a une règne à St-Patrick qui veut que dès que l'on ait atteint sa seizième année, on n'est plus considéré comme un enfant et on doit apprendre à se débrouiller seul. le palais de minuit, le titre du livre, tire son origine d'une vieille demeure où la société se réunit et c'est au cours de leur dernière réunion que leur vie à tous va basculer avec l'apparition dans leur vie et dans leur coeur de Sheere, une adolescente du même âge qu'eux qui va bouleverser, contre son gré mais, de par ses origines, leurs existences...désormais ils ne seront plus sept mais huit, se vouant mutuellement aide et assistance dans n'importe quelle situation !

Carlos Ruiz Zafon nous emmène une nouvelle fois au plus profond de l'étrange où le diable ou même les démons peuvent revêtir plusieurs facettes et ira même jusqu'à pousser jusqu'au bout de l'angoisse nos jeunes héros pour sauver leur vie et celles de leurs amis ! Je crois que je vais faire une petite pause avant de lire le dernier chapitre de cette trilogie...mais ce qui est sûr, c'est que JE LE LIRAI !
A découvrir !
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Second volume de la trilogie de la Brume, le Palais de minuit nous fait traverser l'espace et remonter le temps puisqu'il nous conduit dans les rues de Calcutta en 1932.

Autant le dire tout de suite, il y a de très fortes similitudes dans la construction des deux tomes: secrets du passé, dangers terrifiants (le feu contre l'eau du premier), un être malfaisant doté de pouvoirs supranormaux, des personnages adolescents liés par une forte amitié et une Aryami Bosé en pendant indien du vieux gardien de phare anglais.
Ces trop nombreuses concordances mitigent mes impressions de lecture. Il faut bien toutes les qualités d'écriture de Zafon pour la poursuivre.

Un point bonus néanmoins : l'utilisation du cadre géographique qui est ici mieux mis en valeur, par rapport au petit village côtier du Sud de l'Angleterre. Calcutta, ville principale du Bengale toujours sous domination coloniale britannique, fourmille de vie, de misère et de mystères. Les légendes y foisonnent, souvent morbides, surtout celles en rapport avec la déesse tutélaire de la ville Kali.

Le Palais de minuit s'avère en définitive être un roman divertissant, ce qui est déjà pas mal. Mais loin d'être inoubliable. Je vais laisser passer un peu de temps avant d'entreprendre la lecture du dernier tome.
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Je continue donc mon périple des suites…
Si je peux dire, car une suite il n'y en a pas, c'est une autre histoire, un autre conte, une nouvelle aventure.
J'ai aimé m'y plonger encore une fois. Mais je crois que cette fois-ci, je ne vais pas attendre pour lire la suite… Je n'ai pas envie que ça s'arrête. J'ai envie de continuer le périple de ses récits insolites.
J'adore Carlos Ruiz Zafon, je raffole de ses romans, de ses écrits et de ses mots si beaux que je ne cesse de relire les paragraphes, encore et encore.
J'ai toujours l'impression de parler de ses ouvrages comme un deuil, parce qu'il n'y aura plus rien ensuite… une fin si pénible, si insupportable… se faire à cette idée que c'est fini…

Bonne lecture !
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critiques presse (2)
Elbakin.net
05 juin 2012
Porté par un ton doux-amer qui colle à la peau de l’auteur, ce roman s’impose comme une lecture de qualité à défaut de pouvoir être qualifiée de pleinement marquante.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Ricochet
11 mai 2012
Violent et labyrinthique, le roman fait partie d’un certain nombre d’œuvres écrites par l’auteur dans les années 1990, et non encore traduites.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (71) Voir plus Ajouter une citation
Deux cents ans avaient suffi à transformer la jungle dense qui poussait aux alentours du Kalighat en une cité où jamais Dieu lui-même ne prendrait le risque d'entrer.
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Dans l’existence, il y a deux choses que tu ne peux choisir, Ben. La première ce sont tes ennemis. La seconde, c’est ta famille. Parfois, la différence est difficile à mesurer, mais le temps finit par nous enseigner que nos cartes auraient toujours pu être pires. La vie, mon fils, est comme la première partie d’échecs. Au moment où tu commences à comprendre comment on déplace les pièces, tu as déjà perdu
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La Chowbar Society était née avec deux missions sacrées. La première était de garantir à chacun de ses membres l'aide, la protection et le soutien inconditionnels des autres, quelles que soient les circonstances, le danger ou l'adversité. La seconde était de partager les connaissances acquises par chacun d'entre nous et de les mettre à disposition de tous, afin de nous armer pour le jour où nous devrions affronter le monde en solitaires.
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Dans l'existence, il y a deux choses que tu ne peux choisir, Ben. La première, ce sont tes ennemis. La seconde, c'est ta famille. Parfois la différence entre les uns et l'autre est difficile à mesurer, mais le temps finit par nous enseigner que nos cartes auraient pu être pires. La vie, mon fils, est comme la première partie d'échecs. Au moment où tu commences à comprendre comment on déplace les pièces, tu as déjà perdu.
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Peu après minuit, une grosse barque émergea de la brume nocturne qui montait de la surface du Hooghly comme la puanteur d'une malédiction. A l'avant, sous la faible clarté projetée par une chandelle agonisante fixée au mât, on devinait la forme d'un homme enveloppé dans une cape en train de ramer laborieusement vers la rive lointaine. Au-delà, à l'ouest, dans le quartier de Maïdan, les contours de Fort William se dressaient sous une couche de cendre à la lumière d'un suaire infini de lanternes et de foyers qui s'étendait à perte de vue. Calcutta.
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Vidéo de Carlos Ruiz Zafón
Extrait du livre audio "Marina" de Carlos Ruiz Zafón lu par Frédéric Meaux. Parution numérique le 22 juin 2022.
https://www.audiolib.fr/livre/marina-9791035408978/
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