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EAN : 9782264049520
312 pages
10-18 (06/06/2013)
3.55/5   41 notes
Résumé :
"On me croit drôle et charmant, mais je suis sérieux et fatigué. J'ai mal au dos, plus de cheveux et une vilaine peau." Confession d'un triste sire, aveux d'un raté ? Signé par l'une
des voix les plus acérées et les plus dérangées du moment, cet autoportrait peu flatteur est assurément hilarant. Ces instantanés de vie absurdes et pathétiques, du bouledogue
incontinent à la terreur ordinaire à bord d'un 747, dessinent avec brio une forme d'autobiograp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Hypocondriaque, stressé, capricieux, geignard, peureux,velléitaire, bordélique -et j'en passe- tel est Augusten BURROUGHS dans toute sa splendeur!
Les meilleurs d'entre nous le plaindront, les plus cyniques le détesteront...mais tout n'est pas aussi simple! Augusten est sauvé par un humour ravageur et un sens aigu de l'auto-dérision qui font de ces chroniques un délicieux moment de lecture.
Faut dire qu'il en faut de l'humour quand on a grandi dans la famille Burroughs! Avec une mère artiste peintre parfois,maniaco-dépressive toujours, un père distant, indifférent au point de se laisser insulter par ses enfants sans broncher et un grand frère autiste génial, mégalomane et pervers, il en a fallu du courage à Augusten pour survivre. Alors si il était un enfant terrorisé par la petite souris, un petit rebelle prêt à tout pour être noir, un gamin odieux avec sa grand-mère mais amoureux fou d'une dermatologue grande brûlée, et, plus tard un adulte alcoolique, drogué, accro au Macdo, publicitaire faute de mieux et vivant dans un appartement envahi par les ordures...et bien c'est un moindre mal! D'autant qu'il garde toujours une certaine distance, une conscience de ses faiblesses, une ironie pince-sans-rire qui lui permettront de sortir de son marasme, de trouver une sorte d'équilibre grâce à l'écriture et à l'amour de Dennis, homme solide et réconfortant, prêt à canaliser ses débordements et à tolérer ses manies. Admiré par ses lecteurs, aimé par Dennis, entouré de ses chiens, Augusten reste un doux dingue, certes, mais ça aurait pu être pire!
"Mes amis, mes amours, mes emmerdes" et ma famille, sous la plume de BURROUGHS, donnent un cocktail détonant à lire sans modération!
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Augusten Burroughs, né Christopher Robison en 1965 à Pittsburgh (Pennsylvanie) est un écrivain américain. Augusten est le fils de la poétesse Margaret Robison et du professeur de philosophie John G. Robison. Auteur de plusieurs romans, Effets secondaires probables, date de 2012 pour la première édition française.
Il s'agit d'un recueil de nouvelles (26) mais l'ensemble forme une sorte de roman autobiographique, car toutes ont pour narrateur, Augusten Burroughs à différents âges de sa vie. On constate très vite que sans avoir à chercher bien loin l'inspiration, l'écrivain a largement de quoi remplir son bouquin en s'inspirant de sa propre existence.
Est-ce l'influence de sa famille un peu bizarre, des parents qui se laissaient traiter d'esclave (pour la mère) et d'imbécile (pour le père), par son frère, sans réagir ou des grands-mères pas moins étranges, Augusten Burroughs qui voulait être un Noir quand il était gamin, a du mal à entrer dans la vie active. Un temps il envisage d'entrer dans la police mais il sera recalé, plusieurs expériences de petits boulots tourneront court comme ce rapide essai de coupeur de voiles de bateau. Plus tard il travaillera dans le monde de la publicité. Personnellement il passera par l'épreuve de la drogue mais surtout de l'alcoolisme et c'est pour s'en sortir qu'il empruntera la voie de l'écriture, « Sans m'inquiéter de quoi écrire, juste écrire. (…) Au lieu de sombrer dans mon Chez Moi alcoolique, je me sentis différent. Vivant. »
Tous ces épisodes font chacun l'objet d'une nouvelle traitée sur le mode humoristique et l'autodérision. L'humour rosse (« Un peu comme les parents qui font un deuxième enfant pour fournir de la moelle osseuse au premier, le préféré. »), le gag (« Je jetai mon sac sur le lit, qui le fit aussitôt rebondir à terre. »), l'humour noir dans la nouvelle Il faut tuer John Updike.
L'auteur sait aussi dépeindre le monde moderne qui l'entoure, toujours sur le même mode souriant ou grinçant. Son obsession pour rester toujours connecté au monde par internet, ses rapports avec son compagnon de vie Dennis ou ses plans de drague homosexuelle, à moins qu'il ne nous parle de Christy, une amie lesbienne.
Le bouquin est toujours très drôle, parfois absurde ou carrément insolite mais il arrive que perce ici ou là derrière le sourire, une émotion pudiquement voilée.
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Il y a environ un an, j'ai acheté ce livre à une braderie de médiathèque. Probablement parce que la quatrième de couverture mentionnait que l'auteur était gay. Et me voici, un an plus tard, cherchant quelque chose de "léger et drôle" à lire entre deux essais déprimants.

Alors, effectivement, j'ai souvent ri et même bruyamment ! Je ne savais pas que l'auteur est connu pour ses mémoires, "Courir avec des ciseaux", qui ont été adaptées en film.

L'avantage de ce livre, c'est que chaque chapitre est plutôt court et aborde des parties totalement différentes de sa vie : ses parents, ses chiens, ses différents métiers mais aussi son alcoolisme ou la fois où il a oublié ses clefs et est resté coincé sur son palier.

Malheureusement, le livre date un peu et l'auteur a des propos parfois problématiques, par exemple dans le chapitre sur son amie lesbienne ou le chapitre "Madame Chang" qui enfile les clichés sur les personnes chinoises.

J'ai majoritairement passé un bon moment et ce recueil m'a apporté ce que je voulais malgré tout : un peu de répit !
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Des nouvelles égocentrées et sans intérêt, qui apparaissent comme des textes de travail proches du journal ou de l'exercice d'écriture mais qui ne méritaient certainement pas une publication. Après le succès mérité d'"Un loup à ma table" (suite attendue de "Courir avec des ciseaux"), les éditions Héloïse d'Ormesson ont jugé bon de publier ces nouvelles écrites antérieurement. Un choix commercial plutôt que littéraire?
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Le célèbre écrivain Américain Augusten Burroughs évoque sa vie en vingt-six courts chapitres. Il y parle de son homosexualité, de ses déboires avec l'alcool, de l'importance du couple, de ses souvenirs d'enfance.

J'ai lu ce livre il y a peu et j'en ai déjà oublié l'essentiel, ne parvenant même pas à me souvenir d'une des innombrables anecdotes de l'oeuvre.

Autant j'ai adoré les romans de Burroughs, autant ce livre me laisse sans voix. J'ai trouvé cela vraiment très plat, pâle, inoffensif (mais alors vraiment inoffensif). Hou là là, cela en fait des adjectifs! Alors je m'arrête là et me permets de vous renvoyer sur Courir avec des ciseaux, l'excellent roman phare et autobiographique d'Augusten Burroughs, où l'auteur déploie toute sa magnifique verve et un sens de l'humour "impeccable".
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Notre maison était remplie de livres, des milliers, rangés dans les bibliothèques qui recouvraient les murs. Empilés sous forme de gratte-ciel près des lits. Sur la moindre surface plane. Des livres partout. Il m'arrivait de dormir avec un livre sous mon oreiller parce que je trouvais ces objets réconfortants.
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Ce que j’appréciais ici, c’était de remarquer à quel point le Royaume-Uni est à la fois familier et totalement étranger. Un peu comme une version des Etats-Unis dans un univers parallèle. ON voit comment les choses auraient pu tourner. Ce qui aurait pu se passer. On trouve de nombreux articles courants ici, mais ils ont une apparence différente. UN peu comme si on se réveillait à côté de la personne avec qui on est allé se coucher, sauf qu’elle parle latin et rit de choses nouvelles. Fascinant.
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Je le détestais. Je déteste les gens qui supposent une intimité immédiate. Bien que je ne mange pas en protégeant mon assiette avec les bras, je maintiens toujours une certaine distance au premier abord. Je viens d'une famille dysfonctionnelle de Nouvelle-Angleterre. Je ne suis pas le moins du monde méditerranéen, je n'attrape pas la première main venue, n'embrasse pas la moindre joue velue. Il y a un peu d'Allemand en moi, je ne suis pas câlin.
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" Hé, ça te dirait d'aller nager ? demanda-t-elle en regardant sa montre. J'ai dit à ta mère que je te ramènerais pour quatre heures, il n'est qu'une heure. Qu'est-ce que tu en dis ?
- Pourquoi pas ", répondis-je, bien que la dernière chose dont j'avais envie, c'était d'aller flotter sur l'eau. Mon esprit flottait suffisamment comme ça.
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Le chameau faisait partie de mes animaux préférés depuis longtemps. Ils étaient à la fois mignon et méchants, la meilleure combinaison. Je mis donc les Camel en haut de ma liste.
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Vidéo de Augusten Burroughs
Courir avec des ciseaux (Running With Scissors) - Official HD Movie Trailer 2006
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