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Les chroniques des vampires tome 7 sur 13

Michelle Charrier (Traducteur)
EAN : 9782265079618
461 pages
Fleuve Editions (10/06/2004)
3.6/5   256 notes
Résumé :
Parente pauvre du clan des Mayfair, issue d'une branche afro-américaine de la famille, descendante des sorcières blanches qu'elle connaissait à peine, Merrick était venue voir, vingt ans plus tôt, le Talamasca, s'aventurant dans la maison mère de Louisiane pour dire : " J'ai entendu parler de vous et j'ai besoin de votre aide.

Je vois des choses, Je sais parler avec les morts. " Or justement, aujourd'hui, quelqu'un a désespérément besoin de ce talent... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Après avoir lu Taltos (le troisième tome de la saga des sorcières), et avoir beaucoup aimé ce tome, je m’étais décidée à poursuivre mes lectures des chroniques des vampires. Memnock le démon avait été une catastrophe pour moi, mais Merrick annonçait un cross-over avec les sorcières Mayfair, j’étais donc très tentée…

Déjà, ce n’est aucunement un cross-over. Première déception. On y retrouve aucunement nos sorcières, à part très très brièvement et sans aucun intérêt pour le roman. Merrick est une sorcière Mayfair, certes, mais on ne la connais pas et elle ne veut pas avoir affaire avec les Mayfair blancs comme elle les appelle. Moi qui me faisait une joie de revoir Rowan ou Mona, cela commençait un peu mal.

S’en suit que le roman est lent, très lent, et ma lecture m’a semblé durer une éternité. Il est très difficile d’y trouver un intérêt, David, notre narrateur, étant tout aussi pompeux que peut l’être un membre du Talamasca, vampire ou pas. Sans compter qu’il se répète très souvent. A croire que son esprit « ancien » prend le dessus et qu’il radote. C’est dommage car ce personnage a beaucoup à apporter. Il est l’un des seuls vampires à avoir eu une vie « entière », il a été membre du Talamasca, puis devenu vampire, a changé de corps… Rien qu’à penser à cela, on s’imagine qu’il possède tous les intérêts du monde. Mais non, il ressasse le passé, encore et encore, et quand le vampire prend le dessus, c’est avec une modération incroyable.

L’histoire de Merrick, notre jeune sorcière, relève un peu l’attention qu’on peut porter à l’histoire, mais sans plus. Elle commence déjà au tiers du roman, et je n’y ai vu pas grand intérêt en soi. En tout cas, pas dans les chroniques des vampires. Il est aussi assez difficile de s’attacher à elle. Trop impérieuse. Mona dégage aussi cela dans la saga des sorcières, mais la jeune femme s’empare de son histoire et on la suit elle ! Et c’est en cela que l’histoire de Merrick pèche. C’est David qui nous la raconte, et il n’y est qu’un spectateur au final, on ne sait jamais ce que pense Merrick, ce qu’elle ressent. Du coup, elle ne s’approprie même pas sa propre histoire, elle est comme un spectre, présent certes, mais pas vraiment non plus.

La fin du roman apporte cependant beaucoup plus, avec notamment l’apparition de Claudia (qui est quand même l’événement annoncé dès le début et au centre de l’intrigue…) et le retour de Lestat. Je n’avais pas apprécié le vampire dans Memnoch, mais là, j’avoue, même s’il n’apparaît pas longtemps, il est redevenu LE Lestat que l’on connait. Et rien que pour cela, ce fut un réel plaisir. Certains événements de la fin m’ont paru un peu étrange, cependant. Trop abrupts. A se demander ce qu’il se passait et d’où cela pouvait venir. Les quelques explications que nous donne Anne Rice ne sont pas satisfaisant pour un sou… Et c’est bien dommage.

Mais, car oui, il y a un mais, le dernier événement du roman est très prometteur. Je ne sais pas si l’auteur va vraiment le développer mais je l’espère fortement, car il redonnerait un grand souffle aux chroniques.

Un tome donc meilleur que son prédécesseur, mais on est très loin des trois premiers tomes qui ont fait le succès de l’auteur.
Lien : http://loticadream.com/blog/..
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Sans doute l'un de mes préférés de la saga.

Ce livre sonne la fin d'une transition : celle du repos de Lestat. Et je dois avouer que, même si ces tomes sans notre vampire favoris sont extrêmement bien faits, Lestat nous manque. Sa catatonie pèse et on sent que la saga commencerait bientôt à s'essouffler. Mais pour cela, Anne Rice a fait fort, extrêmement fort. Elle a trouvé une lignée noire des Mayfair (la saga des sorcières si vous vous rappelez bien) pour l'allier à David Talbot, un personnage hautement intriguant et pour régler une bonne fois pour toute l'histoire de Claudia.

Cela en fait des choses pour un tome, n'est il pas ! Mais je dois avouer qu'allier magie vaudou et vampirisme, cela a un côté que seule cette auteure pouvait nous effectuer. Et c'était, comme de bien entendu, envoûtant, génial ! J'ai du mal à imaginer le nombre de recherches qu'elle a dû effectuer sur toutes les magies mises en oeuvre pour ce tome. C'est absolument effarant ! Complet ! Et en même temps tellement accessible. On a réellement l'impression d'y être, tout simplement. le récit nous porte jusqu'au dénouement final, nous laissant pantelants aux dernières lignes. Et surtout, cela apportera matière à d'autres récits. Les rebondissements sont légions !


La jeunesse de David Talbot narrée dans ce tome

La principale trame de ce récit, c'est le fait qu'on en sait un peu plus sur David Talbot, lorsqu'il raconte toute la partie de sa vie concernant Merrick. C'est un récit riche en aventures, en exploration, en amour et en récits de famille. Que ce soit David ou Merrick, ils n'ont pas une vie simple, c'est une vie d'aventuriers avant d'êtres des érudits. Je pense que c'est relativement à ce tome qu'on se rend compte à quel point le Talamasca est une organisation qui fait mener à ses membres une vie dangereuse car ils touchent à des forces extrêmement puissantes.


David a un regard très étrange sur Merrick. de regard paternel, il se transforme en regard amoureux. Et on voit bien que cela le dérange, en dehors de l'immoralité de la chose, bien entendu, il faut aussi rappeler que David est homosexuel. C'est là bien sûr la volonté de l'auteure de montrer que l'amour n'a pas de sexe, il est universel. On aime une personne pour son être, pas pour son genre. Et je trouve ce message particulièrement beau (en dehors du caractère assez érotique des écrits).


Merrick, une sorcière extrêmement puissante.

Merrick jongle avec des forces colossales depuis qu'elle est toute petite. Et cela en fait un personnage très attachant, mais pas très accessible. C'est un personnage que l'on craint par sa force, cela va de soit, que l'on admire pour sa beauté et son érudisme et que l'on aime pour sa fragilité. Car cette gamine a été seule toute sa vie. La mort de sa mère et de sa soeur, celle de la Grande Nananne, lui donne le statut de dépositaire de tout un héritage familial vaudou.

Et cela lui pèse, bien entendu car cette responsabilité et cette somme de pouvoir est énorme. C'est aussi pour cela qu'on lui pardonne bien volontiers ses écarts. Elle demeure un personnage absolument fascinant. Et c'était une joie de la découvrir ici
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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J'attendais avec impatience la rencontre des deux séries d'Anne Rice, celle entre les vampires et les sorcières Mayfair et j'ai été récompensée car le mélange des deux mondes fonctionne à merveilles. Anne Rice a su créé un univers mystérieux et cohérent dans lequel se mêlent magie, sorcellerie et vampirisme.


Le personnage de Merrick m'a intéressée car malgré son lien familial avec les « autres » Mayfair blancs et issus des beaux quartiers, elle est très différente des personnages de la série et apporte un peu de nouveauté par sa pratique du vaudou. Anne Rice ne s'est donc pas contentée de mêler des intrigues et des personnages existants. Elle a su renouvelé la série et propose encore des nouveautés.

Le seul bémol de ce tome est que je m'attendais à voir plus de personnages Mayfair impliqués dans l'histoire car finalement, hormis Merrick, les Mayfair n'ont pas (encore?) de liens avec le monde vampirique. J'espère bien que les personnages que je connais auront un plus grand rôle dans les prochains tomes.

Néanmoins, on retrouve une fois encore l'immense talent de conteuse d'Anne Rice, notamment lorsque David raconte le passé de Merrick. On retrouve dans son récit le contexte mystérieux et fascinant de cette famille très particulière, avec son lot de personnages intrigants et charismatiques tels que l'oncle Vervain ou la Grande Nananne.

Encore une suite réussie pour Anne Rice qui même habilement ses deux séries qui sont de fait très complémentaires. J'ai hâte de lire les prochains tomes. Mes attentes grandissent au fur et à mesure de mes lectures et j'espère qu'elles ne seront pas déçues.
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Ce tome des chroniques des vampires est consacré à Merrick Mayfair, parente pauvre du clan des Mayfair, issue d'une branche afro-américaine de la famille (c.f. la Saga des sorcières). David raconte comment il a rencontré Merrick enfant, alors qu'il était encore humain et membre du Talamasca, une organisation vouée à l'étude de l'occulte et du paranormal. La jeune fille, possédant déjà des pouvoirs impressionnants de sorcière et n'ayant plus de famille proche, est accueillie au sein du Talamasca. Des années plus tard, David devenu vampire, retrouve Merrick afin que la jeune femme aide son ami Louis de Pointe du Lac. En effet, Louis se meurt, persuadé que sa « fille », Claudia, ne parvient pas à trouver la paix de l'âme. Merrick, avec sa magie, est capable de contacter les morts. La rencontre entre le vampire Louis et la sorcière d'une grande beauté prend l'allure d'un coup de foudre, qui pourrait avoir une issue dramatique.

J'ai apprécié la lecture de ce volume, même si j'ai ressenti par moment quelques longueurs lorsque David relate certains souvenirs. J'ai bien aimé le personnage de Merrick, son histoire, et le cadre envoûtant de la Nouvelle-Orléans, lieu principal de l'intrigue. Un petit regret, j'aurais souhaité que le présent, notamment la rencontre entre Merrick et Louis, occupe une place plus importante dans le roman. J'ai également apprécié le retour d'un personnage emblématique des chroniques, même si le réveil de ce personnage est assez tardif dans le livre. le roman se conclut d'une manière assez éclatante, et pourrait annoncer un nouveau souffle aux chroniques.
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Parente pauvre du clan des Mayfair, issue d'une branche afro-américaine de la famille, descendante des sorcières blanches qu'elle connaissait à peine, Merrick était venue voir, vingt ans plus tôt, le Talamasca, s'aventurant dans la maison mère de Louisiane pour dire : " J'ai entendu parler de vous et j'ai besoin de votre aide.
Je vois des choses, Je sais parler avec les morts. " Or justement, aujourd'hui, quelqu'un a désespérément besoin de ce talent particulier : Louis de Pointe du Lac, qui sombre peu à peu dans la folie et la détresse, a appris que le fantôme de sa " fille ", la petite Claudia, ne parvient pas à trouver le repos.
David Talbot, fils vampire de Lestat, rencontre Merrick, jeune sorcière qui a le pouvoir de communiquer avec les morts. David la supplie de contacter l'enfant vampire Claudia, qui obsède Louis.
Ce volume sur Merrick fait office de charnière, puisqu'il marque la jonction entre les Chroniques des vampires et la Saga des Sorcières. Les secrets de la famille Mayfair n'en sont presque plus pour nous (j'ai bien dit presque).
Un livre qui se dévore. Affûtez vos canines !
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Je passai voir le réceptionniste et lui glissait un billet, ce qui me valut la certitude qu’elle ne serait pas dérangée, aussi longtemps qu’elle occuperait les lieux, et qu’on lui fournirait tout ce qu’elle désirerait.
Je décidai alors de gagner à pied l’appartement de la rue Royale.
Toutefois, avant de quitter le hall de l’hôtel, animé et bien éclairé, j’eus la surprise d’éprouver un léger étourdissement, accompagné de l’étrange sensation que tout le monde me regardait — d’une manière qui n’avait rien d’amical.
Je m’immobilisai aussitôt, la main dans la poche, comme si j’avais marqué une pause pour prendre une cigarette, et parcourus les alentours d’un coup d’œil.
Ni le hall ni la foule n’avaient quoi que ce fût d’inhabituel. Pourtant, alors que je quittais les lieux, la même sensation s’empara à nouveau de moi : il me semblait que les gens dans l’allée m’examinaient, qu’ils avaient percé à jour mon déguisement de mortel — chose difficile — qu’ils savaient ce que j’étais et quelles horreurs je méditais.
J’examinai une fois encore les environs. Il ne se produisait rien de tel. Les grooms me souriaient même avec une certaine cordialité quand nos regards se croisaient.
Je partis donc pour la rue Royale.
La sensation se répéta une troisième fois. En fait, il me semblait non seulement que l’attention générale se concentrait sur moi, mais aussi que les gens s’étaient mis aux portes et aux vitrines des magasins et restaurants rien que pour me suivre du regard ; quant à l’impression de vertige, que je connaissais rarement sinon jamais en tant que vampire, elle augmentait.
Extrêmement mal à l’aise, je m’interrogeais. Se pouvait-il que mon intimité avec une mortelle eût provoqué ces réactions ? Jamais encore je ne m’étais senti aussi vulnérable.
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— C’était dans une ruelle écartée assez dangereuse. J’ai cru qu’elle voulait mourir. Elle se promenait seule, alors qu’il faisait nuit noire, et quand elle a entendu mes pas derrière elle — je les rendais volontairement audibles — elle n’a même pas jeté un coup d’œil pardessus son épaule ni accéléré. Quelle imprudence, et quel comportement inhabituel pour une femme. Je l’ai crue fatiguée de vivre.
— Je comprends.
— Mais quand je me suis approché, elle m’a jeté un regard étincelant, et elle m’a envoyé un avertissement que j’ai perçu aussi clairement qu’une véritable voix : « Si tu oses me toucher, je le détruirai. » C’est la meilleure traduction que je puisse te donner — elle pensait en français. Elle a marmonné des malédictions, des noms, je ne sais pas au juste ce que ça voulait dire. Je ne me suis pas éloigné par peur, c’est juste que je n’ai pas voulu lui lancer un défi. La soif m’avait poussé vers elle parce que je m’étais imaginé qu’elle voulait mourir.
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- […] Bats-toi contre ce fantôme. Il n’a pas plus de droits sur toi que n’importe quel autre esprit. La vie appartient aux vivants, Merrick, et elle mérite plus de respect que la mort.
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La jeune femme sirotait son rhum, le promenant un peu dans sa bouche avant de l’avaler, mais je ne m’y trompais pas. Bientôt, elle se remettrait à boire vite. Posant son verre, elle écarta les doigts sur le marbre sale. Des bagues. Les nombreux bijoux de la Grande Nananne, en beau filigrane d’or orné de pierres splendides. Elle les avait portées jusque dans la jungle, ce qui, à mon avis, manquait terriblement de sagesse. Jamais elle n’avait eu peur de rien.
Je l’évoquai durant les nuits tropicales brûlantes ; les heures bouillantes sous la haute voûte de verdure ; la lente progression dans les ténèbres d’un temple antique ; grimpant devant moi, enveloppée de la vapeur et du rugissement d’une chute d’eau.
J’avais été bien trop vieux pour cette grande aventure secrète. J’évoquai des objets précieux faits d’un jade aussi vert que ses yeux.
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Aussitôt partis, nous nous abandonnâmes à des étreintes passionnées. Le parfum préféré de Merrick, du Chanel n° 22, m’enchantait, me transportait des années en arrière ; pourtant, l’odeur de sang qui émanait de ses veines restait l’aiguillon le plus puissant.
Mes désirs mêlés m’infligeaient une véritable torture. Lorsque nous atteignîmes la rue Decateur, quelques minutes seulement après avoir quitté le café, je savais qu’il nous fallait un taxi. Une fois dans la voiture, je me laissai aller à baiser le visage et la gorge de Merrick, me grisant de la fragance du sang qui courait en elle et de la chaleur de sa poitrine.
Elle-même, le point de non-retour dépassé, me pressait par des murmures discrets de lui révéler s’il m’était possible de lui faire l’amour tel un homme ordinaire. Je lui appris que cela ne serait pas, qu’elle devait se rappeler, ivre comme sobre, que j’étais par nature un prédateur, rien de plus.
« Rien de plus ? répéta-elle, interrompant notre magnifique jeu amoureux pour boire goulûment à sa bouteille. Et ce que nous avons fait dans la jungle du Guatemala ? Réponds, David. Tu n’as pas oublié… La tente, le village, tu te rappelles. Ne me raconte pas d’histoires. Je sais ce qu’il y a en toi. Je veux savoir ce que tu es devenu.
— Chut, Merrick, protestai-je. (Mais, incapable de me contenir, je laissais mes crocs la toucher à chaque baiser. Je luttai pour ajouter : ) Ce que nous avons fait dans la jungle du Guatemala était péché mortel. »
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