Deirdre et Desmond sont mariés depuis bientôt 25 ans. Ils ont quitté leur Irlande natale et vivent à Londres. A l'occasion de leurs noces d'Argent, leur fille Anna décide de leur offrir une belle fête en y invitant famille et amis.
Je n'ai pas été très sensible à ce roman, il est certes bien écrit, malheureusement j'ai trouvé que les différents personnages ne sont pas assez liés entre eux dans le récit. Chaque chapitre nous livre personnage, tous reliés par ce projet d'anniversaire de mariage du couple irlandais, mais j'ai trouvé que ce récit justement manque de vie, d'énergie.
Je tenterai une autre lecture du même auteur, qui a souvent d'excellentes critiques.
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j'ai beaucoup aimé ce livre, qui m'a fait penser à l'histoire de mes parents... l'énergie déployée par leur fille pour essayer que tout soit parfait le jour J fait plaisir à lire ! et les secrets qui ressortent sont croustillants... qui n'aime pas découvrir les secrets des (autres) familles ?
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A dix ans, Gregory déclara qu'il serait prêtre, comme son oncle. C'était bien mieux que de travailler dans un bureau comme papa, expliqua-t-il, sérieux. Un prêtre n'avait pas grand chose à faire, et les gens vous donnaient de l'argent pour dire des messes, et vous pouviez monter sur une tribune et dire aux gens ce qu'ils devaient faire sinon ils iraient en enfer.
Il y avait une petite pièce réservée à la lecture avec une belle cheminée et des murs couverts de livres. Ils allumaient du feu le soir et s'installaient tous les trois dans des profonds fauteuils, avec chacun sa lecture. C'était l'endroit le plus paisible, le plus délicieux où il eût jamais été.
Philippa, spécialiste de la restauration à domicile, arriva à trois heures tapantes. Tout avait été convenu depuis trois semaines, mais Philippa savait reconnaître une emmerdeuse quand elle en rencontrait une, et Mme Doyle aurait pu concourir pour le titre de reine des emmerdeuses.
Quel Irlandais digne de ce nom aurait permis que sa femme soit contrainte de chercher un emploi? Oh, le pays avait bien changé depuis, l'Irlande s'était mis a ressembler a l'Angleterre, et aujourd'hui même la mère de Deirdre concevait qu'une jeune femme poursuive ses études et s'assure une indépendance économique dans son propre foyer.
Il était las des affrontements et de cette nécessité de paraître brillant. Car tout était là : il fallait davantage avoir l'art de passer pour le petit génie de la maison que l'être effectivement. A un âge que le reste du monde persistait à trouver jeune, Desmond Doyle se sentait un homme vieux. Si on lui avait demandé comment il vivait ses quarante-six ans, il aurait répondu : "Pas plus mal que si j'en avais quatre-vingt-dix."
Bande annonce du film "tara road" adapté du roman de Maeve Binchy traduit en français sous le titre "sur la route de Tara".