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EAN : 9782264060020
456 pages
10-18 (04/04/2013)
3.18/5   256 notes
Résumé :
Bristol, 1985.
L’université ! Brian Jackson s’y voyait déjà : une vie d’étudiant sans contrainte, une sexualité débridée, des amis par centaines, un diplôme en or, qui serait suivi d’une entrée fracassante dans la vie active.
Oui, mais voilà, la réalité est loin d’être aussi idyllique. Une acné récalcitrante, des fringues informes chinées aux puces, une spécialisation dans la très moyenne et très populaire section de littérature anglaise, pas un sou e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (44) Voir plus Ajouter une critique
3,18

sur 256 notes
Si je devais résumer Pourquoi pas je dirais que nous avons affaire au roman d'apprentissage du serial looser par excellence. En matière de loose croyez-moi, Brian Jackson, 19 ans en est la parfaite incarnation. Cockney un peu gauche, sorti tout droit de sa province, on ne peut pas dire qu'il brille par un physique d'Apollon (sauf si l'acné purulente fait partie des derniers critères à la mode) et par une côte de popularité digne d'un classement Forbes (son amitié se résumant à arpenter le bord de mer en quête de beuveries pas chères avec ses deux complices tout aussi paumés).
En revanche, notre cher Brian est doté d'une idée fixe qui le maintient en vie : accéder au sacro-saint savoir universitaire et vivre toutes les expériences possibles qui forment un jeune homme parfaitement accompli, sexe en tête bien évidemment. L'idée qu'il se fait de l'université est tout ce qu'il y a de plus présomptueuse et stéréotypée, persuadé qu'elle fera de lui le dandy, l'intellectuel poète au charme dévastateur et à la mystérieuse personnalité qui électrisera moult midinettes sur le campus. La chute va être sévère car Brian déchante très vite, allant de désillusions en désillusions, traînant sa carcasse banale et transparente aux yeux des autres. le constat est amer : il ne brille guère pendant ses cours de littérature anglaise, n'impressionne personne par son esprit fin et sa répartie vive, se fait peu d'amis et encore moins de petites amies, l'échec total pour résumer. Mais l'arrivée inopinée dans sa vie d'étudiant d'un challenge universitaire type Question pour un champion combinée à celle de la IT girl et de celle d'une étudiante politisée agressive à souhait, va néanmoins bouleverser la vie de notre héros.
Passons à mon avis maintenant. J'avais gardé de David Nicholls un très bon souvenir grâce à son roman Un jour, que j'ai littéralement dévoré, happée par les dialogues et les personnages. Avec Pourquoi pas, c'est autre chose. J'ai trouvé le personnage de Brian Jackson franchement chiant (y'a pas d'autres mots), sa maladresse et ses tentatives de reparties agaçantes à souhait ; pour résumer le degré zéro de l'empathie en ce qui me concerne alors qu'il aurait fallu éprouver l'inverse pour ce serial looser (mon côté bon samaritain). Et puis David Nicholls en fait des tonnes pour le coup : ne peut-il pas laisser Brian une seconde en paix ?! La succession de casseroles est un peu too much ce qui m'a assez rapidement lassée et donné envie qu'on abrège son supplice. Quant aux personnages, je les ai trouvés moins travaillés voire caricaturaux au service d'une histoire poussive et manquant d'allant. Vous l'aurez compris, pas franchement emballée mais c'est une question de point de vue.

Lien : http://livreetcompagnie.over..
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« Pourquoi pas ? » ( « Starter Ten » ) est une comédie légère à l'humour décapant qui nous entraîne dans l'Angleterre thatchérienne des années 80 et qui nous retrace le parcours d'un jeune étudiant issu d'un milieu populaire qui arrive à la fac pour étudier la littérature anglaise.
L'Université !! Pour lui, c'est une chance : il se voit déjà en dandy intello, séduisant toutes les belles filles du campus.
Adieu l'usine de toasters où il faisait des jobs d'été, adieu la mère envahissante et pleurnicharde, adieu le pub crasseux, adieu les copains à l'humour un peu « lourd » et à l'amitié plutôt rude !!

Hélas, l'arrivée à l' Université ne se passe pas tout à fait comme prévu.
Pour conquérir le coeur des jolies filles, la concurrence est rude et les jeunes gens issus de « l'upper middle class » ont plus d'atouts que notre jeune héros qui en plus, doit surmonter ses problèmes récurrents d'acné !
Comment séduire et retenir surtout la belle Alice dont le père est un responsable connu de la BBC ?
L'arrivée dans le cottage de la famille d'Alice est un morceau du genre : pas facile d'affronter les parents d'Alice qui ont leurs codes sociaux à eux, bien différents de ceux du pauvre Brian, qui se retrouve inopinément en pleine nuit dans la cuisine, face à Mme Harbinson, entièrement nue … (Mme Harbinson, la mère d'Alice, à ne pas confondre avec la célèbre Mrs Robinson du célèbre film « le Lauréat » dans lequel jouait l'extraordinaire Dustin Hoffmann. )

Notre sympathique jeune ami va se sortir de tous ces tracas, aidé par la jeune Rebecca, adorable jeune fille juive et progressiste, qui va faire de son mieux pour sortir Brian de ses démêlés sentimentaux…
Enfin Brian va jouer de son dernier atout : une culture générale bien au-dessus de la moyenne, qui va lui permettre de représenter l'Université pour le jeu télévisé anglais équivalent de notre « questions pour un champion ».
Sélectionné in extremis dans l'équipe qui va représenter la faculté, notre jeune ami va pouvoir enfin déployer tous ses talents.

C'est une très belle comédie, qui nous fait revivre l'Angleterre des années 80, avec son économie en pleine mutation, ses interrogations sur l'évolution « libérale » donnée au pays, sa culture pop.
Brian est un grand fan de Kate Bush ; l'inoubliable interprète de la chanson « Babouchka » babouchkaaaaa, iaia….
Ce livre m'a permis de découvrir l'auteur anglais David Nicholls, d'abord connu pour ses adaptations télévisées de grands classiques de la littérature anglaise (« Beaucoup de bruit pour rien », « Tess d'Urberville ».
Il signe ici son premier roman.
Il est également l'auteur de « Un jour » qui a rencontré un succès international.
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Malgré un héros souvent irritant, j'ai beaucoup aimé ce roman qui raconte le difficile passage à l'âge adulte d'un jeune homme qui entre à l'université et prend son indépendance.

Le héros, qui en fait a tout du anti-héros (en pire), est un jeune homme de dix-neuf ans à la fois trop sûr de lui et trop naïf, qui est en plus affublé d'une malchance incroyable. Il agace et fait pitié tour à tour ; on voudrait secouer, lui ouvrir les yeux, mais rien n'y fait : il s'entête dans la voie sans issue qu'il a choisie ce qui donne un récit très drôle (au dépens de son héros en général), émaillés passages très émouvants.

En bonus, ce roman d'apprentissage nous offre une plongée dans les années 80 à travers une foule de références à la musique, le cinéma, la télévision, etc de cette période

Même si l'histoire ne donne pas envie d'avoir dix-neuf ans à nouveau, Pourquoi pas ? a été une belle lecture, légèrement douce amère.
Lien : http://lecturesdestephanie.b..
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Il y a déjà quelques temps, je rencontrais l'auteur anglais David Nicholls au travers de son roman "Un jour". Suite à cette lecture et à ce coup de coeur pour un livre qui fera à jamais partie de mon top 10,j'ai décidé d'en lire d'autres et c'est avec "Pourquoi pas ?" que j'ai continué le voyage.
Si dans "Un jour" nous suivions nos héros à la sortie de leurs études, ici, nous rencontrons un jeune homme, Brian, 18 ans, qui quitte sa ville de Bristol pour l'université. Lui qui se rêvait déjà en poète populaire, à la sexualité depravée et prêt à conquérir le monde doit faire face à la réalité. Aucune chance pour lui de séduire Alice, la it girl du campus en étant fauché comme les blés, ravagé d'acné et fan de Kate Bush. Mais, peut être que Brian peut compter sur son incroyable culture G et sur les conseils de sa nouvelle punkette d'amie Rebecca pour qu'un miracle opère !
L'auteur nous offre avec ce roman un héros complètement improbable, bourré de défauts, maladroit au possible mais terriblement humain et attachant. Si Bridget Jones avait un petit frère, ce serait lui ! On peut tous se retrouver en Brian en repensant à nos années de fac. D'ailleurs, certaines scènes sont si réalistes que l'on sent le vécu de David Nicholls transposé dans son personnage.
Ce roman nous entraîne dans les tourments des amours étudiantes. Brian est tellement mal dans sa peau mais persuadé de pouvoir passer de crapaud à prince charmant qu'il ne se rend pas compte que sa belle Alice le manipule et se sert de lui pour arriver à ses fins. Même si par moment, on a envie de le secouer, de lui ouvrir les yeux et lui demander d'arrêter ses délires, on compatit, on se montre indulgent tant il nous renvoie à nous même au même âge.
Un premier roman rempli d'humour so British, d'autodérision et de bons mots. Comme dans "Un jour", on se trouve face à un écrit très nostalgique, qui nous replonge pour notre plus grand plaisir dans la culture pop des années 80, que ce soit la musique, la société, ou encore les jeux.
On assiste également, comme dans tous ses romans à une certaine lutte des classes, très présente pendant les années Thatcher. Nous avons d'ailleurs droit à une scène d'anthologie lorsque Brian, le prolétaire rencontre la famille bourgeoise d'Alice. Juste hilarant.
Dans ce roman d'apprentissage si délicieusement mélancolique qui nous parle des difficultés du passage à l'âge adulte, la découverte de la vie, de l'indépendance, le ton de l'auteur est tantôt drôle, tantôt tendre ou encore cinique. Sa plume est si visuelle que l'on n'a aucun mal à s'imaginer les scènes et les personnages. Et c'est tellement addictif que l'on ne peut lâcher le roman avant de l'avoir terminé. Nuit blanche en perspective !
Et pour compléter le voyage, je vous propose l'adaptation excellente de ce roman qui est "Starter for 10" (titre original) avec l'excellent James McAvoy dans le rôle de Brian, Rebecca Hall ou encore Dominic Cooper. Ces acteurs, encore jeunes et inconnus à l'époque et qui depuis ont fait bien du chemin, se faisant un nom dans le paysage cinématographique anglais. Un film vraiment très drôle et bien joué, une comédie à l'anglaise comme on les aime, avec un côté Nick Hornby et Richard Curtis! Bref, un excellent moment en perspective !
Coups de coeur pour le roman et pour le film que je vous recommande très chaleureusement! Faites moi confiance, avec David Nicholls, vous êtes assuré de passer un moment génial ! J'ai lu tous ses romans et il ne m'a jamais déçu !
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Brian Jackson est ravi de commencer ses études universitaires. Il compte apprendre plein de choses, sortir avec des jolies filles et pourquoi pas devenir un poète célèbre. Mais voilà Brian est un jeune de 18 ans un peu gauche, avec des problèmes d'acné. Ses rêveries ne tiendront pas le coup face à la réalité ... à notre plus grand plaisir :p.

C'est le premier roman que je lis de cet auteur et le bilan est assez mitigé.
J'ai aimé l'humour omniprésent que ce soit dans certaines réparties ou dans les digressions intérieures de Brian. Il m'a fait penser au style de Jonathan Tropper que j'aime beaucoup. L'histoire se situe dans les années 80 que je connais peu, ce qui est un plus.

Je crois que mon "mitigé" vient de la personnalité même du Brian en question. Qu'est-ce qu'il a pu me taper sur les nerfs avec son Alice! C'est l'ado typique, qui d'un côté est mal dans sa peau mais de l'autre espère devenir un tombeur en 5 minutes chrono.
Son obsession pour la jolie fille du campus est limite pathétique par moments. Au mieux, elle le considère comme un bon pote et elle essaye de lui faire comprendre qu'il ne sera rien de plus. Mais il s'accroche le Brian contre vents et marées. Un vrai boulet.
J'ai préféré son amitié avec Rebecca ou avec Spencer, plus intéressantes à suivre.

Et l'abus d'alcool ... Mes aïeux! On dirait que tous les étudiants carburent aux bières, vins et autres cocktails... Je me demande comment ils ont pu trouver l'énergie d'étudier quoique ce soit...

Les références à certains films, livres ou musiques m'ont plu. Cela rend les personnages plus réels avec des goûts bien affirmés.

Une bonne découverte mais un personnage principal qui m'a trop souvent agacée pour en faire un coup de coeur.

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critiques presse (4)
Actualitte
17 septembre 2012
Pitreries, facéties et autres mésaventures désopilantes qui sentent le vécu et l'autodérision. C'est fin et c'est drôle ; bref un roman idéal, vraiment populaire, pour aborder la rentrée avec gaieté et légèreté.
Lire la critique sur le site : Actualitte
LesEchos
08 août 2012
Décapant, parfois cruel, toujours nostalgique : « Pourquoi pas ? », le deuxième roman de David Nicholls […] touche par sa tendresse, mais aussi par son efficacité.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Lexpress
13 juillet 2012
David Nicholls brosse avec un certain sourire le tableau d'une époque, la fin d'une adolescence et la vie sur un campus. Avec son acné tenace et son air de brave chien, Brian est un héros modeste mais bourré d'autodérision.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Culturebox
05 juillet 2012
Dans cette ambiance très eighties - on s'attend à croiser les personnages de Nick Hornby ou les universitaires névrosés de David Lodge - on quitte Brian Jackson à regret. On passerait volontiers quelques années scolaires de plus avec lui.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Je connais la différence entre un ptérosaure, un ptéranodon, un ptérodactyle et un rhamphorhynchus. Je connais le nom latin de la plupart des oiseaux domestiques anglais. Je connais la capitale de presque tous les pays du monde, et aussi leur drapeau. Je sais que Magdalen College se prononce Maudlin. Je connais toutes les pièces de Shakespeare sauf Timon d'Athènes, et tous les romans de Charles Dickens sauf Barnaby Rudge, toutes les Chroniques de Narnia, de CS Lewis, ainsi que l'ordre dans lequel toutes ces œuvres ont été écrites - avec quelques lacunes dans le cas de Shakespeare. Je connais les paroles de chaque chanson de Kate Bush, même celles de la face B de ses disques, ainsi que celle qui ont figuré au hit-parade. Je connais tous les verbes irréguliers français et l'origine de l'expression "se rallier à l'avis général" ; je sais à quoi sert la vésicule biliaire, comment se forment les bras morts des rivières, je connais, dans l'ordre, le nom de tous les souverains britanniques, celui de toutes les épouses d'Henri VIII et leurs sorts respectifs, la différence entre les roches ignées, sédimentaires et métamorphiques, et les dates majeures de la guerre des Deux-Roses, le sens des mots albédo, péripatéticien, litote, le nombre moyen de cheveux sur une tête humaine, la technique du crochet, la différence entre la fission et la fusion nucléaire, comment épeler "désoxyribonucléique", nommer les constellations, tous les peuples de la Terre, évaluer la masse de la Lune et décrire le fonctionnement du cœur humain. Pourtant, le plus important - comme l'amitié, la capacité de faire le deuil de mon père, l'amour, ou simplement connaître le bonheur d'être bon honnête, digne et serein -, voilà qui me dépasse.
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Il m’appelle sans arrêt « crétin »- ça et « enfoiré » . Le truc, c’est de pratiquer un petit ajustement linguistique en essayant de penser que ce sont des termes d’affection, tout comme, dans un couple, on se dit « mon chou » ou « mon lapin ».
Tone travaille chez Currys, une grosse boîte d’électronique et il arrive à se faire de petits extras en piquant du matériel Hi Fi, telle la grosse radiocassette que nous sommes en train d’écouter.
Tone se définit comme un « métalliste ».
Il s’habille en « métalliste ».
Denim bleu clair à tous les étages, longue chevelure blonde gominée coiffée en arrière, genre Viking efféminé.
Ses cheveux sont bien le seul élément efféminé de sa personne.
C’est un type brutal, pétri de violence.
Une soirée réussie en compagnie de Tone, c’est d’arriver à rentrer chez soi sans qu’il vous ait enfoncé la tête dans une cuvette de chiotte avant de tirer la chasse.
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Une fois encore je grimpe l'allée de gravier en direction de mon logis. En fin de compte, tout s'est bien passé, à mon sens tout au moins.
Elle m'a invité dans sa chaumière, une preuve que, maintenant, elle me trouve "intéressant", ce qui n'était pas mon idée de départ ("sexy" aurait mieux répondu à mes attentes).
Ce changement d'éclairage s'agissant de ma petite personne me met un peu mal à l'aise, mais tout de même...
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Je veux apprendre à apprécier les bons vins, les liqueurs exotiques et les whiskeys pur malt ; apprendre à les boire sans avoir l’air d’un parfait idiot, et manger des mets aux noms bizarres tel le homard thermidor.
Je veux apprendre à faire l’amour à des femmes belles, sophistiquées et intimidantes.
Je veux apprendre à parler plusieurs langues (et peut-être même une langue morte ou deux) ; et garder sur moi un petit carnet où je noterai les pensées percutantes qui me viennent.

Plus que tout, je veux lire tous les livres…
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" Au fait, Jackson, libre à toi d'étudier ce qui te chante, bien sûr. L'analyse critique, la compréhension des textes, ou toute autre activité littéraire sont fondamentales dans une société qui se respecte. Pourquoi crois-tu que ce sont les livres que les fascistes brûlent en premier ? Tu devrais apprendre à défendre tes idées avec plus de pugnacité."
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