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EAN : 9782258092723
396 pages
Presses de la Cité (24/05/2012)
3.75/5   8 notes
Résumé :
17 novembre 2011. L'architecte Arnaud Vandenbroeck quitte la prison de Lantin au terme de quinze ans de réclusion, pour un inceste qu'il a toujours contesté.
18 novembre. Serge Zwanze, ex-inspecteur de police de Bruxelles, aujourd'hui en pleine déroute, se recueille devant la tombe de sa femme. Il ne s'est jamais remis de sa mort. Accidentelle ?
19 novembre. L'inspecteur Lilas Klaus, jeune flic rebelle, est investie de l'enquête sur l'assassinat du jug... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ex-inspecteur principal de la PJ, Serge Zwanze passe le plus clair de ses jours au « Père Faro », un estaminet si confidentiel qu'il en est le seul client. Il y retrouve le chagrin et la rage ressentis à la mort de sa femme, renversée par un chauffard. Mais était-ce vraiment un accident?
Jusqu'au jour où l'inspecteur Lilas Klaus force la porte de son antre et l'entraîne tambour battant dans une enquête à la poursuite d'un tueur qui élabore d'étranges et macabres mises en scène aux quatre coins de Bruxelles.
L'enquête est assez bien ficelée, mais elle ne constitue pas l'intérêt principal de ce roman bien belge. L'atmosphère en est tout à fait surréaliste, comme dans la scène d'ouverture qui évoque les tableaux d'Ensor ou de Paul Delvaux. Les personnages sont atypiques et savoureux, les dialogues en bruxellois me rappelaient, avec nostalgie, mais le sourire aux lèvres, ceux de Virgile que m'avait fait découvrir papa et que j'aimais beaucoup.
Les noms des personnages sont amusants, évoquant quelques uns de nos écrivains, quelques spécialités (Witloof) ou endroits (Campenhout, Semois). Mais ce qui m'a plu surtout, c'est la balade dans des endroits de Bruxelles à propos desquels l'auteur nous livre,au passage, quelques anecdotes ou explications historiques.
Il y a aussi des intrigues secondaires qui étoffent l'histoire sans l'alourdir.
J'attends la suite avec impatience, car je pense que l'auteur a entrepris une fresque de notre capitale comparable à celle consacrée par Léo Malet aux arrondissements parisiens.
Je suis quand même un peu frustrée d'ignorer qui se cache sous ce pseudonyme de « Dulle Griet », puisque la quatrième de couverture évoquait un auteur belge très connu!
Son humour n'est pas sans rappeler celui de Baronian.
J'ai adoré.
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Livre sympa qui met dans l'ambiance de la capitale belge. Très agréable à lire.
L'intrigue en elle-même commence bien mais s'embourbe peu à peu et fini par tomber à plat.
Pourquoi le meurtrier à fait ce qu'il à fait ? Eh ben ... on en sait rien et on en saura rien.
Tout de même intéressant.
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Je ne savais pas les Belges fantaisistes. J'aurais pourtant dû me méfier depuis que je lis Paul Colize (dernière parution : Back-up à la Manufacture de Livres). Sans doute cette idée n'est-elle qu'un vieux réflexe, lié à mes lectures de jeunesse. le grand Simenon écrabouillait encore la scène belge de son implacable domination. Pas rigolo tous les jours, le commissaire Maigret !
« Petit meurtres chez ces gens » a bousculé mes préjugés, et c'est très bien. Jugez-en : Serge Swanze est l'unique client d'un café minuscule tenu par un ancien flic. Il n'y boit jamais plus fort que du café, excepté le jour anniversaire de la mort de sa femme bien aimée. L'irruption, dans leur train-train quotidien, d'une fliquette motarde et amatrice de bière, venue chercher l'aide du flic retraité, va tout chambouler.
[...] la suite sur mon blog
Lien : http://jeanne.desaubry.over-..
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Amusant cette façon de nous faire un peu pénétrer en Wallonie.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Serge choisit un livre consacré à l'oeuvre de Bosch et, installé à sa table habituelle, il l'ouvre à la page de "La Tentation de Saint-Antoine".
- C'était le tableau préféré de Blanche. Enfin, je crois...
Stu ne dit rien.
- Le jour de ses funérailles, tous ses élèves de l'Académie Royale des Beaux-Arts sont venus pleurer sur sa tombe. Moi, je n'avais même pas assisté à l'un de ses cours. Elle me l'avait proposé plus d'une fois. Je promettais et puis j'oubliais. Comment Blanche a-t-elle réussi à supporter un débile comme moi ? Elle ne se plaignait pas. Elle ne tirait pas la gueule. Elle comprenait.
Stu saisit deux grandes tasses.
- Tu t'es bien rattrapé depuis, fils. Avec tous les livres que tu dévores, tu vas bientôt en savoir autant qu'elle.
Serge ne lève pas le nez de son ouvrage. Il ne lève jamais le nez de ses livres le 17 novembre. C'est à peine s'il dit du bout des lèvres :
- ça lui fait une belle jambe, tiens !
Stu rallonge d'armagnac le café destiné à son ami ; c'est son remède spécial anniversaire de la mort de Blanche. (p.34)
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Lilas le dévisage sans colère mais avec une expression de profonde déception.
- Parce que vous imaginez que c'est dans les livres que votre femme a appris à aimer la peinture ? Quelle pitié ! Après toutes ces années, vous n'avez encore rien pigé. Vous savez, un musée, c'est ce qu'on a inventé de mieux pour permettre à des béotiens comme vous d'approcher des chefs-d'oeuvre. Oh ! ce n'est pas l'idéal, j'en conviens. Pourtant, c'est en étudiant l'original qu'on arrive à apprécier les nuances des tons, la richesse des clairs et des obscurs, la finesse d'une texture, la subtilité de la matière...Bah, pourquoi je perds mon temps. c'est de l'hébreu tout ça pour vous, pas vrai ? Décidément, vous n'avez pas évolué d'un poil en cinq ans. Toujours aussi borné !
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Aujourd'hui, Serge Zwanze n'ira pas passer la journée au Père Faro. Non pas qu'il tienne grief à Stu d'avoir allongé son café à l'armagnac. Etre déconnecté de la réalité est le mieux qui puisse lui arriver en cette journée de deuil. Serge n'ira pas voir son ami parce que, depuis cinq ans, le 18 novembre possède son rituel propre. Le matin, l'ex-inspecteur principal enfile le costume en tweed beige que sa femme aimait tant parce qu'il lui donnait l'allure rassurante d'un gentleman-farmer...Ainsi vêtu, il se rend au cimetière d'Ixelles, où Blanche lui avait, un jour, confié son désir d'être inhumée quand son heure aurait sonné.Serge se passe la main sur le visage en songeant qu'il lui avait répondu en riant, qu'elle devrait s'en occuper elle-même, parce qu'il ne serait pas là pour le faire, puisqu'il partirait le premier. La perspective de survivre à sa femme le terrifiait déjà.
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"Le Roy d'Espagne" est une véritable institution à Bruxelles. C'est l'une des brasseries les plus célèbres et, sans doute, la plus imposante de la Grand-Place, elle-même considérée comme l'une des plus belles places du monde. "Le Roy d'Espagne" a été construit en 1697 pour être la maison de la corporation des boulangers...C'est avec émotion qu'Arnaud Vanderbroeck se remémore ces détails et d'autres encore, en pressant le pas sur les pavés inégaux de la place. Quinze ans qu'il n'a rien vu d'aussi beau !
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Video de Dulle Griet (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Dulle Griet
Pieter Bruegel (ca. 1525-1569) compte parmi les artistes les plus connus du 16e siècle. Des tableaux tels que Les Proverbes, Les Jeux d'enfants, Dulle Griet ou La Danse paysanne sont reconnaissables entre tous et appréciés par un très large public. Bruegel est même devenu une référence populaire, pourtant son parcours et sa vie restent peu connus. S'il existe une grande quantité d'ouvrages consacrés à ses oeuvres, on ne connaît pas grand chose de l'homme qu'il a été. Magistrale, cette biographie parue d'abord en néerlandais fait l'objet d'une traduction en français par Marie Hooghe. Si elle invite à mieux connaître un artiste majeur, elle plonge également le lecteur dans une époque charnière humaniste et passionnante.
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