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Temperance Brennan tome 3 sur 22

Viviane Mikhalkov (Traducteur)
EAN : 9782266129626
448 pages
Pocket (06/02/2003)
3.64/5   158 notes
Résumé :
Dans la guerre des bandes de motards qui secoue Montréal, deux membres d'un gang ont été déchiquetés par une grenade.
Impossible d'identifier les victimes. L'anthropologue judiciaire Tempérance Brennan est donc appelée à la rescousse par l'escouade de police chargée de ce dossier brûlant. Cette guerre, liée au trafic de drogue, laisserait Tempérance indifférente si une petite fille de neuf ans n'avait été tuée par une balle perdue. Et quand, peu après, on déc... >Voir plus
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A Myrtle beach, Caroline du sud, défilé de bandanas, biscoteaux, cuirs, tatoos et grosses motos : trop mortelles les Harleys ! Il n'est pas bon de succomber (j'anticipe) à leur charme comme le fait la jeune Savannah Osprey. Car sur la plage aux Hell's Angels, BBQs, Ribs et Budweisers mais aussi Rape & RIP(*). Oui une dose d'humour noir bien que dans le sud... Mais là n'est pas le sujet : il y aura des petits os pour Temperance Brennan. Les fans ou les plus futées (dans ce genre de rassemblement, le féminin se justifie ici eu égard à la rareté des toilettes^^) savent ou déduisent de ce prénom que l'héroïne n'en prend pas et qu'elle a complètement stoppé l'alcool. On ne peut pas en dire autant des Hell's Angels, Bandidos et autres bandes de motards ...

Non ce ne sont pas les os qui manqueront à Tempé, cette anthropologue judiciaire déjà rencontrée en des temps prébabéliens dans ? Dans quoi au juste ? Os troubles ? Meurtres au scalpel ? A tombeau ouvert ? Il va falloir moi aussi que je fouille et mène mon enquête. Revenons plutôt à la guerre des gangs de motards qui fait rage à Montréal et s'étend de chapitres en chapitres. Encore une fois Tempé est sur les nerfs, une addiction en a remplacé une autre et c'est la pire : irrémédiablement workaholic. Au bord du burn-out, à moins que ce ne soit la dépression qui guette avec son amant Ryan évaporé, jouant la part des anges.

Comme dans le premier livre de cette auteure que j'ai lu, mêmes ingrédients : massive dose de détails techniques sur l'anthropologie et séances de dissections, vie amoureuse tourmentée, famille envahissante, voyages professionnels multiples de dernière minute entre Montréal et la Caroline du sud. J'en retiendrai quelques temps l'immersion dans le monde des bandes de Harley, ô combien éloigné des plaisirs fantasmés par Gainsbourg et chantés par B.B. chevauchant allègrement son vibromasseur géant.

Moins de nouveautés, mon intérêt c'est déjà émoussé. Néanmoins pour celles et ceux qui aiment le boudin, de savantes explications sur la science de lire les traces et projections de sang sur les scènes de crime(s). Une recette de vermicelli, capellini ou spaghetti aux St Jacques mais quand j'ai vu apparaître la moutarde pour la sauce, j'oublie. Par contre la sauce barbecue recommandée en p.135 ça venant d'une spécialiste, cela doit se marier parfaitement avec un rack de spare ribs. Hum...

Lecture plaisante, j'ai cependant moins accroché que pour Meurtres au scalpel (grâce à des fouilles sur le site, un faisceau de faits cohérents pointe bien celui-là). Ainsi j'aurai lu deux Reichs, il n'y en aura pas d'autres plus que probablement : L Histoire m'a mis en garde contre le 3ème^^ avec ses swastikas plus nombreuses encore que dans cette dernière scène apocalyptique du cimetière Notre-Dame-des-Neiges au Mont royal qui clôture ce policier à lire manette en coin. Vroom, vroom...

(*) Rest In Peace
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Troisième de la série, les habitudes sont maintenant bien en place. Un crime requiert les compétences de Tempérance et la voilà plongée dans une histoire qui l'implique au delà de sa mission première en y incluant ses proches (cette fois son neveu).

Le milieu incriminé dans cet opus est celui des motards en bande qui sévissent depuis des décennies aux USA et au Canada, soit les Hell's Angels et autres Bandidos. Règlements de compte, exhumations mystérieuses, tout est en place pour la futée Brennan repère les incongruités dans les scènes de crime : au grand dam des enquêteurs patentés de la police judiciaire. D'autant qu'elle réussit à se mettre en danger (c'est le passage thriller incontournable). Alors forcément ça agace en haut lieu.

Ryan les yeux bleus apparaît peu cette fois et dans un rôle inattendu : les amours sont donc en pause.

Intéressant pour qui est passionné par l'organisation quasi-mafieuse des possesseurs de Harley. Personnellement je n'en fais pas partie.On ne se lasse pas encore de la construction un peu figée, parce que l'héroïne est toujours aussi drôle et que les passages techniques de déduction à partir des os sont toujours aussi intéressants.

Il serait cependant agréable que les tomes suivants soient un peu différents.
A suivre
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Si vous connaissez la série télévisée Bones, vous êtes, peut-être sans le savoir, familier avec le travail de Kathy Reichs. Cette dame est en effet anthropologue judiciaire à Charlotte (Caroline du Nord) et à Montréal. Et comme enseigner en plus sa matière lui laissait trop de temps libre, elle a décidé d'écrire des polars racontant les enquêtes de Temperence Brennan, une anthropologue judiciaire qui travaille à Charlotte (Caroline du Nord) et à Montréal. Et Temperence écrit elle aussi des polars, qui mettent en scène un personnage fictif du nom de... Kathy Reichs. Bon, je ne suis pas là pour comparer les bouquins et la série (dont j'ai vu quelques épisodes au débotté), mais les deux oeuvres sont aussi fidèles l'une à l'autre que Les Androïdes rêvent-il de moutons électriques ? et Blade Runner le sont l'un envers l'autre.

L'action de ce roman (le 3e de la saga qui en compte 14 à ce jour) se déroule à Montréal où une guerre entre motards met le Québec à feu et à sang. Temperence déterre des cadavres, analyse des os et ramasse les morceaux de barbaque sur les lieux d'une explosion. Et hop, à force de mettre son nez partout, elle se retrouve en première ligne dans cette guerre entre bandes rivales.

Bon, Kathy Reichs est sans doute un as quand il s'agit de triturer des lombaires ou de comparer les ratiches d'un macchabée avec sa fiche dentaire, mais quand il faut écrire un livre, c'est un peu du grand n'importe quoi. Son alter ego grossier nous fait de grandes nunucheries morales sur le ton "Non, je ne laisserai pas des enfants innocents tomber sous les balles des motards". Les relations avec ses collègues flics sont grossières : ce sont soit des gros cons, soit des mecs en or. Les chapitres se terminent sur des cliffhangers minables où la narration annonce "Et là, quelque chose d'incroyable se passe" sans décrire la scène, tandis que l'héroïne hurle "Oh ben ça alors !". Pour enfoncer le clou (mais était-ce nécessaire), elle fait débouler des personnages secondaires qui tombent à point nommé, tel ce neveu qui débarque pile au bon moment de son Texas et qui est, comme c'est bien pratique lors d'une enquête sur les motards, passionné par les Harley Davidson. Ben voyons. le tout avec des scènes vibrantes d'intensité où Temperence se fait dégeler des lasagnes avant de regarder du sport sur le câble en caressant son chat. Génial. Évidemment, Montréal n'est qu'un décor de carte postale qui est maladroitement dépeint en balançant quelques noms pour faire exotique, mais le récit ne raconte rien de la ville, de ses habitants, de la culture locale. Que du vent.

Niveau narration, c'est aussi bancale. Temperence est scientifique de formation, mais pas son lecteur moyen. Alors elle pose des questions connes à d'autres personnages pour bien tout expliquer à son lecteur. Ainsi, quand elle soupçonne un de ses cadavres d'être celui d'un hydrocéphale, Temperence va voir un neurologue dans un établissement spécialisé et lui pose des questions stupides pour une anthropologue ("Ah bon, de l'eau dans le cerveau ?"). Et en retour, les explications du spécialiste sont moins précises que l'article Wikipédia sur l'hydrocéphalie. Et comme c'est une technicienne qui n'a rien à voir avec l'enquête de terrain, l'auteure est obligée d'inventer des stratagèmes grossiers pour que son personnage puisse jouer au détective. Paf, un type en prison lui demande de venir la voir et lui raconte ses petits secrets. Pouf, une nana lui déballe son sac sans que Temperence le lui demande... L'intrigue est de toute façon fadasse et peu crédible. Il faut aussi se fader les soliloques du personnage central, qui sont à peine plus agréables qu'une émission de radio qui grésille en permanence.

À ce stade de ma chronique, on se dit qu'il n'y a plus rien à dire, le sort en est jeté. Oh non. Un élément de taille vient en remettre une couche dans la médiocrité : la traduction. Bon, Kathy Reichs est américaine, je comprends tout à fait qu'elle écrive ses histoires en anglais en mettant un mot en français de temps en temps pour faire pittoresque. Mais la traduction française est elle d'une platitude affolante et surtout, parisienne à mort. Aucun Québécois ne dira "Attends, mec, c'est de la merde, ce baratin !" tel qu'il est écrit page 73 de ce bouquin. Il dira "Attends, mon homme, c'est de la bullshit !" Ces dialogues parisiens dans un Québec de pacotille, c'est un peu comme si Stéphane Bern avait écrit les répliques du film La Haine. Les sacres, qui sont véritablement la ponctuation québécoise du populo, sont francisés en "Sacré bleu" (expression qui n'existe pas dans notre réalité linguistique), on a même droit à un "taberbnac" qui démontre bien le mépris idiomatique du traducteur. Certains noms de gangs de motard sont traduits (les Vipères... wow, ça fait peur comme nom) alors que les autres sont laissés en anglais. Des noms de rue de Montréal sont traduits en français alors que les montréalais les prononcent à l'anglaise.

Je résume donc, une histoire qui ne tient pas debout, écrite avec les pieds, située dans un décor en carton-pâte et traduite par quelqu'un qui pense connaître le Québec parce qu'il possède un CD de Céline Dion. Pas de doute, plusieurs Mortelles décisions ont été prises tout au long du processus d'édition de cette bouse.
Lien : http://hu-mu.blogspot.com/20..
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Brennan se retrouve dans ce tome prise dans une enquête autours de la mort de deux bikers dans une guerre des gangs.
Malheureusement cette guerre fait des victimes collatérales et cette fois ci c'est une gamine de 9 ans qui a pris une balle perdue. Ce fait touché énormément Brennan qui fait tout pour se faire embaucher comme consultant dans l'anti gang "Carcajou" le temps de résoudre l'enquête. Alors qu'elle se retrouve à creuser dans un bois suite aux révélations d'un des suspects, elle trouve non seulement les deux corps attendus mais aussi les restes d'une jeune fille que personne n'imaginait trouver, commence pour elle une enquête qui une fois de plus prendra le pas sur sa vie de tous les jours et la mettra en danger.
Évidemment sa famille vient aussi lui rendre visite et c'est cette fois ci son neveu Kit qui débarque et qui bien sur est tout de suite fasciné par l'univers des motos qu'il voit sur les photos de l'enquête qu'il trouvé chez sa tante ... Sans parler de Ryan qui se trouve mêlé à une affaire de recel et donc se fait arrêter, la pauvre Brennan ne sait plus ou donner de la tête !

Ce tome est le 3ième dans la saga Temperance Brennan. Saga que j'aime beaucoup pour l'instant, après ce n'est pas la série policière du siècle mais je trouve l'écriture très fluide et même si on voit arriver certains points longtemps à l'avance on se laisse totalement entraîner dans cette enquête.

J'avoue que j'ai vu venir le coup du neveux, mais qui ne l'aurais pas vu venir en ayant lu les deux précédents qui étaient sur le même principe, même si j'avoue que ça n'a pas été aussi évident cette fois ci, l'auteur à varié un peu. J'avais envie de baffer Kit des fois, il est tellement inconscient, et Brennan aussi qui le laisse faire sans lui expliquer plus concrètement le problème, c'est sur que si tu dis juste à un ado "c'est dangereux n'y vas pas" alors que le sujet le fascine, c'était joué d'avance qu'il irait peu importe les recommandations de sa tante.
La vie de Brennan change aussi avec l'affaire de Ryan, qui va la laisse pantoise, elle ne comprend pas comment un homme aussi droit a pu la tromper à ce point et résultat elle se réfugie dans le dénis, elle fait comme si il n'existait plus, et l'ignore totalement.

J'ai trouvé que le rythme était excellent, on ne s'ennuie pas une seule seconde, on a à peine le temps de souffler certaines fois avant que l'action ne reprenne de plus belle.
L'auteur explore de façon très agréable non seulement le coté criminalistique, mais aussi tout le background sur les Biker, elle arrive à nous rendre intéressante des conversation d'experts et toute la partie histoire des gangs.

En bilan, un livre très fluide et intéressant, une lecture qui a su me tenir jusqu'au bout et ce même si j'avais arriver une partie des retournements de fin, chose que de nombreux autres livres n'arrivent pas.
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Je suis un familier des livres de Kathy Reichs que je lis soit en français, soit en anglais. Ce qui, au passage, me permet d'échapper aux travers relevés par certains contributeurs qui fustigent la traduction en français de France et pas en français québécois.

Kathy Reichs bâtit ses romans un peu toujours sur les mêmes principes. L'histoire se déroule à Montréal et/ou en Caroline du Nord, avec quelques escapades dans des lieux plus "exotiques". L'intrigue trouve sa source dans un élément historique ou un phénomène de société. S'y ajoute la vie privée de Temperance, et le tour est joué.

Personnellement, j'aime bien ! Ces livres sont une valeur sure, solides, bien charpentés, réussis.

Mortelles décisions se fonde sur les bandes de motards qui ont semé la panique dans le Montréal de la fin du XXème siècle, ce qui fait qu'aujourd'hui encore, les livraisons de pizzas se font en voiture et non en 2 roues.

Temperance Brennan va donc oeuvrer et mettre en pratique ses compétences de médecin légiste, pour résoudre l'énigme.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Tes cheveux, tantine ? Super !
Non mais, ce culot ! Et de la part d' un type qui sortait tout droit des mains d' Edward aux mains d' argent, comme j' ai pu le constater quand il a eu retié son bonnet.
- J' en connais de mieux placés pour faire ce genre de remarque, ai-je répliqué, ce qui ne m' a pas empêchée de ramener mes cheveux derrière mes oreilles.
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Nous avons ri comme des bossus aux démonstrations de l’inspecteur Clouzot selon lesquelles on peut à la fois être partie du problème et partie de sa solution, et ce n’est qu’une fois dans mon lit, éreintée et moulue, l’estomac tendu par une orgie de pop-corn, que je me suis rappelé l’abominable bocal. « L’œil était au Frigidaire et regardait Brennan… »
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Le téléphone a sonné, réduisant à néant la sérénité que je m'étais donné tant de mal à atteindre.
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Lis ça, Shakespeare!
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