Âme sensible s'abstenir.
Quel roman policier trash, l'auteur nous emmène dans des détails très glauques, très difficiles à lire. Mais quel roman!
Un sérial killer tue des femmes cruellement mais pas seulement qui est-il?
Un roman qui nous tient en haleine jusqu'à la fin.
Le commissaire en charge de cette affaire, Elie Sagane est attachant j'espère vite le retrouver.
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Un homme oui, mais quelle homme, il recherche la femme idéale. Tout Paris est en émoi, des femmes sont kidnappées. Quand il dépose ses victimes dans une pièce il les oblige à mettre une robe de mariée . Certaines victimes jouent le jeu pensant être libres après, malheureusement cela se termine toujours par un viol et le meurtre. Elie Sagane du 36 quai des orfèvres est aidée par deux experts, Cécile Argento et un ancien sportif Morin Briard .A eux trois, ils vont s'engager dans une poursuite contre la montre.
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L'intrigue du roman est captivante, le récit nous tient en haleine jusqu'au dernier chapitre, les coups de théâtre et rebondissement sont incalculables. Les personnages principaux du récit sont atrabilaires en particulier le commissaire Sagane du a' son enfance maléfique, ses rapports avec sa mère et ses rapports amoureux avec sa collègue le commandant Argento et subordonnée, transforment un roman policier en récit amoureux. On a du mal à y croire mais on se laisse guider et bercer par la narration. A lire sans trop réfléchir. Néanmoins je trouve que cette histoire est insolite trop criarde elle dépasse la fiction. Enfin un thriller qui tient le milieu entre deux extrémités
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L'anesthésique cessa de faire effet et elle s'éveilla en poussant un hurlement. Elle était ligotée sur une chaise, au milieu d'une pièce en bois rappelant l'intérieur d'un chalet. Des agrandissements issus du site d'escort girls couvraient les murs. Une robe de mariée était étendue sur un lit de sangle. Un caméscope trônait sur une table. La terreur la submergea et elle se débattit comme une possédée pour se dégager de ses liens. Les pieds de la chaise raclèrent le plancher, lui crevant les tympans. A bout de forces, elle arrêta de s'agiter et rassembla ses esprits pour faire le bilan de la situation.
contempla les photos encadrées qui décoraient la pièce. Deux d’entre elles retinrent son attention. Sur la première, le jeune Élie Sagane se déhanchait comme Elvis, un micro rétro à la main et une guitare acoustique en bandoulière. L’insouciance et la joie de vivre se lisaient sur ses traits. Sur la seconde, le policier marchait sur une plage déserte, le regard perdu dans le vague et les mains dans les poches de son jean retroussé. Nimbé de rouge par le soleil couchant, son visage trahissait une solitude extrême.Quinze ou vingt ans devaient séparer ces deux clichés. Le temps qu’il faut à un homme pour perdre ses illusions.
Immense, dégingandé, il devait avoir la trentaine. Il avait le crâne rasé, une mine épouvantable et les yeux vitreux d’un junkie. Il portait un bouc, des piercings dans les narines et les lobes des oreilles. Le vent battait son imperméable noir dont les pans flottaient dans son dos, évoquant les ailes éployées d’un corbeau sur le point de s’envoler.
A ta place , je ne mettrais plus les pieds ici , articula-t-il sur le ton de la provocation .Tu n'est pas en odeur de sainteté auprès de la maîtresse de maison .Le commissaire lui fit face , le dévisageant d'un air compatissant .Je me demande qui est le plus à plaindre: le fils qui traque les rats d'égout ou celui qui n'a pas encore coupé le cordon .
La disparition de la femme que vous aimez ne vous émeut pas autrement.
Beaumont eut un petit rire narquois.
— Vous vous gourez, je ne suis pas amoureux de cette nana. Nous avons joué à touche-pipi une dizaine de fois, point barre.
Il soupira d’un air dédaigneux.
— À la vérité, elle n’est pas si bien foutue que ça et en plus elle est nulle au lit.
Briard se retint de lui sauter au collet et de le secouer comme un prunier.
— Vous mentez ! gronda-t-il. Vous êtes fou d’elle.
— Aimez-vous toutes les femmes avec lesquelles vous couchez ? ricana Beaumont. Vous ne seriez pas ici si on ne m’avait pas cafardé. Qui vous envoie ?