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EAN : 9782266070232
319 pages
Pocket (12/09/1999)
3.88/5   146 notes
Résumé :
Céline est née en 1918 dans un village de pêcheurs. Depuis qu'elle est enfant, ses parents lui répètent qu'elle épousera un marin. Elle accepte d'autant plus volontiers qu'elle est amoureuse de Pierrot, son matelot. Cela dit, la vie qui va avec ne l'attire pas du tout : l'attente, la peur, le travail harassant chez les mareyeurs... Ce qu'elle veut c'est être institutrice ! Ce rêve, elle le réalisera et croira défaillir de bonheur lorsqu'elle entrera pour la première... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Début du vingtième siècle, un petit village de pêcheur dans le nord de la France.
Pour Céline le destin semble tout tracé, elle épousera Pierrot son amour d'enfance, et comme toute femme de pêcheur, passera une grande partie de son temps à attendre le retour de son mari. Et pourtant, lorsque Céline découvre la classe, c'est pour elle une révélation, elle sera institutrice. Plus qu'une envie, c'est une vocation qui s'ouvre à elle, et elle finira par y arriver, coûte que coûte, même si pour cela il faut faire le deuil de son histoire d'Amour puisque Pierrot ne veut pas épouser une institutrice.
Une génération plus tard, c'est l'histoire d'Irène que nous allons découvrir. La fille d'Irène partage la même vocation que sa mère, enseigner, et malgré les années passées, il est toujours aussi difficile d'allier enseignement et Amour, Irène aussi devra en faire les frais.
Un très beau roman de terroir, histoire de deux femmes de caractères, prêtes à se battre envers et contre tous pour aller jusqu'au bout de leur destin.
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J'ai vraiment adoré ce livre de la première à la dernière phrase.
Je le recommande vivement.
Je l'aurais bien lu d'une traite car une fois plongé dans l'histoire, il est difficile de remonter à la surface. Enfin, c'était mon cas.
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Céline est née dans une famille de pêcheurs, le 11 novembre 1918.
Ses parents ont pour elle une ambition mesurée : elle épousera Pierrot, le copain d'enfance de son frère, dont elle est amoureuse depuis toujours. Il sera marin-pêcheur et elle vendra le poisson comme le fait sa mère .
Cependant Céline a un autre projet: Elle veut devenir institutrice. sa tante Marceline la soutient et l'accompagne financièrement.
Courageusement, Céline marche vers son destin, foulant les embûches...
C'est une belle histoire que nous conte Marie-Paul Armand, comme elle sait si bien le faire.
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Un roman sur 2 générations de femmes entre 1918 et 1968.
Un récit qui nous décrit les conditions féminines de cette époque et le choix de vie qu'elles n'avaient pas.

J'étais donc heureuse de découvrir la rébellion de ces 2 femmes bien décidées à prendre leur avenir en main quelles que soient les sacro-saintes convenances ou coutumes.

Mais, si la 1ère partie (la mère) m'a bien plu avec cette femme prête à tout braver pour assouvir son rêve, la seconde partie (la fille) m'a semblé d'une fadeur et d'une longueur incroyable.
Avait-on besoin d'autant de détails sur le quotidien de cette jeune femme ? Non !
Et surtout j'attendais de cette partie l'effet "révolution 68" annoncé en 4ème de couv. et j'espérais trouver un personnage prêt à défendre la place des femmes dans la société, mais j'ai vu une fille tellement passive que la lecture en devenait ennuyeuse.

Si la plume est légère et peut se lire facilement, elle est ici trop concentrée sur ces 2 femmes (et leurs amours) qu'on en oublie presque l'époque. de plus on ne sait rien des lieux (à part l'arrangement de leur petite chambre !) ce qui aurait pu planter un décor et rehausser le récit.

Des passages un peu longs, des redondances de situations qui finissent par agacer, surtout face à ce combat Irène/Valérie qui devient ridicule tant il est répétitif et incroyable face à la passivité de l'agressée.

Lecture un peu décevante qui aurait gagnée à avoir une seconde partie plus vivante et innovante, en tous les cas c'est ce que moi j'en attendais.
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Marie-Paul Armand quitte la mine pour un petit village de pêche où la jeune Céline rêve d'épouser Pierrot mais surtout de devenir institutrice. Céline doit affronter son entourage qui ne comprend pas sa décision.

L'histoire est belle et revient sur la condition féminine du début du vingtième siècle jusqu'aux années soixante-dix ; qu'il s'agisse des prémices de la vie professionnelle ou des grossesses en dehors des liens du mariage.

Comme toujours avec l'auteur, les femmes sont courageuses, dignes et remplies d'amour. C'est parfois un peu trop guimauve à mon goût mais les personnages sont tellement attachants que je passe bien volontiers sur cet aspect.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Je me découvrais d'autres différences, qui étaient mal accueillies et qui agaçaient mes parents. Par exemple, je n'aimais pas le poisson. Outre le pot-au-feu du dimanche, toute la semaine nous mangions du poisson. J'en détestais le goût, l'odeur, mais je n'osais rien dire et tentais de surmonter ma répulsion. Les arêtes étaient un autre inconvénient. Il y en avait toujours une qui s'enfonçait dans mes gencives ou qui se coinçait dans ma gorge. En essayant de m'en débarrasser, je finissais par attirer l'attention de mes parents.

— Encore une arête ? disait mon père, mécontent. Ce n'est pas possible ! Fais-tu exprès de les collectionner ?

Il y avait aussi les petits travaux que ma mère m'obligeait à faire pour l'aider. Beaucoup me rebutaient, principalement le tricot. Mon père portait beaucoup de vêtements en laine, chemises, caleçons, chaussettes, chandails, et ma mère, le soir, à la veillée, ou dès qu'elle avait un moment libre, tricotait. Elle me demandait parfois de tenir la laine en écheveaux, dont elle entourait mes mains écartées. C'était profondément ennuyeux. Si je donnais quelques signes d'impatience, je me faisais gronder.
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Notre amour nous ferait vivre dans un monde illuminé de soleil, même lorsque le temps serait gris et pluvieux.
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Houleuse les jours de grand vent, limpide et bleue sous le ciel d'été, scintillante et dorée au soleil couchant, la mer tenait dans notre vie la première place. D'elle dépendait notre subsistance. Mon père l'aimait, la vénérait, craignait ses fureurs parfois cruelles. Il nous racontait qu'elle lui avait pris son propre père, et qu'à cinq ans il était déjà orphelin. Et pourtant, dès qu'il l'avait pu, il n'avait pas hésité à exercer le même métier, malgré le danger et les risques.
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A travers les larmes qui emplissaient mes yeux, je voyais son visage soucieux, son regard qui voulait me convaincre. Pendant un court instant, j'eus pitié de lui. Il refusait d'admettre que sa file pût être tricheuse, menteuse, sournoise. Le persuader de cette douloureuse et cruelle réalité ne ferait que lui apporter du chagrin sans pour autant résoudre la situation. Je n'en eus pas le courage. Mon indignation, ma colère disparurent, ne me laissant qu'une immense lassitude.
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Ils demandent aussi que la discipline soit moins sévère. Ils citent l'un des slogans partis de la Sorbonne et qui font le tour de la France : « Il est interdit d'interdire ».
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