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EAN : 9782749123547
624 pages
Le Cherche midi (14/02/2013)
3.25/5   4 notes
Résumé :
Arthur Phillips a eu un père plutôt encombrant. Faussaire et escroc de génie, celui-ci, entre deux séjours en prison, a néanmoins élevé son fils et sa fille Dana dans le culte de Shakespeare. Lorsque, à la veille de sa mort, il leur confie son plus précieux trésor, La Tragédie d’Arthur, pièce ultime et inédite du Barde, tous les doutes sont permis. Alors que les experts semblent, contre toute attente, pencher pour l’authenticité du texte et que Random House, son édi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
D'abord, rendons à César ce qui appartient à Masse Critique : grand merci à Babelio et aux éditions du Cherche Midi pour cette découverte (bravo pour l'efficacité et la rapidité !).

Ensuite, signalons que, une fois n'est pas coutume, la 4ème de couverture résume fort bien l'histoire.

Venons-en enfin aux choses sérieuses (ou pas). Ce livre aurait pu être sous-titré « Petit traité de mystification autour d'un inédit de Shakespeare ».
Car la manipulation est au coeur de ce récit et se joue à plusieurs niveaux.
Pour commencer, le narrateur porte le même nom que l'auteur, Arthur Phillips, et partage avec lui certains éléments de biographie. Dès lors, on se demande déjà si c'est une autobiographie, ou un écran de fumée pour embrouiller le lecteur. Et puis, le récit se présente sous forme de Mémoires. Mais les souvenirs d'enfance du narrateur sont-ils fiables ?

Tentatives de manipulation du lecteur, donc, mais la principale victime semble bien être le narrateur lui-même : il se fera avoir tour à tour par son père, sa soeur jumelle, sa petite amie (la sienne ou celle de sa soeur, d'ailleurs ?), voire sa mère, peut-être même son éditeur. Oui mais…qui manipule qui, en réalité ? Et est-ce de la réalité ou de la fiction ?

Arthur Phillips (je parle du narrateur, pas de l'auteur, ni de son père (celui du narrateur, pas celui de l'auteur) qui s'appelle aussi Arthur Phillips – vous suivez ?), romancier américain, se voit confier par son père quasiment à l'agonie, une pièce inédite de Shakespeare, « La Tragédie d'Arthur ». Colossale aubaine artistique, éditoriale et financière, penserez-vous. Oui mais voilà, Monsieur Phillips-père a passé une grande partie de sa vie en prison, purgeant de nombreuses peines en tant qu'escroc et …faussaire. Arthur-le-fils doute donc automatiquement de l'authenticité de la pièce, comme il a toujours douté des sentiments de son père à son égard. Il exécute cependant la volonté de ce dernier et confie la pièce à son éditeur, qui enclenche le processus d'authentification, Arthur-fils se réservant le droit de publier une « introduction-vérité » à la Tragédie.

C'est là qu'il nous fait part de son histoire et de ses relations avec son père et avec Shakespeare. On apprend que ce dernier a considérablement influencé Arthur et Dana, sa jumelle. Leur père vouait en effet un culte à Shakespeare et a tenté de transmettre sa passion à ses enfants. S'il y réussit totalement avec Dana, il n'arrive qu'à en dégoûter Arthur. Oui mais…Arthur ne serait-il pas plutôt écoeuré par la plus grande complicité entre sa soeur et son père, due à cet amour commun du Barde ? C'est un peu le même rapport amour-mépris-rancoeur entre Arthur et son père qu'on retrouve entre Arthur et Shakespeare. Paradoxal quand on sait que c'est Arthur, et pas Dana, qui devient écrivain. Shakespeare, père spirituel d'Arthur-fils, au grand dam de celui-ci ? Curieux rapport de paternité quand on y pense, puisque c'est Arthur qui « mettra au monde » cette Tragédie en la publiant…

Ce livre m'a plu davantage pour sa forme que pour son contenu. Les questionnements et états d'âme du narrateur ne m'ont pas emballée, malgré quelques développements intéressants (voir plus loin). Par contre, la construction est épatante. Dans ce récit, les doutes surgissent de partout, c'est un jeu de miroirs étonnant de maîtrise. J'ai apprécié cette accumulation de trompe-l'oeil, qui fait tourner la tête et perdre le sens de la logique et de l'orientation. Roman ambitieux et intelligent, on y trouve aussi quelques intéressantes variations sur les thèmes de l'authenticité (des oeuvres et des sentiments), des relations filiales, et de la gémellité : « …je ne pouvais pas expliquer (…) pourquoi j'aimais Dana plus que toute personne que j'aie jamais connue, pourquoi je ne me sentais véritablement moi-même que quand j'étais avec elle. (…) Désirant à tout prix être unique et être joint à quelqu'un d'autre ; (…) désirant à tout prix être glorifié pour mon originalité et aimé pour ma similitude » (p.460).

Le narrateur (l'auteur ?) ne se prive pas non plus d'autodérision et d'ironie, et pose la question (avec un brin de mauvaise foi ?) de la valeur artistique d'une oeuvre : « s'il n'y avait pas son nom dessus, la moitié de son oeuvre serait huée hors de scène, rejetée par les critiques comme branlante et ne serait plus imprimée. Au lieu de ça, nous disons que c'est Shakespeare ; il doit faire quelque chose de profond que nous n'apprécions pas. (…) Car le maître ne peut pas avoir tort, par définition. Toutes les fautes que nous percevons sont chez nous, nous ses lecteurs fautifs » (p.193-194).

Mais au fait, Shakespeare ne serait-il pas l'ultime manipulateur ? Nous, simples mortels qui pensions disposer d'un libre-arbitre, ne serions-nous pas en définitive le fruit du culte voué depuis des siècles à ce génie dont nous avons si bien intégré l'oeuvre que « nous sommes tous lentement mais sûrement devenus semblables à ses personnages. Nous pensons comme il nous a montré que les gens pouvaient penser. La vie est fidèle à son art, pas le contraire » (p232).

D'ailleurs, à ce stade, il faut bien admettre que la pièce est authentique, puisqu'elle a été publiée…Vertige, vous avez dit vertige ?

Pour terminer, je n'insisterai pas sur certains néologismes, bizarreries et lourdeurs de traduction, mais quand même : avunculairisant (j'ai appris quelque chose), gougne-carlin (??), gielgudée (de Gielgud, merci Wikipedia), retôt (contraire de retard, I guess ?), « il a fort bien pu être allé voir » (sic), Grèce ancienne (et pourquoi pas graisse antique ?), identicalité (ouf…). Bref, à lire en version originale si possible.
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Heureuse sélectionnée à Masse Critique, j'ai été conviée à la lecture de ce roman, envoyée par Les éditions du Cherche Midi. Un grand merci à Babelio et aux éditions du Cherche Midi pour cette lecture.

Ce roman faisait bien évidemment parti de ceux que j'avais sélectionné lors de mon inscription à l'événement, pensant que j'aimerai l'histoire brièvement décrite.
J'en suis fort désolée, mais je n'ai malheureusement pas vraiment accrochée.

Arthur Phillips est un auteur en vogue. À l'approche de la mort, son père lui confie, comme un testament, l'édition d'une tragédie qui aurait été écrite par Shakespeare, mais qui serait demeurée inédite depuis l'époque du dramaturge. Une aubaine pour l'auteur qui pourrait se voir devenir riche et définitivement célèbre par cette publication. Oui mais voilà, son père était un faussaire et un escroc qui a passé la majorité de sa vie en prison. Grand adorateur de Shakespeare, il a élevé ses deux enfants dans le culte de cet auteur. Alors que Dana, la soeur jumelle d'Arthur, a conservé cet amour pour le grand Will, Arthur a plutôt renié la grandeur du célébrissime auteur de théâtre. Et ce dénie a longtemps été au coeur de son conflit avec son père. La publication de la pièce pourrait être une possible réconciliation ?
Pourtant, la préoccupation principale d'Arthur est l'authenticité de cette tragédie, car le passé de son père n'est pas là pour le servir. Il impose alors à sa publication une introduction qu'il rédige sans souffrir de correction par l'éditeur, et au cours de laquelle il tente d'expliquer au lecteur les conditions de publication de la pièce, l'introduction se transformant bientôt en véritable récit de sa vie, et de la difficile relation qu'il a pu avoir avec son père.

La majorité du roman est une sorte d'autobiographie de l'auteur. Autobiographie qui n'est bien sûr que fiction. Ou pas. le principe même de l'histoire, la possible fausseté de la Tragédie d'Arthur, est également le principe même de ce roman : l'auteur se joue du lecteur, lui racontant sa vie comme si elle était celle qu'il a vécue, et endossant lui-même le rôle du faussaire. Fausseté de l'autobiographie, comme de la tragédie, doublement faussée par le père de l'auteur dans l'histoire, et par l'auteur du livre lui-même.
Bref, on s'y perd. Mais c'est là toute l'originalité de cette histoire : le lecteur est invité à y croire, à jouer également la comédie comme l'auteur et à s'initier ainsi à la tragédie. Tout est fait pour qu'on oublie que ce n'est que fiction, et l'auteur arrive ce tour de force de nous faire avaler cette pilule énorme qu'il est le détenteur d'une pièce méconnue de Shakespeare, qu'il nous livre en intégralité à la fin du livre.
On ne peut que saluer cette idée merveilleuse, et finalement pas si mal menée.

Car même si j'avoue ne pas avoir lu ce livre avec autant d'enthousiasme qu'un autre, seuls mes goûts sont en cause. On peut peut-être relever ça et là quelques défauts de l'écriture ou de la traduction, je n'ai pas réussi à trancher, mais elles sont minimes et je suis persuadée que ce roman pourra plaire à de nombreux lecteurs. Mais je n'éprouve, pour ma part, aucune curiosité à connaître la vie des uns et des autres, et les autobiographies m'ennuient. Quant à la tragédie, écrite dans la langue de l'époque de Shakespeare, elle reste un peu difficile à apprécier. Peut-être jouée aurait-elle plus de succès !?
Mes goûts n'ayant pas été satisfaits, ma note n'est pas le reflet d'une objectivité totale et de la réalité. Cela dit, j'ai réussi à lire le roman jusqu'au bout, ce qui me conforte dans l'idée que le livre peut tout à fait plaire à d'autres.
Alors, pour ceux que pareille histoire pourrait tenter, laissez-vous guider par Arthur…
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Arthur Phillips est un écrivain connu aux Etats-Unis. Sa soeur jumelle, Dana, a baigné dans la littérature shakespearienne grâce au paternel. le paternel, lui, était faussaire et a connu de longues peines de prison pour son "travail". Quelque temps avant sa sortie de prison, il confie à son fils un exemplaire unique mais surtout intriguant d'une pièce du Barde inédite, le chargeant de tirer tous les bénéfices de sa certification par les professionnels et de sa publication. Mais le doute s'installe dans l'esprit d'Arthur : son père a-t-il pu aussi contrefaire cet objet qui vaut des millions ?

Bla bla bla, bla bla : bla ! Bla, bla bla blablabla (sa vie), bla bla bla... Bla bla blablabla (mais où donc veut-il en venir ??) bla bla blabla, bla bla. Bla.
Et puis, page 281, enfin : la délivrance. Il faut savoir que cette autobiographie est fictive, que c'est bien à un roman qu'on a affaire, et qu'il y a vraiment de quoi se poser des questions quant à la nature d'un tel livre.
Reprenons : certes, arrivés à la moitié de l'objet en question, on comprend la présence de cette énorme digression d'ouverture - quoiqu'elle aurait sans aucun doute pu être raccourcie - car ce qui intéresse le lecteur n'est pas la vie d'Arthur Phillips (fictive ou pas, désolée monsieur...) mais bien l'enjeu de la découverte d'une nouvelle pièce de Shakespeare, et ce que cela impliquerait. Et là, entre encore quelques "bla bla ma vie", commence à se dessiner une intrigue tout à fait passionnante sur l'authenticité d'une telle trouvaille. le lecteur se voit alors embarqué dans une course à la vérité, jallonnée d'obstacles nommés conscience et honnêteté, mené en bateau par un auteur plus que doué qui pousse le vice du doute jusque dans la rédaction d'un avant-propos signé par sa maison d'édition américaine, dans l'utilisation de grands noms réels de la linguistique et dans l'invention pure et simple d'un éminent universitaire pour appuyer l'étude. J'avoue sans complexe qu'il m'a fallu faire des recherches pour me rendre à l'évidence que tout ceci est faux, que nous sommes tout simplement face à un vrai talent.
Plusieurs sentiments m'ont traversée à la lecture, la fin me faisant apprécier l'ensemble qui me rebutait au départ. L'enjeu littéraire est intense, on sent dans les dernières pages l'auteur accoucher réellement de son travail puissant et sans doute inégalé.
Ce thriller mental surfe sur le doute de l'humain, sur le labyrinthe que peuvent créer la vérité et le mensonge, liant intimement les deux au point de nous faire nous perdre sciemment en cours de route.
Quant à la traduction, j'ai parfois été assez perturbée de me retrouver face à des erreurs étranges pour un traducteur qu'on dit du même acabit que Claro et Brice Matthieussent, comme traduire des Moon Boots par des "bottes lunaires" p26 ( ! Pourquoi traduire une marque par sa traduction littérale, depuis quand on fait ça ??), signer une lettre par "Vôtre sincèrement" qui n'est rien d'autre qu'un calque (une simple inversion des termes et ça passait en français), ou ne pas traduire "Stradford-upon-Avon" par "Stradford-sur-Avon" (qui se fait partout, et qui pour moi équivaut à ne pas traduire "London" par "Londres"...). Il y en a d'autres, mais celles-là m'ont le plus marquée. Comme quoi, personne n'est à l'abri des erreurs, même quand on est un "grand nom" de la traduction (ce qui, soit dit en passant, amène peut-être certaines maisons d'édition à ne pas relire...).
Brillant, ambitieux.

Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
...l'évaporation de la jalousie est une des plus plaisantes émotions que je connaisse; c'est une libération aussi profonde et vibrante que toute autre sensation physique. C'est l'effacement de la peur, l'élimination de l'inquiétude, le frémissement chatoyant une fois que le danger - pour lequel le corps s'est tendu - est passé. Ce n'est pas l'arrivée d'un courage ou d'une confiance permanente; la jalousie fonctionne comme la marée, elle flue et reflue à jamais, et accepter qu'elle va revenir est une partie du plaisir que l'on peut avoir quand elle s'éloigne. Il n'y a pas de fin heureuse, mais pas non plus de souffrance éternelle.
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As-tu pensé à ce que tu ferais si ce truc marche comme nous pensons tous qu'il va marcher? Le moins qu'on puisse dire, c'est que tu n'auras plus de besoins. Tu crois que tu continueras à écrire? J'ai toujours été curieuse de voir ce que deviennent l'ambition et les artistes ambitieux lorsque tout à coup l'argent ne pose absolument plus aucun problème. (...) Si j'étais toi, je crois que je me demanderais si je serais toujours un écrivain le matin où je deviendrais millionnaire. Même Shakespeare a pris sa retraite quand il a fait son beurre.
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Elle se donnait sans doute beaucoup de mal pour que je me sente inclus, pour que je sois à elle. Mais cela ne faisait que prouver la vérité qui résonnait dans les creux de mon âme creuse et fissurée: être rassuré sur sa propre importance est la preuve tangible que l'on n'a pas réussi à être d'une extrême importance.
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J'aimais d'abord Venise pour sa beauté de surface, exactement comme tous les autres pigeons.
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Videos de Arthur Phillips (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Arthur Phillips
3 avril 2013
Le suspense le plus éprouvant depuis Ne le dis à Personne et Avant d'aller dormir. Amy, une jolie jeune femme au foyer, et son mari, Nick, forment en apparence un couple modèle. Victimes de la crise financière, ils ont quitté Manhattan, leur vie aisée, leur travail dans la presse, pour s'installer dans la petite ville du Missouri où Nick a grandi. le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, celui-ci découvre dans leur maison un chaos indescriptible : meubles renversés, cadres aux murs brisés, et aucune trace de sa femme. L'enquête qui s'ensuit prend vite une orientation inattendue : sous les yeux de la police, chaque petit secret entre époux et autres trahisons sans importance de la vie conjugale prennent une importance inimaginable et Nick devient bientôt un suspect idéal. Alors qu'il essaie désespérément de son côté de retrouver sa femme, celui-ci découvre qu'elle aussi lui dissimulait beaucoup de choses, certaines sans gravité, d'autres bien plus inquiétantes. Il serait criminel d'en dévoiler davantage tant l'intrigue que nous offre Gillian Flynn recèle de surprises et de retournements. Après Sur ma peau et Les Lieux sombres, la plus littéraire des auteurs de polars, qui dissèque ici d'une main de maître la vie conjugale et ses vicissitudes, nous offre en effet une véritable symphonie paranoïaque, dans un style viscéral dont l'intensité suscite une angoisse quasi inédite dans le monde du thriller. À propos des Lieux Sombres : « Une étoile du roman noir est née. L'intrigue est dense, sophistiquée, diabolique. Un polar hypnotisant. » Olivia de Lamberterie, Elle À propos de Sur ma peau : « Dire que c'est un roman exceptionnel, oui, très bien, mais ça ne suffit pas. Je pense, croyez-moi si vous le voulez, que je n'ai pas lu un thriller aussi entêtant depuis des années. » Stephen King À propos des Apparences : « Je viens de passer une semaine où je me suis senti tour à tour manipulé, trahi, provoqué, trompé et confondu. Sans compter que toutes mes certitudes se sont révélées fausses. Cela pourrait sembler suffisant, eh bien non ! Figurez-vous que je pense sérieusement à le relire sans perdre une minute ! » Arthur Phillips « C'est un livre à la fois exceptionnel et terrifiant. Je n'ai jamais rien lu de tel sur la façon dont la normalité apparente et les ténèbres qui hantent chacun de nous peuvent à ce point se confondre qu'il en devient impossible de les distinguer. » Tarta French
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