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Sharko & Henebelle tome 3 sur 13
EAN : 9782266166348
340 pages
Pocket (15/02/2008)
  Existe en édition audio
4.13/5   3115 notes
Résumé :
Après le décès accidentel de sa femme et de sa fille, le commissaire Sharko est un homme brisé. Insomnies, remords, chagrin... Difficile dans ces conditions de reprendre du service. Mais une macabre découverte va brutalement le ramener à la réalité : une femme est retrouvée morte, agenouillée, nue, entièrement rasée dans une église. Sans blessures apparentes, ses organes ont comme implosé. Amateur d'énigmes, le tueur est aussi un orfèvre de la souffrance. Et ce... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (339) Voir plus Ajouter une critique
4,13

sur 3115 notes
Un bonheur, un rythme effréné, une lecture addictive.

Franck Sharko souffre, se gave de médicaments mais assure dans son enquête. Il est toujours aussi attachant, on a peur pour lui.

Une grande maitrise de l'auteur dans les descriptions des «insectes» et autres bestioles peu ragoutantes. le tueur est l'autre «héros» de ce récit on suit ces crimes pas à pas, il joue avec la police et avec le lecteur, fascinant...

C'est impressionnant l'effet que j'ai eu avec ce roman.(j'ai eu le même ressenti avec robert Merle et Fortune de France) En fait je n'ai pas lu ce livre je l'ai vécu!!

Franck Thilliez a gommé les «petits» défauts du premier opus, j'ai vraiment beaucoup aimé, maintenant cap sur «la chambre des morts».

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Six ans se sont écoulés depuis l'histoire de l'Ange rouge et un an que sa femme et sa fille ont tragiquement disparu dans un accident. Sharko n'est plus le même, il déambule, blessé au plus profond de son être. Tant bien que mal, il survit. Une sombre affaire va le ramener dans la triste et macabre réalité de la vie. En effet, une jeune femme est retrouvée morte dans une église, plus précisément au confessionnal. Pieds liés, nue, entièrement rasée, sept papillons vivants autour d'elle et pourtant aucune blessure apparente. L'autopsie révélera que cette dernière est morte rongée de l'intérieur. L'index pointé vers le haut d'une colonne indique clairement aux enquêteurs qu'elle ou plus précisément le tueur veut leur signifier quelque chose. Ils découvriront un message bien étrange, difficilement compréhensible. Avançant à petits pas, ils se rendront compte que le tueur leur laisse des pistes volontairement, voulant les mener visiblement vers d'autres corps. Un lugubre jeu du chat et de la souris commence alors. Sharko n'est pas au bout de ses surprises concernant l'horreur...

Franck Thilliez joue une fois de plus avec nos nerfs. Tels ces insectes que le tueur utilise, l'auteur pique dans le vif du sujet dès les premières pages. Entre l'enquête policière sombrant de plus en plus vers l'étrange, le glauque et l'atrocité, Sharko entendant les voix de sa femme et de sa fille, la tension de plus en plus palpable, ce polar palpitant de bout en bout nous engloutit, nous happe et nous plonge au plus profond de l'âme humaine. le style est percutant, le rythme soutenu et l'écriture incisive. C'est terriblement efficace et diablement éprouvant, autant pour Sharko que pour le lecteur. Thilliez montre une fois de plus l'étendue de son imagination... Quelle mouche va encore le piquer?

Deuils de miel... typé et amer...
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Si les bestioles à six voire pire huit pattes vous terrorisent, soit vous avez envie de vous faire peur, et donc foncez au coeur de ce thriller qui mérite son nom, soit vous avez déjà des frissons à la lecture de ces premières lignes et dans ce cas n'emportez pas celui-ci dans vos valises de vacances.
Eh oui, Sharko, déjà bien abimé par ses traques précédentes, qui l'ont blessé au plus profond de son être en atteignant ce qu'il avait de plus précieux, souffre encore dans sa tête et dans son corps. (bien malmené par son créateur Franck Thilliez qui m'évoque ici Jean-Paul Belmondo dans le magnifique, lorsque lui aussi maltraite son personnage au gré de ses déconvenues personnelles. )
Si l'on ose la métaphore culinaire, le récit est pimenté, hot même. L'action est menée tambour battant, et il faut vraiment être à la limite de l'humain pour réussir comme le fait le valeureux commissaire qui garde un raisonnement logique et efficace pour mener à bien sa tâche, tout en n'ayant ni dormi ni mangé depuis de lustres.

Le médical apparaît ici à travers la parasitologie, et plus précisément le paludisme, ainsi que la psychiatrie. C'est toujours très clair et cohérent.
Quant au meurtre qui démarre l'intrigue, c'est l'oeuvre d'un pervers aussi cortiqué que le commissaire, et c'est donc un jeu cruel qui se met en place, au moyen d'un jeu de piste macabre.

Un excellent thriller comme sait les écrire l'auteur.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Ah ouich, un très bon cru !!!
Ca commence par un meurtre assez stylé dans une église, ça continue par un meurtre assez espiègle au fond d'un gouffre plein d'eau, suivi d'un écorchement somme toute assez classique de jeune fille, puis il faut compter avec les araignées du donjon, le palu sur l'île de la Cité, et les psychiatres, quand même, pour tout ce beau monde...
On est encore dans la tête de Sharko, première personne. le pauvre se remet difficilement de la perte accidentelle de sa femme et de sa fille. Il a, si je puis me permettre, une petite araignée au plafond. Mais ça le stimule, il est fort, très fort. Un petit côté fantômette, les exploits de fantômette.
Franck Thilliez (tiens, je remarque que c'est le même prénom que Shark, serait-ce son double son...jumeau fantasmatique...) manie de main de maître une intrigue très complexe et un personnage très compliqué. Un peu de Shutter Island là-dedans.
Bravo bravo !!
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Trépidant, haletant, addictif. Les retrouvailles avec le commissaire Sharko sont au-delà de mes espérances.
Le voici de retour, six ans après son enquête éprouvante sur l'Ange Rouge, enquête à l'occasion de laquelle il avait retrouvé sa femme Suzanne, totalement traumatisée après les tortures subies. A force de soins et d'amour, le bonheur semblait être enfin là pour le couple, parents d'une petite Eloïse. Mais les démons de Suzanne étaient toujours là…. Et c'est un terrible accident qui enlève définitivement au commissaire les deux femmes de sa vie.
Un an après le drame, Sharko est de retour à Paris, au 36 quai des Orfèvres. Hanté par le souvenir de sa femme et de sa fille, le travail est le seul antidote pour le sauver de la dépression. Traquer. Traquer les désaxés, les criminels, les fous, jusqu'au dernier. A peine rentré de vacances, le voilà appelé en urgence sur la scène d'un nouveau crime. Une femme a été retrouvée morte dans une église, entièrement nue et rasée, sans blessures apparentes. le commissaire, dans cette nouvelle affaire, va côtoyer au plus près l'âme d'un monstre tandis que lui-même se débat avec ses propres démons.

Si le précédent roman de Thilliez, « La chambre des morts », m'avait laissée sur ma faim, celui-ci m'a tout de suite séduite. Menée tambour battant, sans temps mort, cette nouvelle enquête au rythme frénétique est terriblement addictive.
L'imagination diabolique de Thilliez, comme toujours, nous offre une intrigue palpitante et éprouvante pour les nerfs. le commissaire Sharko, plus fragile que jamais, est une machine prête à implosée qui traque sans relâche le tueur. Les scènes sont détaillées à la perfection et si j'avais déploré par le passé une accumulation d'hémoglobine, j'applaudis ici la mise en scène inventée autour du personnage de l'assassin et de ses méthodes… particulières. C'est gore, bien entendu, mais j'ai particulièrement apprécié l'analyse psychologique du tueur, quand en découvrant son passé on approche au plus près de ses motivations. C'est une histoire dans l'histoire et j'adore ce style. Sharko lui-même est ébranlé dans cette enquête où il doit résoudre ses propres tourments.
Enfin, l'ambiance caniculaire d'un mois d'août qui surchauffe les corps et les esprits ajoute la touche finale à ce roman qui nous met sous pression du début à la fin.
Insectes, folie, traumatismes de l'enfance, deuil,... Voici un mélange détonant pour un roman au style intense.
Amis des petites bêtes, vous allez aimer... Cette histoire a du piquant !

De l'excellent Thilliez, qui me propulse résolument vers les autres romans de l'auteur.
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Citations et extraits (132) Voir plus Ajouter une citation
Dire que je pensais qu'elle allait mieux, ma Suzanne, après six années de traitements abrutissants et de cris dans la nuit. Le traumatisme de son enlèvement semblait s'essouffler, elle savait sourire à nouveau, au moins à mes yeux, avait réappris les choses simples de la vie. Se laver, s'habiller, s'occuper un peu de notre petite Eloïse. Bien sûr, ce n'était plus la combattante d'autrefois, tellement lointaine parfois, si décrochée de la réalité et dépendante d'autrui. Sans cesse à arpenter la frontière de la folie. Mais j'avais perçu dans ses yeux le renouveau, la soif de vivre surpassant celle de partir.
Suzanne... Pourquoi t'es-tu lancée sur une nationale avec notre fille ? Quel démon s'est emparé de toi, en ce triste matin d'automne ?
Ces questions, je les ai ressassées des centaines et des centaines de fois. Un livre, qu'on ne referme jamais...
Devant, l'homme, Chartreux, il s'appelle Patrick Chartreux, s'adosse sur la vieille pierre et sort son télé­phone portable. Il se retourne brusquement vers moi, je détourne la tête et simule un intérêt soudain pour le grand large. L'onde tranquille, ses bateaux paisibles. Je ne sais pas comment réagir. Une haine grandissante me brûle la gorge et je me sens capable d'une connerie. Mes poings se crispent, tandis que Chartreux s'engouffre dans un bar branché. Le voir disparaître me soulage. J'aurais pu repartir, l'oublier. Alors, pourquoi me suis-je décidé à l'attendre, grillant clope sur clope ? Pas bon signe...
Le front perlant, les mains moites, j'ouvre et ferme mon portefeuille d'un geste nerveux. Ma carte tricolore de flic occupe à nouveau son emplacement. Après tant d'années loin du pavé et des traques, j'ai repris le métier. Quitter le Nord, son ciel bas, ses souvenirs trop blessants. Puis retrouver la Grande Pieuvre, ses rues surpeuplées, cette vie de dingue au 36. Leclerc, mon divisionnaire, m'a mis plusieurs fois à l'épreuve ces six derniers mois et je n'ai pas failli. Il pense avoir retrouvé le commissaire d'antan, sa hargne au combat. Il a sans doute raison. Jamais cette hargne n'a été aussi grande..
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Devant, le soleil enflamme les dernières braises du ciel. Le jour se meurt, tandis qu'un autre se prépare déjà, derrière, plus fort encore. La Nature nous l'enseigne chaque jour, il faut faire le deuil des choses passées, parce que ce qui pointe devant brille d'une beauté sans cesse renouvelée.
Faire le deuil, en gardant sur les lèvres le goût de ce qu'elles furent. Des deuils de miel...
Je ne vous oublierai jamais.
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- Les araignées ont toujours imposé le respect ! [...] Elles sont partout. On en trouve deux millions dans un champ et plus d'une trentaine à l'intérieur des maisons les plus propres qui soient. Elles sont hors de vous et en vous. Sur une vie, ici en France, vous en avalez une dizaine durant votre sommeil. C'est véridique ! J'adore raconter ça aux femmes ! Vous verriez leurs têtes ! Dix araignées qu'on avale, en pleine nuit, sans s'en rendre compte !
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Je faillis avaler ma langue.
Vous… vous voulez dire que… En quelques semaines, à partir d’un mâle et d’une femelle, on peut se fabriquer une armée de milliers d’insectes tueurs.
Elle dévoila un sourire mitigé.
Oh là là ! Non, non ! La transmission du parasite n’est pas verticale, les larves naissent forcément saines ! Dieu merci ! Sinon, la race humaine aurait anéantie depuis longtemps !
Je fronçai les sourcils.
Le professeur Diamond parlait pourtant de quarante pour cent d’anophèles infectés…
Troublant, en effet. La seule possibilité pour un spécimen de devenir porteur est de prélever du sang sur un humain lui-même porteur du paludisme.
J’eus du mal à déglutir. Je dis, d’une voix tremblante :
Vous êtes au courant que nous avons découvert une femme morte de cette maladie ?
Evidemment. Dans une église, c’est ça ?
D’horribles scénarii s’esquissaient dans ma tête. Mon corps répondit à ces pensées par une intense chair de poule.
Ça ne va pas, monsieur Sharko ?
Excusez-moi… Je n’ai pas beaucoup dormi. Et… ce n’est pas tous les jours qu’on apprend qu’on va peut-être mourir du paludisme.
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En effet, une prise s'ouvrait. Mais elle renforçait l'horreur de ce qu'était vraiment l'assassin. Un monstre. Car il ne se contentait pas de tuer. Il poussait la perfection de ses crimes au plus infime détail, il les travaillait, les peaufinait, comme de véritables œuvres d'art.

Et il composait, avec la mort... une toile de maîtres...
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Au début du roman, nous apprenons qu'il est arrivé quelque chose à la famille de Sharko...

Elles sont tombées dans un ravin
Elles se sont fait kidnappées et assassinéses
Elles se sont fait renverser par une voiture
La mère a tué la fille et s'est suicidée

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