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Quirke, médecin légiste tome 3 sur 5
EAN : 9782841115297
378 pages
Editions Nil (01/01/1900)
3.58/5   24 notes
Résumé :
Rebelle, indépendante, un goût pour les hommes peu conventionnel... Dans la société dublinoise conservatrice, patriarcale et ultracatholique des années 1950, April Latimer, jeune interne en médecine, laisse dans son sillage comme un parfum de scandale. Quand Phoebe Griffin, sa meilleure amie, découvre qu'elle a disparue, elle redoute le pire. Étrangement, de leur petite bande d'amis hétéroclite, Phoebe semble la seule à s'inquiéter ainsi - la seule à qui on a caché ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Il y a peu de temps j'ai découvert la plume de John Banville alias Benjamin Black. Et j'avoue être tombée sous le charme de la série « Quirke », mais aussi de l'écriture de cet auteur irlandais que je ne connaissais pas, honte à moi ! J'ai d'ailleurs bien l'intention de rattraper cette erreur, car même si je n'en suis qu'à la troisième oeuvre que je lis de cet écrivain, j'en ai encore plusieurs dans ma Pal depuis…
Nous retournons donc à Dublin avec cette nouvelle aventure du médecin légiste Quirke. Depuis le deuxième tome, ce dernier a décidé de prendre sa vie en main et il se trouve en pleine cure de désintoxication… Il va certes ressortir de cette institution spécialisée sobre, mais pour combien de temps ? Car il faut avouer que dès que Quirke sent une odeur de whisky flotter dans le coin, ses narines frétillent (et pas qu'elles), et, il faut dire qu'en Irlande, ce ne sont pas les pubs qui manquent…
C'est Phoebe, la fille de Quirke qui va être à l'origine de cette histoire. Une de ses amie, April Latimer, semble avoir disparu… Cette dernière, venant d'une famille très en vue dans la communauté chic dublinoise est interne, mais a disparu du jour au lendemain de la circulation… Les membres de leur petite bande d'amis ne semblent pas en savoir plus que Phoebe qui va confier son inquiétude à son père, car la famille Latimer n'a pas l'air de s'inquiéter.
J'ai suivi avec fébrilité les avancées des interrogations de Quirke, car qu'est ce qu'il a bien pu se passer ? April est-elle vivante, a-t-elle simplement choisi de disparaitre ?
Une fois de plus, ce n'est pas l'enquête qui est au centre de ce roman, mais l'ambiance de ce roman bien noir. La plume ciselée de Benjamin Black arrive à restituer l'ambiance de ce Dublin humide, glacial et embrumé avec énormément de talent. Quel style, et quel talent !



Challenge Séries 2020
Challenge Mauvais Genres 2020
Challenge A travers l'histoire 2020
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Un livre intéressant, surprenant parfois. Il y a certaines longueurs, certes, mais elles permettent l'analyse psychologique des personnages. L'ambiance est aussi pesante, noire mais néanmoins j'ai aimé.
Très réceptive à ce genre de livre, j'y ai trouvé mon compte .
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Voici le troisième volume des aventures du Dr Quirke, médecin légiste de son état, dans l'Irlande des années 50(après Les disparus de Dublin et La double vie de Laura Swan). Un adorable personnage de la trempe des Erlendur. D'ailleurs, les deux personnages se confondent parfois dans mon esprit parce que je trouve qu'il se ressemble. Mis à part que Dr Quirke est porté sur la bouteille. Mais, on peut le comprendre, avec son histoire familliale un zeste compliquée et combien douloureuse. Ici Dr Quirke sort d'ailleurs de l'asile qui soigne les alcooliques. Parce qu'il avait trop souffert à la fin de la double vie de Laura Swan, où Phoebe avec fait des siennes...

Ici, Phoebe s'inquiète pour April, une amie interne à l'hopital de Dublin qui ne donne pas signe de vie depuis plusieurs jours. April est une jeune femme qui n'a pas froid aux yeux dans la société irlandaise sclérosée des années 50. Cependant, comme toujours chez Benjamin Black alias John Banville, l'intrigue du roman noir n'est qu'un prétexte pour décrir la société de son pays (ici les années 50).

C'est un jeune homme noir, qui fait partie du cercle d'amis de Phoebe qui attire l'attention (aussi bien du lecteur que des autres personnages). Les clichés vont bon train... si vous voyez ce que je veux dire ! le jeune homme intrigue, c'est clair. Autant qu'April d'ailleurs. A tel point qu'on leur prête une liaison non moins sulfureuse. April, quant à elle, est "abandonnée" par sa famille, celle de la haute bourgeoise catholique irlandaise parce qu'elle est trop "libre", qu'elle ne veut pas rentrer dans le moule étriqué réservée aux jeunes femmes à cette époque. Elle les encombre un peu ! Alors, quand l'inspecteur de police, ami de Quirke depuis toujours, découvre du sang sous le lit d'April et pas n'importe quelle sorte de sang, laissez-moi vous dire que l'imagination se déchaîne et le coupable désigné circule sous le manteau...

La fin n'en est pas moins édifiante ! John Banville joue avec les clichés pour mieux les renverser (évidemment ! - sinon il ne serait pas cet écrivain génial). du portrait d'une jeune fille libre, il met en miroir une société quelque peu désaxée mentalement, frustrée, où les cinglés, les sauvages, les fous furieux ne sont évidemment pas ceux que désignent des gens se croyant bien-pensants. Banville joue de sa plume grinçante, de manière habile cependant. Il intrigue avec cette fin qui n'en est pas vraiment une... La seule envie que l'on a en refermant le roman, c'est de connaître la suite. Je suis addict depuis plusieurs années et apparemment, ce n'est pas prêt de s'arrêter !!

Seul bémol (encore une fois) : la traduction du titre dans la version en française : un saccage !
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C'est la première fois que je lis un roman de John Banville, alias Benjamin Black, mais quel ennuie, alalala... arrivé à 200 pages, je trouvais ce roman vraiment lourd, et sans grand intérêt.

Une jeune fille du nom d'April Latimer a disparue depuis plus de 2 semaines. Elle n'a donné aucune nouvelle à personne, pas même à sa meilleure amie, Phoebe. Cette dernière s'inquiète, et va donc alerter plusieurs personnages, dont la famille d'April, avec qui elle est en froid depuis plusieurs années. Mais les doutes de tout ce beau monde ne vont faire que s'accroitre quand ils vont retrouver dans la chambre de la disparue du sang, qui a visiblement été nettoyé...

Ce polar me tentait beaucoup, le résumé avait l'air prometteur, la couverture faisait assez peur, et donnait envie de découvrir le livre. de plus, les nombreux avis des journaux au dos du livre renforçait mon désire de découvrir la mystérieuse histoire de la disparition d'April Latimer.

Malheureusement, au bout de 200 pages, j'avais l'impression d'en avoir lu qu'une 20aine... si on m'aurait demandé de découvrir l'histoire en cours, je n'aurais pas pu donner beaucoup d'éléments, tant l'histoire est peu riche.
L'histoire est lente, longue, et se perd en descriptions.

Ce roman m'a plus semblé accès sur la psychologie des personnages qui n'auraient dû être que secondaires, plutôt que sur la pseudo-héroïne du livre, April.
Le mystère et le suspense n'est pas présent, l'intrigue est plate, sans grande valeur.

L'histoire va rapidement sortir de mon esprit (si ce n'est déjà fait), tant l'enquête n'est pas prenante.

Je suis déçu d'écrire tout ceci, mais ce roman ne m'a pas convaincu.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Dublin, années 1950. Quirke, médecin légiste alcoolique, sort tout juste de cure de désintoxication quand sa fille Phoebe attire son attention sur la soudaine disparition d'une de ses amies, April Latimer.

Curieuse enquête que celle que nous propose l'auteur irlandais John Banville pour cette troisième incursion dans le roman policier. Peu de suspense, un univers très classique, des personnages complexes et relativement peu aimables. La figure d'April, interne en médecine issue d'une riche famille irlandaise, dont la disparition est le point de départ du roman, demeure mystérieuse. Tout l'intérêt de ce polar signé sous pseudonyme par John Banville, qui a obtenu le Booker Prize en 2005 avec son roman La Mer, réside dans ses analyses (notamment sa sévère description de la société irlandaise) et son style très soignés.

Un roman d'atmosphère, où l'intrigue importe finalement peu. À vous de voir si l'expérience vous tente.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Le pouvoir, c'est comme oxygène, c'est aussi vital, ça envahit tout et c'est totalement intangible, il baignait dans son atmosphère, mais se rendait rarement compte qu'il la respirait.
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Il y a peu de choses aussi démoralisantes qu'un mec qui n’arrête pas de répéter qu'il est désolé.
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" Tu connais ce sentiment qu'on a en rêve, dit-il en soufflant la fumée, le sentiment qu'un truc est en train de se produire et qu'on est infichu de le stopper, qu'on reste juste là à regarder les choses se dérouler sous vos yeux ? C'est ce que j’éprouve à longueur de temps."
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Quand on supprime l'alcool, le métabolisme change. C'est pareil pour un bébé qu'on sèvre, je présume.
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Accepter la réalité telle qu'elle se présentait, c'était passer à côté de la réalité totalement différente qui se cachait derrière.
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