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EAN : 9782070376476
448 pages
Gallimard (02/05/1985)
3.88/5   167 notes
Résumé :
Le roman le plus engagé de Dickens. "Les Temps difficiles", ce sont les débuts de la révolution industrielle qui transforme l'aimable campagne anglaise en un pandémonium d'usines, de canaux, d'installations minières, de fabriques, d'entrepôts, de banlieues misérables où vit à la limite de la survie le prolétariat le plus exploité qui sans doute fût jamais. Sous un ciel de suie, Coketown, la ville du charbon (Manchester en réalité), est d'autant plus l'image de l'enf... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Charles Dickens utilise le conte et la satire pour évoquer les problèmes que pose le début de la révolution industrielle au XIXe siècle. L'action se déroule à Coketown (la ville du charbon) qui n'est autre que Manchester.

Ce roman me semble moins connu que les autres oeuvres de Dickens comme David Copperfield, Oliver Twist, de Grandes espérances ou Un chant de Noël mais il pose des questions essentielles, en résonance avec notre époque, à travers l'histoire de personnages dont le nom est choisi avec humour : M. Bounderby (plastronneur), Mrs Sparsit (avarice) ou encore M. Gradgrind (moudre), pour faire rire et réfléchir à la fois.

Josiah Bounderby est un riche industriel qui prétend être parti de rien et avoir construit son empire seul, à la force du poignet qui l'a sorti du ruisseau où une mère indigne l'avait abandonné.

M. Gradgrind tient une école où il forme les élèves à avoir l'esprit pratique, à ne se soucier que des « FAITS », à être rationnels et à bannir l'imagination et les distractions qui vont avec.

Ses enfants, Louisa et Tom, sont élevés ainsi, suivant les doctrines utilitaristes et matérialistes car M. Gradgrind est persuadé que ce choix les rendra heureux. Aussi les punit-il quand il les surprend en train de regarder en cachette un cirque itinérant. Qui les a pervertis ?

Sissy, la fille d'un de ces saltimbanques. Son père vient de l'abandonner. Il ne réussissait plus aucun de ses numéros. Sissy croit qu'il l'aimait, voulait son bonheur et ne voulait pas l'entraîner dans sa chute. Thomas Gradgrind va se charger de son éducation et Sissy accepte, pensant que son père désirait un avenir meilleur pour sa fille.

Qui sera heureux, malheureux ? le pragmatisme et la raison mènent-ils forcément à réussir sa vie et donc au bonheur ? Épouser un homme qu'on n'aime pas parce que c'est un bon parti, qu'on n'a reçu aucune autre demande et qu'il peut placer ton frère à la banque est un choix logique, raisonnable. Est-ce pour autant le chemin de la réussite de son mariage et du bonheur ? Un emploi à la Banque, dans les affaires, la statistique et les chiffres, est-ce forcément l'accomplissement d'une vie ?

Je trouve qu'il y a beaucoup de modernité dans cette oeuvre de Dickens et des questions qui sont encore valables aujourd'hui sur l'idéologie et le sectarisme. le pragmatisme et la raison sont un système de pensée. M. Gradgrind a construit toute son existence et l'éducation de ses enfants sur ce système. Il ne voulait pas faire le malheur de Louisa et Tom. Sissy aura-t-elle un meilleur destin ?

J'ai apprécié passer quelque temps en leur compagnie. Leur histoire m'a émue et fait réfléchir. Ce roman est, pour moi, d'une grande profondeur dans les questions qu'il amène le lecteur à se poser, notamment celle de la place de la liberté à travers le personnage, entre autres, de Stephen Blackpool, un ouvrier accusé de vol qui paie cher son insoumission puisqu'il est obligé de fuir et est en butte à l'hostilité à la fois des patrons et des ouvriers, après avoir refusé de participer à leur syndicat.
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L'intrigue de “Temps difficiles” se situe dans la ville imaginaire de Coketown (qui est en fait Manchester) au plus fort de l'industrialisation. Nous découvrons sur plusieurs années la vie d'une famille de notables : les Gradgrind.

Les deux enfants de la famille Gradgrind sont élevés dans la doctrine utilitariste. Leur père l'applique absolument à tous les compartiments de la vie quotidienne. Les enfants ne peuvent passer leur temps qu'à étudier, l'amusement et l'imagination sont totalement proscrits. “En toutes choses, vous devez vous régler, vous laisser diriger par les faits. Nous espérons avoir avant longtemps un Comité des faits, composé de commissaires des faits, qui forceront les gens à ne considérer que les faits et rien que les faits. Vous devez exclure de votre vocabulaire le mot Imagination. Vous n'avez rien à en faire. Vous ne devez en avoir dans aucun objet usuel, dans aucun ornement, ce qui serait, en fait, une contradiction. ” Cette doctrine va effectivement très loin puisque les deux enfants Gradgrind ne peuvent aller au cirque ou même avoir des chevaux sur leur papier-peint puisque ces animaux ne peuvent marcher aux murs ! Charles Dickens nous montre l'évolution de ces deux enfants imprégnés d'utilitarisme et le moins que l'on puisse dire, sans trop en dévoiler, c'est que les idées de leur père ne feront pas d'eux des adultes heureux.

Temps difficiles” est également l'occasion pour Charles Dickens de faire une sévère critique de l'industrialisation à outrance de l'Angleterre. Les conditions de vie des ouvriers des filatures de tissu sont longuement décrites et critiquées par Dickens. Les ouvriers sont exploités, usés par le travail à la chaîne. On suit le personnage de Stephen, ouvrier à l'usine, dans ces différents malheurs. Il vit misérablement, supporte une femme devenue alcoolique mais il reste honnête. Il est même pour Dickens l'incarnation de la droiture. Les patrons de l'usine n'ont que mépris pour Stephen et ses semblables et pour eux aucune de leurs plaintes n'est recevable. La ville de Coketown est très marquée par l'industrialisation. Les descriptions de Dickens sont extraordinaires, la ville est peuplée de hautes cheminées d'usines qui crachent perpétuellement de la fumée. le jour n'atteint pas les habitations rouge brique, toute la ville est plongée dans un épais brouillard. le nom choisi par Dickens le dit bien : Coketown c'est la ville du charbon. “C'était un jour d'été ensoleillé. La chose arrivait parfois, même à Coketown. Vu de loin par ce temps, Coketown apparaissait noyé dans une brume inaccessible aux rayons du soleil. On savait seulement que la ville était là, parce qu'on savait que la tâche maussade qui s'étalait dans le paysage ne pouvait être qu'une ville. Un brouillard de suie et de fumée qui se dirigeait confusément tantôt d'un côté, tantôt de l'autre, tantôt montait vers la voûte du ciel, tantôt s'avançait sombrement au ras du sol, selon que le vent s'élevait ou s'apaisait ou changeait de direction, un enchevêtrement compact, sans forme, traversé par des nappes d'une lumière oblique qui ne laissait voir que de grosses masses noires : Coketown, vue de loin, s'évoquait lui-même bien qu'on ne pût distinguer aucune de ses briques.”

Temps difficiles” est un roman assez court par rapport aux autres oeuvres de Charles Dickens. Pour cette raison, on ne retrouve pas le foisonnement de personnages auquel l'auteur est habitué. Ici nous ne suivons que la destinée de la famille Gradgrind et celle de Stephen en pointillés. D'ailleurs l'ouvrier croise la famille Gradgrind à de nombreuses reprises et il finit par s'intégrer à leur histoire. Comme toujours chez Dickens, les personnages sont extrêmement tranchés. Les “bons” le sont du début à la fin et sont irréprochables. Ils sont incarnés par Stephen et son amie Rachael, tous deux ouvriers, ils servent à défendre la thèse de l'auteur contre l'industrialisation. Les mauvais bougres sont bien évidemment des notables. Ils sont facilement identifiables puisqu'ils sont les victimes de l'ironie féroce de Dickens. Un exemple avec la description de Mr Bounderby, ami de Mr Gradgrind : “Il n'avait guère de cheveux. On pouvait imaginer qu'il les avait fait s'envoler à force de parler, et que ceux qui lui restaient et qui se dressaient en désordre sur son crâne ne se trouvaient dans cet état que parce qu'ils étaient sans cesse éparpillés par le vent de sa vantardise.”

Temps difficiles” ne fait que conforter mon admiration pour Charles Dickens. J'apprécie son extraordinaire style, ses envolées lyriques, ses personnages si tranchés, son parti-pris et son humour qui adoucit la noirceur de la fumée de Coketown. La condamnation du capitalisme est de plus très moderne. le personnage de Bounderby, parti de rien et devenu riche, ne comprend pas pourquoi les ouvriers ne font pas tous comme lui. Si lui l'a fait, tout le monde peut le faire. On entend toujours aujourd'hui ce type de discours chez les fervents défenseurs du capitalisme. Dickens continue à nous faire méditer.


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La vie n'est guère amusante dans l'Angleterre de la Révolution industrielle.
D'un côté, le monde ouvrier est représenté par Stephen Blackpool et Rachael, que leur honnêteté et leur courage au travail ne sauveront pas d'une existence d'infortunes, illuminée seulement par la conscience de leur amour réciproque - mais impossible. Marié à une grande alcoolique, écarté de son usine pour avoir refusé de rejoindre le mouvement syndicat, accusé d'un vol à la Banque, il ne connaîtra jamais le bonheur avec la femme qu'il aime.
De l'autre côté, le monde bourgeois ne se porte pas mieux. Louisa et Thomas, éduqués dans le système prétendu infaillible de leur père, exclusivement basé sur les faits et méprisant les sentiments, ne seront eux non plus jamais heureux. Désespoir pour l'une, déshonneur pour l'autre, aucun d'eux ne s'en tirera comme l"aurait souhaité leur père.

Si ce roman laisse la sensation que tout le monde finit malheureux, il n'en reste pas moins extrêmement intéressant. Avec une pointe d'humour et d'ironie, Charles Dickens met en scène les conflits sociaux du XIXème siècle d'une main de maître.
Mention spéciale pour l'équipe Josiah Bounderby de Coketown, le prétendu self-made man, et Mrs Sparsit, qui est assurément d'une bouffonnerie extraordinaire.
La lecture en version originale a été rendue ardue par l'emploi fréquent de l'anglais populaire ancien là où cela était opportun. Cela reste néanmoins faisable et je ne doute pas que la version française soit très agréable à lire.
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Dans ce roman très engagé, mais aussi profondément émouvant (de mon point de vue, en tout cas), Charles Dickens dénonce, au-delà des conditions de vie des ouvriers des premières filatures mécanisées du Nord de l'Angleterre, la révolution industrielle dans son ensemble. Ce processus historique ne s'est pas contenté de modifier les paysages, les échelles et les manières de vivre, de penser et de produire, il leur en a tout simplement substitué d'autres, sans ressemblances ni communes mesures avec les paysages, les échelles et les manières de vivre, de penser et de produire de l'âge agraire et artisanal qui précéda. En cela, la révolution industrielle fut un véritable changement de civilisation. Un changement de civilisation d'une brutalité telle que le ciel adopta une autre couleur, que la terre n'eut plus la même consistance ni le même relief, que l'un et l'autre ne se rejoignirent plus sur la même ligne qu'auparavant, que l'air changea d'odeur et de densité et qu'hommes et femmes, déboussolés, éprouvèrent les plus grandes difficultés à s'adapter au monde furieusement utilitariste, follement matérialiste, hideusement défiguré, qu'ils avaient créé. En cela, Temps difficiles compte assurément parmi les tous premiers romans à décrire l'Anthropocène.
Ces prolétaires et ces bourgeois qui virent le jour en l'espace d'une poignée d'années furent tous des individus projetés dans l'inconnu à la vitesse de cailloux que l'on jette. Ils ne retombèrent bien sûr pas tous au même endroit mais, quel que fut leur point de chute, tous furent contraints de concevoir des façons inédites de vivre ou de survivre dans ce monde nouveau, tous durent se réinventer en tant qu'êtres humains dans cette société vouée au machinisme, au mouvement perpétuel et à la rentabilité, tous durent trouver des justifications ou des explications à leurs existences de riches ou de pauvres. Ce sont les histoires de quelques-uns de ces hommes et de ces femmes que Dickens nous conte dans ce sombre roman social qui, au-delà de son ironie mordante et de sa virulente critique d'une bourgeoisie avide, méprisante et sûre de son bon droit (mais aussi d'une classe ouvrière trop crédule et influençable), est également une plaidoirie en faveur de l'imagination et de la fantaisie.

Il semblerait que Temps difficiles ait fait l'objet, pour diverses raisons, de nombreuses critiques négatives, que ce soit à l'époque de sa publication ou plus récemment. Il est vrai qu'il est profondément différent des grands romans précédents de l'auteur, ne serait-ce que parce qu'il est ou paraît plus austère, plus désespéré, et qu'on n'y trouve pas autant de personnages truculents que d'habitude, mais je l'ai adoré. D'autant plus adoré qu'il se pourrait que les questions qu'il pose sur la soif de pouvoir, le goût du lucre, l'aliénation économique ou l'éducation n'aient rien perdu de leur pertinence depuis l'année 1854.
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Voici un roman assez court de Dickens mais fortement engagé. Plein d'ironie, d'humour et de sarcasme, l'auteur va dénoncer les conditions sociales de la classe ouvrière. Ses critiques, bien qu'ils datent du XIXème siècle, sont toujours d'actualité dans certaines parties du globe. Il montre du doigt les conditions de travail innommables, l'exploitation des masses, la pollution qui gangrène la santé des travailleurs et qui s'insinue dans l'atmosphère quotidienne de la ville.
Charles Dickens fait également une sévère critique des classes sociales notamment de la bourgeoisie. Il les reproche leur mépris des classes ouvrières ainsi que leur crainte des soulèvements. Il se moque de leur attachement excessif à leurs biens.
Enfin, l'auteur s'attaque au système éducatif positiviste, mode et dada de l'époque. Il démontre les conséquences néfastes de cette éducation matérialiste, froide et dénuée de sentiments sur l'avenir des enfants. Soit ils deviennent de fieffés égoïstes, uniquement tournés vers la satisfaction immédiate de leurs besoins au détriment des autres ; soit ce sont des personnes froides, distantes et renfermées comme Louise.
Comme tous ses romans, il y a une abondance de personnages mais ils sont moins attachants que dans ces autres ouvrages, peut-être parce que le livre est trop court pour leur donner de l'ampleur. Je vais faire court : les gentils le sont depuis le début jusqu'à la fin, et les méchants, ils deviennent encore pire à la fin du roman. La personnalité la plus intéressante est celle de Cecile Jupe, mais dommage, elle n'intervient que sporadiquement.
Son ton est incisif, tranchant et sarcastique. le style d'écriture est riche et dynamique, avec le brin de pathos et de moral qui le caractérise vers la fin du récit. Ça fait longtemps que je n'ai pas lu Dickens et ça fait du bien de se replonger dans un classique ! To be read ? Of course !
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Évaluer les gens en force motrice, leur fixer des règles comme s’ils étaient les chiffres d’un total ou des machines, comme s’ils n’avaient ni affections ni sympathies, ni souvenirs ni préférences, ni une âme pour languir et pour espérer, […] ça n’arrangera jamais rien.
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'Father, if you had known, when we were last together here, what even I feared while I strove against it - as it has been my task from infancy to strive against every natural prompting that has arisen in my heart; if you had known that there lingered in my breast, sensibilities, affections, weaknesses capable of being cherished into strength, defying all the calculations ever made by man, and no more known to his arithmetic than his Creator is, - would you have given me to the husband whom I am now sure that I hate?'
He said, 'No. No, my poor child.'
'Would you have doomed me, at any time, to the frost and blight that have hardened and spoiled me? Would you have robbed me - for no one's enrichment - only for the greater desolation of this world - of the immaterial part of my life, the spring and summer of my belief, my refuge from what is sordid and bad in the real things around me, my school in which I should have learned to be more humble and more trusting with them, and to hope in my little sphere to make them better?'
'O no, no. No, Louisa.'
'Yet, father, if I had been stone blind; if I had groped my way by my sense of touch, and had been free, while I knew the shapes and surfaces of things, to exercise my fancy somewhat, in regard to them; I should have been a million times wiser, happier, more loving, more contented, more innocent and human in all good respects, than I am with the eyes I have. Now, hear what I have come to say. [...] With a hunger and thirst upon me, father, which have never been for a moment appeased; with an ardent impulse towards some region where rules, and figures, and definitions were not quite absolute; I have grown up, battling every inch of my way.'
'I never knew you were unhappy, my child.'
'Father, I always knew it. In this strife I have almost repulsed and crushed my better angel into a demon. What I have learned has left me doubting, misbelieving, despising, regretting, what I have not learned; and my dismal resource has been to think that life would soon go by, and that nothing in it could be worth the pain and trouble of a contest.'
'And you so young, Louisa !' he said with pity.
'And I so young.'
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No word of a new marriage had ever passed between them; but Rachael had taken great pity of him years ago, and to her alone he had opened his closed heart all this time, on the subject of his miseries; and he knew very well that if he were free to ask her, she would take him. He thought of the home he might at that moment have been seeking with pleasure and pride; of the different man he might have been that night; of the lightness then in his now heavy-laden breast; of the then restored honour, self-respect, and tranquillity, now all torn to pieces. He thought of the waste of the best part of his life, of the change it made in his character for the worse every day, of the dreadful nature of his existence, bound hand and foot to a dead women, and tormented by a demon in her shape. He thought of Rachael, how young when they were first brought together in the circumstances, how mature now, how soon to grow old. He thought of the number of girls and women she had seen marry, how many homes with children in them she had seen grow up around her, how she had contentedly pursued her own lone quiet path - for him - and how he had sometimes seen a shade of melancholy on her blessed face, that smote him with remorse and despair.
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What do I know, father,' said Louisa in her quiet manner, 'of tastes and fancies; of aspirations and affections; of all that part of my nature in which such light things might have been nourished? What escape have I had from problems that could be demonstrated, and realities that could be gasped? [...]
The baby-preference than even I have heard of as common among children, has never had its innocent resting-place in my breast. You have been so careful of me, that I never had a child's heart. You have trained me so well, that I never dreamed a child's dream. You have dealt so wisely with me, father, from my cradle to this hour, that I never had a child's belief or a child's fear.
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D'un côté les patrons contre lui, de l'autre, les ouvriers ; lui, ne demandait qu'à travailler dur, en paix, et à faire ce qu'il jugeait juste. Un homme ne peut-il avoir une âme à lui, un cerveau à lui? Doit-il se dévoyer complètement en suivant ceux-ci, ou se dévoyer complètement en suivant ceux-là, ou sinon se voir traqué comme un lièvre?
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"Une des plus grandes auteures américaine actuelle qui revient avec un chef d'oeuvre ! Une transposition de David Copperfield dans les Appalaches digne de Charles Dickens ! " - Jean-Edgar Casel.
Demon Copperhead réimagine le roman de Dickens dans une Amérique rurale moderne confrontée à la pauvreté et à la crise des opioïdes ... le roman de Kingsolver vous emporte avec autant de force que l'original.
À retrouver en librairie et sur lagriffenoire.com https://lagriffenoire.com/on-m-appelle-demon-copperhead.html
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