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EAN : 9782258108387
444 pages
Presses de la Cité (09/01/2014)
3.6/5   54 notes
Résumé :
Épouses, filles, mères de marin, elles sont toutes penn-sardin à la conserverie Guéret sur le port de Douarnenez. Chaque jour, sous les ordres des contremaîtresses, elles s'échinent à une cadence infernale pour un salaire de misère. Parfois dures entre elles, les sardinières restent solidaires et aucune d'elles n'a oublié la vieille Clopine, mise à la porte et qui attend son heure, patiente. Un matin, avec tout l'éclat et l'insolence de sa jeunesse, surgit Dolorès.<... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Je suis toujours bon public envers les romans de terroir. J'aime retrouver "l'atmosphère d'antan", la société de l'époque et j'apprécie tout particulièrement le fait d'apprendre des choses. C'est bien le cas ici. L'auteur s'est fortement documenté et cela se sent. Il a d'ailleurs l'honnêteté d'annoncer que certains faits restent de la fiction. Peu importe, on sait bien qu'il s'agit d'un roman. On suit Dolorès, cette gamine à la chevelure de feu sur qui on n'aurait pas misé un sou et qui va se révéler au fur et à mesure des jours passés à la conserverie. Si son fort tempérament l'aide à supporter les conditions peu confortables de son travail, où le sang et les entrailles des sardines règnent en maître, elle va vite être confrontée aux déboires ouvrières / hiérarchie. Ajoutons à cela une famille qui périclite et on se retrouve très vite face à du Zola. Et si Dolorès n'est là que pour les besoins du récit, il n'empêche qu'elle symbolise ce que l'ouvrière lambda a pu subir au moins une fois dans sa vie. Elle représente, avec son jeune âge et sa fraîcheur, le combat pour une cause.

Le style est remarquable. Entre poésie, humour et gouaille, l'auteur réussit le pari de faire revivre cette Bretagne des années 20 et de nous embarquer littéralement avec lui.

Si j'ai aimé ce livre, il y a cependant quelques "détails" qui font que je ne lui donnerai pas la note maximale : le personnage de la contremaîtresse tout d'abord, Muriel Sizun, dite "La Murène", ne paraît guère crédible. Elle s'entiche de la jeune fille et le lui fait comprendre dès le premier jour... Mouais... Je ne suis vraiment pas sûre qu'à cette époque, ce comportement aurait été aussi librement affiché. D'autres n'ont aucune profondeur, comme le patron par exemple. A mon avis, certains personnages auraient mérité d'être un peu plus travaillés, à moins que ce ne soit une volonté de l'auteur pour ne mettre en exergue que Dolorès.

Ceci dit, j'ai passé quelques heures de lecture des plus agréables. N'est-ce pas là l'essentiel ?

Un grand merci à Babelio et aux éditions Presses de la Cité pour cette découverte.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Merci à Babelio et aux Presses de la Cité de m'avoir fait découvrir « Les coiffes rouges » de Daniel Cario, un roman de 437 pages, écrit par un breton et édité en décembre 2013.

Comme l'indique l'auteur, ce roman mêle réalité et fiction. L'action se situe pendant les grèves qui se sont déroulées à Douarnenez en 1924. L'auteur essaye de respecter au mieux ce que l'histoire sait de ces mouvements économiques, politiques et sociaux qui ont bouleversé la vie portuaire et eu des répercussions considérables au plan national, à commencer par la volonté des ouvriers de se sortir de la misère et d'obtenir reconnaissance et émancipation, avec ou sans l'aide des leaders de gauche. Il choisit de nous dépeindre cette réalité sous les traits de Dolorès Marques, fille du marin Diego et de la couturière Marie. Dolorès entre à 16 ans comme Penn-sardin (en breton, « tête de sardine »), c'est à dire comme ouvrière dans l'usine de friture (c. à d. de mise en conserve) d'Alcide Guéret : elle y découvre l'enfer que vit au quotidien la classe ouvrière féminine : des journées qui commencent à 6h00 et se terminent à minuit, une pause déjeuner rapide, des cadences sans cesse accélérées, un sommeil difficile du fait des crampes et des blessures, un salaire qui ne suffit même pas à se payer un quignon de pain, les roueries, brimades et punitions des contremaîtresses, les jalousies entre ouvrières, l'injustice et l'absence totale d'espoir dans le lendemain. En dehors de l'usine, Dolorès vit une bluette avec Glazig et se prend d'amitié pour Clopine, une syndicaliste d'une cinquantaine d'années qui s'est fait virée par Alcide. Avec Alcide, Dolorès aura une relation particulière puisqu'il la prendra quelque temps comme demoiselle de compagnie, au grand dam des ouvrières avec lesquelles Dolorès travaillait et souffrait, en silence. Mais quand survient la grève, Dolorès va choisir son camp : entre les bons et les méchants, il n'y a pas à hésiter.

Le lecteur est plongé dans une époque et des conditions de travail révolues (un esclavage déguisé, un patronat paternaliste, condescendant et méprisant), l'analphabétisme des masses laborieuses, une législation répressive, des fortunes constituées sur l'exploitation évidente des sardinières. Au passage, il découvre de fortes rivalités entre ruraux et maritimes, la place de l'église dans les conflits sociaux, les coutumes régionales (bals populaires), l'alcoolisme rampant et quelques expressions bretonnantes, le tout grâce à un réel effort de documentation de l'auteur. L'écriture est forte, pleine d'images et d'odeurs (et dans les ateliers, ça ne sent pas précisément la rose !). Parfois, des touches d'humour agrémentent le récit. le style est clair et fluide. L'ouvrage ne manque pas d'intérêt mais il y a des couacs. L'intrigue est faible : on devine aisément ce qui va se passer pour Marie, Diego et Glazig. Certains personnages semblent peu crédibles dans leurs attitudes ou dans leur langage : Muriel Sizun -alias « La Murène »- en lesbienne non assumée, Alcide Guéret en patron au grand coeur mais sexuellement impuissant, Dolorès en ingénue devenue en quelques mois capable de faire marcher le vieux barbon qui l'entretient. Quant à la grève –en aboutissement à la lutte des classes- elle ne devient une réalité qu'à la fin de l'ouvrage ! Et puis, le parti pris est trop évident : Daniel Cario, un ardent partisan de la révolte ouvrière, souhaitant « que le monde ouvrier renoue avec la liberté après une éternité d'étouffement ». Ensuite, il y a un côté désagréablement manichéen chez l'auteur (les bons versus les méchants). Quant au style, au-delà du fait que le récit est souvent entrecoupé d'explications historiques et d'extraits de rapports de police ou d'articles de presse de l'époque, c'est plus proche de la petite littérature que de Zola : il y manque le souffle et l'émotion !

Au final, l'ouvrage se situe à mi-chemin entre le roman et l'essai historique. le roman est politiquement engagé, agréable mais inégal et pas très original. Son principal intérêt réside dans sa documentation. Pas mal, mais peut mieux faire : je mets trois étoiles.
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« Il faut des pauvres et des riches pour faire le monde, et ceux qui n'ont rien ne doivent pas envier la fortune de ceux qui sont nés du bon côté, comme les patrons : leur misère leur ouvrira toutes grandes les portes du paradis ». Voilà les propos d'Alcide Guéret, patron d'usine de traitement des sardines de Douarnenez, en 1924.

Loin de moi l'idée de faire de la politique, Daniel Cario s'en est chargé à ma place, ou plutôt il nous a détaillé le récit réel d'une lutte sociale victorieuse : la grève des « penn sardin », càd de ces femmes ouvrières du Finistère, à la coiffe caractéristique.
Pour cela, il a choisi l'angle d'attaque d'une jeune beauté de 16 ans, Dolorès Marques, fille d'un marin et d'une couturière. Nous la suivons dès son premier jour à l'usine où elle doit affronter la méfiance et la jalousie des autres sardinières, et tout au long de son parcours du combattant face à la contremaitresse et puis face au patron.
C'est qu'elle n'a pas la vie facile, cette pauvre enfant : après un dramatique affrontement avec la contremaitresse, elle devra subir la déchéance de son propre père, le héros de son enfance, et la précipitation dans le malheur de sa mère chérie. Comment vivre en ayant faim, en travaillant comme un forçat, de nuit comme de jour, en ne dormant presque pas ? Comment réagir, alors, face à l'attitude ambigüe du patron ? Comment résister à l'appel du luxe? Surtout que la révolte des ouvrières gronde...

Je ne fais pas de politique, non. Je me suis laissé emporter à la suite de ces femmes courageuses, faibles et fortes à la fois, humaines, en un mot. J'ai battu le pavé avec elles, j'ai tremblé de froid dans cette usine malodorante, j'ai suivi Dolorès, une nuit noire, sur le chemin des Douaniers... Et j'ai appris comment une révolte se fomente, comment elle se développe, grossit et finalement explose, pour finir par obtenir une amélioration des conditions de vie de ces pauvres femmes.

Merci à Babelio et à l'opération Masse Critique pour ce roman riche d'Histoire.
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Roman instructif sur la grève des ouvrières travaillant dans les usines de sardines. Dolores, une belle ouvrière ingénue de 17 ans, est embauchée dans l'une d'elles et sert de guide au lecteur.

1924. Douarnenez. Sa baie, ses sardines que des pêcheurs guettent et appâtent avec du rogue et s'empressent de ramener au port. Là, des intermédiaires achètent et répartissent la pêche dans les 22 fritures de la ville. Ville que l'on pourrait donc surnommer à juste titre "Sardinopolis". Mais ce nom est largement supplanté, même de nos jours, par la ville des "penn-sardin".

Actuellement, il me semble qu'il ne reste plus qu'une seule conserverie de sardines: Chancerelle (depuis 1853!) qui travaille pour la marque "Connétable" ( Une petite pub pour préserver l'emploi de ma région).

Roman, dit de terroir, bien documenté, on apprend beaucoup sur la pêche et sur l'histoire de ce port. Mais pas de restriction régionaliste: le message pour l'amélioration des salaires et des conditions de travail est international...( A l'époque, seul 6% de la vente des boîtes de sardines allaient dans la poche de ces employées!).

Par ailleurs, la vie de cette ouvrière -ses parents, ses collègues et ses amours- nous est contée assez agréablement. L'évolution de cette héroïne est intéressante. de plus, Daniel Cario a aussi choisi de bons méchants, le patron Alcide Gueret et ses contremaîtresses, qui oeuvrent magnifiquement pour lui pourrir la vie...

Et avec ce livre je vous conseillerais des sardines, de Douarnenez, bien sûr!

Merci à Babelio et aux Presses de la Cité.
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Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les Presses de la Cité pour « Les coiffes rouges » de Daniel Cario reçu lors d'une opération Masse Critique.
J'étais impatiente de commencer ce roman car la Bretagne, la lutte sociale, les conditions de la femme pouvaient suffire à me captiver. (Attention à ne pas confondre « les coiffes rouges » avec « les bonnets rouges »…:) )
Par le biais de l'héroïne, Dolorès, jeune fille (née d'un père marin espagnol et d'une mère couturière bretonne) qui va faire son apprentissage de la vie et du monde du travail, on pénètre dans l'histoire bretonne et sociale des années 20.
On découvre la vie de ces ouvrières de conserveries de sardines de Douarnenez (appelées « Penn-sardin » -tête de sardine en breton-). Elles ont un travail pénible, harassant, travaillant de jour et de nuit selon l'arrivage des sardines, pour un salaire de misère, ce qui les amènera à demander une amélioration de leurs conditions de travail qui mènera à la grève de 1924.

Si j'ai, effectivement, eu beaucoup d'intérêt à mieux connaître ce pan historique à la fois breton mais aussi à portée nationale (puisque la grève a permis une augmentation de salaires des ouvriers, les heures supplémentaires, etc.), j'ai eu un peu plus de mal avec la surabondance des genres : amour et premiers émois de la jeune fille, drames familiaux (accident de travail, pauvreté, alcoolisme, mort), harcèlement moral et/ou sexuel au travail (aussi bien de la part de la contremaîtresse que du patron), etc. Ces différents thèmes sont d'ailleurs poussés un peu trop à l'extrême, à mon goût, avec une multiplication de scènes tragiques et dramatiques…
Cette impression-là ajoutée à la crédulité de la jeune fille m'ont un peu gênée. J'ai même éprouvée de l'agacement durant la période où elle est dame de compagnie de son ex-patron de la conserverie. Ce n'est pas tant que je trouve qu'elle retourne sa veste facilement mais plutôt le fait qu'elle retrousse sa jupe presque sans problème (j'ai eu un peu de mal à croire aux scènes « voyeur impuissant vs exhibitionniste néophyte ») au point où je ne me suis pas laissée embarquer par l'héroïne, alors que d'autres personnages auraient pu être plus approfondis.
Bien entendu, cela n'enlève en rien aux qualités de l'écrivain D. Cario pour tout son travail historique et documentaire. Et il est bon de se rappeler ce que d'autres ont subi et quelles luttes ils ont dû mener pour rendre nos conditions de travail actuels un peu plus acceptables.
Mais, vous l'aurez compris, je n'ai malheureusement pas réussi à m'imprégner totalement de l'atmosphère bretonne de l'époque, à y sentir la mer, le sel (et la sardine…). Et j'espère que ma grand-mère ne m'en voudra pas.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Page 370
- Avant d’entamer aucune négociation, il faut que les ouvrières achèvent le travail. Qu’est-ce qu’on va faire du poisson qu’elles ont laissé sur les tables ?
- Ces sardines-là sont déjà perdues, on ne pourra plus rien en tirer.
- Sans doute, mais si on commence à lâcher du lest, on est sûrs de se faire rouler.
Dolorès entendit ronchonner, ils n’étaient pas tous d’accord avec une position aussi catégorique.
- Pour vous, c’est facile de ne céder sur rien, vous avez onze usines. Quand celle de Douarnenez est en grève, vous continuez à travailler avec les autres. Nous, on n’en a qu’une.
- C’est vrai, mais ce n’est pas une raison pour se laisser marcher sur les pieds. Croyez-moi, il faut refuser la convocation du juge. De toute façon, j’ai l’intention de porter plainte contre Le Flanchec pour atteinte à la liberté du travail, violation de domicile et débauchage par la violence et la menace. Il est inadmissible que le maire d’une ville se serve de la misère des ouvriers pour mettre en avant ses convictions politiques.
Dolorès avait l’impression d’être au spectacle, mais dans ce théâtre-ci se jouait un mélodrame bien pitoyable ; elle vint desservir les huitres et apporta la langouste.
- Vous allez vous régaler ! s’exclama Guéret, soucieux de détendre l’atmosphère. Ce sont les toutes premières de la nouvelle compagnie en Mauritanie, un bateau qui a dû rentrer plus tôt que prévu, trois marins de l’équipage étaient malades. On m’a certifié qu’elles seraient succulentes. Firmin, nous allons nous dessécher à tant parler. Servez-nous donc à boire.
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" Ah ! il est plaisant de vous entendre vous plaindre maintenant. avant, vous pouviez faire le travail à votre rythme. Vous pouviez discuter, prendre des pauses plus longues, et vous étiez moins fatiguées à la fin de la journée. Croyez-moi, c'était une autre façon de travailler, et dans une autre ambiance, car alors on n'avait pas besoin d'être sur votre dos."
Qu'en savait-elle ? se disait Dolorès qui se souvenait des propos de Clopine. La Murène n'était pas encore à l'usine en 1905 ! De quel droit idéalisait-elle cette époque où douze cents sardines n'étaient comptées que mille par les commises ? Elle n'était pas la seule à s'indigner d'une telle mauvaise foi, mais on attendait, on consignait les griefs dans un coin de la mémoire, puisque se profilait l'occasion de s'en servir. (P 81-82)
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Mais les femmes...L'usine était un univers qu'elles exécraient, et rares étaient celles qui éprouvaient un vrai plaisir à s'y rendre. Les ouvrières n'avaient aucun moyen légal de se défendre, puisque la législation du travail accordait aux patrons des conserveries alimentaires la dérogation de faire travailler jusqu'à quarante-huit heures d'affilée. Deux jours sans dormir: on n'imposait pas labeur plus inhumain aux "forçats" de Zola. Tout au plus les ouvrières ne devaient-elles pas oeuvrer plus de soixante-douze heures par semaine...Un principe souvent battu en brèche, certaines en effet effectuaient jusqu'à quatre-vingts heures hebdomadaires. Un calvaire pour un salaire de misère: entre soixante-quatre et soixante-douze francs. On croit rêver encore quand on sait que le travail de nuit était rémunéré au même tarif que celui de la journée, que le temps d'attente entre deux livraisons était décompté du salaire. Avec l'épuisement, ces infamies lancinaient les malheureuses comme les plus noirs cauchemars: elles savaient que leur seule défense serait la grève, mais c'était beaucoup de douleur prévisible sans l'assurance d'une réelle amélioration.
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(dans une usine de traitement des sardines)

Certaines levaient la tête afin de souffler.Aussitôt dans leur dos retentissait la voix de la Murène :
"Vous n'allez quand même pas me dire que vous êtes déjà fatiguées !"
Les petites charroyeuses peinaient dans le froid, et elles avaient oublié combien étaient incertains les appuis dans la boue d'immondices.
"Allons ! Du nerf, mesdemoiselles ! On finirait par croire que vous êtes en train de jouer à la marelle."
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- Un jour, bientôt, reprit Clopine, vous allez être obligées de vous battre à nouveau [...]. Il faudra aller jusqu'au bout. Tu verras alors la noblesse que nous autres, petites gens, nous pouvons retirer à faire respecter nos droits, tout simplement pour ne plus crever de faim.
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