Une jolie histoire sur un fond historique où l'on voit l'évolution d'une petite fille "Rosalinde" grandir sans sa mère qui fût tué lors de la première guerre mondiale avec les allemands; Elle trouvera refuge chez son grand-père maternelle. Un vieil homme dur, sévère et qui ne montrera aucun enthousiasme à l'avoir à la maison. Mais elle grandira dans cette maison et deviendra une jeune femme bien élevée tout de même.
Elle aura une amie, puis un ami (Désiré) avec qui d'ailleurs elle se mariera par la suite.
Le jour de son mariage, son mari lui présentera son frère ainé et dès le premier regard c'est le coup de foudre entre eux. A partir de là, l'histoire devient plus intéressante, beaucoup plus croustillante.
Un livre fort sympathique que j'ai trouvé un peu longuet dans les débuts mais qui se rattrape bien vers le milieu du livre et qui continue jusqu'à la fin.
Ce n'est pas un coup de coeur mais une jolie lecture qui se lit sous la couette bien au chaud avec une tasse de thé.
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Seconde guerre mondiale, Nord de la France. Rosalinde est une petite fille issue d'un milieu ouvrier, et même si elle n'a pas connu son père, elle vit une enfance heureuse auprès de sa mère et de sa grand-tante. Mais la guerre fait des ravages dans le nord de la France, et la la petite Rosalinde est sauvée de justesse mais sa mère meurt brûlée dans l'incendie de leur maison. C'est désormais chez son grand-père maternel qu'elle va grandir, un grand-père au coeur sec, qui lui fait payer la "faute " de sa mère, et qui n'accorde pas facilement sa confiance. Lorsque Rosalinde épouse Désiré le cousin éloigné, dont le coeur est empli de bonté, l'avenir semble lui sourire, mais c'est sans compter sur le coup de foudre qu'elle va ressentir au jour de ses noces pour Aimé, le frère de son jeune époux. Rosalinde saura-t-elle taire cet élan du coeur pour mener enfin une vie heureuse auprès de celui qui l'aime plus que tout ? ou sera-t-elle prête à tout briser pour vivre l'interdit ?
Un beau roman de terroir, magnifique histoire d'amour et le récit d'années de guerre, dans le nord de la France, qui a payé un lourd tribu durant ces années noires de notre histoire.
Une très belle lecture
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C'est un roman gentillet. On suit la vie de Rosalinde, petite fille qui traverse la première guerre mondiale, puis qui grandit, qui aime, qui souffre...
J'ai trouvé l'héroïne assez mièvre, et aussi il y a quelques clichés. Mais j'ai bien aimé les descriptions sur la vie dans le nord de la France, les coutumes, les fêtes religieuses. Un bon moment malgré tout, mais cela ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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Ce roman du terroir nous fait suivre la jeune et douce Rosalinde en Flandre française.
La mère de cette petite lui est arrachée très tôt par la cruauté de la guerre.Elle grandira donc chez son austère grand-père, sans affection.
Sa vie y est monotone et réglée comme du papier à musique.Sans grande surprise, elle épouse un ami d'enfance pour qui elle nourrit juste de l'affection.
Mais le jour de ses noces, elle croise le regard de son beau-frère, mis à l'écart de la famille...Elle sait que plus rien ne sera comme avant.
Rosalinde est attachante bien que très naïve.
Ce fut une lecture agréable,aux personnages et à l'atmosphère bien dépeints sous fond de guerre 14-18.
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Aimé acquiesça en souriant, et je l'observai tandis qu'il versait de la bière dans nos verres.
C'était lui, maintenant, qui évitait mon regard. J'admirais sa haute taille, ses larges épaules, ses bras musclés. Je les imaginai autour de moi, et j'en éprouvai une telle envie qu'elle devint une souffrance.
Je respirai profondément et m'obligeai à regarder autour de moi.
Ainsi débuta notre amitié. J'appris bientôt qu'elle était, comme moi, une réfugiée dans le village. Ce statut fit de nous, tout de suite, des étrangères, malgré les efforts de madame Flore pour nous intégrer à la classe. Toutes les autres filles se connaissaient, et nous considéraient avec un mélange de curiosité, de commisération, et, pour les plus sottes, de dédain.
Je n'osai pas expliquer à mon amie la raison de la sévérité de mon grand-père. Ce fut à mon tour de soupirer. Devrais-je payer toute ma vie la faute de ma mère ?
Blottie contre sa poitrine rassurante, en suçant le sucre d'orge qu'elle venait de me donner, je finis par me calmer. Sa présence me disait que, si la méchanceté existait, l'amour et la tendresse existaient aussi, et je me sentis réconfortée.
Mon arrivée subite dans le village attirait les plus curieuses, qui me posaient des questions auxquelles Césarine répondait à mots couverts ; elle expliquait que ma mère avait été victime de l'incendie d'Orchies. J'étais trop jeune pour comprendre l'ampleur de ce drame, et personne n'osait me dévoiler la cruelle vérité. Dans mon esprit, ma mère et ma grand-tante étaient ailleurs, à cause de la guerre, et je les retrouverais plus tard.