« Les plus beaux rêves sont ceux qui ne se réalisent pas. »
Mémé Cornemuse veut épouser
Jean Claude van Damme. Rien que ça. « C'est quoi, ce stûût ? » Vrai ! Et elle elle ne lésine pas sur les moyens pour y arriver. Elle a tous les défauts et un langage bien à elle « je suis belge et je cause comme je veux. » A bon entendeur, vous êtes prévenu. Elle se moque de tout le monde, de ce qu'on pense d'elle, de la mort, des âmes bien pensantes et même de sa créatrice,
Nadine Monfils :
« T'as lu les bouquins de cette tarée qui écrit des trucs sur moi. Sais plus comment elle s'appelle, mais elle est blonde, c'est dire ! Et en plus elle porte des bretelles fluo pour pas qu'on l'écrase la nuit quand elle rentre beurrée. Cette salope interroge tous les gens que je rencontre et après, elle brode. Faut pas croire tout ce qu'elle raconte. Je suis pire que ça ! »
Elle est comme ça Mémé Cornemuse, « infernale gamine intemporelle, ne doutant de rien ni de personne, [elle] gambadait dans la vie avec ses souliers trop grands. A l'image de ses espérances. »
J'ai bien aimé ce personnage haut en couleur, qui permet à l'auteur avec beaucoup d'humour et de second degré de dire que finalement « Y a qu'une recette : apprends à devenir spectateur de ta vie. Rigole de tes malheurs, envoie-toi en l'air et fais-toi plaisir, gamin. le reste, c'est boules de shit. »
Un bon moment de détente qui permet de voir la Belgique avec les yeux de Monfils. Un regard sur les plages d'Ostende, un petit tour au BIFFF (« Festival du film fantastique de Bruxelles. Génial ! ») et une lumière sur « Amour, saucisses et arsenic, un classique » d'André Hancre.
Mémé goes to Hollywood c'est mieux que le guide du routard pour visiter la Belgique.