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William Monk tome 9 sur 24

Elisabeth Kern (Traducteur)
EAN : 9782264034229
416 pages
10-18 (17/10/2002)
3.95/5   111 notes
Résumé :
Killian Melville, jeune architecte de génie, vient de découvrir que Lambert, son principal client et ami, a décidé de le marier à sa fille unique, Zillah Lambert.
Il a même déjà annoncé cette union par voie de presse. Melville refuse, mais expliquer au Tout-Londres que le fiancé rompt son engagement reviendrait à couvrir d'opprobre la jeune promise. Pourtant, rien ni personne ne parvient à convaincre Melville d'accepter ce mariage pour éviter le procès au cou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Neuvième tome de la série William Monk.🎩


Rathbone voit surgir dans son cabinet un jeune homme avec une demande particulière. Killian Melville, jeune architecte plein d'avenir lui demande en effet de le représenter dans une affaire de promesse de mariage rompue avec la fille de son client, Zillah Lambert. Selon ce jeune homme, tout aurait été fait sans que celui-ci en soit informé, ne découvrant le projet que lors de l'annonce dans le Times. Rathbone est dubitatif et considère ce jeune homme comme un sot : la jeune fille étant belle, riche et socialement élevée. Il accepte cependant de défendre ce cas tout en étant persuadé que les raisons de Killian Melville sont tout autres.
Le procès débute avec horreur. La calomnie, la diffamation sont les armes utilisées par Maître Sacheverall (l'avocat de la partie adverse) pour discréditer le jeune homme... et si cela entraîne par la même occasion des accusations d'homosexualité mettant en accusation un des amis de Killian, peu lui importe.
Ce procès est cependant interrompu par le décès de Killian, retrouvé empoisonné chez lui. Suicide ? Assassinat ?
Pour Rathbone et Monk, il est hors de question de laisser ce doute en suspens. Des réponses sont exigées et les réponses risquent d'en déranger beaucoup...😏


Comme toujours, c'est un vrai plaisir de lire les tomes de cette saga. le plaisir commence dès le titre des tomes qui donne souvent la thématique de base et interroge le lecteur.😁

Dans Mariage impossible, Anne Perry s'est surpassé avec une intrigue de base assez basique pour nous offrir une montée dans le tragique, dans le suspens des plus incroyables. D'un procès de départ concernant la rupture de fiançailles, nous nous retrouvons transportés dans les salons de la haute société, les quartiers infâmes de Putney pour enfin découvrir la réponse ! C'est purement machiavélique !

Mariage impossible permet également au lecteur de découvrir et comprendre la mentalité de l'époque victorienne concernant ce qui est attendu d'une femme en général. Ici, inutile de parler de femme intelligente, désirant son indépendance, ce serait très mal perçu. Selon les critères de l'époque, une femme sert uniquement de potiche. Son but ultime dans la vie consiste à se trouver un mari (l'amour est en option), être à son écoute, le soutenir, et lui donner des enfants. le tout est bien évidemment très codifié avec des "présentations" et des codes sociaux très stricts. Ne pas respecter l'une des règles équivaut à se voir exclure de la société et de finir seule.😓
Anne Perry nous propose d'ailleurs une magnifique démonstration dans ce roman avec son personnage d'Hester Latterly, indépendante, au caractère affirmé qui se retrouve contrainte de gagner sa vie. Elle est tout le contraire des autres personnages féminins du livre comme Delphine Lambert, Zillah Lambert ou encore Perdita Sheldon décrites comme belles, sensibles, parfaites.


Enfin, voilà un tome qui permet une avancée dans les relations concernant notre trio de personnages. 🤗
D'une part, nous découvrons un Oliver Rathbone plus humain, plus direct et osant par moment "choquer" ses pairs par ses commentaires ; d'autre part, notre William Monk quant à lui perd un peu de sa superbe et de sa froideur face à ses questionnements sentimentaux.
Ce tome d'ailleurs se conclut par un pied de nez assez amusant avec le titre puisqu'une demande en mariage est faite 💍 et le mariage semble possible ... même si les deux mariés ont des caractères impossibles ! 🤣

A très vite pour le tome suivant !👍
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Cette nouvelle enquête de Monk est un peu particulière, puisque l'intrigue principale concerne non pas un meurtre, mais un procès pour rupture de promesse de mariage.
A l'époque victorienne, lorsqu'un homme renonçait à épouser une femme, cela entachait la réputation de la femme et cela avait de fâcheuses conséquences, comme le fait qu'elle ne pouvait plus ensuite espérer se marier, car la bonne société pensait qu'elle avait soit une maladie ou une tare familiale , soit qu'elle avait perdu sa vertu ou qu'elle cachait un horrible secret de famille, comme un enfant caché par exemple.
Monk va devoir découvrir les secrets cachés des futurs mariés afin de comprendre ce qui s'est passé entre ces deux personnes qui semblaient beaucoup s'apprécier.
J'ai bien aimé découvrir ce thème peu traité dans la littérature.
L'histoire se déroule à une époque où la réputation des personnes de la bourgeoisie était capitale.
Comme d'habitude, Monk sera aidé par Esther, une amie infirmière, qui, durant cette enquête, travaille au chevet d'un soldat revenu défiguré de la guerre. le thème du stress post-traumatique et du sort des soldats revenus vivants mais blessés ou handicapés sera aussi abordé.
Un volume un peu différent des précédents mais tout aussi palpitant.
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Londres, 1860,

Oliver Rathbone est considéré comme l'un des meilleurs avocats d'Angleterre. Reconnu par ses pairs, reçu dans les plus grandes familles et anobli par la reine, il peut être fier de sa notoriété. Perdu dans ses réflexions, il est dérangé par son clerc qui lui annonce une visite.
Suivi pour violation de promesse, l'architecte Killian Melville souhaiterait qu'Oliver le représente lors de son procès. Son histoire, surprenante et bien difficile à comprendre, se résume à une certitude… il n'épousera jamais Miss Zillah, la fille de son client Mr Barton Lambert. L'amitié qui l'unissait à la jeune fille a été mal interprétée et très vite, il s'est vu piégé dans les préparatifs d'un mariage. S'il refuse l'union, la réputation de Zillah sera entachée, la bonne société lui tournera le dos, elle ne pourra plus se marier et restera une vieille fille bannie. le procès est donc inévitable.
Lorsque Oliver le questionne sur sa résolution à ne pas se marier, Melville reste hermétique à toute explication. Certes, la demoiselle est très belle, douce, intelligente et amoureuse, elle est de surcroit la fille de son mécène qui lui offre l'opportunité de réaliser ses oeuvres, mais pour rien au monde il ne se trahirait pour de faux sentiments et certainement pas pour de l'ambition.
" – Je suis un très bon architecte, sir Oliver, reprit-il à mi-voix. Certains me trouvent même brillant. je ne devrais pas avoir à me prostituer pour obtenir du travail."
Pour Oliver, il n'y a pas d'alternative, il assurera la défense du mieux qu'il pourra, mais avant, il demandera à William Monk d'enquêter sur Melville et les Lambert.

Hester Latterly travaille à Tavistock Square, un quartier du nord-ouest de Londres, dans la famille des Shelton. le lieutenant Gabriel Shelton est revenu des Indes défiguré et amputé d'un bras. Sa convalescence est hantée par des visions du massacre de Cawnpore (voir article wikipédia "Révolte des cipayes") où ses camarades, des civils, des femmes et des enfants furent sauvagement assassinés. "- Nous étions plus de neuf cents… Nous sommes quatre à avoir survécu." Physique et psychique sont atteints et pour l'aider à affronter ses cauchemars, les exorciser, Hester lui décrit ses propres souvenirs de Crimée, à l'époque où elle était une infirmière des troupes de Florence Ninghtingale. Même si une horreur ne peut en chasser une autre, même si cette complicité n'est pas du goût du frère aîné de Gabriel, Hester arrive petit à petit à sortir le jeune homme de son enfer. Son dévouement, son courage, son anticonformisme, sont des caractères qui intriguent Perdita, la femme de Gabriel, qui se trouve démunie face à ce mari qu'elle ne comprend plus. Une autre personne approuve les manières sans fard d'Hester, c'est Miss Jackson, la femme de chambre de Perdita. Bien vite, elle perçoit en Hester une personne fiable et généreuse en qui elle peut confier ses remords. Lors d'une discussion, alors qu'elles en sont à parler du visage défiguré de Gabriel, Martha Jackson raconte la triste histoire de la famille de son frère. Au décès prématuré de celui-ci, sa femme a fui en abandonnant à l'orphelinat ses deux petites filles qui souffraient de malformations au visage et de surdité. Vingt ans après, Martha ne peut s'empêcher de penser à ses nièces et son voeu le plus cher serait de les retrouver. Plus proche du fantasme que de la réalité, ce souhait semble impossible mais c'est sans compter la foi et l'obstination d'Hester qui voue une confiance absolue dans les talents d'enquêteur de son ami William Monk…

Sa bienfaitrice et confidente Lady Callandra Daviot étant en Ecosse, William Monk va chercher auprès d'Hester quelques conseils sur sa dernière investigation. L'âme humaine, en particulier celle des jeunes filles de la bonne société et de "l'inconvenance" à rester célibataire, est moins impénétrable pour elle que pour lui. Les plaisirs de la revoir, de se décharger de ses préoccupations, de la trouver en meilleure forme et bien installée, font qu'il repart de chez les Shelton réconforté, entreprenant, et nanti d'une deuxième enquête. Les deux affaires paraissent insolubles, tortueuses, et pourtant il se sent plus résolu et téméraire qu'avant. Hester est toujours pour lui une source d'agacements, mais aussi de sérénité, non… mieux, de bonheur.

Le procès Melville-Lambert débute avec toute la hargne de l'avocat adverse qui n'hésite pas à divulguer de façons calomnieuses les moeurs "contre-nature" de Melville. L'affaire prend une telle proportion que, chose inhabituelle, Rathbone se sent vaincu avant même d'avoir commencé. Maître de rien, incapable d'avoir la moindre explication de la part de son client qui se borne à se taire, il est seulement le témoin d'un acte perdu d'avance, découragé et déçu. Cette déception prendra toute son ampleur lorsqu'on l'avertira du suicide de Melville ; un être brillant, fascinant, que tous regrettent déjà.

Pourquoi ? Une question supplémentaire que Monk devra élucider. Sur les traces des nièces de Martha dans le Londres le plus sordide, sur le passé mystérieux de Killian Melville et sur les personnalités de la famille Lambert, Monk va se démener et découvrir tragiquement que toutes les routes mènent à une seule destination.

.
Ce 9ème tome de la série William Monk est l'un de mes préférés. Anne Perry me surprend toujours. Si j'arrive parfois à soupçonner le meurtrier bien avant les justiciers, je suis toujours épatée par l'histoire et celle-ci est particulièrement étonnante. Comme souvent, l'auteur aime ajouter à sa trame des fils qui finissent par se rejoindre dans le final ; tout s'imbrique pour ne former qu'une intrigue. On pourrait penser que ce surpassement est excessif et théâtral, mais non… on salue l'imagination.
Dans cette lecture, c'est William Monk qui fera le lien, il est l'électron voyageur. Oliver est accaparé par sa plaidoirie et son client, quant à Hester, elle est au service des Sheldon. Monk, embauché par l'un et l'autre pour des affaires différentes, se verra tiraillé et obsédé. Les deux enquêtes sont difficiles à résoudre, presque impossibles.
Le roman aborde différents thèmes importants de cette époque victorienne. En parallèle et en analogie des mystères, il y a la Compagnie anglaise des Indes orientales et la révolte des Cipayes de 1857 à 1859, la condition de la femme dans la bonne société, l'éducation supérieure et l'homosexualité. Des sujets déjà traités par Anne Perry mais qui tirent toute notre attention.
Il est à signaler que ce volume voit la réponse à une question que tout lecteur de la saga Monk se pose… et ce, dès le premier tome. le cas de Melville, sur le mariage ou le célibat, va faire réfléchir Monk et Rathbone. L'un des deux va se décider et oser franchir le pas…

Un livre et une série à conseiller +++
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Anne Perry encore et toujours au top! Pourtant, j'ai bien cru que cette enquête serait un cran au-dessous, et au final pas du tout.
Le début du roman commence par Rathbone qui doit défendre un client accusé de violation de promesse, un délit suranné qui consiste à avoir demander une jeune fille en mariage et à se rétracter, laissant ainsi entendre à la bonne société que la jeune fille a quelques tares cachées. Or, il semblerait que Melville n'ait rien à reprocher à "sa fiancée" si ce n'est qu'il ne l'a pas demandé en mariage... Pendant plusieurs chapitres, on suit donc le procès qui semble perdu d'avance, Monk faisant chou blanc côté enquête.
Entre temps, Hester est employé dans la famille d'un officier blessé lors des révoltes indiennes, gravement défiguré et amputé d'un bras. Son caractère ne va pas sans remuer tout ce petit monde. Une femme de chambre emploie bientôt Monk pour qu'il enquête sur deux de ses nièces, confiées à un orphelinat à la mort de leur père lorsque leur mère n'avait plus les moyens de les élever.
Les deux enquêtes font bien sûr se faire écho.

Pourquoi est-ce à nouveau une réussite?
1/ Parce que le récit fourmille de surprises qui ne sont pas sans déclencher des wahou.
2/ Parce que l'enquête devient plus palpitante dès que Melville se retrouve assassiné, empoisonné. J'avais découvert le meurtrier, sans savoir pourquoi et comment... Là encore grosses surprises d'Anne Perry.
3/ Parce que ce récit donne lieu de s'interroger sur la place de la femme dans cette bonne société. le fait qu'un délit de violation de promesse soit envisagé pour permettre de garder sa réputation intacte. Aborder le fait qu'être une femme signifie ne pas avoir accès à certaines professions. le fait qu'être une femme suppose d'être belle pour pouvoir s'en sortir, des jeunes filles avec un visages déformés n'ayant aucune chance en comparaison. le fait qu'une femme soit perçue comme la douceur et le calme, choisissant ainsi de lui ouvrir les yeux sur les atrocités du monde. Autant de petites flèches bien décochées de la part d'Anne Perry.
4/ Enfin, parce que le FINAL!!!

Un tome encore super en compagnie de ce trio inégalable. Il me faut rapidement, le tome suivant!

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L'Angleterre en pleine révolution industrielle mais encore bien loin d'une révolution sociale ou de moeurs. Nous sommes donc à Londres, en pleine époque victorienne et Anne Perry dresse un portrait très juste des relations sociales, des moeurs, des conventions rigides, de la condition des enfants, de la naissance de l'émancipation des femmes et d'une possible révolution sexuelle. Oui tout ça dans Mariage impossible. le coeur de ce récit: la condition féminine navrante. C'est aussi la fin de la main mise anglaise en Inde avec la révolte des cipayes et l'empire en découvre aussi toutes les horreurs. Je découvre ici Monk, détective, dont c'est la 9ième aventure (j'avoue, j'ai honte). Étonnant personnage, difficile à cerner mais il est vrai que c'est un premier rendez-vous entre lui et moi. Anne Perry réussit à nous étonner, à nous surprendre et à retenir notre attention. Une vraie lecture coup de coeur.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Une demoiselle qui ne laissait pas une impression favorable à sa première saison se retrouvait dans une posture périlleuse. Celle qui n’avait pas trouvé un époux durant la seconde pouvait s’estimer frappée de désastre.
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L’échec n’est pas toujours une mauvaise chose, vous savez. Le pire, c’est la crainte de l’échec, mais lorsque l’échec est là et que vous vous apercevez que vous y avez survécu, la peur que vous ressentez n’a plus la même intensité.
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– Pourquoi édictons-nous des règles sur ce que les gens doivent être? Des règles qui n’ont en fait aucun intérêt? Pourquoi une femme ne pourrait-elle pas être architecte, médecin, ou n’importe quoi? De quoi avons-nous si peur? Et pourquoi contraignons-nous les hommes à affirmer qu’ils ne craignent rien ni personne et ne commettent jamais d’erreurs, contrairement aux femmes et aux enfants? Bien sûr qu’ils ont peur, bien sûr qu’ils se trompent parfois ! Nous le savons tous, mais nous faisons mine de ne rien voir.
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- Mr Monk, je vous serais reconnaissant de vous mêler de vos affaires ! s'impatienta Athol. Vous avez déjà causé bien assez de problèmes dans cette maison. Venir nous raconter des histoires de femmes qui s'habillent en homme pour n'en faire qu'à sa tête, qui s'amusent à singer des êtres qui leur sont supérieurs et à mener une vie totalement contre-nature ! Vous cautionnez la dégradation de tout ce qu'il y a de pur et d'honorable dans le bonheur domestique, vous vous attaquez à des principes qui tiennent à coeur à tout homme convenable, à ces valeurs mêmes qui constituent la pierre angulaire d'une société civilisée !
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- Il te cache quelque chose, dit Henry en glissant de nouveau la pipe entre ses dents.
- J’en suis conscient ! acquiesça Oliver. Mais je n’ai pas la moindre idée de ce que cela peut être. A chaque instant, pendant l’audience, je redoute que Sacheverall en sorte ce mystérieux secret de son chapeau.
- S’agit-il de Wystan Sacheverall ? interrogea le vieil homme en relevant la tête.
- Oui, pourquoi ?
Henry haussa les épaules.
- Je connaissais son père. Un ambitieux, un opportuniste. Un grand blond avec une bouche très large…
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