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EAN : 9782260021230
252 pages
Julliard (03/04/2014)
2.2/5   5 notes
Résumé :
" Le samedi matin il venait nous chercher vers dix heures. Je me souviens de ces quelques minutes, ma mère ouvrait la porte-fenêtre. Posant le pied sur le gravier, je découvrais mon père de l'autre côté de la grille en métal orange. Je voyais son visage dans le rétroviseur. Juste à ce moment-là, notre famille existait à nouveau, je voulais faire durer cet instant pour me rappeler qu'à un moment nous avions été le fruit d'une union. Puis le moteur de la voiture se me... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Informations:
J'ai reçu les épreuves non corrigées de cet ouvrage.
Il contient 1 prologue, 5 parties et un épilogue.
Au début de chaque partie, il y a une citation de Shakespeare, Balzac, Marguerite Duras ...
Le roman n'est pas très épais et peut se lire rapidement, tout dépendra de votre addiction à cette histoire ;)

Un mot sur l'histoire:
Elias a 18 ans et vient juste de perdre sa maman. Il est rempli de colère et de haine et veut à tout prix trouver un coupable, du coup, il téléphone à son père, parti il y a déjà plusieurs années, pour déverser sa rage.
Ce coup de fil va se terminer brusquement et les deux hommes ne se parleront plus durant les années à venir. Dix-sept ans plus tard, Élias tombe par hasard sur son père. Il le suit, le prend en filature, va jusqu'à découvrir certaines facettes de sa vie, des lieux qu'il fréquente des personnes qu'il côtoie ...
Le jeune homme d'une trentaine d'années se retrouve comme un enfant, dépendant de son papa et dans l'impossibilité de le laisser s'éloigner. Jusqu'à le suivre dans un hôtel étoilé dans Paris.
Comment va évoluer leur histoire ? Vous trouverez la réponse en lisant le livre :-P

Mes ressentis:
Je ne vais pas tourner autour du pot, je ne suis pas plus emballée que ça par cet ouvrage. Je ne m'attendais pas à ce style en général, que ce soit pour l'histoire ou pour l'auteur.
Je pensais trouver plus de sensibilité dans le récit et en ressortir bouleversée et en fait, je n'ai pas du tout été touchée. L'auteur décrit son roman comme drôle (voir la vidéo), mais moi, il ne m'a pas fait sourire une seule fois. Ou c'est moi qui ne suis pas faite pour ce roman ou l'auteur n'a pas visé juste (ça reste, pour le moment, un point à déterminer).
Je ne trouve pas le fond de l'histoire mauvaise, au contraire, c'est intéressant. Par exemple, j'aime le fait qu'Élias retrouve son père complètement par hasard 17 ans après son dernier contact avec lui. Les rapports entre les deux hommes sont complexes et ça aussi, c'est intrigant et intéressant. En revanche, je n'adhère pas avec le "sur place" que fait l'histoire. On s'ennuie trop, ça ne bouge pas assez. En fait à la fin du livre, il ne s'est rien passé et on se dit "tout ça pour ça !".
Les personnages ne sont pas du tout attachants, si Élias est le personnage principal et celui qui est mis le plus en avant, les autres sont pratiquement transparents. le frère d'Élias manque terriblement de descriptions et il demanderait fortement à être plus approfondi, car son profil est assez intrigant. le père d'Élias devient quant à lui, plus intéressant à la fin du roman, ce qui est assez drôle à dire puisqu'il est à ce moment-là, complètement saoul ! Mais c'est vraiment là qu'on le découvre plus en profondeur. J'aurais aimé trouver plus de détails sur les relations passées entre pères et enfants et entre anciens époux aussi.
L'histoire est trop centrée sur l'instant et c'est ça qui fait perdre du cachet à l'ouvrage. Tout se passe en une soirée et une nuit, rien de plus. Vous l'aurez compris, j'aurais aimé que l'ensemble soit plus étoffé, plus détaillé, il me manque vraiment des éléments pour adhérer à cette lecture.
En bref, un flop, mais je reconnais malgré tout avoir aimé quelques passages, même s'ils sont minimes.

Pour conclure:
Un roman assez banal, plat et sans grand intérêt, je me suis terriblement ennuyée et je pense sincèrement l'oublier assez rapidement. Dommage, car la base de l'histoire m'attirait vraiment beaucoup.
L'avez-vous lu ? Si oui, qu'en avez-vous pensé ? N'hésitez pas à me le dire en commentaire.
Lien : http://leslecturesdelily.blo..
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Quand la mère d'Élias meurt d'un cancer, il se retrouve seul à dix-huit ans. Une discussion avec son père a dégénéré à un point tel qu'ils coupent les ponts et n'auront plus aucun contact.
Dix-sept ans passent. Élias est scénariste de télévision. Un jour, dans une librairie, il croise son géniteur. Celui-ci le dépasse. Sans un geste. Sans un mot. Dès ce moment, Élias le suit. Et au cours de cette filature, des moments de son passé envahissent sa mémoire.
Dans ce roman, chaque partie est introduite par une longue citation en rapport avec le thème principal : les difficiles relations père-fils.
Le récit est pris en charge par Élias, qui nous donne sa vision actuelle des choses, mais, de temps en temps, il se projette dans le passé. Il redevient alors cet enfant ou cet adolescent qui a vécu des épisodes, souvent traumatisants, mettant en scène, outre le père absent, la mère, le frère légèrement handicapé, ou Pierre, le nouveau compagnon de sa mère, qui s'occupe de lui mieux que son père biologique. Pourtant, à la mort de sa compagne, Pierre disparaît sans un adieu, laissant Élias assez désemparé. En l'absence d'une relation paternelle stable, le jeune homme s'invente des dialogues fictifs avec des pères de substitution : Balzac ou Hemingway.
Quoique les thèmes abordés me touchent, surtout les rapports au père ou à l'écriture, je n'ai jamais pu entrer dans le livre. La lecture me pesait au point de compter les pages qui me restaient avant d'être délivrée de ce pensum.
Par exemple, les dialogues ne sont pas introduits par des guillemets ou des tirets. Écrits en italiques, une barre oblique sépare les répliques, ce qui donne une impression assez déroutante (pour moi en tout cas) : « Madame Oberer, je suis contente de vous voir/Serré./Pardon ?/Vous pouvez m'appeler madame Serré, depuis que le divorce a été prononcé, j'ai repris mon nom de jeune fille./Ah, très bien, je voulais justement vous en parler./De mon nom ?/Enfin, de votre divorce et d'Élias... »
Le titre du roman m'a plu. Je pensais qu'il serait question d'un enfant obligé de se partager entre des parents qui se séparent. Mais ce n'était pas le cas.
La quatrième de couverture promettait « un humour distancié » et « une sensibilité exacerbée ».
Pour moi, il s'agissait d'un style plat, banal, d'un roman ennuyeux et assez mal écrit.
J'ai donc été terriblement déçue et n'ai pas du tout aimé.
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Livre prenant et touchant. Qu'est-ce que le divorce pour l'enfant ? Qu'est-ce qu'un père absent ? Que sont devenus les idéaux de 68 ? Portrait intime de deux générations qui ont du mal à se reconnaître. le ton est parfois très drôle et l'auteur manie très bien le passage de l'émotion à l'ironie. La poursuite entre père et fils est haletante et originale. Je n'ai pas lâché le livre. À suivre...
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Deux après Dieu n'est même pas mort, on retrouve Elias dans une librairie qui, au détour d'une pile de livres, croise son père avec qui il a rompu tout contact il y a 17 ans. Leurs regards se croisent. Il ne le reconnait pas, confirmant Elias dans son rejet de cet homme. Il décide cependant de le suivre. Pendant cette filature, il raconte son enfance, la séparation, tous ces moments gravés en lui qui reviennent à sa mémoire alors qu'il suit cet homme qu'il voudrait haïr.... oublier mais qui s'impose à lui.
Lien : http://livrelibre.blog.lemon..
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J'ai eu du mal à y trouver "une vérité cachée". Pour tout dire je ne l'ai pas trouvée.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
"C'est drôle, mon fils aussi s'appelle Élias. Tu es scénariste ? Alors prends ma carte et viens travailler avec moi ! On peut se tutoyer, non ? Tu sais d'où ça vient, le mot auteur ? Je vais te le dire, auteur ça vient du latin auctor, qui veut dire "agent", "instigateur" ou "conseiller". Mais on a pu aussi l'utiliser pour désigner Dieu. Tu imagines ça. Élias ? Tu imagines ? C'est sans doute pour ça que vous êtes si pénibles avec vos créations !"
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Douter ne veut pas dire ignorer le respect ou la volonté d'autrui, mais cela pousse à questionner les idées reçues et les valeurs sans fondement. Pensez par vous-mêmes. Il faut jouer avec la société et garder votre liberté, ne pas vous laisser faire par une morale (mal) fabriquée par d'autres. La morale est relative, mille textes et mille cultures nous le disent, créez votre propre monde! (p.193)
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Il regardait toujours loin devant, il avait ce genre de regard qui voit l'horizon partout. (p.208)
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