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EAN : 9782265097209
384 pages
Fleuve Editions (11/09/2014)
3.59/5   104 notes
Résumé :
Malgré ce que prétend le professeur Madoc, pendant le cours d'anatomie, Patrick Fort, étudiant autiste, pense que les morts peuvent nous parler. Pour lui, le cadavre numéro 19 n'est pas mort de cause naturelle. Samuel Galan, sorti du coma, affirme avoir assisté au meurtre de celui que Patrick est en train d'autopsier. Le passé refait surface alors qu'il mène l'enquête.
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
3,59

sur 104 notes
le bandeau "Conquis ou remboursé*" m'avait bien fait rire lors de mon achat. Je vous rassure, ce n'est pas ça qui m'avait fait choisir ce roman.

C'est la couverture, le titre énigmatique et le 4ème de couverture qui m'avaient décidé à l'incorporer à mon panier déjà chargé.

Bien que l'auteur se nomme Bauer, elle n'a aucun lien de parenté avec le Jack Bauer qui courait partout durant 24h, montre en main.

Niveau rythme, heureusement que je n'étais pas à la recherche d'un récit trépidant sinon j'aurais fait dodo.

Oui, comme on rentre dans certains détails, le rythme est assez lent, mais l'intérêt est ailleurs. Tout le sel de ce roman réside dans Patrick Fort, le personnage principal, étudiant en anatomie et atteint du syndrome d'Asperger.

Pour lui, les émotions sont terra incognita et la logique prime sur le reste. Attention, rien à voir avec Sherlock Holmes car le détective ne devait pas manger pas ses aliments dans l'ordre alphabétique comme notre Patrick !

Mêlant plusieurs récits dont les souvenirs de l'enfance de Patrick, l'accident d'un homme, les pensées d'un comateux, la dissection de corps à l'université, des tranches de la vie de Patrick et son côté inadapté au monde qui l'entoure ainsi que son enquête, ce qui donne un roman assez riche et qui se lit comme un récit plaisant.

C'est le personnage de Patrick qui fait le charme de ce roman « pas comme les autres » et que je qualifierais plus de "roman policier" que de "thriller".

Sans le syndrome d'Asperger du personnage principal, ce récit serait banal. Grâce à lui, il ne l'est pas et ce fut une lecture des plus agréables, détendue, avec un sourire aux lèvres et de l'adrénaline après la page 300.

Un rythme lent, certes, mais de la profondeur dans les personnages, un enquêteur hors-norme en la personne de Patrick et quelques trucs fracassants auxquels on ne s'attend pas.

Un style d'écriture simple, sans pour autant vous abêtir, une touche d'humour, quelques découpes de corps légués à la science et un jeune homme qui essaye d'obtenir des réponses à ses questions, lui qui prend tout en premier degré, lui qui ne comprend pas les sentiments, lui qui veut comprendre pourquoi on a noté que le cadavre 19 était mort de cause naturelle.

Une lecture très rafraichissante.

3,5/5 pour cette millième critique que je n'ai même pas vu venir !
Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Que dire sur ce livre?
Tout d'abord, que j'ai choisi de le lire sans connaître ni l'auteur(e) ni le "pitch" de l'histoire. En effet, depuis deux ans que je lis sur liseuse électronique, j'ai pis l'habitude de découvrir de nouveaux auteurs sans rien connaître du contenu des livres que je vais lire. Mon choix, totalement subjectif, est alors simplement basé sur une couverture qui me plait ou sur un titre qui me parle, m'intrigue. C'est donc sur base de ces deux critères que j'ai commencé à lire ce livre, e ne savais donc pas à quoi m'attendre ... c'est probablement comme ça qu'on est le moins souvent déçu !
L'intrigue de ce roman policier est somme toute assez classique et me fait beaucoup penser au personnage de "Théodore Boone" dans les romans de John Grisham.
La saveur de ce récit réside dans le fait que le héros est atteint du syndrome d'Asperger, le rendant totalement imperméable à toute émotion. Pour lui, les raisonnements logiques priment sur tout le reste .... mais surtout sa logique à lui (comme ranger les ingrédients d'un sandwich par ordre alphabétique).
Donc, sans la présence de ce personnage atypique et attachant, ce roman de Belinda Bauer ne vaudrait pas le détour, mais grâce à lui, il mérite un 3.5/5.
J'ai passé un moment de lecture agréable !
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Etonnante enquête pour un enquêteur pour le moins singulier ! Patrick Fort a dix-huit ans et quitte le foyer familial pour l'université de Cardiff. Il a choisi d'étudier l'anatomie, non pas pour devenir médecin mais pour comprendre le mystère de la mort. Il veut comprendre ce qui s'est passé pour son père, décédé dans un accident lorsqu'il avait huit ans. Qu'est-il advenu de la seule personne qui savait communiquer avec lui ? Atteint du syndrome d'Asperger, le jeune homme est brillant mais ne "décode" absolument pas les règles de la vie en société. Il ne semble pas éprouver de sentiments et ne saisit absolument pas les subtilités du second degré, les petites intrigues entre amis, les "je dis non mais je pense oui". Sa "maladie" lui a permis d'intégrer l'université qui doit respecter un quota d'étudiants handicapés mais on attend de lui qu'il se comporte comme un individu lamda. Surtout pas de vagues ! a demandé le professeur Madoc à la mère de Patrick.

Raté ! Patrick va dès le premier cours d'anatomie créer quelques vaguelettes qui s'amplifieront au cours du roman pour constituer un tsunami qui mettra au jour des vérités que l'on voudrait cachées. Notre héros intègre un groupe qui va disséquer et étudier un cadavre, le numéro 19, pendant six mois, sous la direction d'un tuteur, le docteur David Spicer. Sans rien connaître des antécédents médicaux du n°19, les étudiants doivent déterminer la raison de son décès.

Belinda Bauer ne s'est pas contentée d'imaginer cet enquêteur, pour lequel tout est mystère. En parallèle, elle nous décrit le quotidien d'un service de réanimation où se trouvent des patients, depuis plus ou moins longtemps dans le coma. le point de vue adopté sur ce lieu très particulier est original. Nous voyons le service, les infirmières, les familles avec les yeux d'un homme, celui-là même qui va devenir le numéro 19. Enfermé dans un corps qui ne répond plus, il s'est réveillé depuis peu et ne communique qu'en battant des paupières. Pas de chance pour lui, une des premières scènes à laquelle il assiste au réveil est un meurtre. C'est ce malheureux concours de circonstances qui va l'amener à passer de la convalescence au trépas. Comment ? Patrick Fort va le découvrir et au passage, cette enquête va lui permettre de nouer ou de renouer des liens ténus mais prometteurs avec quelques personnes et surtout avec sa mère.

Un roman policier original !
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« Cadavre 19 » propose 2 narrations, 2 endroits, 2 personnages centraux… forcément amenés à se rencontrer à un moment ou un autre (vers la page 148 pour être très précis)

Patrick Fort est atteint du syndrome d'Asperger, une forme d'autisme plus ou moins provoqué ou aggravé dans son cas par la mort accidentelle sous ses yeux de son père, renversé par une voiture. Il part néanmoins faire des études de médecine à Cardiff. Dans son cours d'anatomie/dissection, il s'occupe avec quelques étudiants d'un cadavre (le fameux numéro 19) dont ils vont devoir déterminer la cause de la mort. La version officielle, dont ils n'ont pas connaissance, a conclu à une crise cardiaque. Patrick n'est pas du tout d'accord avec ces conclusions.

Samuel Galen est victime d'un accident de la route qui le laisse dans le coma. Belinda Bauer nous livre les pensées totalement claires et cohérentes de ce « cadavre » en devenir, pendant toute son hospitalisation dans un service de réanimation où, sortant peu à peu de sa léthargie, il est témoin de l'assassinat de son voisin de chambrée.

A priori, et en l'absence de toutes connaissances médicales personnelles concernant le syndrome d'Asperger, le personnage de Patrick était a priori plutôt bien traité et les caractéristiques de son état psychologique correctement intégrés à l'histoire. Il a effectivement des difficultés à s'exprimer, à intégrer ce que disent les autres protagonistes mais développe une capacité particulièrement pertinente à la dissection et à l'analyse de ce que livre le corps du cadavre n° 19.

Samuel est de son côté le témoin muet des turpitudes d'un service s'occupant de personnes dans le coma : le dépit de certaines aides-soignantes, leurs manigances pour draguer un mari riche malgré sa présence au chevet de sa femme… et même un meurtre dont il va tenter de faire état auprès du corps médical.

Je pourrai difficilement vous dire ce qui relie Samuel à Patrick sans déflorer une partie de l'intrigue mais Belinda Bauer imbrique tout cela très bien et livre un roman plus polar que thriller, grand bien lui fasse, plus noir et psychologique que vraiment polar…

Il vaut avant tout pour le personnage de Patrick qui évolue un peu comme un chien dans un jeu de quilles ou un éléphant dans un magasin de porcelaine, au choix. Il avance selon sa raison, qu'on trouvera défaillante peut-être mais qui répond à une logique qui lui est propre, quitte à mettre les pieds dans le plat et à provoquer des situations tour à tout cocasses, dangereuses, émouvantes…

Une belle et réjouissante découverte qui, sans avoir l'air de rien, sans être LE polar de cette fin d'année, n'exagérons rien, entraîne le lecteur à la découverte d'un protagoniste attachant et d'une histoire hors des sentiers battus (mais pas trop loin quand même).

Lien : http://wp.me/p2X8E2-gL
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Nous découvrons Patrick un jeune homme pas tout à fait comme les autres, il est atteint du syndrome d'Asperger, une des formes que peut avoir l'autisme. Il ressemble à n'importe qui c'est juste qu'il n'a pas la même logique que les autres, il ne voit pas les choses de la même façon, et parfois a du mal à comprendre des choses qui nous paraissent simples et inversement. Depuis petit, il a une obsession : la mort. Depuis qu'il a vu un proche mourir, il se demande ce qu'ils deviennent après, ce qu'il reste de la personne. C'est pour cela qu'il décide d'aller à l'université afin de pouvoir disséquer des cadavres et découvrir ce qu'il recherche. Mais il ne va pas tomber sur n'importe quel cadavre…

Nous découvrons aussi un autre personnage, Samuel, dans des circonstances assez étranges. Il est victime d'un accident de la route et fini dans le coma. Il ne se souvient pu de la totalité de sa vie juste de certains fragments surtout de sa femme et de sa petite fille. Allongé dans un secteur de l'hôpital qui regroupe les personnes dans le coma, chose étrange, il devient peu à peu conscient de ce qu'il se passe autour de lui. Et il va être témoin de choses étranges, qui vont le perturber voir même lui faire peur.

Nous passons aussi par un autre personnage, qui a plus un rôle secondaire, une infirmière, qui va entre autre s'occuper de Samuel qui est l'un de ses patients. Elle nous permettra de voir certaines choses entourant Samuel et aussi elle participera à une histoire de fond, dont la chute aura lieu à la fin du livre.

Comment ces personnages sont liés ? Il faut attendre un bon moment avant de le comprendre précisément même si le doute s'installe au bout d'un moment. Patrick va sans s'en rendre compte déranger certaines personnes en se posant des questions sur le cadavre affecté à son groupe. Car il va remarquer quelque chose d'étrange et il va attirer l'attention.

J'ai vraiment apprécié le personnage de Patrick, sa façon de voir les choses est vraiment unique et aussi intéressante. Il remarque parfois des détails infimes et pourtant des fois il passe à côté de choses assez importantes. Mais heureusement pour lui, à l'université il va se créer des liens, surtout une amitié qui lui sera beaucoup utile et qui lui permettra de commencer à voir et comprendre d'autres choses. Cette amitié et ses colocataires vont réussir à lui apporter des choses que sa mère n'avait jamais réussi.

La mère est un personnage assez complexe qui aime son fils tout en ne supportant pas vraiment ses particularités dûes à sa maladie, elle est en manque de reconnaissance pour tout ce qu'elle fait pour lui et donc lui en veut. Mais il y a pas mal d'autres personnages, peut-être pas aussi importants mais qui donnent une touche de vie et parfois d'humour.

L'intrigue principale sera cet étrange cadavre, le cadavre 19, du groupe que Patrick doit autopsier, disséquer afin de mieux connaître le corps humain et surtout de découvrir la cause de la mort. Patrick va remarquer plusieurs choses et en les additionnant il va être le seul à comprendre ce qui lui cause problème. Mais il y a aussi au moins une autre intrigue du côté de Samuel et de l'hôpital, que s'y passe-t-il vraiment ?

L'histoire a un très bon rythme et le fait de voir l'histoire et ses différentes facettes par le biais de différents personnages nous permet de mieux comprendre l'ensemble de la situation et nous donne des indices sur ce qu'il se trame vraiment. Je ne vais pas dire que j'ai été beaucoup surprise mais l'histoire m'a tenue en haleine tout du long car je voulais vraiment savoir comment tout cela allait se terminer. Par contre, j'ai été surprise par une des révélations finales, concernant le côté familiale de Patrick, ça je ne l'avais pas vu venir.

Une fois plongée dans ce livre, je n'ai pas vu le temps passer, car c'était vraiment prenant, il y a des indices un peu partout, des personnages sympathiques et assez divers. Et surtout un héros pas comme les autres et je trouve que sa spécificité est bien abordée, le fait de voir les choses de son point de vue ça fait passer les choses en douceur et permet de bien le comprendre.

Au final ce fut une lecture agréable, pas un coup de coeur car je trouve que certaines choses étaient un peu trop prévisibles, mais ça n'empêche que j'ai passé un bon moment avec ce livre. C'est un bon thriller, bien mené et d'une façon assez originale avec des personnages sympathiques et originaux.
Lien : http://mesnouvelleslectures...
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Mourir n’est pas aussi facile qu’il y paraît dans les films.
Au cinéma, une voiture dérape sur la glace et se retrouve de l’autre côté de la route, en équilibre instable au bord de la falaise.Elle tombe, fait des tonneaux, et ses portes se détachent ; elle se plie et rebondit en arc de cercle – une fois, deux fois – pour finir par s’écraser contre un arbre, les roues en l’air, comme une tortue fumante. Les autres conducteurs pilent, se ruent vers le précipice en laissant leur portière ouverte, et regardent avec horreur la voiture… qui s’immobilise enfin dans un effet dramatique, avant de prendre feu.Les gens reculent, ils se protègent le visage, se détournent.
Au cinéma, on n’a même pas besoin de le préciser : le conducteur est mort.
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Pour finir, alors que Patrick avait 8 ans, Mark Bennett, le fils d’un fermier d’une corpulence monstrueuse, le traita d’idiot et lui asséna un coup de poing dans le dos tandis qu’il faisait le cochon pendu sur les barres à grimper. Tombé dans la poussière, Patrick resta allongé par terre, le visage levé vers le ciel et le souffle coupé, jusqu’à ce qu’il retrouve sa respiration. Le temps qu’il se relève lentement, l’énorme garçon était déjà très haut sur la balançoire et riait à gorge déployée. Patrick se posta à côté du portique, puis attendit que la balançoire ralentisse et arrive à sa hauteur pour flanquer à Mark Bennett un coup de batte de base-ball en plein visage. La vitesse combinée de la balançoire et de la batte mit le garçon K.-O. ; il tomba, exécutant un saut périlleux impressionnant qu’une génération d’enfants de Brecon affirmeraient avoir vu de leurs propres yeux.

L’école appela la mère de Patrick ; comme elle éclata en sanglots et raccrocha, ils contactèrent son père, qui quitta son travail en pleine journée pour aller le chercher.

Il en mourut.
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À son grand dam, la réalité s’était révélée tout autre, prenant des formes auxquelles Tracy n’avait pas songé, et encore moins été confrontée avant. Si quelques patients étaient, de fait, plongés dans un coma profond – manifestement endormis, inertes –, d’autres se trouvaient dans des états végétatifs variables. Tracy assumait toutes les tâches classiques d’une infirmière : elle changeait les perfusions et les cathéters, s’occupait de la toilette des malades, leur administrait leurs médicaments et les faisait manger, et notait les changements dans leur respiration ou leurs mouvements. Mais ici, il y avait aussi une crème à bien faire pénétrer dans la peau pour qu’elle reste souple, des tours de lit à installer pour les patients qui s’agitaient et se débattaient, et des escarres à prévenir chez ceux qui ne le faisaient pas. Il y avait des grognements, des gémissements, des clignements d’yeux et des cris incohérents à traduire en demandes intelligibles d’eau ou de changement de chaîne télévisée. Là, il y avait des couches à changer et des fesses couvertes d’excréments liquides et orange à nettoyer. Les physiothérapeutes se battaient à grand bruit avec des membres roides et des mains aux doigts recourbés comme des griffes. Il y avait des attelles à sangler autour de jambes, et des corps pesant comme un âne mort à hisser dans des fauteuils roulants ou sur des tables basculantes où ils gisaient, comme crucifiés – tout cela pour essayer de les empêcher de se recroqueviller dans une position fœtale dont il serait impossible de les faire sortir un jour.
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Les mauvais patients dans le coma, eux, passaient la nuit à pleurer, s’étranglaient en ingérant leur porridge, aussi léger soit-il, ou agrippaient leur tour de lit et le secouaient dans un bruit de ferraille comme les barreaux d’une vieille cage. Ils hurlaient, se débattaient et vous touchaient parfois avec leur poing ou leur pied. Ils se souillaient alors qu’on venait de leur changer leur couche – juste pour emmerder le monde, apparemment
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En ce moment, rien n’est plus important pour moi que d’arriver à parler et à manger. Il y a des mots que j’ai besoin de dire, des questions auxquelles j’ai besoin qu’on réponde. Si ma langue parvient à fonctionner, j’aurai un avenir au-delà de ces horripilants claviers virtuels, des clignements d’yeux codés et de cette nourriture insipide. Du coup, je consacre ma demi-vie à retrouver l’usage de ma langue.
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