AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782714457929
336 pages
Belfond (14/08/2014)
3.33/5   23 notes
Résumé :
" Jacques déplia son long corps et se frotta les yeux en bâillant, aveuglé par les néons de la synagogue séfarade de la bonne ville de S. Il desserra son nœud de cravate, comme chaque année, le bedeau avait mal réglé le chauffage et Jacques s'ennuyait ferme à Kippour. "
Ainsi commencent les péripéties tragicomiques de Jacques Koskas. Il rêve d'aventures mais savoure les petits plats de sa maman, oscille entre son pur esprit et la chair accueillante de ses ma... >Voir plus
Que lire après Les révolutions de Jacques KoskasVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Trentenaire immature et irresponsable pour ses parents, juifs séfarades, insupportable mythomane pour son rédacteur en chef, séducteur catastrophique pour les femmes, Jacques Koskas n'en finit pas de chercher le sens de sa vie et un sens à la vie. Entre agacement et compassion, je l'ai accompagné avec beaucoup de plaisir dans ses multiples révolutions. Ses mésaventures se succèdent à un rythme soutenu mais des plages au ton plus grave laissent entrevoir que la légèreté n'est qu'apparente. Une galerie de personnages pittoresques, habilement croqués, gravite autour de cet antihéros, cousin du Jacques de Diderot. A l'image de son personnage principal, le roman ne se laisse enfermer dans aucun genre, mais les essaie tous, de la même manière que Jacques revêt les costumes que ses rêves lui prêtent. L'écriture d'Olivier Guez sait se faire ironique, parfois mordante, mais aussi très tendre et bienveillante, en particulier lorsque le personnage éprouve un authentique chagrin d'amour. Un très bon roman qui évoque, au-delà des apparences, toute l'absurdité d'être né pour mourir et les lois inexorables du destin.
Commenter  J’apprécie          80
Jacques Koskas, séducteur impénitent, est un idéaliste se rêvant tantôt intellectuel érudit, tantôt grand reporter mais n'est jamais en phase avec la réalité de sa famille, de sa culture et ses traditions, ni avec ses conquêtes.
Il a du mal à s'insérer dans la société et d'illusions en illusions tente en vain de trouver sa place et se faire aimer.
Il s'agit d'un roman truculent, un scénario digne de Woody Allen, à l'humour et aux thèmes semblables, angoisses existentielles, hypocondrie, poids de la culture juive, vie trépidante d'un homme un tantinet obsédé par le sexe... jusqu'à sa rencontre avec Frauke, jeune berlinoise musicienne, extravertie et passionnée, relation qui va faire basculer sa vie.
Basculer vers l'inéluctable ainsi au delà de l'histoire de Jacques, ce roman attachant est aussi une réflexion sur le conflit israélo-palestinien.
Commenter  J’apprécie          40
Les premières pages n'ont pas tout de suite réussi à me séduire, il m'a fallu persister pour enfin comprendre le rythme de ce livre, comprendre cette histoire et me laisser porter. La lecture est aisée, agréable. le personnage principal donne du fil à retordre, il m'a parfois énervé au point de l'interpeller directement pour lui dire ce que je pensais de lui. Et puis l'histoire prend un virage intéressant, qui permet d'appréhender différemment la fin du livre. D'ailleurs la fin m'a énormément plu, elle correspond très bien au contexte du livre, elle est parfaitement bien trouvée.
En résumé, une histoire intéressante, malgré un début quelque peu difficile, mais l'ensemble, et surtout la fin, m'ont permis de me réconcilier avec cette petite anicroche.
Commenter  J’apprécie          40
La famille de Jacques est inquiète pour lui. D'origine juive séfarade, ses parents sont médecins et sont des gens sérieux qui pratiquent leur métier avec conscience et leur religion avec zèle mais sans exagération. Jacques, lui, est un jeune dilettante qui pense surtout au cul des filles et à s'en sortir sans se fatiguer, échafaudant des projets qui ne se concrétisent jamais. Il bosse dans un journal à qui il promet d'illusoires scoops qui se révèlent au final des arnaques.
Il tombe fou amoureux d'une jeune femme qui partage son gout pour le sexe mais pas son côté velléitaire. Cela cause évidemment des tensions qui vont jusqu'à faire exploser le couple.
Jacques s'en sortira-t-il ? Peut-être une rencontre sera-t-elle salutaire ou pas.
La style est parfois léger mais aussi parfois beaucoup moins. Il y a beaucoup d'ironie dans les propos de l'auteur qui pratique avec délices l'autodérision. Mais cela existe-il vraiment ?
Et merci à Babelio qui m'a permis de découvrir Olivier Guez.
Commenter  J’apprécie          00
On retrouve une partie de l'humour juif comme chez Woody Allen avec cette capacité d'autodérision et de dénigrement de soi-même , c'est donc assez amusant à lire même si à la longue ce looser congénital finit pas lasser un peu.
Ca se lit mais on se demande où ça mène et ça finit par tourner en rond.
Commenter  J’apprécie          00


critiques presse (1)
Telerama
17 décembre 2014
Journaliste et essayiste remarqué, Olivier Guez prend beaucoup de plaisir à organiser le chaos baroque dans lequel il propulse son personnage, alter ego de roman, même métier, même âge. Cela se ressent à chaque ligne virtuose.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
L'amour lui avait fait oublier son incapacité à être au monde et à affronter sereinement l'Incertitude, ce pas de danse au-dessus du volcan que chaque être est condamné à esquisser dès la naissance.
Commenter  J’apprécie          80

Videos de Olivier Guez (19) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Olivier Guez
La disparition de Josef Mengele
autres livres classés : Strasbourg (Bas-Rhin, France)Voir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (46) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3654 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..