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EAN : 9782221145944
528 pages
Robert Laffont (02/10/2014)
3.57/5   301 notes
Résumé :
Voila, vous y êtes.
Arrivés au point de rupture.
Depuis longtemps déjà, votre couple dérange. Parce qu'une belle et brillante jeune femme n'a pas pu renoncer à tout pour se consacrer à son riche mari comme ça, sans être influencée. Ou vénale.
Parce qu'un séducteur avide de pouvoir n'a pu obtenir la totale dévotion de son épouse que par la tyrannie et la manipulation.
Comme tous les pervers narcissiques.
Oui les ragots vont bon tr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (94) Voir plus Ajouter une critique
3,57

sur 301 notes
Déborah est belle, très belle, élégante et gracile: un rêve pour tout les hommes , seulement un rêve car elle est entièrement dévouée à son mari. Lui aussi est un bel homme et sûr de lui, tellement sûr de lui qu'il est devenu un coach renommé en affirmation de soi et séduction.
Tout a l'air parfait dans ce monde bisounoursien quand le frère du mari débarque avec sa fille en catastrophe: sa femme, Laura, a disparu. Ce frère a tout du bad boy ténébreux: ex taulard, ex junkie, il est évidemment vite attiré par Déborah.
Le couple commence à flageolé.
Un flic borderline, empêtré jusqu'au cou dans une
histoire glauque impliquant un grand mafieux, enquête sur la disparition de Laura, rencontre Déborah et là.... le couple explose.

On ne peut pas reprocher à l'auteur d'avoir bossé, les personnages sont nombreux et complexes: ils ont tous un coté jekkil et un autre hyde, certains le savent et d'autres non.
L'intrigue démarre lentement, se perd un peu en route mais devient vite oppressante en nous culbutant de fausses pistes en impasses.
Un bon thriller psychologique que j'ai cependant trouvé trop confus.

Mais ce n'est que mon humble avis.
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Ne vous fiez jamais aux apparences, même concernant des personnes que vous semblez connaître.

Ingrid Desjours, si lointaine et si proche (d'elle-même). Avec ce nouveau thriller psychologique, l'auteure s'est délibérément écartée de ce qu'elle avait proposé dans son précédent roman, Sa vie dans les yeux d'une poupée, pour mieux y apposer sa patte.

Pas de démarrage fracassant, on se croirait dans un épisode des Desperate Housewives, en compagnie de ce couple bien rangé qui cache néanmoins de lourds secrets.

Une trame classique que l'auteure s'amuse à dévoyer, des relations humaines qu'elle s'attache à corrompre, une histoire qu'elle manie pour mieux la pervertir.

Ingrid Desjours mélange les genres pour mieux s'affranchir des codes, entre drame psychologique et enquête policière, entre enfer domestique et flics et truands. Un récit tout en apparences.

L'intrigue y est foisonnante, durant ces 525 pages (un pavé assez inhabituel dans le genre), mais c'est dans la peinture des personnages que l'écrivain tire son épingle du jeu. Des personnages jusqu'au-boutistes, dont les émotions sont exacerbées tout au long de ce récit. Souvent excessifs dans leurs comportements et pourtant si humains, dans ce contexte pesant. Une atmosphère construite autour de faux-semblants et de déferlements de sentiments qui bousculent le lecteur.

Desjours joue avec les théories psychologiques à la mode, les tord, et brode autour pour mieux les prendre à contre-pied. Elle y privilégie la violence psychologique plutôt que les déchaînements physiques (même s'ils sont présents, inévitables).

Et ce qui fait toute la différence, c'est son écriture. Une plume alerte, très expressive et parfois superbement lyrique. Même si quelques dialogues m'ont paru forcés et un peu « too much », la plupart des autres passages sont envoûtants, déchirants et réellement enthousiasmants !

L'intelligence du propos et de son traitement montre une fois de plus qu'il faut réellement compter sur Ingrid Desjours dans le genre du thriller psychologique.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Deborah et David ont une vie de rêve. Lui, la quarantaine, beau, sexy. La séduction, c'est son fond de commerce. Sorte de coach, il vend à prix d'or lors de ses conférences des conseils de séduction à des mecs paumés.
Deborah, belle, intelligente, attire le regard des hommes et la jalousie des femmes.
« Tout pour plaire » en somme.
Une seule ombre dans ce tableau idyllique, le manque d'enfant que Déborah ressent cruellement.

La belle mécanique se grippe avec l'arrivée soudaine de Nicolas, le frère de David accompagné d'Emma sa fillette de cinq ans. le jeune homme désemparé ne sait où se trouve Emilie son épouse disparue et semble bien encombré d'une enfant que peu à peu Deborah traitera comme la sienne.

A partir de là, Ingrid Desjours nous entraîne dans une enquête passionnante pour tenter de retrouver Emilie. Aux manettes, Sacha Mendel, commandant de police triste et désabusé, souvent borderline qui a du mal à vivre avec un passé qui le hante.

Ingrid Desjours excelle dans la construction de l'histoire et la psychologie de ses personnages, qu'elle maîtrise parfaitement. Et tout cela pour nous forcer à nous poser ces questions : Qui manipule qui ? Qui est victime ? Les méchants le sont-ils autant qu'il y paraît ?

L'auteure nous guide dans les méandres de leurs pensées, pave notre route de doutes, puis de certitudes d'avoir tout compris, sauf que ce n'est jamais ce à quoi on s'attend. Et nous voilà reparti sur d'autres pistes, ballotés d'une probabilité à l'autre jusqu'au point final.

« Tout pour plaire » est un thriller passionnant et addictif.

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Déborah, délicieuse fée du logis qui a abandonné son métier de décoratrice d'intérieur pour satisfaire son mari.
David, ledit mari, coach en séduction.
Nicolas, le 'petit' frère de David, beau gosse sous des allures de bad boy. Donc craquant.
Les frangins sont brouillés depuis huit ans, mais quand sa femme disparaît, c'est à David que Nicolas vient demander de l'aide, notamment pour s'occuper de sa fillette de quatre ans.
En l'accueillant chez eux, Déborah et David ne font-ils pas entrer le loup dans la bergerie ?

Six-cents pages ultra efficaces qui m'ont prise dans leurs filets, malgré une impression de déjà-vu. On retrouve en effet des ingrédients en vogue dans un certain registre de polars : crises conjugales (chez les enquêteurs, les témoins, les suspects), amourettes tous azimuts (il n'y a pas que le Sig Sauer qui pèse lourd dans le pantalon d'un policier), enfance traumatisante, maladie mentale, mal d'enfant, etc.
On voit pas mal de rebondissements arriver si on est habitué à ce genre de thriller, et les dialogues sont parfois creux. Il n'empêche que l'intrigue fonctionne très bien, grâce à l'ambiguïté savamment entretenue autour de quelques personnages, un en particulier - vulnérable ou redoutable ? victime ou manipulateur ?

J'ai dévoré ce thriller machiavélique où l'on trouve des accents de Barbara Abel, Gillian Flynn, Lisa Gardner, et même, soyons fous, du binôme Boileau-Narcejac et de Hitchcock.
Pas vraiment un coup de coeur malgré tout, à cause de quelques énormités...

• avis : 4.5
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J'ai attendu d'être en vacances pour entamer "Tout pour plaire", ce thriller de plus de 500 pages car dans les transports en commun ce n'est pas très pratique. Ce fut un très bon choix pour les raisons évoquées ci-dessus mais aussi car c'est un très bon divertissement, idéal lorsque l'on veut décrocher.
Deborah a tout pour plaire, c'est une jeune femme d'une beauté hypnotique mais qui serait visiblement, d'après la voisine malheureuse dans son couple, David son mari serait-il violent ?
À la suite de la disparition inquiétante de sa femme , Nicolas qui n'est autre que le frère de David vient avec sa fille s'installer dans le couple pour quelques temps, et là cela dérape .
Sacha Mendel va se charger de l'enquête.
Des ficelles il y en a plein, on les tire assez aisément mais malgré tout, ce roman renferme des tas d' événements, les indices foisonnent et certains nous échappent.
Je me suis souvent demandée, étant donné le nombre de pages important, ce que Ingrid Desjours allait mettre en place pour faire durer le suspense sans ennuyer le lecteur. Et bien, ce fut une réussite pour moi qui ai pris du plaisir à lire ce thriller qui ne bouleverse certes pas le genre, mais qui est efficace.
Ingrid Desjours nous offre un bon exemple de ce que l'Homme peut avoir de manipulateur et de machiavélisme et on s'y laisse prendre.
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critiques presse (1)
LeMonde
13 octobre 2014
Voilà typiquement le type de livre où l'on entre à reculons, en se disant que les histoires de couples au bord du nervous breakdown relèvent d'un genre un poil éculé. Et puis s'installe, au fil des pages, une drôle d'atmosphère, avec des personnages dont on se demande s'ils sont victimes consentantes, pervers narcissiques ou frappadingues de l'amour vache.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
« Ma belle »... Déborah a horreur qu'on l'affuble de ce genre de sobriquet. Ça pue le manque d'imagination et l'affection bon marché aussi sûrement qu'un désodorisant pour chiottes. Ça sonne faux, c'est dit uniquement pour se donner des airs de compassion et se gargariser de bons sentiments en toc.
(p. 505)
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A cet instant précis, Déborah sait qu'elle peut encore avouer la supercherie, dire que la grossesse était inventée, que les conséquences de l'incendie ne sont pas si dramatiques que le croit son mari. Elle est consciente du fait que continuer de mentir pourrait avoir des effets délétères aussi bien pour la relation des deux frères que pour elle. Persister dans son mensonge serait jouer un jeu dangereux : si David vient à le découvrir, elle ne donne pas cher de sa peau..
La jeune femme s'absorbe dans ses réflexions, le regard dans le vague.
- Déborah, dis-le; l'encourage son mari. Dis à Nicolas pourquoi je ne le lui pardonnerai pas.
Il veut l'entendre, il veut qu'elle le dise. Qu'elle persiste et signe. A-t-elle le choix ?
- Parce que j'ai perdu mon bébé dans l'incendie.
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[...] Sacha a horreur de cette société où l'on n'a plus le droit de rien faire. Fumer des fausses clopes, baiser sous plastique ou par téléphone, manger des merdes bourrées de pesticides mais sans sucre, sans gras, et sans goût, très peu pour lui. C'est un jouisseur. Il se sent bien dans ce rade miteux, entouré de camés et de paumés, certes, mais au moins sont-ils vrais, authentiques.
(p. 204-205)
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C’est un ambitieux qui se donne les moyens d’obtenir ce qu’il désire, quitte à jouer sur des apparences qui le servent mais, au fond, l’indiffèrent.
La séduction, c’est son fonds de commerce : il aide les autres hommes à gagner en « assertivité » afin de collectionner les conquêtes, rencontrer la femme de leur vie, ou encore obtenir une promotion qu’ils briguent.
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Il est si fier de ce qu’il est devenu, de ce qu’il a réussi à conquérir qu’il n’envisage pas un instant d’enjoliver son passé. Il se donne complaisamment en pâture aux sceptiques et aux journalistes, à quiconque le traiterait d’imposteur. Les critiques, il s’en fiche : il est la preuve vivante que sa méthode fonctionne et qu’on peut infléchir son destin.
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Videos de Ingrid Desjours (40) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ingrid Desjours
Notre hypothèse : derrière chaque thriller se cache un fait divers.
L?auteure de la Prunelle de ses yeux nous parle de ceux à l?origine de son roman.
"Gabriel est aveugle. Maya est ses yeux. Elle pense le guider vers la lumière. Il va l?entraîner dans ses ténèbres..." Si le pitch de la Prunelle de ses yeux, sorti en poche en octobre 2017 chez Pocket, cite ces deux personnages principaux, il en est un troisième : Victor. A 17 ans, le jeune homme intègre Métis, une école élitiste, et s?embarque dans une sombre affaire histoire de bizutage, qu?Ingrid Desjours met en parallèle avec l?expérience Milgram [ndlr : sur la soumission à l?autorité]. D?où lui est venue cette idée ? L?écrivaine nous l?explique.
+ Lire la suite
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