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EAN : 9782221140055
336 pages
Robert Laffont (16/10/2014)
3.45/5   20 notes
Résumé :
La plus grosse affaire d'espionnage depuis les écoutes de la NSA. Saint-Pétersbourg, octobre 2013. Un transfuge des services secrets russes est exfiltré vers l'Ouest au cours d'une opération de la CIA. Ses révélations sont explosives pour les États-Unis et leurs alliés.
Que cachent-elles ? Barbara Coleridge, numéro 3 de la CIA, ne peut le découvrir sans l'aide de Théo Zeldner, ex-agent des services spéciaux, qui s'était pourtant juré de ne plus jamais reveni... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Voila un vrai roman d'espionnage : du rythme, de l'action, du suspens. Tous les ingrédients sont réunis pour nous tenir en haleine 333 pages durant.
L'histoire débute avec le passage à l'Ouest d'un ponte des services secrets russe.
Ce transfuge par ses révélations va profondément ébranler les services secrets Occidentaux, provoquant de nombreux bouleversements.. En France, un Ministre et un Conseiller du Président de la République vont s'avérer être des espions à la solde de Moscou.
Cette histoire Théo Zeldner, un ancien des services secrets Français a du mal à l'accepter. Avec l'aide de Barbara Coleridge, n°3 de la CIA, il n'aura de cesse de démontrer qu'il s'agit là d'une supercherie montée par les services secrets Russes.
On vit intensément avec nos 2 héros dans leur traque de la vérité, que ce soit à Paris ou à Moscou, on est vraiment à leur côté.
C'est passionnant, jusqu'au bout, on s'interrogera sur l'identité du traitre, sur les rouages des services secrets, où la manipulation et la vérité ont parfois du mal à se différencier.
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Ancien membre de différents cabinets ministériels, Jacques Baudouin s'est mis à l'écriture de romans d'espionnage avec un certain succès. Dans « le silence des vivants » on assiste à la résurrection d'un ex-agent (tueur) des services secrets, retiré dans un cloître depuis 19 ans et extrait de sa vie monacale pour enquêter dans le Nord-Kivu (Congo) où des ressortissants français ont été assassinés.
Théo Zeldner, laissé pour mort, à la fin du récit, retrouve dans « un espion ne meurt jamais » Barbara Coleridge, la seule femme qu'il ait jamais aimé et numéro 3 de la CIA. Dans ce nouvel opus, l'auteur revisite la guerre froide avec des ingrédients qui semblaient éculés. Un membre éminent du SVR (l'ex-KGB) est exfiltré de Russie vers les Etats-Unis. Ses déclarations provoquent des dégats tant à la CIA que dans le gouvernement français gangrèné de l'intérieur par des renégats devenus de fidèles informateurs de la nouvelle Russie.
Ce thriller n'invente rien de ce qu'ont déjà pondu, Fleming, De Villiers, Forsythe… ou autres et leurs héros, qu'il s'agisse notamment des récurrents Bond ou Malko Linge (SAS), mais il est intéressant par son contenu, le parallèle amoureux qui unit Théo et Barbara, les dessous de l'Elysée où Jacques Baudouin caricature des proches du Président et portraitise celui-ci avec justesse. Même s'il s'agit d'un melting-pot reprenant des affaires antérieures : Georges Pâques, Charles Hernu, Pierre Bérégovoy ou François de Grosrouvre, ce roman d'espionnage, un genre désormais trop négligé des auteurs français, se lit avec curiosité sinon attirance.
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Un roman de politique fiction plutôt qu'un thriller, et dont je me suis méfié à cause des superlatifs et autres phrases dithyrambiques sur la couverture et la 4 ème de couv.
Surtout quand on a été un fan de Robert Ludlum (Le cercle bleu des Matarèse, La mémoire dans la peau et Jason Bourne, la Mosaïque Persifal......), de Frédérick Forsyth, voire Jack Higgins.
Certes il y a de l'action, certes, mais souvent un peu trop prévisible, et certaines scènes sont quelque peu éloignées du réel: j'ai un peu de mal à croire que le couple d'agents constitué de Barbara Cooleridge et de Théo Zeldner, arrive à remonter sur les taupes du FSB à Paris, uniquement en installant quelques ordinateurs dans leur appartement parisien provisoire; que certaines informations ne soient divulguées à l'autorité que 48h plus tard; ou qu' une mise en cause ne soit pas véritablement étayée par des faits concrets, probants.
L'histoire se déroule comme on attend qu'elle doit se dérouler, sans véritable surprise.
Par contre, j'ai apprécié les "liens" entre différents protagonistes, les "états d'âme" -qui n'en sont pas touours- les non-dits, les chausse-trappes verbales et autres, les "retombées" sur leurs pattes de certains des personnages. Et là, on sent le vécu de l'auteur.
Je lirai "Le silence des vivants" dès que possible.
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Encor une erreur de ma part, lire une suite d'un bouquin qu'on a aimé (je parle du silence des vivants).
Le procédé apparaît alors trop crû.
Sauf que cette fois on nage dans l'invraisemblance, limite niaiserie.

Que la numéro 3 de la CIA, qui doit en réalité superviser depuis son bureau de Langley, soit envoyée sur le errain comme une simple agent ?
De plus en compagnie de son amant français, tous deux sous faux nez avec perruque ?
Qu'elle ne donne plus signe de vie alors que son chef la rappelle et que, sur une simple intuition de son frenchy, elle se laisse l'emmener à Moscou en toute illégalité ? Pourquoi pas tant qu'on y est ?
Que le frenchy soit le seul à voir clair dans l'affaire et la résolve ? Ben voyons !

L'autre partie, franco-française, au temps de Hollande, nous ramène dans les mêmes arcanes des services de l'État, avec ce qu'il faut de rivalités entre hommes et services.
Et la section étatsunienne n'est pas mal non plus où l'on nage en pleine paranoïa.
Bref, vous l'aurez compris, mais ce n'est que mon tout petit avis, je reste pantois devant tant d'ineptie.
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Théo Zeldner, ancien agent des services spéciaux français et sa compagne, Barbara Coleridge, numéro 3 de la CIA, se rendent à Paris et mettent en commun leur expérience pour démasquer deux agents à la solde des Russes. Ces deux personnes sont proches du Président de la France.

Mais, voilà, qu'ils sont victimes d'un attentat. Pour avoir le fin mot de cette histoire, ils se rendent à Moscou. Théo contacte un ex-agent russe qui leur communique des informations qui vont changer la donne.

La guerre froide est-elle réellement terminée ? Non, car les pays continuent toujours à s'espionner. Se sont rajoutées d'autres nations comme la Chine.
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critiques presse (1)
Lexpress
08 décembre 2014
Jacques Baudouin sonde avec brio, dans une ambiance au parfum de guerre froide, la rivalité entre les différentes centrales de tous les pays, dénonce l'implacable autoritarisme russe, pointe la fragilité des sociétés démocratiques et évoque l'ampleur, sur fond d'affaire Snowden, du système de surveillance planétaire américain.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Quelqu'un avait dit que la littérature était le meilleur moyen de vivre plusieurs vie. L'espionnage en était une autre. Mais, après tout, n'était il pas aussi une forme, très élaborée, de littérature? Moins en raison de ses intrigues et jeux de miroirs, de ses décors en demi-teinte, rebondissements, trahisons ou personnages en permanence entre ombre et lumière, que par les passions et les violences froides qui en étaient le moteur. Et, à la différence de la littérature, l'espionnage était un jeu mortel si l'on n'en respectait pas les règles non écrites.
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Zeldner se mit à faire les cent pas dans la petite pièce qui servait de bureau à Barbara.
-Rien ne prouve qu'un des membres de la cellule réunie par Webster n'est pas l'un des agents doubles dénoncés par Rogozine, riposta-t-il. Ni qu'il n'ai aucun moyen de communiquer avec Moscou.
-Impossible, encore une fois. Webster est le plus grand professionnel de l'Agence. Tu peux lui faire confiance pour avoir sélectionné impitoyablement son équipe et la boucler quelque part sans aucune possibilité de contact avec l'extérieur.
-Désolé, toutes les possibilités, même celles qui te paraissent complétement folles, doivent être envisagées.
-Je dis simplement que ton hypothèse est absurde, c'est tout.
-Ecoute, Barbara, tu devrais savoir que, dans notre métier, rien n'est absurde. Et qu'il serait surtout absurde de rejeter des hypothèses parce qu'elles heurtent tes certitudes. Combien avons-nous perdu de batailles, de guerres même, vous comme nous, pour avoir refusé d'examiner sérieusement ce qui nous semblait relever du fantasme ou du négligeable ? Combien, hein ? Rien d'absurde là-dedans mais la simple connerie humaine, l'aveuglement, la paresse intellectuelle des chefs ! Alors, au risque de te paraître encore plus tordu, j'ajouterai que rien ne m'empêche de soupçonner Webster d'être l'un des agents de Moscou.
Page 98
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Vidéo de Jacques Baudouin
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