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Michèle Valencia (Traducteur)
EAN : 9782264038647
360 pages
10-18 (20/07/2005)
2.93/5   41 notes
Résumé :
Lily rencontre à un vernissage Marcus, architecte. Entre eux, l’attirance est immédiate, magnétique et la jeune femme accepte rapidement de devenir sa colocataire.
Chose étrange, l’appartement de Marcus semble littéralement hanté par Sinead, l’ex fiancée de Marcus.
Ce dernier est resté mystérieusement muet sur les raisons de ce départ aussi soudain que douloureux mais il a involontairement laissé entendre que Sinead était morte. Or, Lily, stupéfaite, c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
J'hésite entre 2 et 3 étoiles....
C'est le troisième roman que je lis de cet auteur. J'ai adoré "L'étrange disparition d'Esme Lennox" et beaucoup aimé aussi "Cette main qui a pris la mienne".
Celui-ci m'a déçue par son intrigue peu crédible, étirée à son maximum jusqu'à la fragilité voire la déchirure !
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Ce roman est divisé en quatre parties. Dont la première se situe avant la "révélation". Et c'est la plus réussie. Maggie O'Farrell arrive à distiller un suspense infernale qui fait avaler les cent quatre-vingt-deux pages en un rien de temps. On se dit que l'on tient là un "page-turner" fascinant. Maggie O'Farrell adopte là le point de vue de Lily la nouvelle colocataire et aussi petite-amie de Markus, un bellâtre que l'on sent tout de suite trop propre sur lui pour être tout à fait honnête, surtout quand il affirme que Sinead, son ex, n'est "plus de ce monde". Troublée Lily mène l'enquête, jusqu'à friser la folie. le récit est à ce stade proche du fantastique et le lecteur ne sait plus trop à quel saint se vouer. Lily a-t-elle perdu la tête, est-ce la jalousie qui lui fait voir Sinead partout dans l'appartement et dans une librairie...

Soudain, au bout de ces 182 pages, THE révélation (que je ne peux évidemment pas dévoiler). Et THE catastrophe pour la suite du roman (que je ne peux pas non plus dévoiler) qui tombe dans une platitude décevante. Plus de suspense. Et surtout une évidence tellement énorme qu'on se demande à quoi servent les trois autres parties du livre : Marcus est un coureur de jupons et un goujat de première. Bref, tout ça pour ça. Sans surprise finale, même dans le bush australien, qui frôle l'invraisemblance.

Une déception donc. Dommage, parce que c'est pourtant sublimement écrit et j'ai vraiment apprécié la manière dont elle décortique chaque geste, chaque micro-événement.

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Je trouve dommage qu'une aussi belle écriture soit mise au service d'une histoire somme toute banale.
Nous avons donc Marcus , un jeune architecte très séducteur, qui rencontre Lily, une jeune fille assez fragile à un vernissage. Voilà Lily qui part vivre avec lui mais qui se sent mal à l'aise dans l'appartement car elle sent la présence de Sinead, l'ex amie de Marcus. Là nous avons une première partie superbe d'intensité où l'appartement semble presque animé d'une vie propre, hostile à la jeune fille.
Ensuite on nous présente une jeune femme, beaucoup plus solide qui décide de rejoindre un homme qu'elle connait à peine à l'autre bout de la planète. Elle va vivre avec lui de longues années, avant de découvrir que c'est (suspens) ...un Goujat...
Enfin, il y a Aidan, le meilleur ami, le spectateur, qui assiste à tout ça en restant impassible. A un moment donné il réagit, non pas pour aider ces pauvres jeunes femmes aux prises avec un abruti, ni pour mettre un peu de plomb dans la cervelle de l'abruti en question, mais pour faire un début déclaration à une femme qui part à l'autre bout du monde ...
Bien sur tout est bien qui finit bien, le méchant ( certes c'est un Goujat, mais bon c'est juste un Goujat) finit par parler tout seul dans le vide pensant s'adresser à son amour disparu. Son meilleur ami offre le bonheur à une jeune femme qui le mérite et Lily part refaire sa vie en Australie , où tous les gentis se recroisent brièvement.

J'aurais franchement plus accrocher si Sinead s'était faite opérer pour devenir Aidan et que Marcus ait eu besoin d'aide pour surmonter la perte de la femme aimée et son retour sous la forme de son meilleur ami. ( hypothèse que j'ai envisagé toute la première partie du livre)
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J'ai découvert le style très particulier de Maggie O'Farrell avec L'étrange disparition d'Esme Lennox, un roman que j'ai lu il y'a quelques années et que j'ai adoré. J'ai ensuite retrouvé avec plaisir la même ambiance dans En cas de forte chaleur.
Dans la même veine, ce troisième roman reflète avec fidélité l'univers et le style de l'auteure.
Celle-ci entretient dans ses livres une ambiance étrange, pleine de mystère propice aux explorations des plus profonds sentiments humains.
Dans La maîtresse de mon amant, comme le titre l'indique le point de départ est le triangle amoureux.
L'amant c'est Marcus, jeune et talentueux architecte, mondain et séducteur invétéré.
La maîtresse, c'est Sinead, ex petite amie de Marcus, sortie de sa vie d'une bien mystérieuse façon.
La narratrice, Lily, l'actuelle compagne de Marcus est une très jeune londonienne de 22 ans qui cumule plusieurs emplois.
Elle rencontre Marcus, dont elle tombe immédiatement amoureuse, lors d'un vernissage. Puis elle décide d'emménager chez lui, ou plus exactement de cohabiter avec Marcus et son meilleur ami Aidan.
L'idylle semble se dérouler sans accroc jusqu'à ce que Lily se mette à voir Sinead partout sur son chemin. Alors que Marcus reste très évasif sur la disparition de Sinead, Lily qui a l'impression de devenir folle a besoin de savoir ce qu'il s'est passé.
Avec une histoire quelconque pour ainsi dire mais une écriture proche du suspense psychologique Maggie O'Farrell, dissèque et étudie dans les moindres détails la diversité des relations humaines et l'étonnante complexité du sentiment amoureux et nous amène à nous interroger sur la valeur et l'importance nos propres sentiments.

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Depuis que je suis en âge de le comprendre, que ce soit dans la littérature ou au cinéma, j'ai toujours été fascinée par les relations amoureuses complexes, revêtant malgré tout une certaine beauté. Aux antipodes des princesses Disney et leur charmants sauveurs. Attention, ce n'est pas parce cela pique ma curiosité que j'établis ce schéma dans ma vie quotidienne. Bien au contraire. Je crois en l'âme soeur, pas aux corps éphémères. Malgré tout, le romantisme m'est d'un superflu. Je ne suis qu'antagonisme.

Ce qui m'a de prime abord interpellé dans le roman de Maggie O'Farrell, La Maîtresse de mon amant est son titre original, qui suggère un enchevêtrement de liaisons et de sentiments, de faux semblants et d'un drame latent. le titre est chargé d'une lourde promesse. Qui a été respectée. Quatre protagonistes, trois points de vues, trois temporalités, le tout en alternance, d'un paragraphe à l'autre. Je vous livre ici le quatrième de couverture qui avait achevé de me convaincre dans mon choix :« À vingt-deux ans, Lily, que la vie ennuie un peu, vit chez sa mère et cumule trois emplois, sans conviction. Quand Marcus, un jeune architecte rencontré lors d'un vernissage, lui propose de partager son loft londonien, la jeune femme est immédiatement séduite par la proposition, et par le charme magnétique de son auteur.
Mais, dès son arrivée dans l'appartement, Lily éprouve un sentiment de malaise : un prénom – Sinead – inscrit sur la sonnette, des robes plein les placards, un lit aux draps froissés… L'endroit porte encore les traces de l'ancienne petite amie de Marcus, disparue dans des circonstances mystérieuses.
Malgré de sombres pressentiments, Lily tombe amoureuse de Marcus, mais sitôt qu'ils se touchent, elle sent une inquiétante présence se manifester. Fantasme ou réalité ? Effrayée par ces visions, déconcertée par le mutisme de Marcus, la jeune femme devient peu à peu obsédée par une nécessité : connaître la vérité sur le passé sentimental de son amant… »

L'intrigue est montée comme un thriller psychologique. Elle s'ouvre sur un drame latent. Tout du moins c'est ce que l'on ressent dans l'absence de mots, voire de maux, posé sur les faits passés. le présent de la jeune Lily se fait apocalyptique. Dommage collatéral d'une passion avortée. Elle plonge peu à peu dans une folie douce, qui nous la rend antipathique. Alors qu'elle n'est que « le jouet de la fortune ».

D'une funeste fortune. Reposant sur les cendres du passé de la maîtresse, celle que l'on hait par défaut, mais qui contre toute attente est légitime. Un fantôme plane sur nos protagonistes qui s'agitent tels des pantomimes à la recherche de la vérité, de leur salut et pour certain de leur âme. de l'extraordinaire dans des vies sommes toute ordinaire.

J'ai tout simplement adoré ce roman en trois temps, qui ne respecte aucun code et impose le sien, pour une lecture hautement addictive. La prose de l'auteure est fluide, et saisissante de réalisme quant aux détails qui vous font basculer dans la douleur en un battement de cils.

Belle découverte donc que la plume aiguisée de Maggie O'Farrell, qui sait trouver les justes mots pour définir les noirs tréfonds des actes humains. Je ne saurais trop vous conseiller de vous essayer à cette auteure. Je pense pour ma part me plonger plus assidûment dans sa bibliographie, après mon coup de coeur pour La Maîtresse de mon Amant.

Belle lecture à vous ! 🎈
Lien : https://lesjolismotsdeclem.c..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Ce n'était pas là le Marcus qu'elle connaissait et commençait à aimer. Celui - ci - cet autre individu- était plus bruyant, plus effronté, plus suffisant.Elle avait regardé le reste de la tablée et s'était lentement aperçu qu'il jouait à leur ressembler. Il avait ajuster son image à la leur. Elle avait alors repensé à une espèce d'oiseau qui, d'après ce qu'elle avait lu un jour, n'avait pas de prédateur car il pouvait imiter le cri de tous les oiseaux qui l'entouraient et survivaient grâce à cette capacité.
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L'intérieur lui parait anormalement calme. Le refrigirateur tremble, des messages sont colés sur son épiderme. Tel du mercure, une goutte d'eau perle au robinet de la cuisine. Les lanternes rouges suspendues au plafond jettent dans la pièce une lueur diabolique, évoquant un peu, un four.Sur le parquet ses pas craquent et résonnent pendant qu'elle se dirige vers ce qui est maintenant sa chambre
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Il y a toujours des points de collision-des moments où il est possible de dire : oui, si j'avais agi differemment, si je m'étais tenue légerement sur la droite, si j'étais sortie deux minutes plus tôt, ou si je n'avais pas traversé la rue à cet instant précis , ma vie aurait pris une toute autre direction
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Je pense aussi que ce qu'il a fait est un peu à l'image du Vieux Marin qui tue l'albatros.
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Avoir des relations sexuelles avec son colocataire n'est jamais conseillé ...ne chie pas à l'endroit où tu manges
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