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EAN : 9782848764368
285 pages
Philippe Rey (08/01/2015)
3.04/5   61 notes
Résumé :
Ils sont trois frères nés, l’un après l’autre, un 8 mai d’après-guerre, à un an de distance. Le père, contraint de renoncer à ses ambitions littéraires, se fait veilleur de nuit puis camionneur. La mère disparaît sans laisser d’explication pour resurgir inopinément des années plus tard. Les garçons s’élèvent seuls et partent chacun tracer leur chemin dans un monde aussi varié que dangereusement fascinant. Harry, l’aîné, actif et déterminé, qui a vite compris que « l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Voici trois frères : Harry, Daniel et Sam Hanway, nés après la guerre, le même jour, chacun à un an de distance. Leur pére renonce à ses ambitions littéraires, se fait veilleur de nuit puis camionneur, alors que leur mére disparaît du jour au lendemain sans laisser d'explication.....
Les garçons s'élévent seuls, tracent leur route dans un monde
aussi varié que fascinant.
Harry, ambitieux et impatient qui a vite compris " que les mots ne coûtent rien et se fabriquent au mètre " devient journaliste et ne vit que pour la façade et la gloire.....
Daniel, timide et solitaire, poursuit des études qui le mènent à Cambridge, lui, l'intellectuel, et à une carrière de critique litteraire, " l'enfant terrible",célèbre pour son mépris et sa méchanceté raffinée à l'égard de ses contemporains.
Sam, blessé par le départ de sa mére, privé d'amour maternel, imprévisible, sujet à des sautes d'humeur, est un rêveur mélancolique dépourvu d'ambition....il contemple la vie et travaille pour Mr Ruppert , propriétaire de logements sordides.
Tous trois souffrent d'une incapacité manifeste à aimer, ils perdent tout contact très vite.Ce n'est que beaucoup plus tard, autour de leur mére réapparue, que leurs routes se croiseront à nouveau à travers une sordide affaire immobilière .
Trois frères est le portrait subtil de trois personnalités autant que celui de Londres dans les années d'après guerre.
Autour d'une intrigue parfaitement construite et du poids incontestable des liens familiaux, l'auteur décrit avec célérité et vivacité la société de l'époque, la corruption, les marchands de sommeil, les profiteurs en tous genre, les scandales immobiliers, politiques et sexuels.....
Nous voyageons dans l'espace et le temps à Londres, Ville des ambitions littéraires contrariées,des vandales, des naîfs, de la presse corrompue, le Londres du brouillard et des ténèbres....oú se jouent les coïncidences comme sur une scène de théâtre ou un plateau de cinéma...
A la fois satire acerbe, cynique et roman noir, trois destins entremêlés sur fond de peinture sociale et une fin brutale!
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Voilà un auteur britannique auquel je n'avais pas encore goûté. Un passionné de Londres ou plutôt de l'histoire de Londres au point d'en avoir écrit une biographie qui a ébloui un certain nombre de critiques littéraires et que je me suis promis de lire, dès que possible. En attendant, "Trois frères" raconte également Londres, celui de l'après-guerre, sous un prisme plus social qu'historique, le Londres des quartiers populaires, quand Notting Hill n'était pas encore le fief des bobos, le Londres des miséreux et des ambitieux, celui des crapules et celui des naïfs.

L'impression que laisse ce roman est celle d'une incroyable maîtrise. de l'intrigue, de la narration, des personnages, des rebondissements pour arriver à une démonstration parfaitement limpide. En avançant dans la lecture, on a l'impression de voir la main de l'auteur déplacer des figurines de ses personnages sur un énorme plateau de Monopoly constitué par les quartiers et les rues de Londres. Jusqu'à ce que la boucle soit parfaitement bouclée.

Ils sont donc trois frères, Harry, Daniel et Sam. Nés au lendemain de la guerre, le même jour, à la même heure, à un an d'intervalle. Voilà qui augure déjà un destin peu commun. Les trois garçons sont assez rapidement livrés à eux-mêmes lorsque leur mère disparaît un beau jour sans explication tandis que leur père, qui a remisé depuis longtemps ses ambitions littéraires de jeunesse au fond d'un placard traverse l'existence avec amertume et un travail de veilleur de nuit qui l'éloigne de ses enfants. Liés par la coïncidence de leurs dates de naissance et une sorte de connivence émotive, les trois frères ne s'en éloignent pas moins les uns des autres au point de ne pas se voir pendant de nombreuses années. Harry, l'aîné profite d'un heureux concours de circonstances pour devenir journaliste et se transformer rapidement en une sorte de Rastignac londonien. Daniel choisit les études et Cambridge où il enseignera, avant de se transformer en un redoutable critique littéraire. Sam, lui, ne travaille pas. Il rêve et se laisse guider par son instinct qui le mène toujours vers les plus démunis et parfois dans les couvents. Des vies distinctes, et pourtant. C'est oublier que nous sommes à Londres "un réseau tellement dense et resserré que le moindre mouvement de l'élément le plus infime envoyait des ondes de réverbération dans tout l'ensemble". Sans qu'ils s'en aperçoivent, le destin des trois frères est inextricablement lié, tout comme ceux des personnes qu'ils côtoient et qui ignorent souvent tout de leurs liens.

Chaque frère nous plonge dans un Londres différent et pourtant le même. Marchands de sommeil et profiteurs en tous genre, patrons de presse et journalistes dans l'effervescence de Fleet Street (on connaît l'importance du rôle de la presse à Londres), écrivains à succès ou passés de mode, petites gens, prostituées et nécessiteux en tous genre, tous sont les rouages d'un même moteur qui fait avancer la ville et qui continuera à la faire avancer bien après que nos trois frères auront disparu.

Pour cette visite de Londres accompagnée d'une remontée dans le temps, on suit le guide avec enthousiasme. Avec ce roman qui se lit comme un polar, on entend presque battre le pouls de la ville, on découvre sa réalité. Je comprends la grande réputation de Peter Ackroyd et j'ai bien l'intention de poursuivre mon exploration après cette introduction dont je ressors terriblement impressionnée.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Après Golem qui explorait le Londres glauque de 1880, je viens de lire Trois frères qui m'a semblé très riche et très documenté sur le Londres du 19ème siècle. Trois frères débutant leur vie dans la commune de Camden, au nord de Londres, en plein milieu du siècle dernier avec leur père dans une cité ouvrière construite dans les années 1920 : « des rangées interminables de maisons mitoyennes en briques rouges, à un étage ».Le père, Philip, gardien de nuit dans la City. La mère, Sally Palliser, vendeuse dans une boulangerie de Meard Street. L'aîné, Harry, quitte l'école à seize ans – il n'aime pas l'étude – et rentre comme coursier à la feuille locale, le Clairon de Camden dont le rédacteur en chef remarque vite ses capacités et sa grande ambition. Ce poste n'est qu'un début dans son ascension sociale puisqu'il finira par épouser la fille de Sir Martin, le propriétaire du Chronicle. le second frère, Daniel, est à fond dans les études littéraires, réussit brillamment tous ses examens et va à l'université de Cambridge poursuivre des études supérieures. Une autre forme de réussite sociale aidée en cela par ses relations très particulières. le benjamin, Sam, est celui qui semble avoir le plus souffert du départ de leur mère. Il est doué d'une grande sensibilité aux autres et essaie d'aider son prochain à sa manière. Il donne le peu qu'il a aux pauvres ou plutôt toujours au même pauvre, il va se recueillir dans l'église Notre-Dame-des-Lamentations où se passe un événement étrange, à la limite du fantastique. Mère Placentia lui trouve un job de jardinier du couvent et il s'en contente un temps. le romancier souhaite que les trois frères, dont la vie à l'orée de l'âge adulte les a séparés et qui deviennent des âmes errantes, finissent par le plus grand des hasards (si l'on peut appeler cela ainsi) par se heurter dans la vie citadine comme des électrons libres et un seul parviendra à retrouver son chemin. Comme dans la Maison d'Apre-Vent, comme dans les romans de Dickens où « Londres devient une sorte d'univers carcéral où tous les personnages sont menottés aux murs. Si ce n'est pas une cellule, c'est un labyrinthe ». J'ai lu l'ouvrage jusqu'au bout car d'une part il foisonne d'idées intéressantes et aussi surtout parce que je voulais savoir qui des trois frères allait tirer son épingle du jeu. Et ce n'est pas celui auquel on pense qui l'a fait ! Dure réalité que la vie londonienne .
Il y a beaucoup de lignes de fuite dans ce roman et j'ai particulièrement apprécié la description des taudis à Limehouse où Harry guidé par Guinevere, la fille de son patron, rencontre Mrs Byrne et ses trois enfants. « Une femme plus toute jeune ouvrit la porte. « Je viens de leur donner à manger, déclara-t-elle. Entrez donc. » Trois enfants étaient assis à une table en Formica ; le visage pâlot mâchuré de confiture, ils avaient à la main des tartines. Ils levèrent sur Guinevere et Harry des regards inexpressifs. » « Dites à ce monsieur avec combien vous vivez par mois. – Douze livres par semaine. Douze livres, ça vous mène pas loin. Pas avec cinq bouches à nourrir. » On est en plein dans l'univers dickensien et c'est navrant de voir qu'un siècle plus tard, la misère est toujours aussi présente à Londres ou ailleurs. Ou n'est-ce qu'un roman pour faire pleurer Madeleine ? A vous de le découvrir et nous le dire.
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Au Nord de Londres, dans le quartier alors populaire de Camden, après guerre, trois frères se trouvent livrés à eux-mêmes après la disparition de leur mère, Sally. Leur père, Philip, occupé par son travail, n'a pas de temps à leur consacrer. Ils s'élèvent tout seuls. Sam, Daniel et Harry Hanway sont rapprochés en âge et chose étonnante, tous nés un 8 mai, mais très différents de caractère. Daniel, l'aîné, est plutôt intellectuel, Harry, sportif et extraverti et Sam, le plus jeune, est taciturne et rêveur.

Peter Ackroyd décrit un Camden qui n'a rien à voir avec le quartier bobo chic d'aujourd'hui, associé à la chanteuse Amy Winehouse, ni même celui des artistes du Camden Town Group du début du XXème, marqué par le poète Dylan Thomas. Les trois garçons évoluent dans des rues plutôt sales où les logements délabrés abritent des familles pauvres et travailleuses.

Alors que ses deux frères suivent leur scolarité, Harry décide d'entrer très tôt dans le monde du travail. Son père n'exerce aucune pression sur lui. le garçon a du caractère et est attiré par la presse. Il frappe à la porte du Camden Bugle au bon moment et se fait embaucher illico comme garçon coursier. Intelligent, il évolue rapidement au sein du journal local et embrasse le métier de journaliste avec bonheur. Il poursuit sa carrière au Morning Chronicle et va s'installer avec sa compagne Hilda, un peu fantasque, à Notting Hill, quartier dégradé, dont la population se compose de hippies et d'indiens, en cette fin des 60's.

Daniel éprouve de grandes ambitions. Il est intelligent et aime étudier, déteste le sport et son quartier. Il est homosexuel. Il veut aller à Cambridge university et y parvient.

Sam ne partage pas le caractère ambitieux de ses deux frères. Il se retrouve très vite à la rue. Il est plein de compassion et se rapproche des plus modestes. Il a un côté mystique. C'est lui qui retrouve leur mère.

Le père, assez pathétique, fait des tentatives pour sonder ses fils, mais n'obtient que mépris en retour. On perçoit un certain désir de les voir accomplir les rêves qu'il n'a pu lui-même réaliser, comme écrire. La mère, elle, plutôt énigmatique, s'adonne, semble-t-il, au commerce sexuel.

Le roman de Peter Ackroyd est pour le moins étrange. Il ne s'agit pas d'un polar. L'histoire de ces trois frères n'est pas très réaliste et tend plutôt vers la fable, avec une morale finale. On peut supposer que l'auteur a pu projeter dans chacun de ses personnages un peu de lui-même. Les trajectoires des frères et des personnes qui les entourent se croisent. Un lien presque surnaturel semble les amener à se retrouver au-delà de toute volonté de leur part. C'est surtout une sorte de détachement froid qui caractérise leurs rapports on ne peut plus sporadiques.

Si le récit évolue lentement vers un drame, c'est plus Londres et les différents quartiers fréquentés par les frères qui est au coeur du roman. Mais le sujet central de Three brothers est l'ambition – ou le manque d'ambition quand il s'agit du père et de Sam – dans une société rongée par la corruption et où seul l'intérêt personnel compte.

L'écriture, assez factuelle, ne laisse que très peu de place à l'humour – si ce n'est au sarcasme - et au sentiment. Il en ressort une impression de tristesse et d'hostilité ambiante. C'est l'atmosphère d'une capitale grouillante, où l'individu doit se battre pour se faire une place, où tout est précaire, situation professionnelle comme relation personnelle. S'il fallait trouver une couleur qui définisse le roman de Peter Ackroyd, ce serait le gris, dans toutes ses nuances. L'auteur est un passionné, admirateur de Dickens, dont il a écrit une biographie, et on ne peut que reconnaître l'influence du plus illustre des écrivains anglais.
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"Trois frères" raconte l'histoire de trois frères (sans blague :p) que tout sépare mais dont les chemins se croisent parfois à leur insu dans un Londres d'après-guerre.
Harry, Daniel et Sam sont nés à une année d'intervalle dans un quartier pauvre de Londres. Très jeunes, ils sont livrés à eux-mêmes entre un père veilleur de nuit insatisfait de sa vie et une mère qui disparaît sans explication.
Au lieu de les rapprocher, ces épreuves vont les séparer. Chacun suivant son chemin.
Harry deviendra journaliste, Daniel universitaire à Cambridge et Sam ... ben il essaye de survivre.

Ce roman aborde des thèmes assez variés comme les marchands de sommeil, les injustices sociales, l'avidité, la lâcheté, le monde littéraire, ...
Et on ne peut pas dire que le ton soit très joyeux.
Les luttes de pouvoir prennent beaucoup de place et nous sommes témoins du succès et de la chute des personnages.

Les trois frères sont devenus des inconnus cependant leur passé et leurs fréquentations entrecroisent leurs chemins.

Londres est un personnage à part entière avec ses différents quartiers, ses opportunités, ses promesses mais aussi ses secrets et ses désillusions.

Un roman certes assez sombre mais qui a le mérite de faire réfléchir sur l'ascension sociale et les liens familiaux.
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critiques presse (3)
Culturebox
30 mars 2015
D'une écriture visuelle, Peter Ackroyd fait voyager le lecteur dans l'espace et dans le temps, Londres comme scène d'un théâtre où se jouent les coïncidences.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LesEchos
18 février 2015
Ce portrait d'une fratrie disparate offre trois niveaux de lecture : on peut goûter la satire sociale acerbe d'une époque révolue - l'Angleterre pusillanime d'Edward Heath et d'Harold Wilson ; le roman noir moderne (avec ses escrocs en col blanc, ses meurtres de sang-froid) ; et enfin la fable philosophique sur « l'âme » des grandes villes - le lien indéfectible qui unit ses habitants.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Lexpress
12 janvier 2015
L'auteur n'a pas son pareil pour dépeindre les friponneries et (ou) les ridicules des politiques, des médias, de l'édition et même du milieu gay londonien. "Mais tout cela n'était vrai que jusqu'à fin du siècle dernier", précise-t-il sans conviction. Ackroyd, prince de l'humour...
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
"Deux hommes qui s'embrassaient goulûment dans un coin suscitaient des regards de désapprobation ou d'envie, selon......
Dans la pénombre de la salle s'échangeaient constamment des regards, regards en coin, regards furtifs, clins d'œil, œillades, coups d'œil , coups de coude, frôlements, caresses, hochements de tête ponctués de rictus ou de sourires. L'air était saturé de relents de bière, de cuir et de cigarettes......."
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Lorsque leur mère déserta le domicile conjugal, Hardy Hanway avait dix ans, Daniel Hanway neuf et Sam Hanway huit. Un jour, en fin d'après-midi, au retour de l'école, ils trouvèrent la maison vide. Hardy prépara des sandwiches fromage-cornichons. Ils s'installèrent autour de la table de la cuisine et attendirent. Personne ne vint.
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(le symbolisme dickensien dans La Maison d’Apre-Vent).
(...)
« Ce que nous devons fouiller, dans la Maison d’Apre-Vent, c’est l’imagerie de la prison. »…
« Il est parfaitement évident que, dans la plupart des romans de Dickens, Londres devient une sorte d’univers carcéral où tous les personnages sont menottés aux murs. Si ce n’est pas une cellule, c’est un labyrinthe dans lequel rares sont ceux qui parviennent à retrouver leur chemin. Tous sont des âmes errantes.
- Mais comment, alors, demanda le jeune binoclard, analyser le recours constant à la coïncidence ?
- C’est la règle de la vie citadine, n’est-ce pas ? Les éléments les plus hétéroclites s’y heurtent. Parce que, voyez-vous, tout est lié.
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« Avez-vous lu une nouvelle de Max Beerbohm intitulée Enoch Soames ? demande Webb.
- Pas que je me rappelle.» En fait, Harry avait très peu lu mais il ne l’aurait admis pour rien au monde.
- « Enoch Soames rencontre le diable dans un restaurant de Soho. Celui-ci même.
- Ah ? » Harry porta sur la salle un regard parfaitement placide.
- « Soames, un poète mineur, désire passer un pacte avec le diable. Il vendrait son âme pour une faveur. Il voudrait revenir à la vie cent ans plus tard – en 1996 – et découvrir que la postérité se souvient de lui. Dans la salle de lecture de la British Library, il trouverait son nom dans les catalogues. Le diable accepte. Ils passent leur pacte. Or, là est toute l’affaire, voyez-vous. En fait, Enoch Soames, sent ans plus tard, a sombré dans l’oubli. Son nom ne figure pas dans les catalogues, sauf en relation avec deux ouvrages publiés à compte d’auteur. Il est immédiatement consigné à l’Enfer. »
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Dans les romans londoniens, il avait découvert la préoccupation de leurs auteurs pour l'image de la capitale britannique comme un réseau tellement dense et resserré que le moindre mouvement de l'élément le plus infime envoyait des ondes de réverbération dans tout l'ensemble. Une rencontre, fruit du plus pur des hasards, pouvait avoir des répercussions terribles, alors qu'un mot mal compris était susceptible de générer une incroyable bonne fortune. Une réponse impromptue à une question posée à l'improviste pouvait provoquer la mort.
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Videos de Peter Ackroyd (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Peter Ackroyd
Avec ce conte gothique de l?Angleterre victorienne, son réalisateur nous parle des monstres humains.
Adapté du roman Dan Leno and the Limehouse Golem de Peter Ackroyd (1994), présenté au Festival de Toronto et au festival du film policier de Beaune 2017 où il a remporté le Prix du Jury spécial police, The Limehouse Golem ou Golem, le tueur de Londres sort le 23 janvier 2018 en VOD. Nous avions rencontré son réalisateur, Juan Carlos Medina, en avril dernier.
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