AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Dune - Les origines tome 2 sur 3
EAN : 9782221113882
558 pages
Robert Laffont (20/11/2014)
3.76/5   36 notes
Résumé :



Tu ne feras point de machine à l'esprit de l'homme semblable, prêche la Bible Catholique Orange après que la Bataille de Corrin a permis de vaincre et de détruire les dernières Machines Pensantes qui avaient entrepris d'asservir puis d'exterminer l'humanité. Gilbertus Albans a fondé l'Ecole Mentat où des hommes, choisis pour leurs qualités exceptionnelles, peuvent devenir des ordinateurs humains capables de remplacer les Machines disparues. <... >Voir plus
Que lire après Dune - Les origines, tome 2 : Les Mentats de DuneVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Second tome après la communauté des soeurs.

80 ans après la bataille de Corrin, retour sur la création du Bene Gesserit, l'école des mentats, la guilde spatiale et la consolidation de la maison Corrino en butte aux Butleriens, les suk avec en plus un peu de Harkonnen et d'Atréides et quelques incursions sur Arrakis bien sûr.

Vous avez l'impression d'avoir déjà lu cela quelque part ?
Normal, c'est le copier coller de l'accroche de ma critique du tome précédent.
En effet, comme le premier tome ne s'intéressait pas beaucoup plus au futur Bene Gesserit qu'aux autres maisons et protagonistes de l'univers de Dune, ce second tome en est la parfaite continuité et ne s'intéresse pas plus aux Mentats qu'aux autres.
Nous poursuivons donc le développement de ceux qui feront « la loi » dans DUNE dans un récit, sans autre prétention (du moins j'espère) de nous distraire dans un style accessible et agréable avec pour bémol pour ce tome (et fort probablement pour le futur prochain) trop de redites pour rappel du tome un.

Attention cependant. Ce n'est pas un tome qui se suffit à lui-même. Il doit être lu après la communauté des soeurs et il n'a évidemment pas de fin franche ce qui oblige à attendre le dernier : Les navigateurs.
Soit on lit les trois. Soit on ne lit pas..
Commenter  J’apprécie          6613
L'univers de Dune est riche et inépuissable presque. Frank Herbert l'a tellement bien pensé qu'il est possible a son fils de reprendre le flambeau et d'écrire encore et encore sur le thème.

C'est un univers que j'aime beaucoup et je me régale toujours de revenir sur Arakis ou les autres planètes et de rencontrer des Atréides, des Harkonnen, des mentats ou des soeurs.
J'avoue malgré tout avoir eu plus de mal avec ce tome 2 qu'avec le précédent.. déjà parce que je me suis demandée pourquoi j'avais lu le tome 1 avant celui-ci ... bhen oui ça parait logique pourtant de lire le tome 1 avant le tome 2 . Mais les auteurs ont tellement fait de répétitions et redit des choses du tome 1 qu'en fait il n'est aucunement nécessaire de le lire.. autant attaquer les mentats de dune directement.
Et puis parce qu'ils non pas poussé le bouchon assez loin. On apprend effectivement d'ou vient le pouvoir des soeurs... mais sans plus le pouvoir de la voix est juste effleuré .. enfin en tout cas pas assez à mon goût.

D'un autre côté j'ai particulièrement apprécié la façon de mettre en avant les opposants a la technologie et les pro technologie. D'autant que leurs idéologies sont extrémistes et sans concessions... j'avoue avoir beaucoup pensé aux intégristes de nos jours.

Alors malgré les défauts , qui m'ont quand même énervé sur certains passages, l'univers de dune reste l'univers de dune avec sa richesse, sa beauté et sa rudesse ... mais que j'aime toujours autant.
Commenter  J’apprécie          442
Après un premier tome pas désagréable à lire mais pas transcendant non plus, un peu trop classique et passe-partout qui ne m'avait pas apporté toute la complexité que j'attendais, en dehors de l'histoire de l'implosion des Soeurs qui m'intéressait bien, j'ai trouvé ce deuxième tome bien plus plaisant à lire. Peut-être parce que je connaissais mieux les acteurs en jeu, peut-être parce que j'avais pas à découvrir le style plus commercial des deux auteurs. En tout cas, la lecteur fut plus simple et plus addictive.

Nous nous retrouvons toujours dans ce monde post-Jihad où les I.A ont été les ennemis à bannir et ont en apparence disparu même si la technologie, elle, est toujours là et semble avoir de beaux jours dans les formes qu'elle est en train de prendre sur base de mix avec des psychotropes comme l'Epice. Nous sommes toujours dans un monde où le pouvoir de l'Empereur est en déclin. Nous sommes toujours dans un monde où de grandes familles et de grands noms se disputent des ères d'influence et où de grands groupes cherchent à trouver leur place au soleil.

Une fois habituée au style plus passe-partout des auteur et une fois oubliée mes envies d'univers riche et complexe, j'ai apprécié l'oeuvre pour ce qu'elle était : un space opera divertissant avec beaucoup de tensions et manigances entre les différents groupes. L'écriture spiralaire des auteurs permet d'avoir une lecture fluide et dynamique. On enchaîne les chapitres courts aux quatre coins de la galaxie avec ses multiples acteurs et petit à petit une toile de fond se dessine de plus en plus clairement dans ce nouvel ordre interstellaire post-Jihad. Ma seule petite déception vient de l'utilisation de la famille Atréïde qui tient plus de l'accessoire qu'autre chose dans ce tome...

Sinon, j'ai aimé suivre la longue décadence et perte de pouvoir de l'Empereur Salvador qui peine à lutter face à l'influence grandissante à la fois du Dirigeant Manford Torondo avec son engagement anti-techno et des Venport qui dirigent la flotte des Navigateurs. le conflit de ces deux va être au centre de l'histoire et avoir de lourde conséquences sur l'Empire intergalactique. Nous assisterons à leur lutte à distance, à leur recherche d'influence, à leurs manigances et à leurs actions également, tout du long de ce tome et ce sera passionnant.

En parallèle, nous assistons également au destin croisé des deux grands ordres de l'Empire que sont les Mentats et les Soeurs. Si ces dernières vont peu à peu se relever du coup porté par l'Empereur Salvador grâce à l'effroyable astuce d'une certaine Harkonnen qui gravit les échelons en leur sein, les Mentats, eux, connaîtrons un destin inverse à cause du lien entre leur chef et un ancien robot tout puissant. C'est également très intéressant de suivre ce qui s'y passe et d'y voir les prémices de ceux qu'ils seront plus tard et des techniques et programmes qu'ils utiliseront et vont promouvoir les uns et les autres.

Mais les auteurs ne se contentent pas de ça, ils greffent également plein de petites histoires autour, de celle de Vorian Atréïde qui cherche à aider les Harkonnens et également à trouver l'apaisement au sein de sa famille, en passant par le savant-fou Ptolémée qui est en train de développer ces mystérieux être que sont les cymeks, ou encore le destin de certains Freemen qu'on croise et à qui on promet un avenir plus radieux... C'est très riche en ramification, mais une fois qu'on se note un peu qui est qui, ce n'est pas si compliqué et c'est vite fascinant de voir comment l'action de l'un va jouer sur celle de l'autre à l'autre bout de la galaxie. J'aurais juste aimé que Pocket nous fournisse ce petit travail éditorial consistant à recontextualiser l'histoire, actions et personnages compris. Ça manquait vraiment.

En tout cas, même si on est loin de la profondeur et du génie de la série originelle, cette lecture fut un bon divertissement, une suite honnête et plus simple à suivre que le premier tome, avec des actions individuelles et de groupes passionnantes de part l'ampleur qu'elles prennent à plus vaste échelle. C'est aussi très intéressant de voir les prémices de ce qu'on connaîtra plus tard, de voir la montée et la chute de certains individus, et encore plus de découvrir quelques zones d'ombre dont les mystères pourraient nous surprendre. N'est-ce pas les cymeks ? ;)
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          113
Ce deuxième volume de la trilogie "Schools of Dune" commence comme le premier : très lentement, avec un long tour d'horizon des personnages et des factions qui vont participer au récit. Si cela pouvait se justifier au début de la trilogie, puisqu'il s'agissait de présenter une nouvelle génération de protagonistes après la trilogie "Legends of Dune", cela m'a semblé moins pertinent ici. J'ai été particulièrement ennuyé de voir chaque personnage raconter son passé et ses motivations à l'occasion de quasiment chaque chapitre pendant un premier gros tiers du roman.

Comme souvent avec les rmans de Brian Herbert et Kevin J. Anderson, cela finit par s'accélérer mais cela arrive vraiment très tard ici. Suffisamment tôt pour me laisser tout de même une bonne impression au moment de tourner la dernière page, mais c'est tout de même dommage de perdre presque 200 pages d'un roman pour raconter ce qu'on connait déjà et ne pas vraiment faire avancer le récit. de l'exposition, oui, mais pas en boucle.
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Ce n'est pas suffisant de survivre face à une grande adversité. Vous devez aussi partager ce que vosu avez appris afin d'empêcher qu'elle se reproduise. Sinon, vous élargissez le champ de cette adversité et créez une singularité dans laquelle d'autres vies peuvent basculer à leur tour. Cela procède d'une vérité fondamentale : les humains sont un organisme collectif, et cet organisme fonctionne mieux quand ses membres ont conscience de leurs intérêts communs.
Commenter  J’apprécie          330
Dans un conflit majeur, chaque camp combat pour sa cause - un système de croyances qui mérite qu'on meure pour lui. Hélas, il n'existe pas d'arbitre impartial et omnipotent qui pourrait décider des mérites respectifs de ces systèmes et résoudre le conflit sans bain de sang, ce qui rendrait inutile le recours aux armes.
Commenter  J’apprécie          310
Chaque marteau possède la capacité innée de frapper un clou. Chaque esprit humain possède la capacité innée de réaliser de grandes choses. Mais tous les marteaux ne sont pas forcément bien utilisés, et il en va de même pour les esprits humains.
Commenter  J’apprécie          350
Il nous est impossible de nous racheter pour tout le mal que nous faisons au cours de notre existence. Nous prenons touts des décisions fondées sur nos intérêts personnels. Dans ce processus, des gens sont forcément écartés. Il y a toujours quelqu’un qui en souffre.
Commenter  J’apprécie          323
Il ne suffit pas de répéter quelque chose souvent, et avec véhémence, pour que cela devienne un fait, et aucune personne rationnelle n’y croira quel que soit le nombre de répétitions.
Commenter  J’apprécie          400

Videos de Kevin J. Anderson (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kevin J. Anderson
Vidéo de Kevin J. Anderson
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (159) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4857 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..