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EAN : 9782258115637
300 pages
Presses de la Cité (04/06/2015)
2.59/5   85 notes
Résumé :
Pour les Post, des vacances à Majorque, en famille et avec des amis, c'est quelque chose qui se mérite ! Cela tombe bien, Franny et Jim ont leurs trente-cinq ans de mariage à fêter, et leur fille, Sylvia, vient d'obtenir brillamment son baccalauréat.

L'île ensoleillée, ses montagnes et ses plages, ses tapas et ses courts de tennis, promettent une échappatoire aux tensions latentes du quotidien à Manhattan.

Pourtant, rien ne se passe c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (46) Voir plus Ajouter une critique
2,59

sur 85 notes
Cet été, je pars dans le Morbihan avec mon mari, et surtout pas à Majorque avec la famille Post et leurs 2 amis !

En effet, les quelques jours que j'ai passés en leur compagnie au bord de la piscine, dans la cuisine, dans les rues de Palma, au court de tennis, sur la plage...m'ont amplement suffi. Quel ennui ! Entre le « vieux » couple Franny-Jim qui s'écharpe à cause d'une infidélité du mari, le couple Carmen-Bobby (le fils) qui se délite, le couple Charles-Lauwrence qui est en passe d'adopter un bébé, et Sylvia la fille cadette, pressée de prendre son indépendance à l'université et attirée par le beau Majorquin venu lui donner des leçons d'espagnol, la cohabitation est un peu difficile. Et ça dort, ça prend des douches, ça mange, ça se baigne, ça ressasse trente-six mille fois les mêmes rancoeurs ou les mêmes regrets.
J'ai voulu plonger dans leur psychologie, j'avais oublié qu'il n'y avait pas d'eau.
Je me suis donc cassé la figure sur la platitude de ces personnages, je me suis cognée à leur histoire banale et tellement prévisible, égayée (enfin, le mot est fort) de temps en temps par l'une ou l'autre frasque et pas trop rebutée quand même par le style facile (« fluide », le mot est à la mode...).

Un livre endormant, moi, ça ne m'endort pas, ça me donne des envies de meurtre. Et pour le bien de mes amis et de ma famille, j'ai laissé la famille Post reprendre l'avion pour New-York, sans moi.

Ce roman était un cadeau de Babelio et des éditions « Presses de la cité ». Je me suis acquittée consciencieusement de ma tâche : je l'ai lu jusqu'au bout et je l'ai chroniqué. Merci et au suivant !
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Qu'il m'est difficile d'écrire ces quelques lignes !
Quand un livre m'a plu, c'est un vrai plaisir pour moi de communiquer mon enthousiasme, je souhaite que d'autres lecteurs aient envie eux aussi de le lire, j'aime échanger avec ceux qui l'ont déjà lu : partager autour de cette lecture est un grand bonheur.
Mais dans le cas contraire, c'est une tout autre affaire...
Qu'est-ce qu'ils m'ont ennuyée ces vacanciers ! Et comme j'ai trouvé leurs petites histoires sans intérêt !
Je suis allée bien consciencieusement jusqu'au bout, jusqu'au dernier mot de la dernière page, espérant trouver quelque chose qui s'anime, quelque chose qui me réveille enfin... eh bien non.
Le problème avec les membres de la famille Post et leurs amis, c'est que je ne les ai trouvés ni sympathiques (un personnage pour qui l'on a de l'empathie, un personnage qui nous fait rire, un personnage qui nous charme, c'est bien, non ? ) , ni antipathiques (un personnage que l'on déteste, un personnage dont on se moque, un personnage qui nous fait peur, c'est bien aussi, non ?).
Voilà le problème : ils m'ont laissée totalement indifférente. Leur personnalité ne m'a pas intéressée, je n'ai jamais eu envie d'en savoir plus sur eux ; leurs histoires m'ont ennuyée, je n'ai jamais accroché.
Je vous copie trois petits extraits, pour que vous puissiez juger par vous-même.
1) Les vacanciers arrivent dans la maison qui leur a été prêtée : "Franny voulait faire le tour de la maison, s'occuper des courses, distribuer les chambres, trouver l'endroit où elle pourrait s'installer pour écrire et enfin repérer le placard où étaient rangées les serviettes de rechange. Elle avait noté d'acheter du shampoing, du papier toilette et du fromage. Ce ne serait officiellement le début des vacances que lorsqu'elle aurait pris une douche et mangé quelques olives."
2) Les vacanciers savourent leurs vacances : "C'était une journée torride où Bobby, Carmen et Franny semblaient parfaitement heureux dans la piscine. Jim lisait un roman à l'ombre. Mais Lawrence ne supportait pas l'idée de passer encore toute une journée sans rien faire."
3) Les vacanciers s'interrogent sur leur vie : "C'était un détail dans leur vie quotidienne, comme la grave question de savoir qui avait fini le rouleau de papier-toilette : s'ils s'en souciaient, cela durait une fraction de seconde et ensuite, c'était oublié." Bon, le papier-toilette, ça commence à devenir une obsession !
Voilà. Vous me trouvez peut-être un peu dure, mais c'est comme ça, je suis franche. Quand je n'aime pas, je le dis, je n'y vais pas par quatre chemins. Et comme l'a si bien écrit Beaumarchais : "Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur." Enfin, n'oublions pas que "je n'aime pas" ne signifie pas que personne n'aimera, chacun ses goûts.
Je remercie Babelio pour son opération Masse Critique et les éditions Presses de la Cité de m'avoir fait parvenir ce livre.
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Un roman à la couverture bleu "piscine Hockney" , et hop, ni une , ni deux : je fais ma valise et je pars à Majorque avec la famille américaine , les Post .
Une petite cohabitation pour 15 jours, dans une magnifique villa , suffisamment en retrait pour échapper aux hordes de touristes [et à David Guetta . Boum boum, boum !].
Mais comme toute cohabitation, celle-ci va s'avérer difficile . Car les Post ne sont pas de tout repos ...
Nous avons le père (60 ans ) , qui a eu une relation avec une jeune stagiaire et qui du coup, a été foutu à la porte de son journal .
La mère qui est vénère et on la comprend ....
La fille qui rêve de s'envoyer en l'air avant la fac .
Le fils qui vient avec sa Carmen (10 ans de plus que lui ). Pas très appréciée par la famille, la Carmen ... La différence d'âge ...et puis elle est prof de gym et pas très intello par rapport aux beaux-parents . [ Elle serait pas un peu snob la la famille Post?!]
Et puis, cerise sur le gâteau , petite touche "gay friendly" : il y a le couple gay qui est sur le point d'adopter , (le plus âgé des deux étant le meilleur pote de quarante ans de la mère Post ).

Entre celle qui est vénère ( mais fait la bouffe "por todos " ) , le mari qui essaie de récupérer sa moitié (dont il se foutait lorsqu'il était avec sa nymphette) , la gamine et le fiston qui n'en finit plus d'être trop con ...eh ben ,si j'avais su , j's'rais pas venue!
Des fois la cohabitation en vacances, ça ne passe pas ...

Un roman qui aurait pu être muy caliente, et qui donne l'impression que l'auteur n'a pas su choisir entre la pure comédie, ou le drame familial . Ça se lit mais c'est poussif. Tout ça manque un peu de d'humour et de chaleur (humaine) pour moi .
L'eau de cette piscine est trop tiède , allez , je vais remettre ♫mon petit pull marine ♫ , moi , et m'en aller vers d'autres cieux littéraires .
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Deux semaines de vacances à Majorque, histoire de se ressourcer et d'oublier ces tracas. Soleil, plage, cuisine, farniente c'est cool non ! Oui, mais voilà, la famille Post en a un peu beaucoup (des tracas). Alors éclatement du noyau familial ou sagesse et maturité au final ?
J'avoue être déçu par ces « Vacanciers » qui se lit sans déplaisir mais aussi avec un manque d'intérêt et surtout d'empathie pour les personnages. Pas un brin de sympathie donc pour Franny et Jim les parents, ni pour Sylvia et Bobby les enfants, encore moins pour le couple d'amis homo et la petite amie du fiston que personne ne peut encadrer. Des situations convenues, qu'Emma Straub survole trop souvent. Cela m'a laissé de marbre la plupart du temps. On peine à croire ces personnages tant ils sont assez caricaturaux. Et l'on se dit que deux semaines avec cette famille là, c'est beaucoup trop. On aimerait presque retourner au turbin, c'est dire !
Merci aux « Editions Presses de la Cité » et Babelio pour cette masse critique.
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La famille Post de Manhattan part en vacances sur l'île paradisiaque de Majorque. Ces deux semaines ne seront pas de tout repos. Franny et Jim sont au bord de la rupture. Ils essaient de sauver les apparences face à leurs deux grands enfants.

" Un mariage était un peu comme un navire : il fallait tenir la barre, et d'une main assurée."

Il y a des turbulences, des écueils. le tout est de les amadouer, de les contourner.

"Une famille n'est jamais qu'un pari sur l'avenir, en fin de compte, chacun souhaite le meilleur pour lui-même comme pour les siens".

Histoire banale d'une famille embarquée dans le courant de la vie, avec ses surprises, ses déceptions, ses espérances. Histoire simple,banale, qui parle à chacun de nous, des choix de vie que nous faisons, de l'éducation des enfants, de la difficulté de vieillir ensemble, de supporter les petits travers de chacun. le but est d'amener toute la famille à bon port, avec le moins de heurts possibles, de comprendre et de respecter les caractères de chacun, car on a beau partager les mêmes gênes, on peut être bien différent dans une fratrie !

Merci à Babelio et aux éditions Presses de la cité pour ce roman à l'écriture simple , un peu trop superficiel et ennuyant à mon goût.
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
10 août 2015
Un délectable roman truffé de belles surprises qu’on a savouré jusqu’à la dernière page.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Elle avait lu tout Jane Austen cette année - un bon auteur, mais quand vous dites que vous aimez orgueils et préjugés, les gens s'attendent à ce que vous adoriez le soleil et les voiles de mariée, alors que Sylvia préférait les plaines pluvieuses. Les sœurs Brontë n'avaient pas peur de laisser un personnage mourir de tuberculose, ce qui leur valait l'estime de Sylvia.
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Elle aurait été bien en peine de se décrire à un inconnu si ce n'est comme une fille de taille moyenne avec des yeux bleus, ni particulièrement grands ni particulièrement beaux. Pas de quoi inspirer un poète. La question la taraudait. Beaucoup de vers superbes avaient été écrits avant que leur auteur - Keats, Rimbaud, Plath -ait atteint l'âge adulte. Comment ces artistes avaient-ils su faire de leur brève existence une telle somme de beauté et de souffrance qui perdurait depuis des siècles ?
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- J'ai toujours pensé que la période où les enfants étaient en bas âge était le cap le plus difficile pour un couple , dit Franny . Il faut s'occuper d'êtres totalement dépendants . Leur apprendre à parler , à marcher ... à écrire . Mais je me trompais . Ça n'est jamais fini . Ma mère ne m'avait pas prévenue .
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Franny plongea l'index dans le pot et en racla les bords avec soin . Elle ressortit son doigt et le mit dans sa bouche avec un gémissement de plaisir . Elle referma le couvercle et cacha le Nutella dans un autre placard , où personne n'irait le chercher - juste au cas où .
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Majorque s'étageait comme une pièce montée : en bas les oliviers noueux piqués de palmiers, au milieu les montagnes gris-vert, avec les murets en calcaire bordant la route et au-dessus de leurs têtes le ciel bleu sans nuages. Malgré la chaleur, l'humidité suffocante de New York n'était plus qu'un mauvais souvenir, effacé par un soleil éclatant dont la brise promettait de tempérer les ardeurs, Majorque c'était l'été sans ses inconvénients : des températures assez élevées pour se baigner, mais pas au point que les vêtements vous collent à la peau.
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