AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
San Antonio tome 47 sur 175
EAN : 9782266250221
256 pages
Pocket (24/04/2014)
3.86/5   54 notes
Résumé :
Connaissez-vous Stinginess Castle ? Au fin fond des Highlands, en Écosse, ce château se dresse sur une colline dans les brumes britanniques.
Un nouveau fantôme le hante depuis quelque temps. Et un fantôme de poids ! Il a pour nom Bérurier ! Et si vous saviez ce que le Gros et votre valeureux San-Antonio magouillent dans ce château de cauchemar, vous en auriez la chair de poule. Un renseignement : si vous entendez un craquement dans la pièce d'à-côté pendant q... >Voir plus
Que lire après San-Antonio chez les MacVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
3,86

sur 54 notes
5
1 avis
4
6 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis
En vacances en Dordogne avec Félicie chez tatan Rose et son garde-chasse de mari, Alphonse, San-Antonio reçoit un télégramme de Bérurier : il doit rentrer en urgence ! Félicie n'est pas dupe de la manoeuvre de son fils unique et préféré. Aussi reste-t-elle une semaine de plus auprès de sa demi-soeur…
Le télégramme est un prétexte, bien entendu, qui permet à San-A. qui s'ennuie ferme en Dordogne de rentrer à la maison accompagné d'une sauterelle rencontrée dans le train. Pas de bol : le Boss bigophone. Il est minuit et demi. Un ami à lui, l'éditeur Petit-Littré a organisé une petite sauterie à son domicile et une bonne partie de ses invités semble mal en point… Un rapide déplacement sur place permet à notre célèbre commissaire de constater que les ceusses qui ont consommé du whisky Mac Grégor sont dans un état semi-comateux…

Une enquête entre l'Ecosse et Nice pas très compliquée, mais efficace. On suit le fil (d'Ecosse) sans trop de soucis. San-Antonio est accompagné de Bérurier comme son ombre ; un Bérurier qui devient au fil des épisodes une pièce maîtresse de l'intrigue, par sa singularité, son côté imprévisible et son vocabulaire si personnel ; un Bérurier que Frédéric Dard nous annonce comme un incontournable, en faisant déclarer San-Antonio à son boss qui lui propose de varier ses collaborateurs : « Voyez-vous, boss, Béru n'est pas très intelligent. C'est un rustre, un soiffard, un butor, mais il a des qualités qui en font néanmoins mon plus précieux collaborateur. D'abord, il m'est attaché comme un chien ; ensuite il est bon, courageux, tenace. Et enfin, il a par instants une espèce de jugeote matoise qui équivaut à du génie. Et puis, mieux que tout encore : je l'aime bien. Je le chahute et ça me repose ... » l'avenir nous le prouvera…

Alberthenri nous confie sur babélio que ce « San-Antonio chez les Mac » est un de ses préférés… Je pense que c'est un des meilleurs des sixties (on est en Ecosse) qui débutent ; en attendant la fin, de ces mêmes sixties et les années 70 où pour ma part se concentrent une bonne partie de mes préférés.

Notons que dans cet épisode, Pinaud est absent, que les calembours (parfois faciles sur les noms de lieux, « Mybackside-Istchicken », ou sur les personnages comme le « shérif Mac Heusdress » et le so british « Sir Constence Haggravente » ) sont très présents, que les miss sont à croquer, que (par conséquent) le Kâma-Sûtra personnel du commissaire s'étoffe grandement, que Béru est « resplendissant »…
Il me manque néanmoins ,pour un grand cru, des digressions fantaisistes, des notes farfelues en bas de page et des énumérations surréalistes…

Un épisode qui contient à mon goût la meilleure réplique Béruréenne de toute la série :
« James Mayburn, se présente-t-il.
Je ne déteste pas non plus les miennes, rétorque Béru qui croit à une saillie ». Je sais… C'est con… mais moi ça me fait marrer…
Et puis une des plus belles illustrations de couverture due à Gourdon....
Commenter  J’apprécie          270
Cela commence avec du whisky frelaté, qui intoxique des gens haut placés.
Voilà donc San-Antonio, flanqué de l'inénarrable Bérurier (Alexandre Benoit, de son prénom) envoyé pour enquêter en Ecosse, dans le château ou on distille le fameux alcool...
San-Antonio, si vous connaissez, je veux dire, si vous en avez lu, et pas seulement si vous en êtes resté sur des a priori généralement négatifs du genre "c'est de la sous-littérature de gare, etc.."
Vous savez à quoi vous en tenir, d'accord, ça n'est pas toujours d'une finesse remarquable, ainsi dans ce roman Frédéric Dard abuse des jeux de mots avec les noms des personnages écossais, et du coup n'évite pas certaines facilités.
En même temps, il ne prétendait pas non plus être un littérateur subtil, et avouez que si il n'a pas produit que des chefs-d'oeuvre , on rigole plus avec lui, qu'avec la plupart des auteurs de romans policiers, qui donnent dans le sombre, l'inquiétant, voire le déprimant .
Il faut rendre à César ce qui est à Dard, il a inventé un genre (ou un sous-genre, si vous préférez): le polar burlesque.
Et pour ma part, les "San-Antonio", sont un peu ma madeleine de Proust (auto-promo : voir ma critique de "faut être logique") ils en valent bien d'autres !
Commenter  J’apprécie          170
En début de récit, San-Antonio qui a réussi à abréger les vacances chez tatan Rose, s'apprête à faire les honneurs de son sweet home à sa dernière conquête rencontrée dans le train, lorsque son téléphone sonne nuitamment. Au bout du fil Achille, son Big Boss, qui le prie de foncer instamment chez son ami Petit-Littré, éditeur de son état, où une partie des invités se trouve en petite forme. le commissaire découvre un tableau tragi-comique, toutes les personnes ayant bu du whisky après le repas étant sous l'emprise d'une drogue. Chargé par son chef de remonter la piste du trafic, San-Antonio, un cadavre plus tard et après avoir récupéré le fidèle Béru en villégiature à Nanterre, prend la direction de Glasgow. Ville qui, chacun le sait dans la famille du Gros, se trouve au Japon, voire encore plus loin, au Danemark.

Les bouteilles incriminées étant de la marque Mac Herrel, le duo de choc se rend dans le village de Mybackside-Ischicken, siège de la distillerie, avec l'idée de s'inviter au Castle des propriétaires, pour découvrir le poteau rose. Ce qui ne pose pas vraiment de problèmes lorsque l'on connaît l'imagination des deux policiers, si ce n'est que l'idée de faire passer Béru pour le domestique de Sana rencontre ses limites lorsqu'il est sollicité pour aider au service lors d'un repas.

Rapidement tous les membres de la famille font partie des suspects potentiels, la vieille Mac Herrel, la sublime nièce Cynthia – non, y a pas de jeu de mots -, son fiancé Sir Concy, Mac Hornish le responsable de la distillerie, et James Mayburn, le majordome, à qui Béru répond naïvement lors des présentations : « Je ne déteste pas non plus les miennes ».

Tout est en place pour un bon moment d'action et de grosse poilade, et c'est également l'occasion découvrir un peu mieux l'Écosse. de vérifier que la plupart des habitants s'appellent Mac-Quelque-Chose - ce qui permet à Frédéric dard de bien se faire plaisir -, de s'apercevoir que la spécialité liquide locale peut avoir des effets stupéfiants et avoir parfois beaucoup de corps, de constater que la pêche, dont Béru devient un grand adepte, peut réserver quelques surprises lorsqu'elle est pratiquée dans un loch, Ness ou pas.

Je ne peux résister au plaisir de citer un personnage qui n'a aucun rôle majeur, mais alors vraiment aucun, dans l'histoire : Sir Constence Haggravente. Je sais, j'ai des joies simples.
Commenter  J’apprécie          60
I.
San-A est en vacances, avec une gonzesse, prêt à examiner profondément une des questions primordiales de la physique quantique… Brusquement, un coup de téléphone l'arrache de ses pensées frivoles. le devoir a ses exigences et le commissaire raccroche pour entendre la voix du Vieux à l'autre bout du fil.

— Je vous ai appelé à tout hasard, bien que vous sachant en vacances, mon cher San-Antonio, car il vient de se produire quelque chose de très exceptionnel chez un de mes amis, M. Petit-Littré, l'éditeur bien connu. Figurez-vous qu'il donnait une soirée en son hôtel de Neuilly lorsque brusquement, les deux tiers de ses invités se sont trouvés incommodés.

San-A suit strictement le conseil chanté par Renaud: «toujours la banane, toujours debout». Il se rend sur place et découvre un vrai désastre:
Guillemet « Une vingtaine de personnes en tenue de soirée gisent sur les canapés ou sur les tapis. Elles remuent faiblement en poussant des vagissements ou des rires fluets. Elles ne paraissent pas souffrir, mais elles sont inconscientes… »

L'enquête express du commissaire révèle que les défoncés (involontaires) «ont absorbé une forte quantité de stupéfiant». Ce sont les bouteilles de whisky «Mac Herrel», une marque pas très connue, mais, «in use for over 100 years», qui en contenaient. Et en une quantité terrifiante!

L'homme qui a offert ce boisson douteux est mort. Ainsi, la seule piste chaude mène le commissaire San-Antonio et son loyal compagnon, l'inspecteur Bérurier, en Écosse, «à la distillerie de whisky puisque des bouteilles pourvues du capsulage d'origine contenaient de l'héroïne.»

II.
Ça y est, les gars! La mayonnaise a pris! Cette procédure littéraire devient de plus en plus multipliable cette année. Jugez-en par vous-même: «Du brut pour les brutes» (S.-A #039), «J'suis comme ça» (S.-A #040), «La fin des haricots» (S.-A #044). Comme vous voyez, des expériences réussies deviennent de plus en plus fréquentes.

Et les traits communs, qui font leur succès sont: a) l'intégrité du contenu; b) la vivacité du récit; c) la grande liberté de plume. Et servez tout ça chaud et assaisonné avec du talent, de la persistance et de la passion de l'auteur.
«San-Antonio chez les Mac», publié à la fin de l'année 1961, est une écriture savoureuse, burlesque, rythmée, avec un parfait tempo qui ne laisse pas de place aux temps morts.

Et n'oublions pas d'autres ingrédients propres au style san-antonien, comme une langue truculente et gouailleuse. le livre est bourré de digressions lyriques, d'énumérations loufoques, de calembours juteux et de lieux et personnages aux blazes marrants (p.ex.: il y a un bled en Écosse qui s'appelle «Mybackside-Istchicken», un sheriff dont le nom est Mac Heusdress, ou James Mayburn, majordome du château).

Il y a aussi des renvois plaisants au bas de page, des métaphores inattendues et, bien sûr, des digressions kamasutresques.

Félicie est de passage, Pinaud est à la retraite. Mais le duo San-A—Béru s'improvise avec brio. «San-Antonio chez les Mac» est un des rares volumes, où le commissaire San-Antonio est à l'aise en anglais. Admirez aussi Bérurier qui joue les larbins, fait le fantôme, chasse les monstres dans le lac et a même la chance d'être promu au grade d'inspecteur principal.

III.
À titre de synthèse sur ce volume. L'auteur a touché en plein dans le mille, en mêlant une verve étonnante du récit et des outrances hilarantes en pleine forme. «San-Antonio chez les Mac» se lit rapidement, tant l'histoire est passionnante. Impeccable, tout court.

2/ À NOTER :
♦ Berthe Bérurier a une soeur qui s'appelle Geneviève:
«La Gravosse me désigne le catafalque:
— Je vous présente ma soeur Geneviève.»

♦ Autrefois, Béru travaillait aux moeurs. («Gladys de Montrouge, une ancienne tapineuse que j'ai connue aut'fois quand c'est que j'étais aux moeurs.»)

♦ Pour impressionner ses lecteurs, l'auteur met le paquet et utilise tous les moyens stylistiques qui lui tombent sous la main. Même, son nom de famille: «[…] plus industrieux qu'une abeille (d'ailleurs mon meilleur ami s'appelle Dard) j'en fabrique un avec un gros fil de fer et je me livre à la pêche au cadavre.»

4.0/5.0
Lien : https://autodidacteblog.word..
Commenter  J’apprécie          10
San Antonio a déjà mené quelques enquêtes en Angleterre. A la fin du dernier épisode, il y effectuait un passage éclair. Il remet le couvert, en Ecosse cette fois et plus en solo mais accompagné de Béru. Bien sur il ne ménage ni l'avarice des écossais, ni l'humour, ni l'action.
Il s'agit d'un tome assez drôle, mêlant une enquête compliquée, une tante et sa nièce, un château, une distillerie et donc beaucoup de whisky.
Commenter  J’apprécie          60

Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Le Vioque opine, puis, avec un petit sourire équivoque

- Dites-moi, mon cher, pourquoi faites-vous toujours appel à l'inspecteur Bérurier ? Nos services, Dieu merci, sont riches en effectifs...

C'est la première fois que Monsieur Peau de Fesse me pose cette question et je suis embarrassé.

- Eh bien, murmuré-je, c'est assez difficile à expliquer. Voyez-vous, Boss, Béru n'est pas très intelligent. C'est un rustre, un soiffard, un butor, mais il a des qualités qui en font néanmoins mon plus précieux collaborateur. D'abord, il m'est attaché comme un chien; ensuite il est bon, courageux, tenace. Et enfin, il a par instant une espèce de jugeote matoise qui équivaut à du génie. Et puis, mieux que tout encore : je l'aime bien. Je le chahute et ça me repose...
Commenter  J’apprécie          40
La seule manière de m'en tirer vis-a-vis de l'industriel c'est de lui brandir la bannière étoilée du scandale. On a les humbles avec du fric, les bourgeois avec des honneurs, les riches avec des menaces de déshonneur.
Commenter  J’apprécie          140
Cette vacherie de whisky j’en ai partout, j’en suis complétement imbibé… Bon, eh ben, pendant que t’étais pas là j’ai surveillé not’monde … Pour céoinces (il désigne Mac Ornish) rien à signa… heug… ler ! Mais cézigue… (il montre sir Concy avec une discrétion exquise) est allé faire un tabac du tonnerre au château.
Commenter  J’apprécie          90
Voyez-vous, boss, Béru n'est pas très intelligent. C'est un rustre, un soiffard, un butor, mais il a des qualités qui en font néanmoins mon plus précieux collaborateur. D'abord, il m'est attaché comme un chien ; ensuite il est bon, courageux, tenace. Et enfin, il a par instants une espèce de jugeote matoise qui équivaut à du génie. Et puis, mieux que tout encore : je l'aime bien. Je le chahute et ça me repose ...
Commenter  J’apprécie          30
James Mayburn, se présente-t-il.
Je ne déteste pas non plus les miennes, rétorque Béru qui croit à une saillie.
Commenter  J’apprécie          90

Videos de Frédéric Dard (77) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Frédéric Dard
« Cette compilation qui se voudrait anthologie complète […] a pour but de proposer aux lecteurs de revisiter l'oeuvre de l'auteur par la lorgnette des aphorismes, des fragments, des éblouissantes et percutantes réflexions qui ont traversé son esprit entre 1943 et 1987 […]. » (Préalable & remerciements)
« […] La meilleure histoire belge, je vais te la dire, c'est la plus terrifiante de toutes : « Il est une fois Scutenaire et les Belges n'en savent rien ». Et les Français non plus. (...) Il dit tout, mais par brèves giclées, Scut. Il sait la vie, la mort, l'avant, l'après (...), l'amère patrie, le surréalisme, les frites, les cons, les moeurs, les larmes et la façon dont, chez lui, il doit éteindre au rez-de-chaussée avant d'éclairer au premier pour ne pas faire sauter le compteur électrique. » (Frédéric Dard)
« le texte lapidaire est une spécialité belge. […] […] cet orpailleur de l'apophtegme reste merveilleusement méconnu […]. « J'écris, dit Scutenaire, pour des raisons qui poussent les autres à dévaliser un bureau de poste, abattre un gendarme ou son maître, détruire un ordre social. Parce que me gêne quelque chose : un dégoût ou un désir. » […] Scut le météorite a tout lu, tout vu, tout englouti et tout restitué dans un habit neuf. « J'ai quelque chose à dire et c'est très court. » Maximes en percussions et sentences en saccades sont étrillées, débarbouillés au gant de crin. Sa façon de dire merde alentour est à nulle autre pareille. […] […] Réfractaire, récalcitrant, insoumis sous toutes les latitudes, Scutenaire n'est point de ceux qu'on puisse congédier en ambassade. Dans les poussées d'angoisse, il usait, comme d'un remède à toute épreuve, des aspirines de l'humour. Elles ne le guérissaient pas mais l'apaisaient. […] » (Patrice Delbourg, les désemparés, Éditions le Castor Astral, 1996)
« Mes inscriptions sont une rivière de Californie, il faut tamiser des tonnes de sable et de gravier pour trouver quelques pépites, voire des paillettes. Remarquez, sable et gravier ne sont pas matières inutiles. » (Louis Scutenaire)
0:00 - 1ère inscription 0:09 - 2e inscription 0:22 - 3e inscription 0:35 - 4e inscription 0:43 - 5e inscription 0:57 - 6e inscription 1:09 - 7e inscription 1:20 - 8e inscription 1:32 - 9e inscription 1:44 - 10e inscription 2:14 - 11e inscription 2:24 - 12e inscription 2:32 - 13e inscription 2:47 - 14e inscription 2:56 - 15e inscription 3:07 - 16e inscription 3:26 - 17e inscription 3:37 - 18e inscription 3:48 - 19e inscription 4:05 - 20e inscription 4:23 - Générique
Référence bibliographique : Louis Scutenaire, J'ai quelque chose à dire. Et c'est très court., Collection d'Inscriptions, évocations et autres textes rassemblés par Jean-Philippe Querton, Cactus Inébranlable éditions, 2021. https://cactusinebranlableeditions.com/produit/jai-quelque-chose-a-dire-et-cest-tres-court/
Image d'illustration : https://www.kobo.com/us/en/ebook/louis-scutenaire-1
Bande sonore originale : Crowander - Don't You Leave Don't You Leave by Crowander is licensed under an Attribution-NonCommercial 4.0 International License.
Site : https://freemusicarchive.org/music/crowander/from-the-piano-solo-piano/dont-you-leave
#LouisScutenaire #JAiQuelqueChoseÀDireEtCEstTrèsCourt #LittératureBelge
+ Lire la suite
autres livres classés : ecosseVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (189) Voir plus



Quiz Voir plus

Frédéric Dard

Où Frédéric Dard est-il né?

Vire (Calvados)
Moulins (Allier)
Jallieu (Isère)
Beauvais (Oise)

10 questions
85 lecteurs ont répondu
Thème : Frédéric DardCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..