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Les Annales du Disque-Monde tome 2 sur 35

Patrick Couton (Traducteur)
EAN : 9782266071550
255 pages
Pocket (02/10/1997)
4.1/5   1246 notes
Résumé :
« Vous auriez de très jolis pieds si vous en preniez soin, dit la vierge Bethan.
— Ch’est bien aimable à toi, répondit Cohen le Barbare. Mais des pédicures j’en rencontre pas chouvent dans ma profechion. »

Octogénaire, borgne, chauve, édenté, Cohen, le plus grand héros de tous les temps réussira-t-il à tirer Deuxfleurs et Rincevent des griffes de leurs poursuivants ?

Car une étoile rouge menace de percuter le Disque-monde, dont ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (93) Voir plus Ajouter une critique
4,1

sur 1246 notes
J'ai décidément du mal avec cette franchise. C'est pas faute de vouloir lui laisser une chance mais c'est définitivement trop "fouillis" et je m'y perd, j'ai déconnecté plus d'une fois tant il est difficile de suivre les tribulations du cerveau de Terry Pratchett.

Je le regrette car j'aime beaucoup les personnages et l'histoire est vraiment sympa. le livre est parfois drôle et je reconnais volontiers qu'il y a un léger mieux dans l'écriture, par rapport au 1er tome mais il n'en reste pas moins que Terry Pratchett en fait vraiment trop et certains passages sont pour moi incompréhensibles. Il faut s'y reprendre à plusieurs reprises pour suivre ses incessantes tentatives d'ajouter du comique dans chacune de ses phrases (ce qu'il ne réussi pas, à mon avis).

Au final, quand il en fait trop, il n'y a plus d'histoire, tout devient totalement loufoque, on ne sait plus comment les personnages sont arrivés là, qu'es-ce qu'il font, quel est leur but. Je me demande si l'auteur le sait lui même ? J'ai plutôt l'impression qu'il écrit jusqu'à ce que l'effet du buvard de LSD qu'il a avalé se dissipe, puis remet un peu de cohérence dans son histoire. le souci c'est qu'à peine 4 pages plus loin, il reprend un buvard de LSD. C'est pratiquement un mouvement perpétuel.

C'était pourtant bien parti. Alors que nous quittions notre amis Rincevent à la fin du tome un, en plein clifhanger puisqu'il venait de sauter dans le vide depuis le bord du disque monde, nous le retrouvons au milieu d'une forêt, après que les sept sortilèges aient décidé de distordre le temps pour lui éviter la mort. C'est que les huit sortilèges doivent impérativement être prononcés ensemble et de là, va commencer une nouvelle aventure pour notre héros, accompagné de son encombrant touriste DeuxFleurs et sa mâle à deux-cent pattes. Tout commence bien, nos deux compères tentent de trouver un moyen de sortir de cette forêt alors que les grands magiciens tentent, eux, de mettre la main sur Rincevent. L'aventure est cohérente durant 50 pages puis.... c'est le buvard de LSD qui prend le dessus.


Certified "cause des dommages cérébraux" By Wiitoo Takatoulire
www.wiitoo.over-blog.com
Note 2/6
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J'avais beaucoup aimé "la 8ème couleur", c'est donc avec impatience et enthousiasme que je me suis lancée dans le 2ème volet des annales du disque-monde.

Je ne vais pas dire que ce tome commence mal, ce serait exagéré et injuste. La 1ère partie du "8ème sortilège" n'est pas ratée, c'est une lecture amusante et plaisante mais cela manque de rythme en comparaison du 1er tome qui était trépidant et fou-fou. Heureusement, Pratchett retrouve le bon tempo vers le milieu du roman et le récit s'emballe en proposant des séquences très drôles. Pas juste amusantes, vraiment drôles. le duo Rincevent / Deux-fleurs, qui semblait ronronner au début du roman, retrouve le décalage vivifiant et punchy qui fait le charme des bons buddy-movies. L'auteur imagine des situations loufoques à souhait et le récit regorge de morceaux de bravoure humoristique. le genre de passages que se racontent ensuite les lecteurs en ricanant de façon complices, genre : "j'adore quand le sorcier il ...hi hi hi", "hi hi hi... et puis quand le druide... hi hi hi", genre de conversation qui laissent les non-lecteurs totalement perplexes.
Les trouvailles s'enchaînent : les druides programmateurs de rochers, les trolls, la secte anti-magie, Cohen... Aaaah Cohen ! Rien que pour lui, le livre mérite d'être lu. Ce personnage est vraiment tordant.

J'ai passé un très bon moment et j'ai vraiment hâte de lire le 3ème tome. Ch'était chuper !!
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Dans ce second tome du Disque-Monde, on retrouve une fois de plus Rincevent, un mage raté ayant foiré ses études de magie et Deuxfleurs compagnon de route de Rincevent et touriste malgré lui.
Dans ce second tome, Rincevent se verra acculé d'un étrange mal en effet, celui-ci a un sortilège piégé dans sa tête et qui lui parle.

Toujours dans une ambiance burlesque et avec des passages vraiment marrants parfois à se tordre de rire, je pense notamment à l'apparition de la Mort qui était à une soirée par exemple ou les cavaliers de l'apocalypse qui jouent aux cartes, certains passages m'ont énormément fait rire. Mention spéciale à Cohen le Barbare qui est un personnage qui parodie vous l'aurez deviné Conan le Barbare.
Cohen le Barbare est vieux, quatre-vingt sept ans je crois et est complètement édenté ce qui donne à ses dialogues un aspect franchement comique !

J'ai adoré cette lecture malgré que certains avis donnent les deux premiers tomes des Annales du Disque-Monde comme n'étant franchement pas les meilleurs.
Malgré tout j'ai passé un super moment.
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Le Huitième sortilège est passé par dessus-bord ! La fin approche ! Et cette étoile rouge, au loin ? Que fait-elle là ? Prenez vos baguettes magiques, chaussez vos pantoufles à fourrure, et allons retrouver Rincevent !

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J'ai été un peu décontenancé au début de ma lecture, avec la désagréable impression que Pratchett n'écrivait que pour faire des jeux de mots et faire venir le rire de la dérision et du pinaillage.
Le style est digne (voire même calqué sur) de celui de Fritz Leiber, avec ses descriptions tortueuses et ses phrases alambiquées, mais si pour celui-ci l'effet garantit une immersion totale, celui-là en devient lourd et brise au contraire l'atmosphère.
Je sais que les nouvelles technologies sont un thème récurrent des Annales du disque monde, mais en ce qui me concerne, cela a juste l'effet de couper mon immersion ; de même, si les ressorts vocatifs de Pratchett peuvent être drôles de temps en temps, leur présence quasi permanente dans la première moitié de ce tome brisent encore une fois toute immersion possible. Je reconnais que c'est parfois très drôle d'avoir un récit de fantasy coupé par des références à notre monde (balle de ping pong ; confédérés et j'en passe) mais à la longue c'est tout simplement fatigant.

Mais rassurez-vous, cette mise en bouche un peu vide passe (avec si son thème de la "description fidèle" récurrent et ses anachronismes et références à notre monde) et l'on retrouve, à partir de la moitié à peu près, tout l'intérêt des aventures de nos héros et de leurs nouveaux acolytes, qu'il s'agisse de Cohen le barbare édenté, de gentils trolls, du bagage toujours plus attachant, ou de druides informaticiens.

La seconde partie du récit, au moment où les aventures commencent réellement et que cessent les descriptions soporifiques, est tout simplement excellente de dynamisme, d'humour et d'héroïsme fortuit ou gériatrique.

J'ai adoré ce Cohen, son élocution, sa vision du monde, sa nonchalance ; j'ai beaucoup aimé les trolls, quelle que soit leur taille, et les petits oignons qui les accompagnent ; j'ai été surpris et conquis par la boutique "spéciale" ; j'ai attendu et cru pendant un moment avoir deviné le dénouement de tout le background universel dans lequel est plongé le disque et son guide au cerveau de la taille d'un océan, et je suis ravi de la petite surprise réservée au lecteur.

Pour conclure, je ne dirai pas que ce tome est excellent, puisque je m'y suis sévèrement ennuyé au début, mais qu'il aurait pu l'être, et qu'il l'est dans sa seconde partie. Vivement la suite, en espérant qu'elle ne retombe pas dans ses travers insupportables.
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J'aime beaucoup (et si ce sont les moins bons, je me demande ce que c'est après !).

Pour changer les idées, se divertir, trouver de la légèreté et lire "rigolo", c'est vraiment le top.

Rincevent est un "couillon", c'est vrai, mais il est attachant. Deuxfleurs qu'on avait rencontré dans le premier continue son périple touristique avec lui, et je l'aime beaucoup, (avec son bagage), dommage qu'il s'en aille...

Les jeux de mots et les situations cocasses se succèdent, alors que la situation est dramatique (c'est la fin du (disque) moooooonde !). Cohen est génial, ZE perso découverte du livre, un vrai bonheur !

C'est juste du pur jus de plaisir à lire, pour moi. Je me demande encore comment j'ai pu passer à côté toutes ces années !
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Citations et extraits (154) Voir plus Ajouter une citation
La forêt de Skund était véritablement enchantée, ce qui n'avait rien d'inhabituel sur le Disque, et la seule de tout l'univers qu'on appelait _dans l'idiome local : « Ton-Doigt, Crétin », traduction littérale du mot « Skund ».
La raison en est d'une navrante banalité. Lorsque les premiers explorateurs des pays chauds riverains de la mer Circulaire s'aventurèrent dans le froid de l'arrière pays pour compléter les espaces blancs de leurs cartes, ils sautaient sur le premier indigène venu, désignaient au loin un point de repère, demandaient ce que c'était d'une voix forte et claire et notaient ce que leur répondait l'homme stupéfait. Ainsi restèrent immortalisés dans les générations d'atlas des bizarreries géographiques telles que « Rien-qu'une-Montagne », « Je-Sais-Pas », « Quoi ? » et bien entendu « Ton-Doigt, Crétin ».
Des nuages de pluie se rassemblaient autour des hauteurs dénudées du mont Oolskunrahod (Quel-est-ce-Crétin-Incapable-de-Reconnaître-une-Montagne), et le Bagage s’installa plus commodément sous un arbre dégouttant d’eau qui tenta en vain d’engager la conversation.

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En fait, le héros qui au même moment galopait vers les Plaines du Vortex ne se mêlait pas de ce genre de disputes, d’abord parce que personne ne les prenait au sérieux mais surtout parce que le héros en question était une héroïne. Rousse. À ce point d’un récit, on se tourne en général vers le dessinateur de couverture pour lui parler longuement de cuir, de cuissardes et de flamberges au vent. Des mots tels que « formes pleines », « rondeurs » voire « air polisson » se glissent dans la narration, jusqu’à ce que l’auteur n’ait plus qu’à prendre une douche froide et aller s’allonger. Ce qui est plutôt ridicule parce qu’une femme qui décide de vivre par l’épée a peu de chances de ressembler à ce que l’acheteur spécialisé admire sur les couvertures du plus osé des catalogues de lingerie.
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- Crenom ! Une vrai maisonnette en pain d'épice !
Rincevent hocha une tête maussade. "Ouais, l'École confiseuse d'architecture", dit-il.
- On ne trouve plus de maison comme ça, de nos jours, on ne trouve déjà pas de pain d'épice.
- Vraiment ? Fit Rincevent, l'air sombre.
- Entrez donc, dit le gnome, mais faites attention au paillasson.
- Pourquoi ?
- Barbe à papa.
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- Rincevent, repris l'arbre...
- Les arbres ne parlent pas, le coupa Rincevent. Il est très important de se souvenir de ça.
- Mais vous venez bien de m'entendre...
Rincevent soupira. "Écoute, dit-il. C'est une simple question de biologie, non ? Pour parler il faut le bon équipement: des poumons, des lèvres, des...des...
- Des cordes vocales, fit l'arbre.
- Voilà, c'est ça", dit Rincevent.
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- Mince alors, fit Rincevent. Quel âge vous avez, exactement ?
- Quatre-vingt-chept.
- Mais vous avez été le plus grand ! dit Bethan. Les bardes chantent enore vos exploits.
Cohen haussa les épaules et lâcha un petit glapissement de douleur.
"J'ai jamais touché de droits d'auteurs", dit-il. Il contempla la neige d'un air chagrin. "Ch'est la chaga de ma vie. Quatre-vingts j'ans de métier, et tout cha pour quoi ? Des douleurs dans le dos, des j'hémorroïdes, une mauvaise digechtion et une chentaine de rechettes de choupe différentes. De la choupe ! Je détechte la choupe !"
Le front de Bethan se plissa. "De la choupe ?
- De la soupe", expliqua Rincevent.
- Ouais, de la choupe, reprit cohen, malheureux. Ch'est mes dents, vous comprenez.
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Vidéo de Terry Pratchett
Extrait de "De bons présages" de Terry Pratchett et Neil Gaiman lu par Stéphane Ronchewski. Parution en numérique le 24 septembre.
Pour en savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre-audio/de-bons-presages
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