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EAN : 9782266267199
264 pages
Pocket (11/05/2017)
3.55/5   32 notes
Résumé :
Dans toute la chaîne de vos ancêtres, ces gens auxquels vous tenez tant, vous tous, regardez : il y aura au moins un mensonge. Minimum. Comptez deux tous les cent ans et votre généalogie, elle vole en éclats. Et vos certitudes. Et votre aplomb. Et votre envie que je lis si clairement dans vos yeux de me jeter la première pierre. C'est de l'esbroufe, ces vies qu'on nous présente. Rien n'est rangé, rien n'est en place, rien ne tient. C'est comme la neige, c'est joli, ... >Voir plus
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Une femme raconte le court séjour que sa fille passe avec son mari dans une vilaine auberge cévenole après l'enterrement de son grand père. Bien qu'elle n'y était pas, cette femme a l'air de tout savoir sur ce qui s'y est passé, comme si elle avait pu tout observer dans les moindres détails, même les plus intimes.
Antoine, le défunt, prend lui aussi la parole pour relater son parcours qui l'a amené du Bario Chino de Barcelone à un petit village du sud de la France.
Tout cela paraît bien étrange..
Cette forme singulière de narration instille sournoisement un malaise à peine sensible qu'il est difficile de s'expliquer. Il faut être patient et attendre pour comprendre ce qui se tisse...
À travers l'histoire de ces trois générations, Anne Bourrel démontre avec brio que les apparences peuvent être trompeuses, que "la vie c'est le bordel " quand le mensonge s'y invite.
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« La vie c'est le bordel, personne n'y comprend rien. »
Cette phrase de Jean Bourrel (1919-2012) mise en exergue du nouveau roman d'Anne Bourrel résume en partie ce dernier. Pour ce qu'elle dit mais aussi de par l'auteur de la citation dont le lecteur peut légitimement penser qu'il appartient à la famille de l'auteur.
Car c'est de cela dont nous parle L'invention de la neige, roman noir intime à l'atmosphère pesante. du sacré bordel que peut-être la vie et que chaque histoire familiale vient un peu plus aggraver :
« Dans toute la chaîne de vos ancêtres, ces gens auxquels vous tenez tant, vous là, regardez : il y aura au moins un mensonge. Minimum. Comptez deux chaque cent ans et votre généalogie, elle vole en éclats. Et vos certitudes. Et votre aplomb. Et votre envie, que je lis si clairement dans vos yeux, de me jeter la première pierre. »
C'est la mère de Laure qui nous parle. Elle n'a rien vu, ou presque, mais c'est elle qui nous raconte. Antoine est mort à 93 ans. C'est lui qui a élevé Laure, sa petite-fille. Antoine qui a connu la guerre civile en Espagne et la Retirada, les camps d'Argelès et de Bram, et un amour que cette guerre a détruit. Laure ne se remet pas de cette perte et son mari, Ferrans, a décidé de l'amener quelques jours à la montagne, dans les Cévennes. C'est l'hiver, il fait un froid de gueux, mais à Camprieux, près du mont Aigoual, il n'y a pas un flocon. Sous un ciel plombé, dans le froid et les brumes d'un deuil qui lui a fait perdre le sommeil depuis près d'une semaine, Laure erre dans l'auberge du Bonheur et devient le pivot d'un drame prêt à se nouer… ou à se dénouer.
Gran Madam's, précédent roman d'Anne Bourrel, était campé dans une station-service écrasée de chaleur. C'est cette fois le froid, tout aussi pesant, qui enserre les personnages. Et cette absence de neige, qui empêche toute activité en dehors de l'auberge, qui les contraint et fait émerger les mêmes motifs : les relations qui se nouent par force, souvent biaisées par la méfiance, ou au contraire l'espoir de pouvoir s'accrocher a quelqu'un qui ne vous connait pas et peut donc vous entendre sans a priori, la complexité des liens affectifs que l'on choisit ou que l'on subit, le poids de l'héritage et de ses mensonges. Alors que peu à peu se dessinent trois histoires, celle d'Antoine, celle de Laure et celle que conte la narratrice, des écheveaux se démêlent et d'autres, au contraire, ne cessent de s'emmêler. Car une vérité qui émerge est bien souvent compensée par un mensonge, y compris ceux que l'on se réserve à soi-même.
Il ressort de tout cela, une tension constante, une pression psychologique qui jamais ne se relâche jusqu'à un dénouement aussi attendu que craint et finalement déroutant. Émouvant portrait d'une femme seule, d'une relation unique, roman sur la transmission de la mémoire dans tout ce qu'elle peut avoir de biaisé, d'enrichissant ou de traumatisant – et l'on pense sur le thème de cette mémoire de la guerre d'Espagne, au beau Quelqu'un à tuer, d'Olivier Martinelli L'invention de la neige, touche au coeur, dérange, donne à penser. C'est un livre dans lequel la neige ne tombe pas, où elle ne peut recouvrir la saleté ou la noirceur, où son absence pousse à la révélation d'une réalité sans fard qu'il faut bien regarder en face pour pouvoir avancer.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Un drame à suspense

Ah ce livre, j'en ai des choses à vous dire...

J'ai adoré l'intrigue, vraiment. On s'intéresse à tel et tel personnage, mais finalement, ce n'est pas à lui qu'on aurait dû prêter attention.
Par contre, j'ai moins aimé le style d'écriture. Je l'ai trouvé trop incisif, pas assez joli, trop parlé, trop terne, voire triste. Mais c'est compréhensible, je pensais que la plume était à l'image de la détresse dans laquelle était plongée notre protagoniste, Laure, suite au décès de son grand-père tant aimé, mais en réalité, c'était bien plus que ça la plume représentait plutôt le caractère et la détresse de la narratrice.

Laure est une belle femme qui entame la quarantaine. Son grand-père vient de mourir, et elle le vit très mal, vraiment très mal. Réaction plutôt normale puisqu'ils étaient très proches. Son mari, Ferrans, décide donc de lui faire changer d'air et de l'emmener avec ses filles sur les pistes de Cévennes pour skier. Mais le séjour ne se passe pas comme prévu, la neige est absente et le froid plus présent que jamais. Ils se retrouvent donc dans une auberge sordide et vont faire des rencontres surprenantes tandis que Laure est toujours au plus mal et que son mari la supporte de moins en moins...

Le personnage de Laure est vraiment attachant, personnellement j'ai compris sa douleur même avant d'avoir tous les tenants et aboutissants. Elle semble si fragile, si douce et si secrète. Sans doute parce qu'elle l'est un peu. du moins, elle ne se dévoile pas à n'importe qui.
Par contre, j'ai trouvé exécrable son mari, qui ne peut même pas supporter la peine de sa femme quelques jours, un personnage antipathique pour moi...
Pour le reste, j'ai apprécié les personnages secondaires qui ont donné un peu de vie à ce roman qui, il faut le dire, est assez morne par moment vu les sujets traités.


Une narration originale

Ce que j'ai le plus aimé dans cette intrigue est l'originalité de la structure du récit : la narratrice est la mère de Laure, qui racontent le présent et l'histoire principale, mais certains chapitres sont raconté par le grand-père décédé qui explique une partie de sa vie passée pendant les temps de guerre, comme il l'a raconté à sa petite-fille. Les chapitres sont relativement courts et cette alternance de récits donne un bon rythme à ce roman déjà assez bref, il se lit donc très rapidement malgré son côté dur et déprimant lié à la détresse de Laure.

Tout le long de roman on va se poser de nombreuses questions, pour essayer de deviner en quoi réside tout le suspense promis.
Pourquoi Laure supporte-t-elle aussi mal le décès de son grand-père qui était finalement prévisible vu son âge avancé ? Pourquoi est-ce sa mère qui raconte l'histoire ? Est-il arrivé malheur à Laure ? Antoine, le grand-père, a-t-il réussi à retrouver son grand amour ?
Le lecteur n'a de cesse de s'interroger, mais pourtant, il ne se posera jamais les bonnes questions. C'est en cela que l'auteure est douée, elle nous conte une autre histoire sans même que nous y fassions attention, et pourtant elle était là sous notre nez, quel exploit !

C'est pour cela que malgré la plume qui ne m'a pas touché autant que voulu, j'ai adoré ce roman, il m'a surprise, il m'a émue, il m'a fait plaisir et il m'a choqué !
Bref, il m'a fait ressentir beaucoup d'émotions, et c'est ce que je recherche en lisant un roman. le contrat était rempli.


En résumé,

Un roman que je recommande à tous, il est noté thriller, mais c'est plutôt un drame donc ceux qui n'aiment pas les thrillers, vous pouvez y aller sans crainte !

Lien : http://www.lesperlesdekerry...
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« Dans toute la chaîne de vos ancêtres, ces gens auxquels vous tenez tant, vous là, regardez : il y aura au moins un mensonge. Minimum. Comptez deux chaque cent ans et votre généalogie, elle vole en éclats. Et vos certitudes. Et votre aplomb. Et votre envie, que je lis si clairement dans vos yeux, de me jeter la première pierre. »

Laure ne peut s'arrêter de pleurer, totalement ravagée par la mort d'Antonio Bernon de Casares, décédé à plus de 90 ans dans sa maison de retraite. Selon Ferrans, son mari, elle en fait un peu beaucoup, il avait bien vécu, non ? le voilà qui commence à s'agacer un peu et, pour lui changer les idées, il décide de l'emmener « à la neige », dans les Cévennes, pas très loin de Ganges. Sauf que de neige, rien ! le ciel reste désespérément gris, l'auberge « du Bonheur » (du nom de la rivière toute proche) est à pleurer, l'aubergiste une bonne grosse jeune femme fait ce qu'elle peut mais que faire dans ce trou perdu avec deux gamines – les filles de Ferrans - et une femme qui passe ses nuits à pleurer, ne mange rien, ne veut rien ? le médecin local, citadin égaré par là et qui fait surtout de la course, lui prescrit des remèdes pour dormir. Il se passe quelque chose entre ces deux-là, en dehors du regard du mari. Connivence, reconnaissance mutuelle, désir de. Et soudain, le remède fait effet : Laure ne peut plus sortir du sommeil. Ferrans a des choses à faire chez lui, il part, confiant (trop confiant?) son épouse aux bons soins du docteur Ali Talib (dont Ferrans parle avec des « le rebeu », le « bicot », il a décidément tout bon celui-là).

Mais un second discours se superpose à celui de l'auteur-narrateur, une narratrice cachée, qui observe et qui juge : la mère de Laure. Elle et son mari étaient des forains auparavant, vie de nomades qui transportent leur manège et leur stand de tir, impossible d'élever une petite fille. Ils la confient donc à Antonio, le grand-père (Gp, dans le livre) et se coupent plus ou moins de leur fille. Et l'histoire de ce grand-père nous est contée, depuis l'enrôlement dans les troupes républicaines à la demande d'une mère prostituée qui ne veut plus le nourrir, la découverte de l'amour avec Gabriel, petit Catalan en fuite lui aussi et disparu, les camps d'Argelès puis de Bram quui laisseront un souvenir douloureux au jeune homme, la prostitution à son tour et enfin, la constitution d'une famille avec une camarade de lutte, Maria de las Nieves ou Theodora avec laquelle il aura la mère de Laure.

Les récits s'entrecroisent, guerre civile espagnole et vie dans les camps français, séjour glacial dans une auberge morose à peine animée par les rares habitants qui viennent y boire pour passer le temps. Avec un iguane barbu qui terrifie Laure !

On se demande bien comment tout cela pourra finir, on imagine déjà une bluette, le retour à la vie de Laure, mais les explications finales sont inattendues et douloureuses, bien amenées et dans une logique parfaite. Un bon livre, riche quant à l'arrière-plan (village des Cévennes, guerre civile), touchant et bien vu quant aux personnages. La parole donnée successivement à la mère de Laure, au grand-père Antonio et au narrateur est une idée intéressante qui croise les points devue.

Je ne connaissais pas la « manufacture de livres,com » mais ce choix me donne envie de la fréquenter encore.
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Une belle bourgeoise triste
Laure Brenon n'arrête pas de pleurer et Ferrans, son mari, décide de la dépayser et d'emmener la famille dans les Cévennes. Pour voir la neige et skier.
Si Laure est si triste, c'est parce qu'Antoine Brenon, 93 ans, son grand-père qui l'a élevée, vient de mourir et d'être enterré. Elle allait le voir à la maison de retraite chaque semaine, recueillir ses dernières paroles, les récits de sa vie.

Le point de vue d'une narratrice
C'est la mère de Laure qui raconte, qui imagine aussi, sans doute, le trajet vers les Cévennes dans la Cayenne bleu-nuit de cette fille jalousée qui ne lui ressemble pas, 1,80, mince, les yeux bleux. Bien mariée avec un mari chef d'entreprise aisé, Ferrans, dépeint comme une sorte de vieux beau énergique et froid, souvent agacé par les humeurs de cette femme plus jeune que lui. « Un mari gâché » pense la narratrice. Avec eux, les deux filles de Ferrans, Moira et Clotilde, qu'il a eu d'une précédente union. Laure n'arrive pas à avoir d'enfant.

L'auberge au lézard
Sur le plateau de l'Aigoual, dans les Cévennes, il fait froid, mais de neige, nulle trace. L'impatience de Ferrans peut grandir, à espérer en des canons à neige en altitude, ils ne vont pas lui inventer sa neige salvatrice. Et Laure continue de pleurer.
A l'auberge où ils logent pour quelques jours, ils découvrent une sorte de micro société dans cette partie enclavée de la France. D'abord la grosse femme aubergiste et son lézard aux pattes griffues qui rôde partout, Jean Paul, l'homme aux yeux morts, avec sa planche de skate, moniteur de ski. Il y a aussi un homme qui court, qu'on voit passer, à toute vitesse. C'est le généraliste du village, Ali Talib. Ferrans lui demandera d'examiner sa femme qui ne dort plus. La petite famille semble étrangement décalée avec son arrivée impromptue en quête de neige.


Du coté des Républicains en Espagne
En parallèle de ce récit, on va dans le passé. Antonio Bernon raconte son engagement à 15 ans du coté des Républicains dans la guerre civile espagnole, les horreurs de la guerre. Ce qui le fait tenir c'est l'idée de retrouver Gabriel, son amant, l'amour de sa vie. Mais de retour à Barcelone, la pharmacie des parents de Gabriel est tenu par d'autres gens et son amant a disparu. Antonio fait le seul métier qu'il connaisse: il travaille dans un bordel où il donne son cul. Bientôt, la menace franquiste se précise et il décide de fuir, en compagnie d'une « collègue », Maria de Las Nieves. Après les Pyrénnées, ils sont parqués sur la plage d'Argelès puis séparés. Antonio se retrouve dans un camps de réfugiés à Bram où il va apprendre le français et devenir Antoine Bernon.

Une fin déroutante et macabre
On ne sait pas où on va, où on se dirige, dans ce roman. Il y a une vrai liberté dans la narration, on se demande si l'auteur elle-même avait prévu la fin, ou si elle l'a découverte, a réussi à l'inventer, comme la neige. On a le sentiment d' une sorte de coalition secrète des personnages qui nous emmènent vers un bout de route invisible et innatendu.
Une sorte d'humour noir très subtil se dégage de cette atmosphère dans cette auberge où on sert de la joue de boeuf et du vin rouge, avec le lézard, la grosse femme, le bourgeois énervé et sa femme éthérée et triste, le joli médecin souriant, sa pâte à crêpe, sa mélatonine et son codalil. Et la découverte du premier mort sonne presque comme un gag...
le dernier chapitre, toujours narré par la mère de Laure avec ce ton acerbe qui instille le malaise, va faire se rejoindre tous les fils et donner du sens à chacune des informations distillées, la description physique de Laure, les vraies raisons de sa tristesse et de son insomnie. Chaque détail fait sens et donne un plaisir de lecture augmenté.

PERSONNAGES
Laure Brenon, 42 ans
Ferrans, son mari, 58 ans
La mère de Laure, narratrice
Antonio Bernon/Antoine Brenon, le grand-père
Teodora / Maria de Las Nieves, la grand-mère
L'aubergiste (Amélie) et son lézard (Roxy)
Moïra et Clotilde, les filles de Ferrans
Jean-Paul, moniteur de ski
Dr Talib, généraliste du village
Gabriel, l'amant d'Antonio
Agusti, Pujol et Jornet, compagnons d'Antonio dans le camp de Bram

Lien : http://killing-ego.blogspot...
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Dans toute la chaîne de vos ancêtres, ces gens auxquels vous tenez tant, vous là, regardez : il y aura au moins un mensonge. Minimum. Comptez deux chaque cent ans et votre généalogie, elle vole en éclats. Et vos certitudes. Et votre aplomb. Et votre envie, que je lis si clairement dans vos yeux, de me jeter la première pierre.
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Ferrans a voulu partir juste après la cérémonie. Je pensais que Laure aurait préféré passer la soirée avec nous à Bram, mais elle n’a rien dit. Ils sont rentrés chez eux par l’autoroute dans le Cayenne bleu nuit que Ferrans venait tout juste d’acheter. A côté, notre vieille Laguna avait un air de vie triste et ratée.
Deux heures et demie plus tard, Laure m’a envoyé un message lapidaire, deux mots à peine, un texto vite fait, comme si, vu les circonstances, elle n’avait pas pu prendre le temps de faire des phrases entières.
Ils étaient bien arrivés.
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Si nous sommes, nous ne sommes rien d'autre que ce corps hermétiquement inaccessible. L'ignorance de ce qu'il s'y passe est un comble et une injustice qui s'ajoute à toutes les autres.
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Il voulait qu’elle se repose un peu, il le fallait bien, elle aurait le temps de le pleurer, il était mort pour longtemps.
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Des morts, Laure préfère garder l’image des vivants.
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Anne Bourrel - L'invention de la neige .A l'occasion de la 6e édition du Polar se met au vert à Vieux Boucau (Landes), rencontre avec Anne Bourrel autour de son ouvrage "L'invention de la neige" aux éditions La Manufacture de Livres. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/75298/anne-bourrel-l-invention-de-la-neige Notes de musique : Whats that by David Szesztay. Free Music Archive Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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