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EAN : 9782221187845
180 pages
Robert Laffont (01/09/2016)
3.96/5   585 notes
Résumé :
Dans la petite ville de Holt, Colorado, déjà théâtre des événements du Chant des plaines, Addie, 75 ans, veuve depuis des décennies, fait une étrange proposition à son voisin, Louis, également veuf voudrait-il bien passer de temps à autre la nuit avec elle, simplement pour parler, pour se tenir compagnie ? La solitude est parfois si dure…

Bravant les cancans, Louis se rend donc régulièrement chez Addie. Ainsi commence une très belle histoire d’amour,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (192) Voir plus Ajouter une critique
3,96

sur 585 notes
La nuit, c'est l'antre de la petite mort, c'est le noir qui angoisse et fait pleurer les enfants, la nuit, je mens, je m'en lave les mains, j'ai dans mes bottes des montagnes de questions. La nuit, certains dorment quand d'autres font l'amour comme tant d'autres ont mal, les yeux ouverts dans le gouffre de la nuit.

Chercher une âme ouverte, une âme, juste une âme pour avoir moins froid, pour éloigner la peur du silence et celle de la solitude. Addie et Louis, deux maisons voisines, des rides qui
tracent les sillons de leurs 70 années, deux coeurs refroidis par le deuil, par la mort du temps qui passe et ne reviendra plus. Venez dormir avec moi murmure Addie à Louis. Juste dormir, pas de sexe, mais vous savoir là à côté de moi dans ce lit trop grand... Une proposition attachante, troublante, pudique à laquelle Louis répond oui, bien sûr.

Pas d'âge pour la tendresse.
Des nuits qui brillent quand elles sont partagées.
Un peu de jour dans la nuit, joue contre joue.
Un peu de rose sur les joues.
Fuir les quand dira t'on.
Juste la nuit qui s'étend à rallonge dans le jour.
Un peu de tendresse pour émoustiller la vieillesse, un peu d'amour, quelques confidences pour apprivoiser deux solitudes.
Puis, ça change tout, un peu de tendresse. le ventre devient chaud, la tête bourdonne, le coeur palpite.

Un très beau roman comme je les aime. de petits chapitres, des phrases courtes. Une ligne droite sans accroc vers nos âmes la nuit.

🎶 La nuit se traîne
La nuit n'en finit plus
Et j'attends que quelque chose vienne
Mais je ne sais qui je ne sais quoi
J'ai envie d'aimer, j'ai envie de vivre... 🎶
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Avec ce livre, j'ai tout de suite été touché par la grâce.
Addie et louis sont deux vieilles personnes bientôt arrivées au bout du long chemin de leur vie. Ils habitent dans deux maisons voisines, et se côtoient sans réellement se connaître.
C'est Addie qui fera le premier pas en proposant à Louis de venir dormir dans son lit. Simplement dormir. Simplement sentir une présence, un corps, une respiration à ses côtés. Et puis parler, et repousser dans les recoins de la chambre cette solitude qui, au coeur de la nuit, devient vite insupportable.
Ils se raconteront leur vie, la vraie, quand le masque est tombé. Ils se chuchoteront leurs rêves enfuis, leurs moments de grands bonheurs, leurs trahisons, et leurs douleurs secrètes. Ils riront de cette longue routine, paisible et courtoise, qui leur a pourtant permis de tenir tout ce temps. Ils parleront de ces enfants, loin de chez eux, mais tellement présents dans leur coeur, pour qui ils ont tout donné sans que cela soit pour autant suffisant. Dans le silence de la nuit, ils sentiront autour d'eux la présence obsédante de leurs conjoints disparus.
Puis vient le moment où ces rencontres nocturnes leur donnent le feu sacré. Addie et Louis se rendent compte presque par hasard, malgré le qu'en-dira-t-on, malgré le jugement des enfants, qu'ils ne sont pas complètement desséchés dans leurs corps et leurs esprits.
Quelle belle histoire empreinte de douceur, de dignité et d'espérance. Un récit relaté avec des mots d'une désarmante simplicité.
Un livre rare.



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A quoi rêve " nos âmes la nuit" ?
Quand on se retrouve seul dans ce trop grand lit. Addie une dame de 75 ans est seule. Prenant son courage à deux mains elle va faire une étrange proposition à Louis son voisin.
" Je me demandais si vous accepteriez de venir chez moi de temps en temps pour dormir avec moi".
Se moquant des ragots d'une petite ville, Louis tous les soirs son pyjama et sa brosse à dent dans un sac va retrouver Addie.
Un rituel s'installe, une bière pour lui un verre de vin pour elle. Et puis le moment de se mettre au lit.
Kent Haruf nous raconte une belle histoire, celle de deux personnes qui voulaient se sentir vivant, à un âge où le corps se fait rebelle et l'esprit toujours aux aguets prêt à saisir ces instants de bonheur.
" Nos âmes la nuit" est une pépite pleine de douceur et de tendresse.
Je trouve que le troisième âge n'est pas un sujet suffisamment abordé en littérature dommage.
Il n'y a rien de choquant dans "nos âmes la nuit" juste l'histoire de Addie et Louis qui voulaient faire un bout de chemin ensemble.
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Que font nos âmes la nuit ? Que font nos âmes pour traverser le fleuve inquiétant de la nuit, pour passer de la rive du soir à la rive de l'aube ? Au mieux, sont-elles emportées par le clapotis des rêves, bercées par la cascade de l'amour, parfois entaillées par les roches noires des cauchemars, noyées par les larmes des regrets, en tourbillon dans les souvenirs s'élèvant tels des cailloux à fleurs d'eau, trempées par la sueur de l'insomnie, glacées par les fantômes, gelées par la mort, tapie, qui rôde.

Que font nos âmes la nuit lorsque nous sommes confrontés à la solitude, celle du petit enfant dans une famille en crise ou celle de la personne âgée devenue veuve ? Ces âmes-là ont-elles dans leurs bottes des montagnes de questions où surgissent encore leur égo…mentent-elles effrontément ? S'en lavent-elles les mains ?

Le remède pour la vaillante Addie, veuve de 75 ans, est d'oser aller voir son voisin, Louis, également septuagénaire et veuf, pour lui faire une proposition. Elle lui demande de venir chez elle de temps en temps pour dormir avec elle. Pas une question de sexe, le rassure-t-elle, pas une question d'amour non plus, mais histoire d'avoir quelqu'un à ses côtés pour passer ce cap si difficile de la nuit, de partager une complicité, une forme d'intimité et de tendresse faite de discussions, de présence, de silence complice, de mains qui se serrent. Une façon d'apaiser leurs âmes respectives. Une façon d'allumer une veilleuse, pour cette traversée. de retrouver ce moment important, le rituel du coucher, comme pour les enfants, qui, de même, ont besoin qu'on leur raconte une histoire. Se moquant des ragots, des rumeurs, habituelles dans cette petite ville de banlieue où tout le monde se connait, dans cette Amérique puritaine, Louis tous les soirs va retrouver Andie, son pyjama et sa brosse à dent dans un sac.

De ce petit rituel sage, empreint de discussions, de découvertes, de gestes tendres qu'ils vont peu à peu réapprendre, retrouver, de respirations rassurantes, va émerger une forme d'amour, un amour serein, simple, basé sur la volonté de faire un petit bout de chemin ensemble. Un amour qui dépose un peu de rose aux joues et qui redonne goût à la vie. Un amour qui repousse la mort, qui éloigne l'assèchement des corps et des esprits, qui donne de nouveau des changements et des émotions fortes. Un amour qui permet d'aller à deux en pleine nature et de gouter ensemble quelques bonheurs simples : « Louis retira sa chemise, son pantalon et son caleçon puis alla les déposer sur l'herbe. Revenant dans l'eau, il s'inonda le corps et s'assit dans le ruisseau. Bon, si tu veux jouer à ça. Addie ôta sa robe par le haut, retira ses sous-vêtements et s'accroupit dans l'eau fraîche à côté de lui. Et puis je m'en fiche si quelqu'un nous voit, décréta-t-elle. Ils demeurèrent face à face avant de s'allonger dans l'eau, tous deux très pâles à l'exception de leurs visages, leurs mains et leurs bras. le ventre un peu trop plein, ils étaient rassasiés, comblés. Ils sentaient le courant qui faisait glisser de petits doigts de sable sous leurs corps. »


Un très beau roman, rare, où Kent Haruf met à l'honneur, avec pudeur et délicatesse, l'amour des personnes du troisième âge. J'ai été happée par la grâce et la lumière de ce récit. Par sa bonté. Lu d'une traite. Je finis avec quelques larmes aux yeux.


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Elle s'appelle Addie et lui s'appelle Louis. Ils sont voisins. À eux deux ils doivent totaliser pas loin de cent cinquante printemps... Ils sont veufs.
Leurs existences sont pour une large part derrière eux et cependant pour une part infime qu'ils ne savent ni l'un ni l'autre mesurer, ils s'accordent sur l'importance, le sens à donner à ce temps qu'il leur reste à vivre...
Pour autant ce n'est pas un désespoir de fin de vie qui les tenaille, ni la peur de la mort, ils sont encore en très bonne santé, non c'est quelque chose qui touche davantage à leur quotidien : le soir et plus tard au bord de la nuit, le sommeil tarde à venir, il y a quelque chose qui repousse le sommeil, c'est cela leur angoisse, pas la peur de mourir, mais la nuit qui vient, oppressante, étouffante presque, rappelant à chaque pas de son ombre, qu'ils sont désormais seuls, chacun seul, à franchir ce voyage qui mène du crépuscule au matin... C'est comme une barque qu'on passe d'un rivage à l'autre inlassablement...
Le fleuve au milieu semble terrible de solitude...
Tout comme les enfants qui ont peur de s'endormir, ont besoin d'être un peu rassurés, demandent une histoire à raconter, demandent à ce qu'il y ait un peu de lumière qui reste, les personnes âgées ont sans doute des angoisses qui ressemblent à cela... Mais qui sera là désormais pour leur raconter une dernière histoire avant qu'ils ne s'endorment lorsqu'ils sont déjà seuls...? Qui sera là pour leur tenir la main ? Eux aussi demandent qu'il y ait une petite lumière qui veille...
C'est Addie qui fait le premier pas vers Louis. Voudrait-il bien passer de temps à autre la nuit avec elle, simplement pour se parler, se tenir compagnie ?
Louis accepte la proposition.
À eux deux ils vont faire mentir la nuit, percer une brèche, ouvrir une porte pour faire entrer un rai de lumière dans leurs vies, des mots, des regards, c'est la barque qui revient brusquement vers un rivage moins hostile, déchirant l'hésitation, les maladresses, les conformismes...
Il n'est pas question de sexe ici, même pas forcément d'amour dans cette invitation... L'amour, on n'y pensera après, déjà soyons moins seuls, ne soyons plus seuls, hantés par l'antre gigantesque de la nuit...
Addie et Louis s'apprivoisent, ils ont besoin de cela, même s'ils se connaissent un peu... Imaginez-vous un peu traverser un soir la rue et aller chercher votre voisin ?! Il faut un peu d'audace au départ et puis, rappelez-vous la parole du Petit Prince : « chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près ». S'apprivoiser, réapprivoiser des gestes perdus, oubliés...
Est-ce plus dur à cet âge-là ? Je ne sais pas. Selon ma mère qui a vécu cette expérience insolite après un veuvage d'une douzaine d'années, et à l'âge qu'ont les personnages du roman, si elle était encore de ce monde, elle me répondrait : pas du tout.
Réapprendre les gestes oubliés, abandonnés, ceux auxquels on ne croyait plus. Oui, la tendresse d'abord... La tendresse avant tout. le reste, ce sera une autre affaire, on verra après...
Addie et Louis vont vivre des nuits peuplés de souvenirs partagés, de paroles, de moments cocasses et maladroits, d'une générosité furieuse dans ces instants fragiles...
Et puis, comme toujours, comme je ne sais plus dans quelle chanson de Brassens, il y a des gens aigris qui regardent de travers le bonheur, l'amour des autres, et puis il y a le voisinage, le qu'en-dira-t-on, et si ce n'était pas assez, les enfants s'en mêlent, ces cons ! les enfants d'Addie et de Louis... Nous sommes dans l'Amérique puritaine bien que contemporaine, le droit à l'amour est encore régenté là-bas où peut-être ici aussi finalement, par des codes aussi absurdes que les murs, les barbelés, un pays républicain fondé sur des libertés, mince !...
Nos âmes la nuit est un roman qui m'a touché à plus d'un titre. Kent Haruf, auteur que je découvre à l'occasion, a écrit ici un récit sensible, émouvant, épris de justesse.
J'ai pensé aux dernières années qu'a vécu ma mère avec celui qu'elle a aimé, qui l'a rejoint un an plus tard de l'autre côté du paysage... Je me suis souvenu que dans ma famille, cela avait un peu choqué. Je me souviens aussi que ma mère, dans l'euphorie de cette nouvelle histoire, était venue témoigner lors d'une émission de France-Inter, tard dans la nuit, une émission animée par Macha Béranger... Elle s'en était confiée auprès de moi un peu plus tard et, parait-il, l'audience avait fait un tabac, sur ce thème de l'amour entre personnes âgées...
À son enterrement, religieux je dois préciser, prenant la parole pour lui rendre hommage, j'avais évoqué ce fait que je trouvais beau à rappeler. Apparemment j'ai divisé l'assistance en deux, y compris dans ma famille, certains ont été choqué que j'évoque cela dans une église. D'autres personnes, à la sortie de la cérémonie religieuse, sont venues au contraire me remercier de ce témoignage... Mais sans doute, la plus belle reconnaissance vint de Jean, son ami, son compagnon des dernières années, des derniers jours, des dernières heures... Un taiseux... S'essuyant rapidement les larmes de ses yeux, il me demanda : « Bernard, j'aimerais que tu m'offres le texte que tu as lu tout à l'heure aux obsèques de Suzanne parce qu'il m'a plu... »
Il est parti un an plus tard. Après le décès de mon père, je suis heureux qu'il ait pu continuer de rendre un peu heureux ma mère, même s'il n'est pas mon père... Ils n'habitaient pas ensemble, sauf sur les toutes dernières années, mais l'essentiel de leur union ressemble de très près à celle d'Addie et de Louis.
La nuit je mens,
Mais je voudrais qu'elle mente elle aussi,
Où qu'elle s'éventre enfin,
Délivrant de ses entrailles des chemins ici où là-bas,
Je voudrais prendre des trains des chemins caresser les ronces,
La vieillesse des autres, de nos proches, la nôtre peut-être à venir, ressemble à celle qui ne nous attend pas...
J'aime les ronces par-dessus tout,
Par-dessus tout...
PS : merci à Marie (mosaïque92) de m'avoir donné envie d'aller vers ce texte si beau.
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critiques presse (3)
LeFigaro
30 septembre 2016
Kent Haruf aborde l'amour avec une grâce miraculeuse.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Lexpress
30 septembre 2016
Un petit bijou d'émotion, autour de l'amour et des ratages qui jalonnent l'existence.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LaLibreBelgique
08 septembre 2016
"Nos âmes la nuit", titre posthume de Kent Haruf, unit deux solitudes
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (69) Voir plus Ajouter une citation
Je me demandais si vous accepteriez de venir chez moi de temps en temps pour dormir avec moi.
Quoi ? Qu’entendez-vous par là ?
J’entends par là que nous sommes seuls tous les deux. Ça fait trop longtemps que nous sommes sans personne. Des années. La compagnie me manque. À vous aussi, sans doute. Je me demandais si vous accepteriez de venir dormir avec moi certaines nuits. Discuter.
Il la dévisagea, l’observant, curieux à présent, circonspect.
Vous ne dites rien. Est-ce que je vous aurais coupé le sifflet ? dit-elle.
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[Dialogue entre le père et la fille, adulte ]

-Je ne la voyais pas comme une progressiste ou une femme légère.
-Il ne s’agit pas de légèreté. C’est une réflexion d’ignorante.
-Il s’agit de quoi, alors ?
-Une sorte de décision d’être libre. Même à nos âges.
- Tu te conduis comme un adolescent
- Je ne me suis jamais conduit comme un adolescent. Je n’ai jamais rien osé. J’ai fait ce que j’étais censé faire. Attitude que tu connais, si je puis me permettre. J’aimerais que tu trouves quelqu’un d’autonome et d’entreprenant. Quelqu’un qui t’accompagne en Italie, qui en se levant un samedi matin t’emmène dans les montagnes pour que vous vous promeniez sous la neige, et que tu rentres ensuite chez toi gorgée de cette foule de sensations. (p. 55)
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Holly vient pour le week-end du Memorial Day. Je crois qu’elle veut me botter les fesses.
Comment cela ?
Je crois qu’elle a eu vent de notre histoire. Je crois qu’elle veut que je me tienne bien.
Et vous en pensez quoi ?
De bien me tenir ? Mais je me tiens bien. Je fais ce dont j’ai envie et ça ne fait de mal à personne. J’espère d’ailleurs que c’est vrai pour vous aussi.
Ça l’est.
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Il ne s’agit pas de sexe. Ce n’est pas comme ça que je vois la chose. Je crois que j’ai perdu tout élan sexuel il y a longtemps. Je parle de passer le cap des nuits. Et d’être allongée au chaud sous les draps, de manière complice. D’être allongés sous les draps ensemble et que vous restiez la nuit. Le pire, ce sont les nuits. Vous ne trouvez pas ?
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Je me demandais si vous accepteriez de venir chez moi de temps en temps pour dormir avec moi.
Quoi ? Qu’entendez-vous par là ?
J’entends par là que nous sommes seuls tous les deux. Ça fait trop longtemps que nous sommes sans personne. Des années. La compagnie me manque. À vous aussi, sans doute. Je me demandais si vous accepteriez de venir dormir avec moi certaines nuits. Discuter.
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Vidéo de Kent Haruf
Kent Haruf speaks about his novel "Plainsong".
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