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EAN : 9782265115736
272 pages
Fleuve Editions (10/11/2016)
3.55/5   22 notes
Résumé :
Les plus belles histoires sont celles qui transforment votre vie pour toujours
Tom Michell a vingt ans lorsqu’il quitte son Angleterre natale pour aller enseigner l’anglais en Argentine, des rêves de Che Guevara et de périples en mobylette plein la tête. Lors d’un court séjour en Uruguay, un accident pétrolier cause la mort de milliers de manchots. Sur la plage, alors qu’il contemple ce carnage, Tom remarque que l’un des animaux est toujours vivant. Il vient ... >Voir plus
Que lire après La vie selon Juan Salvador, palmipède d'UruguayVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Genre : Récit autobiographie, dans les années 1970.
Royaume Uni : Tom Michell a 22 ans quand il voit l'offre d'emploi d'un collège-lycée à Buenos Aires pour un poste de prof d'anglais.
Il ne parle pas du tout espagnol mais cet emploi correspond à tout ce dont il a toujours rêvé : vivre dans un espace immense et découvrir l'Amérique latine.
Une fois sur place, sur une plage d'Uruguay, il sauve un Manchot de la marée noire (un sauvetage qui vire au surréalisme quand le manchot une fois nettoyé du pétrole refuse de retourner à la mer)
Le narrateur, une fois l'oiseau sauvé, le ramène dans le pensionnat où il est enseignant.
La personnalité de ce manchot est réellement attachante (il devient la mascotte (presque le coach) de l'équipe de rugby, il semble doué de la parole...
En parallèle de l'histoire de Juan Salvador (nom inspiré de la traduction espagnole de Jonathan Livingstone le goéland, qui vient de sortir), l'auteur décrit aussi la vie à Buenos Aires dans les années 1976-1977 : inflation galopante, coup d'états à répétition, vacances en tant que gaucho dans la pampa, excursion en terre de feu ...
Une lecture plaisante (j'ai beaucoup aimé la fin qui explique de façon rationnelle la situation surréaliste du départ)
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Dans les années 1970, Tom Michell a vingt ans et vient d'être diplômé. Il décide alors de quitter l'Angleterre afin d'aller enseigner l'Anglais en Argentine, espérant y vivre des aventures et des périples en mobylette. Avant de s'y rendre, il fait une escapade en Uruguay et lors d'une ballade sur le front de mer, il est témoin d'une terrible catastrophe : des milliers de manchots sont morts échoués et ensevelis sous une couche de pétrole. Mais un de ces manchots semble vivant et sans réfléchir, Tom le sauve et l'emmène avec lui pour le nettoyer. Après lui avoir sauvé la vie, il tente alors de le relâcher à la mer, mais le manchot ne semble pas décider à le quitter, mais plutôt à le suivre. Finalement, Tom se résout à emmener le manchot avec lui en Argentine ! Un drôle de lien finit par se tisser entre eux et Juan Salvador, ainsi nommé le manchot, devient alors la mascotte du campus...

C'est un roman que je voulais lire depuis un moment à cause de ce titre si original, La vie selon Juan Salvador palmipède d'Uruguay, et lors d'une fouille minutieuse à ma médiathèque, j'ai pu mettre la main dessus !

C'est une histoire originale dans laquelle nous plongeons avec ce livre. La rencontre particulière entre un jeune homme qui part au bout du monde afin d'enseigner, mais aussi avec l'idée de vivre quelques aventures, et un manchot qui était au bord de l'agonie. Dès qu'ils se rencontrent d'ailleurs, on sourit des difficultés de Tom à tenter de se faire comprendre du manchot, ses coups de gueule d'ailleurs nous amusent même. Nous ne sommes pas étonnés que finalement celui-ci emmène son Juan Salvador avec lui, on ressent qu'une certaine connexion s'est établie entre eux. Mais en débutant notre lecture, on est loin de s'imaginer qu'entre eux deux finalement va se tisser un lien très fort qui marquera à jamais Tom.

Ce qui m'a marqué dans ce livre, c'est ce lien si fort qui unit Juan et Tom. Rapidement, le manchot prend une place importante dans la vie du jeune homme, mais aussi dans la vie de tous ceux qui croisent et notamment les jeunes élèves du campus. Un manchot comme "animal de compagnie ", c'est plutôt original, mais quand celui-ci devient un vrai confident et compagnon ça l'est encore plus ! On s'attache forcément à ce duo inédit, à ce petit palmipède qui semble très intelligent. En plus de ce lien, Tom Michell met aussi en avant le contexte historique de l'Argentine durant ces années 70.

Tom Michell a travers son récit qui nous berce doucement, nous touche et nous fait sourire, nous narre en fait une très belle leçon d'amitié, mais aussi de vie. Que ce petit animal ait un si grand impact sur la vie de Tom, de Diego et de tellement d'autres est tellement fascinant. C'est un récit fluide, doux, agréable et presque poétique parfois qui montre aussi bien que les animaux ont une véritable intelligence et sensibilité, mais qui met aussi l'accent sur les catastrophes pétrolières et l'environnement qui se dégrade qui ont un terrible impact sur certaines espèces animalières.

Je n'ai pas été déçue par cette lecture et ce fameux titre La vie selon Juan Salvador, palmipède d'Uruguay, j'ai bien fait de me laisser porter par ma curiosité, car Tom Michell livre ici un livre touchant, sensible, sous forme parfois de documentaire animalier et qui nous transporte aussi totalement dans les paysages argentins...

La vie selon Juan Salvador, palmipède d'Uruguay de Tom Michell est disponible aux Éditions Fleuve.
Lien : http://ladoryquilit.blogspot..
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On suit Tom Michell qui, dans les années 70, alors qu'il a une vingtaine d'années, part passer une année en Amérique du Sud afin d'enseigner dans une école d'Argentine et de visiter le reste du continent pendant ses vacances. C'est d'ailleurs au terme de son séjour en Uruguay qu'il va faire une rencontre qui va bouleverser sa vie : au milieu d'une plage jonchée de manchots morts après avoir été touchés par nappe de pétrole, il découvre un survivant se débattant avec ses plumes couvertes de mazout. Tom, touché par cette funeste scène, va prendre le manchot avec lui pour le nettoyer, le sauver, avant de le remettre à l'eau. Cependant, le palmipède va en décider autrement, et, une fois propre, il ne va pas vouloir repartir seul en mer et va s'imposer dans la vie de son sauveur.

Cette histoire est extrêmement touchante, amusante mais aussi émouvante. C'est une belle leçon d'amitié mais aussi de vie. C'est intéressant de voir comment un petit animal peut avoir un si grand impact dans la vie de la communauté du collège : il a d'abord suscité la curiosité (oui, on ne voit pas de manchots tous les jours dans un collège !) puis rapidement il est devenu un ami, un confesseur à qui on raconte ses problèmes, une mascotte pour l'équipe de rugby et même un libérateur pour le jeune Diego.
J'ai également beaucoup aimé les passages où l'auteur nous emmène avec lui dans sa découverte du territoire sud américain avec ses paysages grandioses et la description de la vie quotidienne des peuples qu'il rencontre au fil de ses voyages.
Le récit est fluide, agréable, apporte un sentiment de légèreté, de plénitude. Il y a, tout au long du livre, de petites illustrations de poissons et de Juan Salvador, qui apportent à ce roman encore plus de douceur, j'ai adoré.

A travers ce livre, l'auteur fait également passer un message essentiel et dramatique concernant l'avenir des poissons, oiseaux et autres espèces touchées par la pollution marine d'origine anthropique. le constat est alarmant car il met en péril de nombreuses espèces.

Je suis clairement tombée amoureuse de ce magnifique livre et de ce sympathique manchot qui m'a tant touché et j'espère sincèrement qu'un jour j'aurais le plaisir de pouvoir observer, en Argentine ou ailleurs, ses congénères dans leur milieu naturel.
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1975, Tom Michell part enseigner dans un collège en Argentine.
Des rêves de road trip plein la tête, il a bel et bien l'intention d'en profiter pour visiter l'Amérique du Sud de long en large.
Mais son voyage ne va pas se passer exactement comme il l'avait prévu.
Alors qu'il se promène sur une plage d'Uruguay, il tombe sur un amoncellement de manchots morts à cause d'une pollution pétrolière.
Au milieu des cadavres d'oiseaux, un manchot est encore vivant et à bout de forces.
Tom Michell alors âgé de 23 ans, entreprend un sauvetage qui va bouleverser sa vie.
Le manchot dés lors ne veut plus le quitter et se verra baptisé Juan Salvador.

Ce livre tout droit sorti de chez Fleuve éditions, est un récit de voyage tiré de fait réels.
C'est aussi l'incroyable histoire d'une belle amitié entre un jeune homme et un manchot.
A la fois tendre et touchante, j'ai trouvé cette histoire très instructive car on en apprend beaucoup sur la vie des manchots mais aussi sur la situation politique et économique en Argentine dans les années 70.
Une belle histoire qui démontre encore une fois que les animaux quelqu'ils soient sont dotés de sensibilité et de discernement.
L'écriture sans prétention nous permet aisément de suivre les péripéties de l'oiseau et de son sauveur.
Des petites illustrations en noir et blanc viennent agrémenter la lecture en début de chaque chapitre et j'ai pris beaucoup de plaisir à m'attarder sur ces petits dessins plein d'humour et de douceur.
La couverture quand à elle est si mignonne que je n'avais qu'une seule envie : partir à la rencontre de ce petit palmipède uruguayen comme me le promettait le titre et je n'ai pas été déçue.
J'ai passé un très sympathique moment de lecture avec ce livre qui se lit un peu comme un documentaire animalier.
Désormais je ne regarderais plus les manchots de la même manière 😊🐧
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L'histoire de Juan Salvador est une histoire vraie, relatée par son bienfaiteur en personne, Tom Michell. En conséquence, le roman (ou devrais-je dire le témoignage puisqu'il ne s'agit pas de fiction) ressemble davantage à un récit de voyage, avec le style d'écriture qui va avec (pas celui d'un écrivain, donc). Cela peut surprendre un peu au premier abord, mais on s'adapte vite à l'écriture de l'auteur, par ailleurs pas si désagréable que cela. On a vraiment un retour de l'auteur sur sa propre expérience, et le récit est constitué de ses anecdotes et de ses réflexions. Cependant, pas d'inquiétude, il y a un vrai fil narratif et le livre suit globalement un ordre chronologique !

Le roman est léger (enfin pas toujours), pétillant, avec une pointe d'humour bien dosée. C'est le genre d'histoire que l'on aime entendre raconter et qui fait du bien. Un peu comme celle d'un ami revenu de voyage qui a vécu des expériences incroyables !

C'est bel et bien un événement inattendu qui va bouleverser la vie de Tom Michell…et celle de Juan Salvador (ou Salvado – le sauvé). Au moment où le manchot refuse de retourner à l'eau et suit son sauveur, naît une belle complicité entre l'homme et l'animal. Les manchots sont des palmipèdes très sociables, faits pour la vie en groupe…et finalement très humains dans leur comportement et leur attachement à leurs semblables (ou à leurs homologues humains). Juan Salvador est totalement craquant et on n'a qu'une envie : l'adopter ! Il séduit tous les humains qu'il rencontre, et on ne peut que comprendre pourquoi.

J'ai eu une petite préférence pour la première partie du livre, dans laquelle l'auteur relate les péripéties de son arrivée en Argentine et ses stratégies pour ramener le pingouin chez lui : vous imaginez franchir la douane avec un manchot cachée dans votre sac, vous ? A mon humble avis, ce roman serait parfait pour une adaptation cinématographique : pendant ma lecture, je pouvais presque voir le pingouin se dandiner sous mes yeux ou pencher la tête d'un air interrogateur. Par contre, autant vous prévenir, vous voudrez absolument aller voir les manchots après ça !

Au-delà de l'adoption du manchot, le récit est une réflexion sur le voyage. Tom Michell nous parle de son aventure en Argentine et ce que le fait de voyager seul dans un pays inconnu lui a apporté (la découverte d'une culture différente, son lot de dépaysements, de galères et de rencontres riches sur le plan humain). Il nous donne ainsi envie de parcourir le monde et de faire, pourquoi pas, des rencontres improbables.

En nous racontant ses années passées comme jeune professeur et la vie à l'internat, l'auteur n'omet pas de mentionner l'Argentine, ses paysages, sa situation politique troublée après les coups d'Etat et son instabilité économique persistante dans les années 70. On apprend beaucoup de choses intéressantes de ce point de vue là. Son expérience de sauveur de manchot est aussi l'occasion de dénoncer les marées noires et les désastres écologiques dont souffrent bien trop d'animaux.
Lien : https://petiteplumeblog.word..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Comment un manchot pouvait-il apporter autant de réconfort et d’apaisement aux personnes qui croisaient son chemin ? Pourquoi tant d’individus montaient-ils sur cette terrasse et lui dévoilaient-ils leur âme comme s’ils se connaissaient depuis toujours ? Pourquoi le traitaient-ils comme un véritable ami, sur lequel on pouvait compter dans l’adversité ? Était-ce lié à la particularité de cette période de violence et de désespoir, aurait-ce été différent à une époque de paix et de prospérité ? Ces gens se confiaient plus volontiers à Juan Salvado qu’à leurs semblables. Peut-être, tout simplement, est-ce ainsi que vont les choses entre les hommes et les manchots.
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Video de Tom Michell (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Tom Michell
The Penguin Lessons. The true story of Tom Michell and Juan Salvador the penguin, as read by Bill Nighy.
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