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EAN : 9782266279611
480 pages
Pocket (12/10/2017)
3.4/5   43 notes
Résumé :
Dans un monde désertique, une seule voie à suivre : celle du chemin de fer. Et aux côtés du capitaine Natasha Picbaie, partir en chasse de Jackie-la-Nargue, la taupe blanche géante...

Merfer. Un monde apocalyptique, désertique, aux océans mourants à cause d'une catastrophe inconnue, à la terre stérile colonisée par les rats-taupes géants creusant sans cesse des tunnels immenses. À sa surface court un réseau de voies ferrées à l'origine indéterminée et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Je remercie mes amis du nouveau forum indépendant, mais complémentaire à Babelio, pour la participation de cette lecture collective. L'idée étant venue de moi, je suis obligé d'assurer pour cette ce compte-rendu de lecture malgré un sentiment final de frustration...
China Miéville est l'un sinon le porte-drapeau du mouvement New Weird, qui est à la génération Y ce que le mouvement New Wave fut à la génération baby-boom (sauf que le punk et le « No Future », le néolibéralisme et le « TINA » sont passés malheureusement passés par là).
L'auteur n'a jamais caché son engagement très à gauche, et contrairement à nombre d'artistes et d'intellectuels plus diseux qu faiseux lui n'a pas hésité à affronter l'ordalie du Suffrage Universel. C'est donc sans surprise qu'il balance quelques piques bien sentis sur l'impérialisme yankee (avec des références à la Guerre du Vietnam et aux écocides de Monsanto/Bayer), sur la désertion fiscale ploutocratique dont on mesure chaque jour les dégâts incommensurables, et le financiarisme marabouté par les mensonges vénéneux de l'Argent Roi et les illusions délétères du Veau d'Or (avec des rentiers dégénérés qui n'ont pas compris que la fin du monde avait eu lieu, et qui continue de compte avec avidité mais en pure perte les intérêt des dividendes et des royalties qu'ils espèrent encore toucher ^^)

China Miéville est littéralement un démiurge et ici c'est entre post-apo et Planet Opera qu'il brouille les pistes (à l'image de ce bon vieux Jack Vance ^^), avant de faire émerger du néant un univers tiersmondiste (pas forcément misérabiliste et pas forcément pessimiste), un monde dépotoir où les professions les plus enviées sont celles d'éboueurs bien particuliers : les exhumeurs s'intéressent aux vestiges du présent pour récupérer et recycler les ressources nécessaires à la bonne marche de la société, les archéxhumeurs s'intéressent aux vestiges du passé et les plus doués d'entre eux s'essaient à la rétro-ingénierie pour retrouver les secrets perdus de la science d'antan, et les alterexhumeurs s'intéressent eux aux étranges reliques laissés par les voyageurs des étoiles (nous sommes donc peu ou prou dans l'hommage à "Stalker", le roman d'Arcadi et Boris Strougatski ^^).

Dans cet univers, nous suivons une humanité coincée entre terre et ciel :
- passé 3000 mètres l'atmosphère est toxique, et habituée par un faune extraterrestre d'inspiration largement lovecraftienne ramenée d'outremonde par de malencontreux voyageurs de étoiles... Et les scaphandriers des cimes repoussent sans cesse les barrières de l'impossible pour explorer les sommets à la recherche de lieux de légendes comme la Scimérie, le toxicontinent mythique de l'outreciel !
- le plancher des vaches est devenu invivable car l'accumulation de déchets ont transformé l'écosystème en faune mutante féroce et vorace, ce qui a obligé les habitants à distinguer sousterre et plateterre... Vers de de la toundras gros comme des bras, rats-taupes nus gros comme des chiens (et qui en plus chassent en meute), gigatortues gaufrées, fourmilions cuisants, chevêches des terriers, perce-aux-rails, lapins draco.... Et au sommet d'une pyramide alimentaire faisant la part belle aux monstres éructhones trône Godzilla, euh pardon la terrible Talpa ferox rex : la Grande darboune australe ! (kaijûs power ^^)

Dans ces conditions les rochers deviennent des îles, les plateaux des pays, les chaînes de montagnes des continents, et la civilisation aurait cessé d'exister si la plateterre n'était pas parcourue par un réseau ferroviaire aussi dense qu'immense dont la création se perd dans la nuit de temps (et dont la maintenance est assurée par les mystérieux anges durailles)... de vaillants traineux s'élancent donc sur cette mer de fer, ou Merfer, pour relier entre eux les refuges perchés de l'humanité, et héros parmi ces cheminots l'auteur met sur le devant de la scène les taupiers qui n'hésitent pas à se frotter aux pires créatures ! (et il y a aussi les Baljis, des tribus nomades vivants sur des chars à voiles, qui suivent les troupeaux de chevaux sauvages ayant adopté le mode de vie nécessaire pour échapper à leurs nouveaux prédateurs)

Dans "Merfer" nous suivons à travers les yeux de l'apprenti médecin Sham le train taupier Mèdes et son équipage.Mais nous sommes dans un roman d'apprentissage, et Sham est un adolescent qu'il s'intéresse essentiellement à un petite cercle de connaissances : Chauquette la chauve-souris apprivoisée, le médecin Lish Fremlo, le chef Ankush Roch et la capitaine Natasha Picbaie... Lui qui n'a jamais vraiment su ce qu'il voulait et qui finit aide soignant un peu par hasard est fasciné par la capitaine qui a dédié toute sa vie à la traque et à la mort de Jackie-la-Nargue, la légendaire taupe albinos géante...

Pour tout le reste, je vous oblige contre votre gré à un clic supplémentaire moins en réaction au Jeudi Noir de Babelio que pour vous offrir l'ensemble avec les images qui vont bien ^^
Lien : http://www.chemins-khatovar...
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Jusqu'ici le seul livre de China Miéville que j'avais lu était « Lombres », un roman jeunesse réussi qui proposait un joli univers londonien parallèle. J'étais curieuse de découvrir Miéville s'adressant à un lectorat adulte. Ce n'est pas tout à fait le cas ici. Si « Merfer » n'est apparemment pas estampillé YA, il aurait pu l'être et pourrait tout à fait plaire à ce public. Au vu des notes mitigées, beaucoup de lecteurs semblent avoir été déçus par ce « Merfer ». Pour ma part, j'ai beaucoup aimé, et ce, malgré d'évidentes faiblesses.

En effet, le roman de Miéville n'est pas totalement abouti. Il y a des faiblesses dans l'intrigue et dans la caractérisation des personnages. Certains éléments de l'histoire auraient mérité d'être développés mais sont à peine survolés, comme certains personnages d'ailleurs. En dehors des personnages principaux, les autres protagonistes peinent à exister malgré des potentiels forts. Je pense notamment à Vurinam ou Robalson qui auraient pu être de très bons personnages secondaires mais qu'on voit trop peu. Quant aux personnages des Shroake, ils m'ont laissée relativement indifférente. La faute à une caractérisation très légère, quasi inexistante. le récit manque de réelles confrontations. Lorsqu'on sent arriver un affrontement, il est assez vite éludé, il est d'avantage esquivé que résolu. L'exemple le plus frappant est celui de l'histoire des pirates du rail.Quant au dénouement, s'il est réjouissant par son propos politique, il manque tout de même d'ampleur et est très vite expédié.

Là, vous vous dites « mais pourquoi met-elle 4 sur 5 à ce bouquin ? ». Et bien tout simplement parce que si Miéville ne m'a pas convaincue avec son intrigue, il m'a bluffée par l'univers qu'il a créé. Entre post-apo, steampunk et planet opera, « Merfer » propose un monde passionnant et riche et l'auteur sait le rendre très immersif. Miéville convoque les grands récits d'aventures maritimes en remplaçant les bateaux par des trains. Quelle idée géniale ! Et quel talent dans la peinture de cet univers si original ! Miéville créé un monde foisonnant et cohérent qu'on a grand plaisir à parcourir. L'écriture de Miéville est très visuelle et plein d'images arrivent instantanément dans la tête du lecteur. Les trains, surtout le Mèdes, sont iconisés et j'ai trouvé la description de l'équipage bien rendue. J'ai aimé les escales dans les villes, la découverte des différentes professions existant dans ce monde (les exhumeurs, encore une super idée), la qualité et la variété de la faune. J'ai aimé aussi ces détails qui viennent parfaire la richesse et la crédibilité d'un univers : évocation des croyances des habitants, évocation de créatures qu'on n'apercevra que très epu (les créatures qui volent en altitude)…

Même si « Merfer » manque d'un côté épique et d'une intrigue véritablement bien construite, j'ai passé un très bon moment. Je ne me suis jamais ennuyée et j'ai beaucoup aimé voyager dans un univers qui vaut vraiment le détour.
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J'ai été très attirée par le résumé d'une part, et surtout par la couverture que j'ai trouvé très belle. Mais le bel emballage a révélé une déception. Dans un monde a priori post-apocalyptique, les terres sont recouvertes de rails de chemin de fer. Ce réseau est appelé la Merfer. Sham va être embarqué pour un voyage au bout du monde.
Je n'ai pas embarqué avec lui. L'intrigue s'éparpille sur plusieurs groupes de personnages dans la seconde partie, les liens sont un peu trop décousus pour un cerveau fatigué, et le fin ne m'a vraiment pas passionnée. A aucun moment je n'ai ressenti le mouvement du train, ni même le roulis d'un bateau comme pourrait le suggérer le vocabulaire maritime utilisé à bord des trains. Je suis restée hermétique à cet univers qui pourtant paraissait prometteur.
Au vu de toutes les bonnes critiques que ce livre a récolté, je conçois qu'il peut s'agir d'un simple manque d'intérêt personnel. J'ai tout de même envier de tenter un nouveau titre de China Mieville, qui reste une référence dans la littérature de l'imaginaire.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Le monde est un réseau inextricable de voies ferrées. Elles se croisent, elles se suivent, elles relient les hommes et les hommes vivent par elles. C'est la Merfer. Sur cette mer toute en traverses et rails, le jeune Sham Ap Soorap travaille en tant qu'apprenti médecin sur le Mèdes, un train taupier en chasse d'une taupe particulièrement maligne.
Tout va basculer pour Sham le jour où il découvrira un indice laissant penser que la Merfer pourrait avoir une fin, une sortie...

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Lecture en dents de scie pour moi avec ce roman qui ne laissera personne indifférent.
Le monde décrit par Miéville est captivant, riche et dépaysant. Mais d'un autre côté, il lui manque ce côté didactique qui permettrait d'en faire un univers compréhensible et appropriable pour le lecteur.
L'intrigue posée est simple, sans grandes complexifications, mais tient en haleine. L'histoire, d'abord linéaire se divisera pour devenir trifide avant le grand final en commun (prévisible mais nécessaire).
Les personnages sont attachants, même si beaucoup de seconds couteaux ne sont qu'évoqués et très peu dépeints.
C'est là le principal défaut de ce roman, à mon sens : Si l'emploi de l'esperluette ne m'a pas gêné du tout, j'ai été désagréablement surpris par les descriptions erratiques et le manque d'un "narrativisme" performant.
Prenez la meilleure histoire du monde, le meilleur univers du monde, et les meilleurs personnages du monde, écrivez le tout dans un style télégraphique, avec des phrases sans verbe, des envolées didascaliques ou itératives, des situations épiques peu ou pas décrites, et soit le lecteur pourra faire appel à son imagination pour remplir les blancs, soit il sera largué et dégouté (par exemple, je me souviens avoir pensé "Alléluia" quand, au coeur d'une scène ferroviaire, l'auteur a finalement daigné décrire la vitesse du train...).
J'ai pour ma part rempli les blancs, mais avec cette désagréable impression, à plusieurs reprises, de m'être trompé sur ma représentation de telle ou telle scène, chose qui ne devrait pas arriver (sauf pour effet de surprise ; l'auteur maitrise d'ailleurs ce point).

En conclusion, ce Merfer restera pour moi un récit d'aventure iconoclaste, aux thèmes censément forts trop peu développés (oui, les méchants industriels du rail ont construit toujours plus avec les fonds publics...), avec parfois de grosses failles narratives, mais à l'ambiance et aux personnages dignes d'intérêt.
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"Dès les premiers temps lorsque l'être humain a entrechoqué des cailloux en s'émerveillant du feu, notre espèce a toujours voulu raconter. Jusqu'à ce que les étoiles disparaissent une par une comme des lampes qu'on éteint, il y aura des récits aussi longtemps qu'il restera des gens."

La merfer, un entrelacs labyrinthique & gigantesque de rails, peuplée de bêtes monstrueuses & d'exhumes dans un monde au ciel empoisonné.
China Mieville nous sert un roman d'aventure à l'imagination débridée.

Est-il encore besoin de présenter China Mieville, un auteur de livre-univers à l'imagination foisonnante ? Encore une fois, il nous fait voyager dans ce monde futuriste & post apocalyptique. Un roman
d'aventure hommage à un certain Melville. Ici, le capitaine Picbaie (et son secret) traque sans relâche Jackie La Nargue, une taupe gigantesque comme Achab recherche Moby Dick en son temps.
Cependant, l'auteur préfère s'attarder sur la quête du jeune Sham, envouté par l'exhume et l'alterexhume.
Il y a aussi Manihiki, le centre de l'univers, la ville escale, melting pot de peuplades, de trains plus étranges les uns que les autres, remplie d'exhume, pleine d'anachronisme. Manihiki & ses tavernes où les capitaines y livrent leurs histoires plus invraisemblable les unes que les autres, comme jadis les pirates.
& la merfer, incommensurable, D'où vient elle ? Comment s'est elle construite : dégâts environnementaux, vestige du passage d'extraterrestres, ou simplement pollution faisant disparaitre peu à peu les océans ? Qui a déposé cet enchevêtrement de rails sur cette mer en dure ?
& le bestiaire magnifique : des bêtes légendaires, monstrueuses telles le seuilleau, ersatz de pieuvre géante en pire, le mustélidé éruchtone, les vers vampires, le goglu ferreur,... Dont quelques uns illustrés par l'auteur himself.
Impossible de tout recenser tellement l'univers est dense.
Un narrateur qui s'exprime de plus en plus au fil des chapitres, parfois goguenard ou d'humeur facétieuse comme avec le coup du Robinson Crusoé au chapitre 65. L'humour est présent dans ce livre, ce qui est assez rare dans la bibliographie de China Mieville pour être signalé.

Une prose à l'image des trains, saccadée, en staccato pour une immersion plus grande. Des mots inventés, valises, des néologismes à foison. & que dire de ce & ?
La traduction n'a pas du être une partie de plaisir, mais Nathalie Mège s'en sort à merveille.

Par contre côté personnage, cela pêche un peu mais ce roman a été publié en young adult dans sa version originale. Fleuve éditions a fait le choix de ne pas l'étiqueter en tant que tel, c'est un choix difficile à trancher. Pour ma part, c'est du YA mais je suis content d'avoir pu le découvrir.
La psychologie est un peu binaire, les relations entre personnages manquent d'épaisseurs et certains évènements arrivent ou se règlent un peu trop facilement.
Ne vous attendez pas non plus à y trouver le fonctionnement de cette société, sa politique & sa religion dans les détails. A vous de combler les vides entre les traverses.

Si vous aimez les univers imaginés avec brio & les romans d'aventure, Merfer va vous en mettre plein les mirettes. Si ce sont les personnages, leurs relations & le lieu où ils vivent qui vous intéressent, vous risquez une grosse déconvenue.
Une fin que j'ai trouvé magnifique et qui m'a permis de retrouver une part de l'auteur absente dans le roman.
En bref, j'étais un traineux à la poursuite de Jackie La Nargue. Immersion pleinement réussie.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
07 décembre 2016
Comme toujours avec lui, Miéville sait construire un univers, même quand ses bases prêtent à sourire ou du moins nous interpellent.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
L'être humain n'aime rien tant que cataloguer les évènements & phénomènes qui ponctuent son existence.
Certains s'en plaignent, demandent : "Pourquoi faut-il toujours tout mettre dans des cases ?" & jusqu'à un certain point ils n'ont pas tort. Mais ce penchant passionné pour la division, la subdivision, l'étiquetage, a injustement mauvaise presse. Les tris conceptuels de cet ordre sont inévitables. Ils constituent un système de défense de la raison, contre ce qui autrement nous ferait l'effet d'un chaos absolu.
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La plupart des traineux d’Haldepic qui se trouvaient à bord du Mèdes, avait remarqué Sham, dénigraient les autres nations que la leur. Elles étaient soit trop grandes, soit trop petites, trop strictes ou trop permissives, trop rudes, trop tapageuses, trop ordinaires, trop follement magnificentes. Chaque territoire, quelles que soient ses dimensions ou sa forme de gouvernement, suscitait la désapprobation. L’éruditocratie gyrokee était d’un intellectualisme snob ; Cabigo, fédération belliqueuse de monarchies fragiles, fragilement monarchique. Les seigneurs de guerre qui dirigeaient Kata Tamari se montraient trop bestiaux. Clarion était gouverné par des prêtres à la piété trop grande, tandis que ce qui manquait à la lointaine Mornington, c’était une bonne dose de religion. & il se grommelait que Manihiki, de loin la plus puissante cité-État de la Merfer, exerçait impétueusement son influence à coups de trains de guerre. (À quoi l’on ajoutait que la démocratie dont elle se rengorgeait servait de paravent à la loi de l’argent.)
& ainsi de suite. Ressembler à Haldepic ne suffisait pas. Leur pays d’origine n’était que l’une des nombreuses îles de l’archipel du Vrac du Çalayghou, en Merfer, à être gouvernée par des capitaines & des philosophes éminents, mais, affirmaient ces xénophobes sur le ton du mépris, c’était la seule où c’était fait correctement.
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La plupart des gens désirent vraiment ce qu’ils veulent, croyez-moi. Les inconvénients à l’obtenir, il y en a, mais cela pèse peu dans la balance face au succès… & aussi à la déprime en cas d’échec.
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Le reste de la clientèle les dévisagea avec un mélange de désapprobation & d'amusement.
- Désapprabusement, suggéra Robalson quand Sham le fit remarquer.
- Amduseprobation, répliqua Sham.
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Dans les tavernes de l’île, dans les livres que les capitaines écrivaient & lors des conférences publiques ou des cours magistraux que Sham & ses condisciples avaient dû subir, on dissertait obsessionnellement sur le ver vampire, le rat-taupe, la reine des termites ou le lièvre impérial, le blaireau, la taupe, la taupe géante, la grande darboune de la Merfer qui détruit tout sur son passage, tous devenus principes de connaissance ou d’inconnaissance, d’humilité, d’éveil spirituel, d’obsession, de modernité, de nostalgie & ainsi de suite. Le récit de la chasse faisait partie intégrante du travail au même titre que la capture de la viande.
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Non sous-titré.
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