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EAN : 9782845639669
270 pages
XO Editions (24/11/2016)
2.75/5   89 notes
Résumé :
Ancien ministre de l’Economie et candidat à l’élection présidentielle, Emmanuel Macron raconte, pour la première fois, dans Révolution, son histoire personnelle, ses inspirations, sa vision de la France et de son avenir, dans un monde nouveau qui vit une « grande transformation » comme il n’en a pas connu depuis l’invention de l’imprimerie et la Renaissance. Un livre fort, singulier, qui pose les fondements d’une nouvelle société.
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Petite réflexion dominicale sur la notion de « Révolution ». J'avais laissé des commentaires en temps réel au bas de la critique d'André (Andman) sitôt après l'élection de monsieur Macron. Je me permets de les recopier tels quels (vous pouvez aller les consulter directement sur sa critique) et d'en formuler quelques autres aujourd'hui.

Commentaire du 3 juin 2017 : « Je ne sais pas si je puis me permettre un commentaire alternatif, André, mais j'ai une lecture tout autre de la situation que nous vivons. Il convient d'abord de définir rapidement ce que l'on nomme gauche, droite, extrême gauche et extrême droite.

D'abord la droite : ce sont ceux qui considèrent qu'en l'état, le système est bon et qu'il faut le maintenir sans y faire d'ajustements particuliers. En gros, tous les possédants se situent à droite, vu que la situation leur est favorable et ils s'opposent bec et ongles à toutes les tentatives de redistribution (on les nomme aussi, à raison, les " conservateurs ").

Ensuite, la gauche : ce sont ceux qui considèrent qu'en l'état, le système est bon mais qu'il nécessite de petits ajustements aux marges, d'où leur surnom autoproclamé de " progressites ". Donc droite et gauche sont, ce que l'on peut appeler " le système ".

Maintenant qu'est-ce que l'extrême gauche ? Ce sont ceux qui considèrent qu'en l'état le système n'est pas bon et qu'il faut en changer (donc révolution au sens premier du terme). le changer pour quoi ? Pour quelque chose de nouveau qui n'a jamais existé. Évidemment, cela fait peur à certains car personne n'a jamais eu l'expérience de ce système qu'ils proposent, par définition.

Enfin, qu'est-ce que l'extrême droite ? Ce sont ceux qui considèrent qu'en l'état le système n'est pas bon et qu'il faut le changer non pas pour quelque chose de nouveau mais pour, au contraire, un retour à quelque chose qui aurait eu lieu avant (donc contre-révolution, mais révolution aussi). Par exemple, une France fantasmée du plein emploi, entièrement blanche, influente dans le monde, économiquement solide, etc., etc.

Or, Macron, qu'est-ce que c'est ? C'est le coeur du système, par définition. Et donc, par définition également, il ne peut pas être révolutionnaire. Ce qui a changé en politique, c'est que la situation est devenue tellement mauvaise qu'elle n'oppose plus ceux du système situés à droite contre ceux du système situés à gauche, mais elle oppose désormais ceux qui sont pour le système à ceux qui veulent le faire péter.

Je rappelle qu'à la dernière élection, au premier tour, dans plusieurs départements ce sont Marine le Pen et Jean-Luc Mélenchon qui sont arrivés aux deux premières places. C'est en cela que la donne a changé. le système est tellement menacé qu'il est obligé de se rassembler pour survivre, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent.

Et, je le répète, s'il y a un jour révolution, ce ne sera pas Macron qui en sera l'acteur ou bien alors indirectement, comme étant la tête à couper... Mais bon, comme d'habitude, ce n'est que mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.

Commentaire du 9 décembre 2018 : « Je me permets juste de recopier ce que j'avais écrit sitôt après l'élection et que vous pouvez retrouver plus haut : " le système est tellement menacé qu'il est obligé de se rassembler pour survivre, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent. Et, je le répète, s'il y a un jour révolution, ce ne sera pas Macron qui en sera l'acteur ou bien alors indirectement, comme étant la tête à couper... "

Le but n'est pas de démontrer que j'avais raison mais bien de se poser une question : nous assistons, en ce moment, partout en Europe et plus généralement dans le monde, à une déliquescence du système qui a prévalu pendant 5 siècles, oui, je dis bien, 5 siècles.

Or, ce système est à bout. Il viendra forcément quelque chose ensuite, quoi, je n'en sais rien, mais il est important de réfléchir collectivement à cet après. C'est une erreur de croire qu'on pourra longtemps rafistoler le système que nous avons tous et toujours connu jusqu'à présent. Il se meurt, il est déjà mort.

À la vérité, son acte de décès date de 1971, le jour où Richard Nixon a déconnecté la valeur du dollar de celle de l'or. Vous allez me dire : " Oui, mais ça fait bientôt 50 ans ". Certes, certes, 50 ans, à l'échelle d'une vie humaine c'est long, mais 50 ans, à l'échelle des temps historiques, ce n'est pas grand-chose, c'est le temps qu'il faut pour basculer d'un système à un autre.

Nous vivons les dernières convulsions du capitalisme tel que nous l'avons connu : il ne s'en relèvera pas. Il nous faut veiller à ce que de la bête moribonde n'émerge pas un monstre encore plus hideux. Je ne pense pas non plus à l'hydre des années 1930. Ce sera autre chose, quoi, je l'ignore, malheureusement. »

Peut-être est-il pertinent de se rappeler Antonio Gramsci : « La crise est le moment où l'ancien ordre du monde s'estompe et où le nouveau doit s'imposer en dépit de toutes les résistances et de toutes les contradictions. Cette phase de transition est justement marquée par de nombreuses erreurs et de nombreux tourments. »

D'après moi, la crise de 2008 est le signe de la perte du statut hégémonique des États-Unis dans le monde. C'est facile de dire que quelque chose est fini, plus ardu de deviner ce qu'il adviendra ensuite. Il n'est pas douteux d'affirmer que l'intelligence artificielle est, elle aussi, à sa façon, une révolution en marche.

Une révolution qui va totalement reconfigurer le marché du travail. La population mondiale croît, le besoin mondial de main-d'oeuvre décroît du fait de la mécanisation et, dans bon nombre de domaines, va même totalement disparaître quand l'intelligence artificielle sera entrée en action.

Qu'allons-nous faire de ce temps libre ? Les possesseurs ne feront pas l'économie du revenu universel. Il y a encore quelques années, on n'en entendait pas parler, maintenant, son nom froufroute un peu partout, il est au programme (explicitement ou tacitement) de nombreux partis politiques (c'était le cas en France du candidat du PS à la dernière élection présidentielle, c'est le cas ailleurs en Europe).

Oui, mais après ? Car il s'agit bel et bien d'une révolution. Mesdames, Messieurs, vous avez en chair et en os, sous vos yeux ébahis le visage d'une révolution. On vous en avait parlé dans les livres, en condensant dix années en une page, mais ici, vous le vivez pour de vrai.

C'est angoissant pour certains, trop lent pour d'autres, inutile ou injuste pour une certaine catégorie, mal fait, mal conduit pour une autre, c'est enfin un espoir pour d'autres factions. Bref, c'est ça, une révolution. Ça durera peut-être jusqu'en 2030 ou après, mais il est important de prendre conscience que ce qui a commencé avec la Réforme protestante au XVI ème siècle, qui avait lui même mis fin à dix siècles d'un autre système basé sur la religion catholique et la féodalité, est en train de s'achever sous nos yeux.

Quelque part, nous aurons de la chance d'avoir connu ça, tout comme les enfants de 1810 enviaient leurs parents d'avoir connu des temps si glorieux. (Ce n'était pas du tout l'avis des parents, qui eux, avaient vu tous les dangers, tous les atermoiements, toutes les compromissions et qui finalement se demandaient s'ils avaient réellement gagné au change.)

Ce qui a changé, ce qui est réellement nouveau dans l'histoire de l'humanité, c'est le fait de pouvoir tous communiquer, d'un bout à l'autre de la planète. Peut-être allons-nous assister, pour la première fois de l'histoire à l'émergence de la démocratie car, je le rappelle, ce que nous connaissons, c'est une république, pas une démocratie.

Peut-être le peuple va-t-il, pour la première fois de l'humanité, décider réellement en lui-même et pour lui même. Certes, on ne nous y a pas du tout préparé. Au contraire, on a tout fait pour nous abêtir et nous maintenir en état de minorité, tels des enfants toujours obligés de demander l'autorisation de papa État pour faire ceci ou cela. Papa État, par la bouche de Margaret Thatcher a toujours dit : « Il n'y a pas d'autre alternative. »

Les grands enfants vont devoir grandir un peu mais, ce faisant, ils vont constater qu'il y a des tas et des tas d'autres alternatives, certaines plus mauvaises, d'autres à peu près équivalentes et certaines autres meilleures. Toutefois, ces alternatives meilleures ne tomberont pas toutes cuites dans l'escarcelle universelle. Il faudra aller les créer, les chercher, les exiger. Ce n'est pas gagné mais c'est possible.

Quelle que soit l'alternative qui émergera, elle devra satisfaire, au moins partiellement, à un impératif de justice (au sens moral du terme, pas au sens juridique). Objectivement, les gens les plus pauvres de 2018 le sont beaucoup moins que les plus pauvres de 1958, alors même qu'on se situait dans les trente soi-disant " glorieuses ".

Ce que les gens ressentent à l'heure actuelle, ce n'est pas tant la pauvreté vraie (qui, même si elle reste toujours particulièrement difficile à vivre, est, objectivement, assez limitée, par rapport à plein d'endroits du monde ou de l'histoire de l'humanité) mais bien l'injustice. Et en cela, ils ont totalement raison.

Ce que les gens pauvres et les classes moyennes ressentent en France aujourd'hui, c'est le syndrome du 30ème. Si vous arrivez 30ème d'une course de 500 personnes, ce qui était le cas des pauvres et des classes moyennes en France il y a 50 ans, vous jugez votre sort pas terrible mais vivable ; si vous arrivez 30ème d'une course de 30 personnes (ce qui est le cas actuellement), vous vous trouvez au plus mal (alors qu'objectivement, votre classement à la course est le même).

Alors, tous et toutes, retirons de la bouche de madame Thatcher ce N et ce O, ces deux lettres qui insultent notre intelligence collective, qui insultent l'espèce humaine dans tout ce qu'elle a de créatif, de positif et de moral. THERE IS (NO) ALTERNATIVE.
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Un ami agriculteur, s'échinant depuis longtemps déjà à la tâche pour un revenu de misère, me confiait au début du mois dernier sa grande contrariété à la perspective de devoir choisir en mai prochain entre le candidat de la droite radicale et la candidate autoproclamée de l'extrême droite.

Lui parler de la grande faillibilité des instituts de sondages ne sembla guère sur le coup le rassurer complètement aussi lui offrais-je quelques jours plus tard “Révolution” d'Emmanuel Macron, un essai politique à l'écriture intelligible et développant quantité d'idées progressistes et bienveillantes.

Hier, alors que nous échangions nos bons voeux, il m'a semblé qu'une petite flamme brillait à nouveau dans son regard.
Cette lueur d'espoir brièvement entraperçue : mon premier petit bonheur de la nouvelle année !
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Ce roman évoque de façon puissante la grande vague révolutionnaire de l'an 2017, qui, tel un tsunami politique, emporta sur son passage les grands monuments du passé. Une foule enthousiaste et multiple, joyeuse, confuse, irrésistible, déferla dans tout le pays, démolissant les préfectures, les centres des Impôts, la Bourse, Bercy, ouvrant les portes des geôles où croupissaient des innocents, se faisant ouvrir les salles des coffres où moisissaient d'immenses fortunes, des oeuvres d'art, occupant les Ministères, les Palais de la République des larrons qui les avait spoliés depuis des siècles. A leur tête, un hardi jeune brigand, plein d'audace et de fougue, menait la révolte des sans-droits, des sans-logis, des sans-papiers, des sans-indemnités, des sans-rien-du-tout. Ils étaient des millions, épaves d'une société qui générait des profits colossaux et une misère inépuisable. Ils n'attendaient plus rien d'un système corrompu qui les avait exploité jusqu'au trognon avant de les jeter sur le tas d'ordure du chômage de masse. Mais maintenant, ils pouvaient relever la tête et regarder la lumière. Ils reprenaient courage en marchant derrière Emmanuel, ce jeune dieu à la parole assurée, au noble profil de médaille, au regard plein de flamme, aux accents héroïques. Dieu était avec eux, ils allaient vaincre les puissances occultes, la mondialisation galopante, la crise climatique, les mouvements de capitaux ruinant les petits épargnants, la délocalisation rampante et les stock-options des PDG. Ils seraient les nouveaux maitres de leur destin, sans pointeuse, sans traites à rembourser, sans rendez vous à pôle emploi, sans arriéré de loyers ou de factures du gaz.
Une grande aventure humaine, une ère nouvelle était en marche! Et c'est alors qu'on vit Bernard Arnault distribuer des billets de 500, Liliane Bettencourt offrant ses diamants et ses visons aux sdf, Gérard Mulliez invitant les jeunes des banlieues dans ses propriétés, Vincent Bolloré emmenant en vacances des agriculteurs ruinés, Serge Dassault apportant lui-même des saladiers de caviar et du Mumm cordon rouge aux taulards, François Pinault allant soigner les malades et les paralytiques!
Le récit de tous ces évènements m'a bouleversée, l'auteur est d'une sincérité qui tirerait des larmes à un menhir; son style, d'une fluidité sans égal, donne au texte une force éblouissante. Les phrases sont ciselées au marteau-piqueur, donnant à cette fresque épique une virilité et une puissance dignes de Marc Lévy et de Françoise Sagan.
Un coup de coeur qui mérite un séjour gratuit en soins intensifs, monitoring inclus, une oeuvre majeure du XXIè siècle, malheureusement introuvable maintenant que la civilisation s'est éteinte après l'explosion simultanée de quatre centrales nucléaires. Une grande claque dont personne n'est sorti indemne.
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C'est le titre qui m'intrigue . Un livre écrit par monsieur Macron, ce beau jeune homme si propre sur lui ,si bien habillé et au langage si chatié, un livre donc qui porte ce titre étonnant: "Révolution". cela me semble incongru ,aussi peu crédible qu'une apocryphe "Imitation de Jésus" qui, au lieu d'avoir été rédigée par Thomas A Kempis , l'aurait été par Lucifer ou bien le"divin marquis"
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" Révolution " ! drôle de titre choisi par un politicien plutôt conservateur , ne serait-ce pas une provocation ? Ce livre a été sujet à polémique entre plusieurs lecteurs du site , Andman , Nastasia , Denis 76 et d'autres lors de sa sortie . Chacun a ses opinions et est libre de penser que le candidat changera ou non l'état du pays en bien ou pire . le temps a fait son oeuvre , Il est là . A-t-il un meilleur bilan à son actif que ses prédécesseurs ?
j'étais fort étonné au moment de son entrée dans la course au pouvoir : il se disait ni de droite ni de gauche mais été curieusement soutenu par le clan Gattaz et Parisot , représentants du patronat et l'on sait aussi que chez les banquiers Rothschild on ne s'acoquine pas avec des gauchistes . Il y a peu , cet ancien membre de la gauche , peut-être en se rasant un matin s'est aperçu qu'il avait en définitive un éthos de droite ..... veut-il nous faire croire qu'il ne le savait pas déjà ? L'épreuve du pouvoir étant cruelle tant pour l'élu que pour les administrés , la réalité du quotidien est là pour nous dire si l'intérim présidentiel est une flagrante réussite ou une grosse déception . Les retraités , les chômeurs , les enseignants , les gilets jaunes , la classe moyenne n'ont pas l'air si enchantés de l'expérience . Les grandes entreprises revigorées à coup d'aides financières sont enchantées mais sont elles représentatives de tous les français dont Macron se disait le président ? La dette était un sujet majeur de la campagne mais le coûte que coûte est arrivé et avec lui quelques dizaines de milliards furent trouvés . En raclant les fonds de tiroirs , en faisant fonctionner la planche à billets , sachant que le saint esprit n'y est pour rien , bien des français redoutent le moment où il faudra payer . si ce sont les fonds de tiroirs .... rien à payer , si il s'agit de la planche à billet , idem vu que toutes les autres nations européennes ont du choisir la même technique en accord avec la BCE .
C'est notre combat pour la France est le sous-titre du livre , il se dit peut-être entre les pages de quelle France il s'agit .
Je confesse n'avoir pas lu ce livre et m'être contenté de lire ce qu'en ont pensé les rédacteurs de critiques et les débateurs d'idées dans leurs commentaires . Les faits sont là , le contexte économique , la crise sanitaire et autres circonstances défavorables n'ont pas aidé l'exercice de ce président mais , pour le moins la réussite n'est pas éclatante .
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
J’ai décidé de prendre une initiative politique en lançant le mouvement En Marche ! le 6 avril 2016 à Amiens, ma ville de naissance. Quelles qu’aient été les entraves rencontrées dans mon action, cette initiative ne s’est pourtant jamais construite «contre», mais «pour». «Le contre n’existe pas», disait justement Malraux. Je suis un homme du «pour». Pour tenter de dépasser les clivages politiques dont j’avais mesuré les conséquences négatives, pour essayer d’aller plus loin dans la nécessaire refondation du pays. Pour construire un projet, renouer le fil de notre Histoire et la dynamique du progrès, pour que nos enfants vivent mieux que nos parents. Pour saisir l’envie d’engagement qui irrigue la société française, pour faire émerger de nouveaux visages, de nouveaux talents.
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Nous avons été obsédés, souvent à juste titre, par le court terme, les déficits commerciaux ou budgétaires, les taux de marge ou d'intérêt. A bien des égards, ces indicateurs s'améliorent : nous avons réduit notre déficit budgétaire et considérablement amélioré notre compétitivité. Mais, en réalité, cela fait trente ans que nous naviguons à vue dans la mondialisation, et que nous n'avons pas su trouver la place qui devrait être la nôtre - celle d'une économie de l'excellence, de entreprenariat et de l'innovation, à l'avant-garde des grandes transformations numérique, culturelle et écologique.
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La règle envahit tout, parce qu’il est plus commode d’écrire une loi ou un décret que d’indiquer une direction.
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Refuser les changements du monde en nous contentant de rafistoler un modèle créé pour avant-hier, ce n’est pas la France. Oublier ce qui nous constitue, renier nos principes, nous affoler comme des papillons dans la lumière noire du terrorisme, ce n’est pas la France. Douter chaque jour un peu plus de nous-mêmes, n’avoir aux lèvres que des mots de rétractation, ce n’est pas la France.
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On ne peut laisser le champ libre aux extrêmes dont les promesses intenables, incohérentes, consistent à nous tirer vers un ordre ancien idéal qui n’a jamais vraiment existé. Ils proposent de soustraire la France au cours du monde, sans considérer tout ce que nous aurions à y perdre, mais surtout en oubliant de dire que ce n’est pas la vocation de notre pays.
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