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Dominion of the Fallen tome 1 sur 2
EAN : 9784497409171
Roc; edition (2015-08-18) (18/08/2015)
3.33/5   43 notes
Résumé :
La Grande Guerre magique a laissé Paris exsangue, couverte de débris, de poussière de sorts usés, de ruines et de décombres. Au cœur de Notre-Dame, une malédiction attend d'être libérée pour emporter tout ce qui reste.

Paris n'est que ruines et décombres depuis la Grande Guerre magique qui a opposé les Maisons régnant sur la capitale. Et celles-ci n'ont pas été épargnées : elles ne sont plus que l'ombre de leur splendeur d'antan. La Maison aux Flèches... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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J'avais adoré la fantasy mésoaméricaine d'Aliette de Bodard avec le cycle des "Chroniques Aztèques" et Acatl son prêtre enquêteur (série bloquée par Panini qui ne sait pas quoi faire de la manne financière des amenée par les stickers de footballeurs mais plus radin qu'eux tu meurs, mais qui demande un pognon de dingue pour que les auteurs récupèrent les droits des séries qu'ils ont abandonnées), or si le pitch de "La Chute de la Maison aux Flèches d'Argent" est séduisant j'ai vraiment eu du mal à rentrer dedans avant la dernière partie du roman qui elle remonte bien le niveau de l'ensemble…

- Il y a un dimension post-apocalyptique puisque que l'historie se déroule en 1974 soixante années après la Grande Guerre Magique qui a débuté en 1914 et dont le monde ne s'est jamais remis, car les guildes de magiciens de tous les pays se sent méchamment foutues sur la gueule et c'est l'Europe toute entière qui a été dévastée avec des conséquences irrémédiables pour l'environnement à cause des pollutions magiques qui en ont résulté… Là où le bât blesse c'est que l'Histoire nous a prouvé que n'importe quel peuple frappé par une catastrophe finit par se relever, et souvent plus vite qu'on ne le croit, or ici plusieurs décennies après l'Apocalypse on en est encore à piller les grands magasins parisiens et à voler le voisin d'à côté pour survivre plus longtemps que lui : ce manque d'imagination est malheureusement typique des littératures de l'imaginaire yankee, qui sont persuadé qu'en dehors de la civilisation consumériste il n'y a point de salut…

- Il y a toute une dimension uchronique puisque les mythes et légendes sont une réalité pour chaque civilisation qui les ont utilisée comme des instruments de pouvoirs au service des nations du monde entier (les quelques pages sur les magies exotiques sont fascinantes et ont se demande pourquoi l'auteure a volontairement laissée de coté toutes ses bonnes idées)… C'est l'Occident qui une fois de plus a fini par s'imposer, non grâce au christianisme mais grâce aux anges déchus qui amnésiques et aptères tombent du ciel à intervalles réguliers et ces créatures de pure magie sont traquées sans pitié par les contrebandiers pour transformer chaque morceau de leurs corps en artefacts, reliques ou ingrédients alchimiques en sachant que plus ils sont jeunes et plus il sont puissants ! Mais ces derniers se sont organisés pour prendre le contrôle de la société avant de se lancer à la conquête du monde entier, car leur supériorité en sciences magiques

- Il y a une dimension politique assumée par l'auteure qui a de la suite dans les idées, puisqu'on suit principalement les états d'âmes d'un Vietnamien engagé de force dans la Première Guerre Magique et qui après la mort de ses compagnons d'armes aimerait enfin rentrer chez lui (plongé dans ses souvenirs idéalisés du passé il râle et se pleurniche, mais franchement il ne fait pas grand-chose pour y parvenir)… Car il a survécu là où les autres sont morts car il s'agit d'un Immortel banni de la Cour Céleste dont la magie exotique attire la curiosité voire la convoitise des anges et des alchimistes des différentes guildes parisiennes… IRL on a construit jusqu'à 5 monuments aux morts dans le moindre patelin de France et de Navarre, mais on a déboursé un radis pour rapatrié chez eux les soldats africains et asiatiques : c'est cela aussi l'impérialisme et le suprématisme, le colonialisme et le racisme !

Tout cela est très intéressant, sauf que le worldbuiling est survolé donc peu ou pas exploité, que le magicbuilding est survolé donc peu ou pas exploité et que le relationship drama tourne en rond puisqu'il est centré sur Philippe / Pham van Minh Khiet qui ne veut pas qu'on découvre son passé, sur Emmanuelle qui fait tout pour oublier son passé et sur l'ange déchue Isabelle qui amnésique n'a aucun passé… Pire on pose l'ambiance et on s'attarde longuement sur les très nombreux états d'âme des uns et des autres, mais le Paris post-apo semble se limiter à la Seine, à l'Île de Cité et à la cathédrale Notre-Dame tandis que le siège de la Maison aux Flèches d'Argent où tout semble se dérouler semble se limiter à une aile ouest, une aile est et à un ensemble de souterrains. Tout tourne autour des maisons majeures et des maison mineures, les guildes de magie qui se sont transformer en gangs voire en tribus, mais on ne sait presque rien de leurs territoires, de leurs hiérarchies, de leurs organisations, de leurs objectifs, de leurs fonctionnements ou de leurs us et coutumes et on n'en sait pas plus sur l'équilibre des forces au sein de la capitale (c'est tout juste si on explique que la Maison aux Flèches d'Argent autrefois dirigée par Etoile-du-Matin est en déclin bien qu'il ait passé la main à la magicienne Sélène, et que la Maison Aubépine aujourd'hui dirigée par Asmodée est en train de s'élever).
On est entre le polar et le récit d'apprentissage, puisque tandis que Philippe et Isabelle apprenne à s'intégrer dans la Maison aux Flèches d'Argent c'est sous les ordres de la magicienne Sélène que l'alchimiste Emmanuelle toxicomane enquête sur l'épidémie de morts mystérieuses qui semblent frapper l'ensemble de ses informateurs… Ces derniers étant souvent agents doubles, une réunion rassemble les chefs de guildes mais les meurtres ne s'arrêtent pas pour autant ce qui met de l'huile sur le feu et pas qu'un peu, mais certaines rivaux semblent ne pas être surpris du tout par la mauvaise tournure des événements (pire semble l'anticiper et l'accompagner), et on cherche dans un huis-clos fantastique la créature tueuse (esprit vengeur ou monstre mythologique ? l'un comme l'autre semble lié à la disparition d'Etoile-du-matin 10 ans auparavant)… Sauf que les 3 personnages principaux font l'aller-retour entre Paris et Notre-Dame en mode le loup, la chèvre et le chou, et qu'il faut attendre qu'Isabelle parte en guerre avec les ailes de fer de Lucifer pour que le souffle épique fasse enfin son apparition. La fin est bien, mais que ce fut long et lent avant d'y parvenir : je vais lire la suite, mais pas tout de suite ^^

PS : quitte à faire du LGBT, puisqu'on a des couples gays et lesbiens en veux-tu en voilà, et bien autant y aller à fond pour raconter quelque chose d'intéressant avec :
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Livre lu dans le cadre du challenge ABC 2016-2017.

Livre découvert en librairie à sa sortie et lu quasiment dans la foulée tant la couverture m'intriguait. D'ailleurs, si on fait attention aux détails, elle pourrait résumer à elle seule l'histoire de ce livre. le moins que l'on puisse dire, c'est que ce roman est vraiment atypique dans sa construction et sa complexité, et, en même temps, on n'a pas du tout le temps de nous ennuyer pendant notre lecture. Je connais cette auteur de nom grâce à une critique de Boudicca sur « Les Chroniques Aztèques » (une série dont la suite n'est toujours pas publiée). Celui-ci semble être un tome unique.

Je disais complexe car il y a énormément d'informations à retenir dans ce roman, aussi bien l'histoire du décor, que les différents personnages ou l'histoire en elle-même. L'auteur nous a créé un décor très intéressant, l'histoire se déroule à Paris et semble-t-il 60 ans après la Première Guerre Mondiale qui n'a pas eu la fin que nous lui connaissons. Nous avons donc différents renseignements sur l'histoire coloniale (Annam, Indochine), la guerre, l'histoire à Paris ainsi que sur la partie fantastique de ce roman car Paris, et le monde, est habité par des Déchus et des mortels. Nous apprenons donc la mythologie liée aux Déchus ainsi qu'à d'autres peuples, le système des Maisons (accueillant des Déchus, des mortels et des alchimistes) et la magie propre à chacun. Les personnages sont, quant à eux, suffisamment caricaturés pour être reconnaissables, tout en étant plus complexes qu'ils n'y paraissent au premier abord, car seul Philippe est l'élément clé de cette histoire, sans en être le héros (si jamais il y a un quelconque héros dans celle-ci) mais le narrateur étant changeant, j'avais tendance (au début) à oublier un peu qui était qui parmi les autres. Et concernant l'histoire proprement dite, il s'agit d'un mélange d'enquête policière, où le meurtrier est d'un genre particulier dans ce monde peuplé de Déchus et de mortels, et de quêtes de pouvoir entre les différentes Maisons. Une histoire complexe à souhait comme je les aime et difficilement classable entre uchronie, fantastique et policier.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une incroyable découverte du style et de l'imagination de cette auteur franco-américaine et un gros coup de coeur pour cette histoire à part entière dans un monde uchronique et fantastique où nous voyons apparaître des Déchus, des dragons, des alchimistes... Chose amusante de la part de l'auteur, elle parle ouvertement d'homosexualité et des risques liés à la drogue (manque, dépendance, dégâts sur l'organisme...). Un roman vraiment inclassable, comme le souligne Phooka, que je vous conseille très fortement de découvrir si vous aimez les romans sortant de l'ordinaire. Ma curiosité a été mise à rude épreuve durant toute ma lecture et je compte bien renouveler l'essai avec les futures publications de cette auteur (dès que j'aurais lu « Les Chroniques Aztèques »).

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Ma première expérience avec Aliette de Bodard s'étant révélée plutôt concluante (même s'il semblerait que la suite des « Chroniques aztèques » ne fera finalement pas l'objet d'une traduction), c'est avec curiosité que j'ai décidé de me lancer dans son dernier roman dont l'action se déroule dans notre bonne vieille ville de Paris. Un Paris presque méconnaissable car complètement défiguré par les dégâts causés par la guerre magique que se sont livrées les principales factions se partageant le pouvoir dans la capitale. Les « Maisons » qui ne sont pas sorties trop amochées du conflit cohabitent désormais en plus ou moins bonne intelligence et, si les plus puissantes ne résistent parfois pas à l'envie de continuer à titiller leurs rivales, toutes prennent en tout cas bien soin de ne jamais véritablement mettre en péril le fragile équilibre régnant sur la ville. Des Paris « réinventés », il en existe évidemment déjà des tas : rien que dans la production littéraire française de ces dernières années les exemples sont légion, d'Estelle Faye, à Karim Berrouka, en passant par Maïa Mazaurette jusqu'à, plus récemment encore, Aurélie Wellenstein Si le décor n'a donc en lui-même rien de bien original, l'ambiance dans laquelle baigne cette cité complètement défigurée et traumatisée par la guerre est en revanche nettement moins ordinaire. Et c'est là que réside à mon sens à la fois le plus gros atout de ce roman, mais aussi sa principale faiblesse. Car si l'atmosphère sombre et pesante qui entoure le récit n'a guère de mal à remporter l'adhésion du lecteur, le choix de l'auteur de ne pas s'attarder sur les spécificités de son décor en décevra plus d'un. La majorité des scènes se déroule ainsi dans l'enceinte même de la Maison aux Flèches d'argent, et non dans les rues de Paris dont nous n'avons que de furtifs aperçus (les grands magasins, la Seine et Notre-Dame).

De même, Aliette de Bodard se montre relativement avare en détails concernant son univers et son histoire. On sait qu'une guerre terrible a opposé les Maisons les unes aux autres, que des alliés de l'étranger ont du être sollicités, que les Déchus (comprenez les anges bannis du Paradis) existent depuis un bon moment déjà... mais c'est à peu près tout. Si on devine grâce à quelques mentions qu'il existe effectivement un monde en dehors de Paris, on ne connaît toutefois rien des relations entretenues entres les pays étrangers et les Maisons, ni entre celles-ci et le reste du pays. On ne sait pas non plus d'où elles viennent, ni la manière dont elles sont arrivées au pouvoir... : bref, tout ceci reste pour le moment bien trop flou. Parmi les rares repères fournis, la mention de troupes coloniales envoyées à Paris au moment de la guerre pour servir de chair à canon est en revanche intrigante et permet à l'auteur d'intégrer à son récit des éléments propres à la culture vietnamienne qu'elle connaît bien. Cela se manifeste notamment par la mise en scène de certaines créatures issues de la mythologie asiatique qui côtoient ici des figures plus « traditionnelles », à commencer par les Déchus, anciens anges incapables de se rappeler la raison de leur exil et doté de pouvoirs déclinants (que les lecteurs allergiques à la religion se rassurent, l'auteur se garde bien de mettre l'accent sur l'origine divine de ces créatures). Les mortels lambda qui sont parvenus à survivre à la guerre se mêlent quant à eux sans difficultés à tout ce petit monde mais ne semble en toute honnêteté pas servir à grand chose, à l'exception de ceux capables de manipuler les artefacts remplis de la magie des Déchus. Une magie dont on ne sait, là encore, presque rien et dont les personnages se servent un peu quand et comme ils le veulent, chose qui ne manquera pas de faire tiquer une partie des lecteurs.

Je suis également assez mitigée en ce qui concerne l'intrigue qui démarre de manière fort prometteuse pour complètement s'essouffler au milieu du roman. La faute à un déclencheur franchement bancal, reposant davantage sur le hasard que sur une quelconque planification machiavélique de la part du « méchant » de l'histoire. Celle-ci se perd d'ailleurs très vite dans des sous-intrigues peu passionnantes dont certaines ne semblent servir qu'à retarder la résolution finale qui se révèle bien trop prévisible. Si la lecture ne peut pas vraiment être qualifiée de passionnante, elle n'en est pas pour autant ennuyeuse, loin de là. La plume de l'auteur est fluide, agréable, et propose d'aborder un certain nombre de thématiques vraiment intéressantes (la colonisation, l'exil, l'addiction...). Un mot, enfin, en ce qui concerne les personnages qui possèdent pour la plupart un beau potentiel mais qui ne m'ont, là encore, pas vraiment convaincu. Car si protagonistes comme personnages secondaires possèdent tous une personnalité relativement étoffés, on peine malgré tout à s'y attacher, soit en raison d'un trait de caractère agaçant, soit parce que certaines de leurs décisions manquent de logique. C'est notamment le cas de Séléné, Déchue ayant pris la tête de la Maison aux flèches d'argent, dont les crises d'autorité finissent par devenir lassantes, d'autant plus que la plupart de ses choix lui sont dictés par orgueil davantage que par volonté de préserver sa Maison. le comportement des autres est plus logique mais leur personnalité manque bien souvent de sel : Madeleine est trop timorée, Emmanuelle trop effacée, Isabelle trop naïve... Les chefs des Maisons Lazare et Aubépine sont en revanche mieux campés mais pour le moment trop peu présents pour que l'on puisse se faire une idée précise de leur véritable caractère.

Vous l'aurez compris, je ressors assez mitigée de cette lecture qui possède dans l'ensemble beaucoup de potentiel mais dont certains aspects demeurent trop peu étoffés pour véritablement parvenir à captiver le lecteur. Les tomes suivants (s'ils font bien l'objet d'une traduction) devraient mettre l'accent sur d'autres Maisons et ainsi, peut-être, développer un peu plus et l'univers. Affaire à suivre, donc...
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Un premier tome qui peut se lire comme un one-shot dans le sens ou l'intrigue est terminée mais qui fait parti d'une série dont la suite sera publiée un jour j'espère.
J'ai bien aimé ma lecture, elle était originale et distrayante, mais ça n'a pas été un coup de coeur non plus, parce que j'ai eu un peu de mal à me positionner dans l'histoire et à prendre un parti.

On est en effet bien loin de l'urban fantasy classique, même si on reconnait autant notre monde que dans les Kate Daniels ou les Meg Corbyn.
Ici le changement par rapport à notre monde date du début de la première guerre mondiale. Jusqu'ici les surnaturels vivaient secrètement, se cachant des humains. Mais une espère en particulier nommée les Déchus, d'anciens anges qui ont perdu la mémoire et qui se retrouvent brusquement sur terre avec des résidus de leurs pouvoirs, a c'est mise en guerre Maison contre Maison ... Et leurs guerre à décimé le monde, ne laissant que des ruines fumantes sur la quasi totalité du territoire.
Depuis les humains et les autres surnaturels survivent comment ils peuvent, se liant aux famille ou les évitant, suivant leurs choix. La paix est revenu mais la tension existe toujours entre les différentes familles existent toujours.

Dans ce tome nous suivons une maison, appelée la Maison aux Flèches d'Argent, qui occupe toute l'ile de la Cité (ou ce qu'il en reste). Elle est sur le déclin, car à l'origine elle était la maison mère, la première qui a été créée, par le Déchu original. Mais ce déchu a disparu, laissant sa maison gérée par ses héritiers qui ont bien du mal à la faire tenir debout.

C'est un récit ou il n'y a pas vraiment de "gentil" mais ou tout le monde à un coté sombre, du coup c'est vrai qu'on se pose pas mal de question sur quel coté on doit soutenir.
On pourrait croire qu'il est évident qu'on doit favoriser la Maison aux Flèches d'Argent, mais elle a aussi de gros cotés injustes et mauvais quand on la voit par les yeux des autres protagonistes, son passé est sans doute un des plus noirs de l'histoire. Sans parler qu'on commence l'histoire dans les yeux de personnages qui ne l'aiment pas du tout, du coup c'est difficile de s'attacher à elle. Pendant un long moment je ne ne savais pas vraiment si je devais la considérer comme la victime ou l'oppresseur, si je devais me réjouir de ses problèmes ou compatir.

C'est ce coté la qui m'a laissé un petit peu de coté car du coup je n'avais pas d'attachement particulier à la Maison, et c'est vrai qu'a certains moments, surtout au début, je n'étais pas vraiment intéressée par ce qui allait lui arriver. Heureusement ce sentiment à progressivement disparu mais plus par l'interet de l'histoire et par curiosité que par émotion.
Il y avait aussi le fait que j'avais bien plus envie de connaitre le passé de ces personnages que de découvrir ce qui se cachait dans les magouilles du présent. En fait ce qui nous tiens le plus c'est vraiment de découvrir le passé et l'Histoire de la Maison et du monde, du coup on a un peu l'impression que tout le monde vit dans le passé, dans l'ombre de leur gloire, tout pour ne pas voir les horreurs du quotidien.
Et ce coté la a fait que j'avais un peu de mal à vraiment m'attacher sentimentalement aux personnages. Ils étaient certes intéressant mais toujours plus du coté curiosité que émotion, un problème récurant.

Pour ce qui est des points plus positifs, l'imaginaire est bien original, que ça soit la façon de traiter les anges (qui n'en sont pas vraiment mais plus des mages en fait), que les autres surnaturels présents (mythologie vietnamienne par exemple). C'est un des points qui m'a le plus plu dans ce livre en fait. Parce qu'en dehors de leur nom et de ce qu'on s'imagine qu'ils sont, on n'a pas vraiment affaire à des anges, ils n'ont pas d'ailes, ils n'ont aucun rapport avec dieu ou autre.
Un autre point que j'ai adoré c'est l'atmosphère du livre. On est vraiment en mode survie ici, la vie est dure, et ça se sent. Malgré les efforts des "dirigeants" on sent les ressentiments et les haines diverses entre les différents personnages et les Maisons. En fait elles se dévoilent petit à petit.
Je pense que c'est cette atmosphère qui me donnait vraiment envie d'en savoir plus aussi, on sent qu'il y a tellement de secrets cachés et des vielles rancunes enfouies.

Au final un livre qui m'a vraiment intéressé, mais qui m'a aussi un peu laissé sur le coté, je ne me suis pas vraiment sentie impliquée dans l'histoire. Bon on ne peux pas non plus dire que ce défaut m'a gâché ma lecture mais j'ai quand même eu l'impression de ne pas l'apprécier autant que j'aurais pu vu l'intérêt du reste.

16/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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Salut les Babelionautes
Un roman de Fantasy post-Apocalyptique c'est ce que j'ai éprouvé en lisant ce premier tome.
Aliette de Bodard nous entraîne dans un Paris en ruine ou s'affronte des clans constitués autour d'une maison (dans ce contexte le terme "la maison" désigne le clan).
Nous assistons a l'attaque magique dirigé contre La Maison aux Flèches d'Argent par une ombre.
Mais personne ne sait ce qu'elle cache.
Les Anges chassés du Paradis vivent au milieu des humains mais on les appelle les déchus. Malgré cela ils ont une longévité exceptionnelle et possèdent des dons Magique.
Les deux premier personnages que l'on croise font partis de ces deux extrême, l'un est un Asiatique l'autre un Ange venant de chuter.
Ils seront liés par la magie du Sang au delà de leur différences.
Ce roman ne m'a pas emballé, dans le même genre j'ai adoré Un éclat de givre d'Estelle Faye, en ce qui concerne l'intrigue qui démarre bizarrement pour complètement s'essouffler arrivé au milieu.
Même ce qui attaque la Maison aux Flèches d'Argent n'est pas crédible, tout au long du récit on s'attend a une révélations qui retombe comme un soufflé.
le fait que la narration change continuellement de personnages rend difficile a suivre l'histoire.
Bref je ne pense pas lire le tome deux a moins de n'avoir que lui dans ma PAL, ce qui n'est pas prés de m'arriver.
Merci a Emmanuel Chastellière pour la traduction
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critiques presse (2)
Elbakin.net
13 janvier 2017
Une très bonne impression globale, pour un roman solide et ambitieux, à défaut, peut-être, de prendre énormément de risques. Ou disons encore plus.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Elbakin.net
08 juin 2015
Une très bonne impression globale, pour un roman solide et ambitieux, à défaut, peut-être, de prendre énormément de risques. Ou disons encore plus.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Sa maturité surnaturelle s'était comme évaporée. Elle avait toujours été comme ça, une enfant qui avait vu trop de choses pour en rester une. Mais les enfants étaient cruels. Ils arrachaient les ailes des mouches, se moquaient et faisaient du mal à leurs semblables et ne savaient jamais quand s'arrêter.
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Le monde était injuste. Les magiciens et les sorcières ne pouvaient que jeter de petits sorts avec leur propre magie en courant le risque de se retrouver épuisés et de finir dans un état comateux. Et voilà une enfant qui avait plus de pouvoirs dans le bout de son doigt que n'importe qui dans tout Paris.
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Vidéo de Aliette de Bodard
Conférence Paris est une fête ? Oui mais... Parfois salement dystopique ! enregistrée aux Imaginales 2018. Avec Pauline Pucciano, Aliette de Bodard et Karim Berrouka.
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