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EAN : 9782259249713
570 pages
Plon (05/01/2017)
3.85/5   64 notes
Résumé :
Un roman kaléidoscopique qui retrace la vie d'un certain New York, de l'anarchie des années sida aux hipsters de demain.
New York. Milly et Jared, couple aisé animé d'ambitions artistiques, habite l'immeuble Christodora, vieux building de Greenwich Village. Les habitants du Christodora mènent une vie de bohèmes bien loin de l'embourgeoisement qui guette peu à peu le quartier. Leur voisin, Hector, vit seul. Personnage complexe, ce junkie homosexuel portoricain... >Voir plus
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Mateo, d'origine hispano, a été recueilli alors qu'il avait cinq ans par Milly et Jared. Les années passent et la rébellion adolescente qui secoue Mateo devient un véritable torrent incontrôlable. Pourtant artiste doué, poussé par la colère qui le dévore, il sombre dans la drogue. Cette même colère ronge Hector, un ancien militant qui a tant lutté pour les droits des sidéens. Il n'est que l'ombre de lui-même depuis la mort de son compagnon.

Le décor est planté, les mots sont dits. L'immeuble Christodora sera le témoin du passage du temps, de cette société qui avance et qui a peur de l'avenir. le sida occupera une place centrale dans ce roman.

Le récit alterne habilement passé et présent pour reconstruire cette Amérique en quête d'elle-même. C'est un roman assez noir que nous livre Tim Murphy, les pages sont constellées de décès et de douleur, comme si la vie était un combat quotidien. Finalement, c'est sans doute le cas, la vie est un combat quotidien, surtout à une époque où le Sida était considéré comme une honte mortelle. Maladie des hommes, maladie des homosexuels, on aura beaucoup dit sur la question, sans jamais considérer que c'était une maladie tout court et qu'elle touchait tout le monde.

Ce roman m'a fait l'effet d'un cri contre une société donneuse de leçons, que ce soit en 1981, en 1988 ou en 2009, tout change mais rien ne change. L'intolérance est omniprésente, les jugements sont lourds et les peurs sont autant de chaînes aux pieds. Mateo se cherche, c'est une quête de soi qu'il entreprend, un combat dans une obscurité épaisse mais dans laquelle subsiste une lueur. Parce que malgré la noirceur, malgré la souffrance, l'espoir est là, il attend patiemment que son heure arrive.

J'ai adoré ce roman, dur, éprouvant, mais vibrant d'une réalité profonde et émouvante. J'ai aimé ces personnages vrais, et les injustices décrites m'ont donné la nausée. J'aimerais croire que cette époque est révolue, mais il suffit de regarder autour de nous pour nous rendre compte qu'il n'en est rien. L'intolérance, la discrimination, l'injustice sont toujours là, confortablement installées. Mais derrière elles, profondément enraciné et porté par des personnages tels que Mateo, il y a l'espoir. Et c'est l'essentiel.

Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Dans l'immeuble Christodora situé dans l'East village à New-York (où il existe vraiment) vivent Milly et Jared, ainsi que Mateo, leur fils adoptif, et Hector, un ami de la famille.
À travers leur destin, l'auteur nous brosse le portrait de l'activisme pour la recherche contre le SIDA, nous décrit sous forme de ricochets les méfaits de la drogue. Les personnages évoluent également dans le domaine artistique ce qui donne au lecteur un aperçu détaillé de l'évolution de l'art au cours des 40 dernières années.
La construction est audacieuse. Chaque long chapitre, en dépit de la chronologie, est comme une nouvelle qui s'attache en profondeur au personnage qu'elle met en valeur mais aussi à l'époque en remettant le récit dans le contexte culturel et politique de la période donnée.
Sous forme de puzzle, Milly en 1981 et Mateo en 2009 en passant par Hector en 1988, l'auteur réserve des rebondissements à ses lecteurs qui les tiennent en haleine et donnent à chaque fois une plus grande dimension au propos.
Au final, tout se tient, même si le récit se déroule aussi à Los Angeles. Les évènements ne forment plus qu'une seule trame et les personnages s'avèrent être liés par le même destin.
J'ai beaucoup apprécié ce roman qui, sous forme de saga, nous rappelle comment le SIDA a décimé une génération, comment celle-ci a oeuvré pour sauver la suivante.
Merci aux Editions Plon et à Netgalley de m'avoir procuré ce grand et intense moment de lecture.
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J'ai découvert Tim Murphy et son roman « L'immeuble Christodora » grâce à la plateforme NetGalley.fr qui propose aux professionnels (bibliothécaires, libraires, etc.) et aux « rédacteurs » (journalistes, blogueurs) de découvrir gratuitement des livres pour les faire découvrir à leurs clients (pour les professionnels) ou leurs lecteurs (pour les journalistes et blogueurs). C'est ce qui explique que j'ai lu ce roman en français alors que j'ai plutôt l'habitude de lire les romans anglophones en langue originale.

Le résumé du roman par l'éditeur était prometteur :

Un roman kaléidoscopique qui retrace la vie d'un certain New York, de l'anarchie des années sida aux hipsters de demain.

New York. Milly et Jared, couple aisé animé d'ambitions artistiques, habite l'immeuble Christodora, vieux building de Greenwich Village. Les habitants du Christodora mènent une vie de bohèmes bien loin de l'embourgeoisement qui guette peu à peu le quartier. Leur voisin, Hector, vit seul. Personnage complexe, ce junkie homosexuel portoricain n'est plus que l'ombre du militant flamboyant qu'il a été dans les années quatre-vingt.

Mateo, le fils adoptif de Milly et Jared, est choyé par ses parents qui voient en lui un artiste. Mais le jeune homme, en plein questionnement sur ses origines, se rebelle contre ses parents et la bourgeoisie blanche qu'ils représentent.

Milly, Jared, Hector et Mateo, autant de vies profondément liées d'une manière que personne n'aurait pu prévoir. Dans cette ville en constante évolution, les existences de demain sont hantées par le poids du passé.


Le fait de découvrir ce roman par sa traduction française a été un vrai problème pour moi au début de ma lecture. Dès les premières pages, j'ai été perturbé par la traduction. Ce n'était que le début, je me suis dit que je verrai ce que cela donnerait sur la durée. Je crois tout de même que j'ai toujours du mal avec les traductions françaises de romans américains contemporains : les « putain » et « mec » incessants dans les dialogues sonnent faux, j'avais vraiment l'impression de lire une traduction, pas un véritable texte littéraire. Quelques pages plus tard, j'avais toujours un peu de mal avec le style, je ne savais pas si le texte original était plat ou si c'était dû à la traduction, mais je n'étais pas emballé par ce que je lisais. J'espérais toutefois que l'intérêt du récit permette de compenser.

Le récit finit à décoller et devient plus intéressant, mais le style me gênait toujours. Je ne savais toujours pas si cela venait de la traduction, mais il y a des passages que j'ai lu en ne sachant pas si je devais rire ou pleurer. Il faudrait que je retrouve ce bout de dialogue atterrant où j'ai cru entendre parler Jeremstar …

Après un début qui ne m'avait pas convaincu, j'ai commencé à apprécier ce livre. Je venais de terminer la première partie, environ un tiers du roman, qui s'achève sur un magnifique paragraphe de danse dans une boîte de nuit gay à la fin des années 1980, dans une ambiance qui mêle insouciance et inquiétude des années SIDA. J'espérais que la suite resterait sur cette lancée.

Dans le deuxième tiers, il y a un terrible chapitre sur l'enfer de l'addiction à la drogue. Je ne connais pas le sujet, je ne sais pas si c'est réaliste, mais c'est terrifiant et subliment retranscrit dans le texte. Malheureusement, il y a toujours des soucis de traduction : traduire « Cookie Monster » par « le Monstre Gâteau », c'est presque impardonnable à ce niveau-là. Malgré ces quelques problèmes de style, le récit est de plus en plus prenant.

Les deux dernières parties du livre sont certainement les meilleures, après un premier tiers lent et globalement inintéressant. La suite est bien plus réussie : on commence à s'attacher aux personnages, y compris à leurs défauts et leurs traits de personnalités que l'ont trouvait insupportables au début. le récit s'étend du début des années 1980 à l'année 2021 mais ne respecte pas de chronologie stricte, on alterne les époques sans que cela perturbe la lecture, bien au contraire. On assiste ainsi à une sorte d'épopée de l'épidémie du SIDA, puisque derrière les histoires de famille de Milly, Jared et Mateo, c'est bien le thème principal de ce roman.

Malgré le style parfois maladroit et perturbant, je retiens de ce roman son ambition et sa capacité à raconter une saga prenante et à dresser le portrait des habitants de New-York sur trois décennies, du début de l'épidémie du SIDA jusqu'à son extinction supposée au début des années 2020. Tout n'est pas parfait dans ce roman, mais je crois que je relirai avec plaisir dans quelque temps, peut-être en VO cette fois-ci, pour découvrir le style original de l'auteur et les qualités littéraires de ce texte passionnant.
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L'immeuble Christodora.
Tim MURPHY

New York, East village.1981.
C'est là que se trouve l'immeuble Christodora.
Un quartier populaire où sévit la pauvreté, la drogue et le sida.
C'est le début des années sida, celui qui touche les homosexuels et les toxicos.
C'est là où décident de vivre Milly et Jared (dans l'appartement des parents de Jared) et un de leurs ami Hector, portoricain homosexuel actif militant des droits pour les sidéens.
Ils sont jeunes, artistes et plutôt à l'aise financièrement.
La mère de Milly est une grande militante de la cause sida, elle est de toutes les manifestations , elle a même ouvert un centre d'accueil pour les femmes malades du sida puisque à cette époque seuls les symptômes des hommes étaient pris en compte pour les traitements.
Lorsqu'une de ces femmes, Isabel, donne naissance puis meurt du sida c'est qui s'occupe du petit Matéo avant que Jared et Milly ne l'adoptent.
Les années 1990 filent décimant à grande vitesse ces malades notamment le petit ami d'Hector qui sombrera dans la drogue et deviendra un véritable junkie.. C'est un New York en pleine reconstruction.
Matéo semble être très perturbé par sa condition d'adopté, cherchant sa mère biologique et se confrontant de plus en plus à ses parents adoptifs jusqu'à la rupture.
Les années 2010 arrivent et apportent leurs drames et leurs joies (divorces, décès, traitements et retrouvailles) dans un New York qui change encore une fois de visage…
Un roman comme je les aime ! Une fresque de 40 années à une période où il s'est passé beaucoup de choses.
La construction en 3 phases avec Milly, Hector et Matéo m'a beaucoup plu. J'ai lu beaucoup d'histoires sur les années sida et leurs dégâts et je retrouve à chaque fois cette atmosphère particulière entre peur, espoir de traitements et stigmatisation.
D'ailleurs j'ai retrouvé un peu de ça pendant le covid.
Un roman fait pour ceux qui aiment Big Apple et qui n'oublient pas le drame de ces années là…
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C'est une grande épopée familiale de combat contre la drogue, contre l'indifférence des gouvernants au Sida, qui se déroule des années 1980 au milieu des années 2020. C'est l'histoire de l'épidémie du sida racontée à l'aide de personnages la plus part appartenant à la même famille homosexuels et hétérosexuels qui se rencontrent à New York, et plus tard à Los Angeles, et qui décrit comment le sida et la consommation de drogues ont affecté des vies. C'est aussi l'histoire de la façon dont l'amour, la compréhension et le temps ont aidé à réparer certaines des vies brisées. le Cristodora était un immeuble de l'East Village qui a connu une gentrification dans les années 80 et 90. Les appartements ont été réhabilités et achetés par des artistes et des militants sociaux. La famille que l'on va suivre se compose d'un couple ,leur enfant adoptif, la mère de la femme. Il y a aussi Hector, l'activiste du sida qui a perdu son amant et s'est effondré en sombrant dans la drogue pour faire face à la douleur il y a Drew, une jeune femme qui va s'avérer capable de se débarrasser de son problème d'addictions pour vivre la vie qu'elle désirait, sans oublier à quel point ces années étaient mauvaises et qui capable de s'occuper des autres y compris Mateo le fils adopté de la famille.
Il y a beaucoup de drogue et de sexe dans "Christodora", mais toutes ces scènes font partie intégrante et organique de l'histoire. Les passages sur la consommation de drogue sont durs et durs. le roman ne plaira pas aux prudes. Mais un bon lecteur saura mettre le tout dans le contexte de cette prose magnifique.
Je viens de terminer ce livre, j'aurais pu le finir plus vite. Je ne voulais tout simplement pas. C'était perdre le contact avec des personnages auxquels je me suis vite attaché. Mais, inévitablement, je l'ai fini et je peux dire sans aucun doute que ce roman m'a beaucoup touché. Je pense que l'auteur a très bien géré les différentes "temporalités" (un va-et-vient temporel incessant) donne au lecteur les indications sur les personnages adéquates - où ils se trouvaient à ce stade particulier de leur vie, pourquoi ils ont pris les décisions qu'ils ont prises ) de façon assez intelligente pour que le lecteur ne s'y perde jamais.
Il les inscrit aussi dans une perspective plus large que leur vie individuelle même ce qui donne à ce roman chorale une humanité exceptionnelle et donne au roman un aspect confus et à la fois tout à fait limpide qui fait penser à la vraie vie.
Enfin, le roman parle donc de New York au cours des décennies précédentes et quand je pense à la la laideur, la haine et la peur de plus en plus présentes aux États-Unis (et dans le monde),je trouve que ça fait du bien d'en lire une évocation ou certes le bon côtoie le mauvais, le bien côtoie le mal mais ou l' humain est toujours présent et ou on trouve une telle affirmation des petits mais implacables triomphes de l'esprit humain qui réussissent à faire face à l'existence aussi difficile soit elle.
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critiques presse (4)
Bibliobs
15 mai 2017
Un premier roman ambitieux, où l'on suit, du point de vue de ses locataires, l'histoire de l'immeuble Christodora sur trois générations.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Lexpress
20 février 2017
Un panoramique à hauteur de béton, fermement tenu par un arc dramatique de haute volée. Une grande balade dans le chaos et l'émerveillement, avec rage et tendresse.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LaPresse
03 février 2017
L'immeuble Christodora de Tim Murphy n'est pas seulement un très beau roman, c'est un livre important.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeDevoir
13 janvier 2017
En entrelaçant les vies minées par la drogue et la maladie de New-Yorkais tous pourchassés par le spectre du VIH, L’immeuble Christodora se dresse ainsi comme un monument de papier à la mémoire de ceux et de celles que des gouvernements volontairement aveuglés ont préféré laisser agoniser dans l’obscurité.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Le jour où les émeutes se déclarent pour la première fois, l'une d'une belle nuit d'août, Jared était à l'appartement du Christodora. C'était en plein été 1988, juste après sa première année de faculté. Il était en train de boire des verres et de fumer de l'herbe avec ses amis du lycée, glosant sans fin sur les qualités de " Surfer Rosa " des Pixies, un titre qu'ils étaient en train d'écouter. Tous essayaient de se rafraîchir dans la torpeur moite de l'été, accoudés à la fenêtre ouverte qui donnait sur le parc, transformé en scène apocalyptique. Les phares de la police tournoyaient dans la pénombre humide du soir, les sirènes feulaient, des hordes de skinheads dépoitraillés allaient et venaient, surgissant des buissons, des voix indistinctes hurlaient dans des porte-voix et des jeunes gens chargeaient les forces de l'ordre avec des pancartes en vieux draps de lit affichant des slogans anti gentrification. Le cœur de l'action se déroulait de l'autre côté du parc, sur l'Avenue A, et Jared et ses amis considéraient que l'agitation en bas de chez eux était plus une diversion qu'autre chose, revenant à ce spectacle de temps à autre, comme on change de chaîne de télévision, au milieu de leur babil enfumé et imbibé sur l'art et la politique. Au plus profond de lui-même, Jared brûlait de fierté que sa famille ait été assez branchée pou avoir acquis un appartement au beau milieu du brouhaha d'East Village, bien loin de l'Upper East ou de West Side, là où lui et ses amis avaient grandi. Mais, bien évidemment, il ne l'avouerait à personne.
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