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EAN : 9782258036567
317 pages
Presses de la Cité (02/09/1992)
3.72/5   50 notes
Résumé :
A Park Avenue, un soir de novembre, Bettina Daniels regarde tomber la première neige en se préparant pour la somptueuse réception que donne Justin Daniels, le chouchou du Tout New York. Elle ne sait pas encore que ce sera sa dernière soirée avec l'homme qui est toute sa vie, Justin Daniels, le célèbre écrivain, son père.
Le lendemain en effet, celui-ci disparaît brutalement, terrassé par une crise cardiaque. Jusqu'alors choyée, adulée, adorée, la jeune fille... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Bettina est la fille du célèbre écrivain Justin Daniels mais quand ce dernier décède d'une crise cardiaque son monde s'écroule. Elle se retrouve sans famille à tout juste 19 ans et acculée par les dettes de son père mais l'amour d'un vieil ami va lui redonner la joie de vivre mais quelques bouleversements vont vite survenir.
Non décidemment tout comme « La belle vie » du même auteur, je trouve ce roman bien trop pompeux à mon goût.
Peu crédible aussi, Bettina se marie avec hésitation, finit par divorcer pour ensuite se remarier aussi sec mais encore hésitation ! Avec le mari n°4, elle ne s'y reprendra plus, fini le mariage mais… elle finit par se marier tout de même. En fait, ce roman est une succession de mariages qui finissent tous mal mais j'avoue ce n'est pas toujours de sa faute.
L'auteur aime à s'apitoyer sur son héroïne, du coup ça m'agace mais Bettina reste une jeune femme attachante et j'ai apprécié de la voir grandir, évoluer, s'affirmer dans sa vie personnelle et professionnelle.
La plume de Danielle Steel est toujours aussi agréable à lire, la lecture m'a quelquefois agacée certes mais reste plaisante grâce à sa fragile mais forte héroïne Bettina Daniels. Euh non… Stewart ? Pearce ? Fields ? Vlà que je ne sais plus ;)
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Grâce à un challenge, je viens de lire le plus vieux livre de ma pal (édition de 1996) d'une autrice qui, à 41 ans à l'époque, était un véritable phénomène d'édition avec 300 millions d'exemplaires vendus.

C'est l'histoire d'une femme marquée par tous les hommes qui ont traversé sa vie, le premier étant son père, un écrivain célèbre et chouchou du Tout-New York. Il décède brutalement à la soixantaine, lui laissant un héritage de millions de dettes.

A tout juste 20 ans, Bettina, qui servait d'assistante à son père, se retrouve soudain seule face à la vie dont elle ne connaît pas encore les embûches. Contrainte de vendre tous les biens paternels pour éponger ses dettes, elle doit renoncer à tout le luxe auquel elle était habituée et repartir de zéro.

Jeune femme perdue, tantôt faible et tantôt forte, elle ne manque cependant pas de courage et de volonté pour tenter d'avancer. Et c'est grâce aux hommes qui vont entrer dans sa vie, qu'elle finira par découvrir la femme qui est en elle.

Cette autrice dont je n'ai lu qu'un seul roman, il y a longtemps, a une écriture fine et fluide qui glisse et tient le lecteur. Autour du thème de l'amour, il est question de trahison, d'emprise, de violences gynécologiques, de maternité, de deuil, de résilience et de reconstruction. On peut se dire que ça fait beaucoup pour une seule personne, mais l'histoire de Bettina est captivante et son personnage est terriblement attachant.

En résumé, une lecture prenante et plaisante qui me donne envie de lire les 2 autres romans de l'autrice qui dorment dans ma pal.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Si tu avais de bonnes raisons de te conduire ainsi, je n'insisterais pas. Personne n'est obligé de se marier, Bettina. Ce n'est pas la seule chose intéressante dans la vie. Mais tu ne peux pas passer le reste de ton existence dans la solitude parce que tu as peur du qu'en-dira-t-on. Car c'est bien cela dont il s'agit, n'est-ce pas? Si tu te dévoiles, tu crois qu'on va te critiquer, te couvrir d'opprobre, te marquer au fer rouge. Tu te trompes. Complètement. Je t'aime, Seth aussi. Je me fiche que tu te maries une dizaine de fois ou non. Mais quelque part, il y a quelqu'un d'aussi fort, d'aussi original, d'aussi merveilleux que toi. Il faut que tu le trouves, qu'il te rencontre. Tu n'es pas tenue de l'épouser! Tout le monde s'en moque!
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Inconsciemment, on est parfois jaloux. Nous menons tous une vie quelconque, ennuyeuse. De temps en temps apparaît un paradisier, et nous prenons peur. Cet oiseau nous effraie parce que nous ne sommes pas comme lui, que nos plumes, au lieu d'être d'un beau vert et d'un rouge vif, sont gris terne et qu'en face de lui, nous nous sentons laids comme si nous avions raté quelque chose. Certains aiment le contempler et rêvent au jour où eux aussi deviendront des oiseaux de paradis... D'autres lui tirent dessus... ou lui font peur pour qu'il s'enfuie.
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Vous voyez, Bettina, les autres, tous les autres croient que nous avons passé notre temps à rire, à collectionner les divorces et à payer des pensions alimentaires, que notre longue liste d'ex-femmes ou d'ex-maris est un objet de plaisanterie. Les tragédies et les erreurs, les gens en qui vous avez confiance et qui vous déçoivent... C'est la réalité, et personne ne le comprend. - Leurs regards restaient soudés l'un à l'autre. - Ma deuxième femme et moi, nous avons eu deux enfants. Elle était alcoolique, ce que j'ignorais au moment de notre mariage. Elle passait son temps à entrer et à sortir de clinique, essayant de se débarrasser de cet esclavage.
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À part la solitude, c'est d'être responsable de mon sort. Je n'ai personne qui me dise quoi faire, qui me critique, qui me félicite, qui décide à ma place... Si j'avais cassé ce vase, par exemple, c'était mon problème. Il n'y aurait eu personne pour le regretter. On se sent seul parfois, à cause de cela. Comme si tout le monde s'en fichait
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Parce que même si l'on est infirmière en obstétrique, que l'on a vu ça des milliers de fois, personne ne peut vous dire ce que c'est. Ça ressemble à une course de fond. Jusqu'au moment où l'on atteint le point où l'on croit que l'on ne pourra plus tenir, à partir de sept centimètres d'ouverture. Heureusement, ça ne dure pas très longtemps. Ensuite on commence à pousser. C'est épuisant, mais ce n'est pas trop terrible.
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