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EAN : 9782845639614
484 pages
XO Editions (30/03/2017)
  Existe en édition audio
3.84/5   3365 notes
Résumé :
Le nouveau thriller de Guillaume Musso !

« L’art est un mensonge qui dit la vérité… »
Paris, un atelier d’artiste caché au fond d’une allée verdoyante.
Madeline l’a loué pour s’y reposer et s’isoler.
À la suite d’une méprise, cette jeune flic londonienne y voit débarquer Gaspard, un écrivain misanthrope venu des États-Unis pour écrire dans la solitude. Ces deux écorchés vifs sont contraints de cohabiter quelques jours.
L’at... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (421) Voir plus Ajouter une critique
3,84

sur 3365 notes

Je vais essayer de faire abstraction du nom de l'auteur. Guillaume Musso a de nombreux adeptes et tout autant de détracteurs. Je ne fais partie ni des uns ni des autres mais j'ai quand même lu la majorité de ses romans, tantôt avec un plaisir coupable, tantôt en restant très dubitatif.
En particulier lorsque l'auteur écrit des thrillers policiers. C'est ce que je lis la majorité du temps et quand je suis amené à lire du Musso, le but est plutôt de me détendre de façon sympathique entre deux polars, pas d'en lire un troisième.
Mais depuis 7 ans après ..., le genre policier est devenu récurrent dans sa bibliographie.
Donc je vais faire comme si cet écrivain était un nouveau venu, un petit jeune qui essaye de se faire un nom avec ce premier livre censé concurrencer Harlan Coben, et je vais rester le plus impartial possible en évoquant les qualités et défauts de ce soit-disant "roman de la maturité."

Gaspard Coutances et Madeline Greene arrivent à Paris. le premier est un auteur de théâtre qui a fait le voyage depuis Seattle ; il est venu s'isoler pour écrire. La seconde est policière. Elle vient d'Angleterre et est venue passer quelques jours de congés pendant les fêtes de fin d'année. Un bien pratique bug informatique va les réunir : ils ont inexplicablement loué le même appartement, où se situe l'ancien atelier du peintre Sean Lorenz. Et il n'est pas question pour eux de cohabiter. Vous la voyez arriver leur histoire d'amour ? Eh bien non, pas du tout, et même si le livre comporte quelques doses de bons sentiments, il est néanmoins assez sombre dans ses évènements et thèmes, et ça n'est pas la scène de suicide introductive qui dira le contraire. Aucun échange de portable par mégarde à l'aéroport n'est à signaler. Oui, Madeline avait eu le tour dans "l'appel de l'ange", mais Musso prend cette fois à contrepied ses manigances amoureuses habituelles.
Les deux ne se supportent donc pas mais enterreront rapidement la hache de guerre en se découvrant un intérêt commun pour ce peintre, décédé d'une crise cardiaque l'année précédente. Chacun découvrira la biographie de Sean Lorenz de son côté, ils mettront en commun leurs informations et se passionneront pour la vie tourmentée de l'artiste et ses fabuleux tableaux.
"Ils se vivaient physiquement, vous prenaient aux tripes, au coeur, vous faisaient perdre pied, vous hypnotisaient et vous renvoyaient à des sentiments contraires : la nostalgie, la joie, l'apaisement, la colère."
Lorenz est d'ailleurs le véritable personnage principal. Sa vie entière est décortiquée, qu'il s'agisse de ses débuts avec les artificiers ( une bande de trois tagueurs, avec Nightshift et Ladybird, deux noms qu'on retrouvera très vite dans le roman ) à New York, de son arrivée en France par amour pour Pénélope ou de sa notoriété grandissante notamment au travers des vingt-et-un portraits qu'il réalisera de cette femme. Ils auront un enfant, Julian, qui deviendra l'unique priorité de Lorenz, au détriment de son art. le jeune fils mourra cependant dans des circonstances atroces et, le peintre, submergé de douleur, finira par brûler ses toiles.
Benedick, l'agent et galeriste du peintre, chargera Madeline de retrouver les trois dernières oeuvres du peintre, qu'il aurait réalisées peu avant sa fatale crise cardiaque.
"Sa peinture était cannibale. Elle se nourrissait de votre vie et de votre éclat. Elle vous tuait pour pouvoir exister."
S'en suivra donc une enquête qui sera également une quête personnelle pour nos deux héros. Ils devront retrouver ces toiles perdues, avant que le roman ne prenne à mi-chemin une toute autre tournure, beaucoup plus sombre et bien plus sérieuse au niveau des enjeux.
Un livre en deux temps, en quatre parties, qui se déroule sur six jours, du 20 au 25 décembre. le miracle de Noël aura-t-il lieu ?
Pas forcément pour tout le monde.

En essayant de rester objectif, voilà ce qui m'a plu :
- En dépit d'une écriture très moyenne, le livre se lit bien. Faut peut-être pas exagérer en le comparant à Harlan Coben mais l'ensemble demeure fluide, et les rebondissements amènent à vouloir connaître la suite. de bonnes idées permettent de maintenir un peu de suspense, de créer la surprise. On ne s'ennuie pas, c'est déjà important.
- Pas d'amourette téléphonée ici mais en revanche il est question du suicide à plusieurs reprises ("C'est surtout que le seul endroit où je désire aller, c'est "n'importe où hors du monde.""), des enfants y sont torturés dans des conditions épouvantables, le sort réservé à certains protagonistes est plutôt funeste ... Bref une noirceur inhabituelle imprègne les pages, ce qui contribue à créer une tension.
- J'ai beaucoup aimé le personnage de Gaspard Coutances, cet alcoolique aux abords peu sympathiques : "Un misanthrope qui prétendait détester l'humanité, mais qui aimait plutôt les gens et qui n'avait pas été long à se sentir bouleversé par l'histoire d'un père brisé par la mort de son fils." Un personnage qui voit noël comme "un simple dégueulis commercial et vulgaire" mais qui gagne vraiment à être connu derrière son maque hautain et méprisant.
Le peintre maudit Sean Lorenz est quant à lui un peu tiré par les cheveux mais arrive à tirer son épingle du jeu en raison de ses tourments, de ses expériences de mort imminente.
Seule Madeline n'a jamais suscité de réel intérêt à mes yeux, jouant un simple rôle de faire-valoir féminin.
- Quelques réflexions intéressantes sur la parentalité - et notamment la paternité - parsèment toute l'histoire. L'amour envers son enfant est-il toujours inné ? Ca n'est en tout le cas pas le cas ici. Vous ferez la connaissance d'un fils battu par son père, et les mères ne  sont pas spécialement tendres quand elles parlent de leurs enfants ( "Tantôt lent et rêveur, tantôt agressif et pleurnichard. Egoïste comme ce n'est pas permis. Jamais reconnaissant de ce qu'on fait pour lui." ) ( "J'ai sincèrement essayé d'aimer mon fils, mais cela n'a jamais été une évidence" ). Au-delà, il y a une dualité entre les deux principaux personnages : Gaspard ne veut surtout pas d'enfant et juge totalement irresponsable de laisser grandir un être dans ce monde pollué et dangereux. Avoir un enfant c'est être sûr de pouvoir en prendre soin, et aucune certitude n'est possible dans le contexte actuel ( "Je refuse d'infliger à quiconque le fracas du monde dans lequel nous sommes obligés de vivre." ). Madeline quant à elle veut à tout prix devenir mère tant qu'il en est encore temps et faute d'homme dans sa vie elle est résolue à tenter une fécondation in vitro.

Passons maintenant aux quelques imperfections ( et c'est un euphémisme ) :
- le style est médiocre. Musso alourdit trop souvent son récit avec un étalage de culture inapproprié. Il continue à faire prononcer des citations à ses protagonistes de la façon la moins naturelle qui soit et nous inonde bien souvent de détails et de références, rarement à bon escient . En peinture bien sûr mais aussi en littérature, en musique, en cuisine, en vins et même en parfums ( "une giclée de Pour un homme millésime 1992" ... ). Les métaphores sont malheureuses, les adjectifs se juxtaposent trop souvent à grand renfort de virgules lors de longues descriptions et cette succession ne paraît jamais naturelle.
- C'est un détail mais une petite réplique m'a choqué :
"- Et quand est-il mort ?
- Il y a un peu moins de deux ans. Je m'en souviens parce que c'était le jour de la Saint-Valentin."
Sachant que la personne interrogée parle de son frère ... Je crois que quand un proche meurt, on n'a besoin d'aucun moyen mnémotechnique pour se souvenir d'une date qui restera gravée au fer rouge.
- Et puis il y a toutes ces grosses ficelles : l'histoire est cousue de fils blancs. Je ne suis pourtant pas très regardant sur la crédibilité d'habitude, plutôt bon public et pas à tout prix à la recherche de la petite bête rendant une partie d'un roman inconcevable. Mais là, c'est trop. Pour avancer dans son histoire, Musso a la finesse d'un bulldozer. Déjà, il y a la façon grossière dont Benedick attribue l'enquête à Madeline, juste parce qu'elle est flic, sans plus de cérémonie. Ensuite, les investigations pour retrouver les trois peintures emmènent Madeline et Gaspard d'interlocuteurs en interlocuteurs qui vont livrer progressivement des informations, des pistes que nos deux compères vont mettre en commun. Mais dans quel monde une voisine que vous commencez par engueuler à cause de son black metal tonitruant va ensuite vous faire rentrer chez elle, confier sa vie personnelle et vous montrer des photos relatives à l'art du bondage japonais ? Comment concevoir que lors d'une première visite dérangeante, vous allez confier à votre intrus que par le passé vous avez bu, que vous vous êtes drogué, que vous avez essayé l'héroïne et la cocaïne ? Ou encore que votre oncle tabassait sa femme et son fils ? Alors oui, ça apporte parfois des éléments à l'intrigue principale mais même une phrase comme "Se confier à un inconnu avait des vertus : une parole plus libre, débarrassée des barrières et du jugement" ne justifie pas qu'on livre sur un plateau son intimité ou ses plus noirs secrets au premier venu parce qu'il a une bonne bouille. Ca sonne faux. Il n'y a quasiment aucune subtilité.

Ce jeune auteur a donc de bonnes idées mais doit encore s'affirmer : le style est maladroit et les réactions de certains personnages totalement inconcevables. Difficile de croire qu'il a fallu des années pour parvenir à ce résultat qui sent à l'inverse le "vite fait". Mais on ne peut pas non plus enlever à Un appartement à Paris ses bonnes idées, une psychologie partiellement travaillée, une intrigue malgré tout prenante.
Le problème c'est qu'il ne s'agit pas d'un jeune auteur mais de l'auteur le plus lu en France. Et que ce thriller fait quand même très pâle figure comparé à mes lectures habituelles, impression déjà confirmée par La fille de Brooklyn l'an passé qui m'avait également laissé un arrière-goût amer.
Encore une lecture en demi-teinte donc, à moins que je ne sois simplement devenu un lecteur plus exigeant que par le passé.


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Bof
Un peu mieux que La fille de Brooklyn. Monsieur Guillaume Musso devrait retourner à ces premières plumes. Encore une fois dans cette histoire beaucoup d'incohérences et d'invraisemblances. Une fin complètement loufoque et bâclée.
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Je sais que l'auteur ne fait pas souvent l'unanimité, souvent critiqué pour ses lectures "faciles" qui ont parfois tendance à se répéter souvent adulé. En ce qui me concerne, c'est un peu un mélange des deux mais ces lecture-là sont un hommage à ma petite soeur qui, n'ayant que rarement le temps de lire au cours de l'année à cause de son travail épuisant, vient souvent l'été et fait une pile d'ouvrages à lire qu'elle me laisse volontiers par la suite, n'étant pas forcément attachée comme moi aux ouvrages qu'elle achète car pour elle, une fois qu'elle les a lus, inutile de les conserver (contrairement à moi qui devrait prendre un peu plus exemple sur elle car les ouvrages commencent dangereusement à s'entasser dans ma bibliothèque, enfin mes bibliothèques plus que débordantes.

Ici, l'auteur nous met face à une histoire macabre : celle de l'enlèvement et de la soi-disant mort tragique d'un jeune enfant (si je dis soi-disant, c'est parce que son corps n'a jamais été retrouvé). Ce dernier n'était autre que le fils d'un peintre, Sean Lorenz, qui a eu ses heures de gloire après avoir tagué dans de nombreux lieux comme les métros et autre endroits en tous genres avec deux autres membres de sa bande. Nos protagonistes , Gaspard Coutances, un écrivain de pièces de théâtre alcooliqu et ayant ses propres démons, très pessimiste sur sa vision du monde et Madeline Greene, ex-flic qui se retrouvent dans le même appartement à Paris à quelques jours de Noël. Apparemment, il y a eu une erreur lors de la location et tous deux se retrouvent avoir loué la même maison, celle de feu Sean Lorenz, décédé tragiquement deux ans plus tôt. Si ils sont loin d'être ravis de cette collocation forcée, la vie de l'artiste va les amener à se plonger sur ce que furent les derniers instants de la vie de ce peintre renommé et notamment la séquestration de celle qui fut sa muse et épouse Pénélope et de la disparition tragique de leur fils Julian, que la mère a avoué avoir vu sa détentrice assassiner sous ses yeux. Si tout comme Sean, elle ne s'est jamais remise de cette tragédie que l'on ne devrait jamais avoir à infliger à des parents, contrairement à son mari, elle a toujours été persuadé que son fils était malheureusement bel et bien mort. Mais si ce n'était pas le cas ? Gaspard, persuadé que toute la vérité n'a pas été levée sur cette sombre affaire est bien décidé à embarquer avec lui sa colocataire sur les traces de cette affaire. S'improvisant inspecteur, il se rend cependant bien vite compte que sans l'aide précieuse de Madeline, il n'arrivera pas à lever le voile sur ces faits. Cette dernière acceptera-t-elle de renouer avec ses propres démons pour apporter à Gaspard ses lumières et ses dons d'enquêtrice . La partie est loin d'être gagnée d'avance...

Un roman pas si léger que cela au final et dans lequel s'entremêlent histoire de l'art, vieilles affaires relatives à des maltraitances d'enfants et sur la condition humaine dans son ensemble. Un roman sur la vie et sur les clés qui, au départ, nous emmènent, bon gré mal gré, vers un destin que l'on n'a pas forcément choisi et que l'on peut faire dériver...ou non ! A découvrir !
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Décidément, ma relation avec Guillaume Musso est en dents de scie. Après avoir accordé 5 étoiles à "La fille de Brooklyn", voilà que j'ai failli stopper la lecture de son dernier roman, présenté pourtant comme un thriller, au bout d'une centaine de pages. le style très "mussolien" de ce qui s'annonçait comme une romance à deux balles m'irritait. Et puis j'ai persisté... tout en prenant une sage décision que je vous révèlerai à la fin de cette critique.

J'ai donc eu de grosses difficultés à accrocher à la rencontre parisienne et explosive entre Madeline, la flic venue d'Angleterre pour se remettre d'une tentative de suicide et Gaspard, l'auteur américain alcoolique et asocial venu s'exiler pour trouver l'inspiration. Leur cohabitation forcée dans l'ancien appartement d'un artiste-peintre, Sean Lorenz, décédé il y a un an tout juste va les entraîner dans une enquête à multiples facettes. Tombés sous le charme de ses oeuvres, ils vont d'abord partir à la recherche de ses trois derniers tableaux qui se sont évaporés dans la nature. Madeline et Gaspard vont tenter également de lever le voile sur les dernières années du peintre qui ne s'était jamais remis de la disparition de son jeune fils après un enlèvement.

Je vais être franche, ce n'est pas l'intrigue dans le milieu de l'art, si souvent utilisé de nos jours, qui m'a motivée. Elle est d'ailleurs plutôt improbable, même si elle a le mérite de ne pas faire appel au surnaturel (fait habituel chez Musso pour ouvrir le maximum de possibilités). Ce que j'ai aimé, c'est la construction de tout le roman autour de la relation parents-enfants. Gaspard est catégorique, il ne veut pas laisser sa descendance affronter la laideur du monde et la bêtise humaine. Il souffre encore du suicide de son père alors qu'il était enfant. Madeline, n'ayant pas trouvé le compagnon idéal et voyant son horloge biologique tourner, a choisi l'option de la FIV en Espagne. La disparition de son fils a également causé la mort prématurée de Sean Lorenz, le peintre. La plupart des personnages vivent avec des blessures qui trouvent leur origine dans le passé, ils agissent et réagissent en fonction de ces traumatismes de l'enfance.

Même si j'accorde un 12/20 à ce roman, ma décision est prise. J'ai décidé d'arrêter là ma lecture des romans de Guillaume Musso. Je n'en peux plus de ce style dit "populaire", reconnaissable entre mille. Il y a peu, j'appréciais encore les citations diverses en début de chaque chapitre. Maintenant, on a droit à une référence littéraire ou cinématographique toutes les 3 pages du récit comme si l'auteur ressentait le besoin d'étaler son inépuisable culture. Je comprends tout à fait qu'il puisse y avoir des inconditionnels mais moi, je suis désormais écoeurée par son style qui reste sirupeux même dans la version thriller.
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Madeline Greene, ex-flic londonienne ayant travaillé une courte période à New-York, débarque à Paris pour y retrouver un peu de paix. Elle a essuyé des défaites sentimentales et essaie d'avoir un enfant par fécondation in-vitro en Espagne.
Gaspard Coutances, un dramaturge connu, vient de Seattle à Paris pour y écrire une pièce. Il repartira ensuite.
Une erreur de l'agence de location et ils se retrouvent tous deux dans une charmante maison située dans une impasse.
C'était la demeure de Sean Lorenz, un peintre très renommé dont le décès est récent.
Dans la maison, des portraits et photos du petit Julian, le fils du peintre, enlevé, torturé et déclaré mort.
Gaspard et Madeline sont intrigués par cette histoire et décident de mener leur propre enquête.
Ils vont d'abord s'atteler à rechercher les trois derniers tableaux du peintre pour le galeriste, ami du peintre et propriétaire de la maison qu'ils louent.
Ils vont ensuite partir aux USA à la recherche des kidnappeurs et pourquoi pas de l'enfant...
J'ai beaucoup admiré les détails techniques sur la peinture imaginaire de l'artiste, la précision de l'enquête, le suspense mené de main de maître.
Pour une fois, Guillaume Musso, m'a conduit petit à petit à la conclusion alors que d'habitude, il me surprend dans les dernières pages par un rebondissement spectaculaire.
J'ai démarré le roman doucement, me demandant si j'allais adhérer mais les personnages principaux, l'action soutenue, les précisions amenées par l'auteur, la structure très claire du récit ont vite fait de m'attacher à ce roman réellement prenant.
Comme d'habitude, les citations de l'auteur sont très bien choisies et agréables à lire pour quelqu'un qui aime les mots.
Le passage que j'ai préféré, c'est lorsque le travail du peintre Sean Lorenz est décrit comme destructeur pour le modèle et la comparaison avec " le portrait de Dorian Gray" qui produit l'effet inverse.
C'est pour moi le plus réussi depuis "Central Park" bien que je n'aie pas lu le dernier.
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
03 avril 2017
Guillaume Musso s’est surpassé cette année pour offrir un thriller où l’art, la lumière et la beauté côtoient le côté le plus sombre de l’être humain.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (283) Voir plus Ajouter une citation
Plusieurs fois, il avait été tout près de sombrer, mais il était encore debout. Peut-être plus pour très longtemps, mais au moins était-il arrivé jusque-là. Au bord de l'abîme. Dans l'antre du monstre. Prêt pour l'ultime affrontement, car les monstres ne meurent jamais vraiment.
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Ce matin-là, c'est peut-être moi qui t'ai libéré, mais c'est toi qui m'as sauvé.
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A présent qu'il y repensait, il se rendit compte qu'il y avait pourtant une évidence qu'il n'avait pas mentionnée : les gens qui veulent des enfants se sentent forcément de taille à les protéger.
Or Gaspard, lui, ne le serait jamais.
Et cela le terrifiait.
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- Mais pourquoi faites-vous ça, bordel ? Vous qui vous foutez de tout, qui n'aimez pas les gens, qui n'aimez pas la vie, qu'est-ce que vous en avez à FOUTRE de cette histoire ?
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Pour t'aider à oublier les ténèbres, je ne connaissais rien de mieux que le bleu vif du ciel, l'ombre des oliviers, la fraîcheur mentholée du tsatsiki, ,l'odeur du thym et du jasmin.
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J’ai soixante - dix ans et, depuis cinq ans, je suis pensionnaire de l’enfer. Croyez - en mon expérience : la véritable caractéristique de l’enfer, ce n’est pas les souffrances qu’on vous y fait subir. La souffrance est banale, inhérente à l’existence. Depuis sa naissance, l’être humain souffre partout, tout le temps, pour tout et pour rien. La véritable caractéristique de l’enfer, outre l’intensité de vos souffrances, c’est surtout que vous ne pouvez pas y mettre fin. Parce que vous n’avez même plus le pouvoir de vous ôter la vie.
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l’avion s’était posé un peu avant 9 heures du matin –, mais il avait fallu attendre plus de vingt minutes que l’on déploie la passerelle avant de pouvoir quitter l’appareil. S’était ensuivie une marche sans fin dans des couloirs vieillots. Un jeu de piste horripilant à débusquer des panneaux de signalisation compliqués, à se casser les jambes sur des escalators en panne, à lutter pour ne pas se laisser broyer les os dans une navette bondée, pour enfin être parqués comme des bestiaux dans cette salle sinistre. Bienvenue en France !
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« Quelqu'un d'autre » de Guillaume Musso lu par Rémi Bichet I Livre audio
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