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Temperance Brennan tome 1 sur 22

Laurence Ink (Traducteur)
EAN : 9782266090148
541 pages
Pocket (08/11/1999)
3.63/5   390 notes
Résumé :
A Montréal, sur la table de dissection du laboratoire de médecine légale de la police provinciale, arrive un cadavre découvert dans l'ancien par du Grand Séminaire. Le docteur Temperance Brennan est chargé d'autopsier ce qu'il reste d'une femme découpée en morceaux.
Son expertise va l'amener en première ligne de l'enquête, seule, en butte à l'hostilité de son collègue policier et face à l'assassin qui collectionne les victimes féminines...
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Critiques, Analyses et Avis (56) Voir plus Ajouter une critique
3,63

sur 390 notes
De la médecine scientifique.
Une enquête autour d'une série de meurtres (bien saignants).
Et une anthropologue judiciaire qui aime bien se fourrer dans des situations à risque (pour sa sécurité, son emploi, sa famille ou ce qu'il en reste et son addiction sous contrôle pour le moment).

Voilà les ingrédients d'une bonne recette qui ne peut que convenir aux invités lecteurs de Kathy Reichs , alias la créatrice de Bones, la série à succès ( que d'ailleurs je n'ai jamais regardée ).
Et ça fonctionne : le suspens est bien au rendez-vous, les fausses pistes n'égarent pas que le lecteur, qui ne peut que s'attacher à ce petit bout de bonne femme qui maîtrise mieux son art que sa vie sentimentale (une raison de se procurer la suite : l'embryon de love-affair entre Tempe et Yeux-bleus), et puis on a envie d'en savoir plus sur ce qui s'est passé au cours de sa vie de couple , même si on se doute que l'alcool a du y avoir son rôle à jouer, cause ou conséquence. )

Les personnages incarnent des archétypes de collègues pervers, ambitieux ou jaloux, tels que l'on peut en côtoyer quelque soit le milieu dans lequel nous évoluons professionnellement parlant. Les enjeux et les luttes de pouvoir sont hélas des lieux communs dans notre univers de travailleurs en équipe.
Et de ce côté-la Tempe n'a pas l'intention de se laisser marcher sur les pieds et c'est aussi ce qui la rend sympathique
L'ambiance québécoise n'est pas du tout désagréable , et pas non plus obnubilante : quelques jurons bien typiques donnent le ton , et ça suffit pour qu'on y soit transporté sans y être noyé par un vocabulaire vernaculaire incompréhensible.

Bref c'est une rencontre bien appréciée qui laisse augurer de prochaines heures de plaisir à suivre les aventures de Tempérance Brennan.
Challenge Pavés 2016-2017
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Dr Temperance Brennan… Quel personnage !
Les aficionados de la série « Bones » me suivront certainement sur le constat ;)
Mais de savoir que les célèbres épisodes télévisés étaient basés sur les livres de Kathy Reichs, j'étais bien curieuse de découvrir la source d'inspiration…

La Docteure Temperance Brennan, anthropologue médico-légale de son état, a quitté la Caroline du Nord pour rejoindre Montréal et son laboratoire de médecine légale. En difficulté dans sa vie privée, en proie à de nombreux questionnements personnels, son investissement au travail est une échappatoire parfaite. La découverte d'un cadavre démembré et décapité, réparti dans des sacs plastiques, lui rappelle douloureusement un autre cas du même type, survenu environ un an plus tôt.
Les similitudes sont troublantes pour Tempe qui parvient rapidement à la conclusion qu'un tueur en série sévit dans la ville. Ne parvenant pas à convaincre les policiers en charge des affaires de son hypothèse d'un lien entre elles, elle mène parallèlement son enquête pour procurer de nouveaux éléments à ses acolytes récalcitrants. Mais une telle implication est aussi prendre le risque d'être la prochaine sur la liste...

Aussi surprenant que cela puisse paraître, Déjà dead est un roman divertissant, le personnage de Tempe (très éloigné de celui de la série) est en effet truculent et attendrissant. le décor québécois, depuis les très belles descriptions de Montréal jusqu'aux dialogues pur jus, apportent beaucoup de fraîcheur et de tonicité au récit. Il y a évidemment énormément de détails médico-légaux, dispensés tout au long du livre, avec grandes précisions. Mais ces passages restent avant tout indicatifs, voire distrayants (je vous conseille le chapitre consacré aux différents types de scies et particularités, si détaillé qu'il en devient presque drôle) .
Un bémol cependant subsiste pour moi dans le déroulement de l'intrigue : l'entêtement confinant à l'absurde des policiers à réfuter les théories élaborées par notre anthropologue. Ce fil rouge du roman, impliquant surtout le détective Claudel, est quelque peu irritant quand il ne devient pas surréaliste devant les faits et les similitudes qui s'accumulent. Pour autant, sous la plume de Kathy Reichs, cette incohérence s'estompe au profit de la mise en valeur de l'héroïne du roman, persévérante, souvent intrépide, touchante enfin dans ses moments de faiblesse.

Une lecture enthousiasmante, d'autant plus que partagée au sein d'une LC, et qui me donne très envie de poursuivre sur cette jolie série !
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Première rencontre avec Temperance Brennan que beaucoup connaissent à travers la série télévisée Bones. Une série que je n'ai jamais vue, pas le moindre épisode.
C'est dire si je suis rentrée dans ce premier tome sans aucun a priori, et par là, aucune attente particulière.

D'entrée de jeu, j'ai bien accroché avec l'héroïne : anthropologiste, un brin sarcastique, frondeuse à ses heures, aimant se la jouer solo quand les choses ne vont pas assez vite pour elle, sombre par certains côtés, divorcée pleine de regret, mère inquiète mais pas maman-poule. Pour un personnage destiné à être récurrent, on a de la matière.

Côté intrigue, tout part d'un squelette de femme trouvé façon puzzle dans la propriété d'un presbytère. Et comme le Dr Brennan, Tempe pour les intimes, n'a pas oublié ses neurones au vestiaire, elle fait très vite le rapprochement avec une autre affaire et commence à parler de tueur en série. Au grand dam de Luc Claudel, flic bourru, qu'on pressent misogyne sur les bords et qui est bien décidé à ne pas se laisser marcher sur les pieds par cette femme en blouse blanche. L'enquête était intéressante, jalonnée de rebondissements divers et variés, des moments de tension se succédaient par vague et les cent dernières pages étaient haletantes.
Et puis c'est amusant de retrouver une enquête « moderne » à une époque où internet était encore presque un gadget réservé à quelques-uns, où les bases de données consolidées entre forces de l'ordre relevaient plutôt du bricolage maison et où personne n'était équipé de téléphones portables. Ah ces téléphones portables, qu'est-ce qu'ils ont pu manquer à nos enquêteurs ! Parce que des coups de fil et des messages aux secrétaires ou sur répondeur, il y en a eu des tas. Et il est certain que l'enquête se serait déroulée d'une toute autre manière si elle s'était déroulée aujourd'hui. Finalement, c'est parce que les portables n'existaient pas que Tempe a dû prendre autant de risques seule, que certaines victimes n'ont pas pu être prévenues avant de se transformer en victimes, que les suspects n'ont pas pu être tracés à temps, que les parents s'inquiètent pour leurs enfants… C'est là qu'on se rend concrètement compte de ce qu'un objet usuel pour tous aujourd'hui a sans doute complètement changé la façon de travailler de la police entre autres sur les vingt dernières années.
Si j'ai trouvé le personnage de Tempe assez crédible sur la durée, Claudel frôle régulièrement la caricature du macho préhistorique tant il refuse de voir les évidences que même le lecteur non averti comprend d'emblée. Ce qui fait de lui un personnage assez agaçant et qu'on espère voir s'assouplir s'il fait partie des futurs tomes.

J'ai trouvé que l'autrice parvenait à bien insérer les détails techniques à son intrigue sans perdre le lecteur. Bon, il est vrai que plusieurs pages sur les procédés permettant de distinguer les scies entre elles était un peu plus long que nécessaire, mais j'ai trouvé ce passage assez visuel et intéressant. On sent tout au long de la lecture de Kathy Reichs s'est beaucoup documentée et qu'elle prend plaisir à partager sa science.
Question décor, l'entièreté du récit se déroule dans la ville de Montréal qui est particulièrement bien décrite, y compris dans ses mauvais côtés. Ce qui a ajouté une touche assez dépaysante pour la belge que je suis. J'ai par contre vraiment regretté que la langue employée (dans la traduction française du moins) ne soit pas plus immersive dans la culture canadienne. En effet, il n'est pas rare, pour des romans canadiens de mêler le français, l'anglais et les expressions du cru ; les notes en bas de page permettent alors à ceux qui sont moins à l'aise avec cette approche cosmopolite de ne pas se perdre. Ici, point de tout cela. Très peu d'expressions québécoises dans les dialogues, à part des Chris ! beaucoup trop nombreux pour ne pas arriver à saturation. Et le fait que le texte mentionne régulièrement que telle phrase a été énoncée en français alors qu'elle est bien évidemment rédigée en français, tandis que tel mot fût prononcé en anglais et que dans la continuité il est écrit en français également, m'a gâché mon plaisir. Je ne sais pas si c'est un défaut de la traduction et si le récit d'origine mêlait les langages. le titre, mix entre français et anglais, me laissait supposer une plume plus internationale que celle que j'ai lue. Et finalement, les décors montréalais se sont peu à peu estompés sous un français franco-français trop impeccable pour être honnête.
Ce qui ne m'empêchera pas de lire le tome suivant à l'occasion et de découvrir la série télé, même si d'après les challengers avec qui j'ai lu ce roman en lecture commune, m'ont déjà prévenue que la Temperance de la télé, « ça n'a rien à voir »
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Lors de ma première lecture j'avais été très gênée par le personnage de Temperance Brennan. J'avais l'impression de rester à l'extérieur du personnage, l'impression qu'elle manquait d'épaisseur psychologique. Par contre j'avais gardé une excellente impression de l'intrigue que je m'étais hélas empressée d'oublier. A la relecture, bien que j'ai encore du mal avec Temperance, cela m'a franchement bien moins gênée. Question personnage, c'est plutôt les enquêteurs qui m'ont paru traités de façon simpliste, en particulier Claudel qui m'est apparu comme caricatural, s'entêtant jusqu'à la bêtise à refuser de voir des liens entre les meurtres. Et surtout, surtout, j'ai pris le temps de retrouver ce que j'avais apprécié :
* l'immersion dans Montréal, la ville est vraiment présente avec ses quartiers, son climat, ses événements locaux. Par contre, côté langue, c'est surtout par les «chris ! » qu'on la remarque, encore que certaines images de l'auteur sont à rechercher de ce côté-là  comme « transpirer comme un brocoli ».
* l'immersion dans les derniers temps d'avant la généralisation d'Internet : nouveauté des mails entre Temperance et sa fille. Les téléphones portables sont inexistants, et c'est fou ce qu'ils manquent aux enquêteurs. C'est criant comme leur manque profite au tueur.
* le point de vue médico-légal (c'est le plus gros point commun avec la série Bones), même si le détail de la comparaison des traces laissées par différentes scies m'a largement dépassé.
* l'intrigue, dans laquelle on entre en douceur, mais qui ensuite est de plus en plus prenante, avec des fausses pistes tout aussi intéressantes que l'enquête principale. L'enquête est moderne, avec expertise scientifique et un minimum de profilage.
Cette relecture m'a fait remonter très nettement la note que j'avais mise à ce roman.
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Déjà dead est le premier roman de Kathy Reichs, celui dans lequel nous faisons connaissance pour la première fois avec Temperance Brennan, l'anthropologue judiciaire qui en est le personnage principal.

Depuis ce premier livre, en 1994, Kathy Reichs a écrit de nombreux autres romans, dont 17 relatent les enquêtes de Temperance Brennan. Sur le marché de l'anthropologie judiciaire Temperance Brennan est la grande concurrente de Kay Scarpetta, l'héroïne créée par Patricia Cornwell.

Ces deux héroïnes ont également une vie privée, des amours, des enfants (une nièce en fait pour Kay Scarpatta, une fille pour Temperance Brennan), et nos deux anthropologues judiciaires évoluent au fil des livres et des années.

Le match Temperance Brennan / Kay Scarpetta est gagné haut la main par la première selon moi. Si les intrigues policières sont tout autant passionnantes chez Kathy Reichs que chez Patricia Cornwell, l'arrière-plan des livres, ce qui en fait l'atmosphère, est est revanche complètement différent selon les héroïnes.

Car si Kay Scarpetta et Temperance Brennan excellent toutes les deux dans leur domaine professionnel, Temperance Brennan est beaucoup plus humaine, beaucoup plus proche de son lecteur, que ne l'est Kay Scarpetta.

Kay Scarpetta apparaît au fil des romans - et de plus en plus dans les derniers parus - comme une femme glaciale, hautaine, très sûre d'elle-même, consciente de sa valeur, une femme "parfaite".
Temperance Brennan est loin d'être parfaite en tant que femme et le reconnaît volontiers. Quand Kay Scarpetta porte de superbes vêtements, sinon de marque, à tout le moins coupés dans des matières de très grande qualité (soie, cachemire, ...), Temperance Brennan n'hésite pas à se montrer en survêtement, en sueur et décoiffée, après un jogging un peu difficile.

Quand Kay Scarpetta roule dans le dernier modèle de chez Mercedes (ne me demandez pas pas lequel, il évolue au fil des années), Temperance Brennan conduit tout au long des romans une Mazda qui commence à fatiguer un peu.

Kay Scarpetta habite le plus souvent une superbe maison, ornée de meubles anciens et de tapis orientaux, Temperance Brennan se contente de logements beaucoup plus modestes, mais non pas moins douillets et chaleureux.

Kay Scarpetta est dotée d'une nièce qui, après les années difficiles de l'adolescence, devient une jeune femme superbe, au corps sculptural, extrêmement douée (un petit génie de l'informatique, qui pilote des hélicoptères) et immensément riche.

Temperance Brennan a une fille, que l'on voit également traverser la fin de l'adolescence et les débuts de la vie d'adulte, mais avec ses interrogations ordinaires : doit-elle arrêter la fac ou continuer, doit-elle changer de boulot, pour un autre job plus passionnant, son petit ami est-il vraiment le bon?

Quand Kay Scarpetta ne boit généralement que des grands crus et d'excellents whiskies, Temperance Brennan se bat contre son passé d'alcoolique et descend des Coca light à la file (quand elle ne rechute pas, avec toutes les conséquence que cela entraîne).

Bref, on prend plaisir à lire - et à relire - les romans de Kathy Reichs, pour l'atmosphère qui y règne, même si on les connaît par coeur et que l'intrigue policière n'est plus une surprise. Ses romans peuvent se lire dans le désordre, chaque livre étant une enquête dont on découvre la solution à la fin. Mais il est plus intéressant de les lire dans l'ordre de parution, pour voir évoluer les personnages au fil des années.

Dans Déjà dead, Kathy Reichs nous fait découvrir Montréal (Temperance Brennan partage son temps entre le Québec et la Caroline du Nord), ses habitants, ses particularités linguistiques, ses rues animées dès que reviennent les beaux jours.

Dans cette première enquête, Temperance Brennan se lance aux trousses d'un tueur en série qui traque les femmes, les tue et les démembre horriblement ensuite.


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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Nos respirations étaient revenues à leur rythme normal et nous avions dit "fuck" une bonne douzaine de fois, à tour de rôle .
- Merde , a dit Claudel.
Ce qui était une variante acceptable .
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Lorsque j’ai dénoué le haut du sac, l’odeur de putréfaction était suffocante. J’en ai déplié les rebords et j’y ai plongé mes yeux. En face de moi, j’avais un visage humain. Comme il avait été préservé des insectes, qui hâtent la décomposition, la chair n’en était pas encore totalement désagrégée. Mais la chaleur et la moisissure avaient modifié les traits en un masque mortuaire n’ayant pas grand-chose à voir avec ce que la personne avait dû être. Des yeux ratatinés et rétrécis lorgnaient sous des paupières à moitié fermées. Le nez était de travers, avec les narines comprimées et aplaties contre des joues creuses. Les lèvres étaient retroussées, en une sorte de rictus pour l’éternité, sur une rangée impeccable de dents. La chair était d’un blanc crayeux et collait aux os en une enveloppe blême et flasque. Une masse de cheveux roux et sans éclat encadrait le tout, des tire-bouchons de mèches ternes adhérant à la tête dans un limon de matière cérébrale liquéfiée.
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Il s'adressait à Charbonneau comme à un livreur de pissas, oubliant dans son impatience le moindre semblant de courtoisie. Charbonneau a froncé les sourcils mais a tendu le papier. Les trois hommes se sont groupés autour, tête contre tête, comme une équipe autour d'un plan de match.
-Cet enculé de merde a utilisé la carte bancaire de la fille une heure après l'avoir refroidie. Faut croire qu'il ne s'était pas assez amusé pour la journée, il s'est pointé au dépanneur du coin pour tirer du fric. Sauf que l'endroit n'était pas vraiment le genre haut de gamme, ils ont une caméra vidéo branchée en permanence sur le guichet. La transaction a été identifiée et "that's it", on a un petit souvenir Kodak
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Quels souvenirs d'enfance ne sont pas en grande partie tirés de vieilles photos, mosaïque d'images de cellulose réorganisées dans ce que nous croyons avoir été notre réalité ? Voyage dans le passé, signé Kodak. Peut-être est-ce mieux ainsi. Nous photographions rarement les moments tristes .
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Quels souvenirs d'enfance ne sont pas en grande partie tirés de vieilles photos mosaïque d'images de cellulose réorganisées dans ce que nous croyons avoir été notre réalité ? Voyage dans le passé, signé Kodak. Peut-être est-ce mieux ainsi. Nous photographions rarement les moments tristes.
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