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EAN : 9782221193389
270 pages
Robert Laffont (09/03/2017)
4.17/5   38 notes
Résumé :
Le véritable test moral de l’humanité (le plus radical, qui se situe à un niveau si profond qu’il échappe à notre regard), ce sont les relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux.
Milan Kundera

Récit du parcours de l’auteur vers le véganisme, ce livre navigue entre essai et aventure intime pour présenter la cause animale comme une lutte politique et éthique exigeante mais aussi joyeuse et inventive.
Être végane, c’est avoir la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Livre non moralisateur mais encourageant, d'engagements, d'idées et de solutions. Martin Page offre sa vision du monde animal dans la société et dans l'espèce humaine ainsi que ses combats menés. L'auteur parle du veganisme et de son parcours personnel, de l'avancée du végétal dans une société majoritairement carnistes et des luttes pour soutenir les animaux.

La couleur vive de ce livre, l'illustration significative et le titre accrocheur m'ont hypnotisé. Étant végétarienne, je me suis ruée dessus. Une pleine joie de m'être à nouveau plongé dans ce genre de livre et de dires qui me rappellent quels sont mes combats, pour quoi je lutte et quelles sont mes fiertés.

Ici l'auteur parle de veganisme, qui apparaît de plus en plus dans la littérature et qui est une excellente chose. Il discute également de son parcours personnel ainsi que des conditions animales, des actes et pensées des omnivores, de la progression des animalistes et quantité d'autres thèmes.

J'ai appris de nombreuses informations, une quantité insoupçonnée de connaissances supplémentaires. Notamment sur certaines pratiques pour nourrir les êtres humains et les conséquences sur les animaux. J'en ai appris beaucoup également sur le veganisme, à quel point le devenir n'est pas insurmontable mais est simple lorsque l'on obtient les bons renseignements. Martin Page dédie un chapitre au sujet des vitamines et des aliments qui « remplacent » certains autres. Je qualifierai ce livre de guide vers le veganisme et de manuel vers la réflexion.

En effet l'auteur offre au lecteur son point de vue, son avis jusqu'au bout de sa pensée. Il consacre également un chapitre aux différents types de problèmes et d'exploitations animales comme la chasse, le corridas, la laine et bien d'autres. J'ai adoré cette partie, le fait de partager le même avis que l'écrivain et le plaisir de voir cette réalité si triste couchée sur papier et accessible à tous. Il aborde en moins de 300 pages une multitude de thèmes, de débats, de sujets. C'est pourquoi je trouve ce livre très intéressant avec un fort contenu.

Martin Page partage également sa vie quotidienne et les remarques qu'il reçoit sur le veganisme. Il expose les mots que ses connaissances lui ont dit et nous apporte une analyse ainsi qu'une réponse au commentaire cité. Il s'agit d'un excellent travail de l'auteur, net et complet.

J'ai passé un excellent moment à me remettre en question, à remettre en question la société dans laquelle nous vivons puisque l'auteur s'attarde aussi sur cet aspect. Je ne connaissais que le minimum du veganisme, j'en ressors plus forte, avec de plus grandes connaissances, et surtout le plus important, j'ai enfin pu avoir la réponse à mes questions. Martin Page laisse un fort message d'espoir et de soutien à ses lecteurs, mes peurs se sont affaiblies laissant place à une culpabilité moins grande. Je me sens bien et je me sens mieux après avoir lu de si beaux mots plein d'amour envers les animaux et les combats pour les soutenir. Ce livre est à lire car il contient probablement la réponse à la grande majorité de vos questions, ainsi que de nombreux conseils et surtout un magnifique instant d'espoir.
Lien : https://lademoiselleauxcerfs..
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Quand j'ai entendu parler de ce livre j'ai hésité à l'acheter car j'avais peur qu'il soit redondant avec ce que j'avais déjà pu lire sur le sujet. Finalement, les avis positifs que j'ai pu voir m'ont convaincue et j'ai vraiment été touchée par cette lecture.

Il est assez différent des autres livres sur le véganisme que j'ai pu lire dans le sens où Martin Page nous livre plutôt un témoignage sur son propre cheminement, parsemé d'anecdotes sur sa vie quotidienne, ses difficultés, ses découvertes... Je me suis beaucoup reconnue dans la plupart de ses réflexions et j'ai trouvé qu'il abordait le véganisme et la défense de la cause animale avec beaucoup d'intelligence et de bienveillance.

C'est pour l'instant le livre que je conseillerai en premier à quelqu'un s'intéressant à ce sujet car c'est celui que j'ai trouvé le plus abordable et, même si ce n'est pas le plus complet, il permet d'avoir une première approche sur de nombreux sujets ayant trait à l'éthique animale.
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Cet essai nous présente le cheminement personnel de l'auteur du statut de carniste, végétarien puis, finalement, végane mais aussi ses réflexions personnelles quant à la nécessité de cesser l'exploitation animale pour nous nourrir ou nous divertir. J'ai trouvé cet essai beaucoup plus accessible que celui d'Aymeric Caron (Antispéciste) pour quelqu'un qui ne serait pas particulièrement sensible à la question. Par contre, il est nettement moins documenté et fouillé. Martin Page ne nous explique pas ce qu'est le véganisme ou l'antispécisme, même s'il donne quelques informations de vocabulaire en début d'ouvrage ; il ne retrace pas non plus son histoire. le but de l'auteur, c'est de témoigner de sa situation comme il le ferait dans une discussion amicale ou un repas de boulot avec, toujours, beaucoup de respect et de patience envers la personne qu'il aurait en face de lui. Ici, pas de jugement : tout végane a, un jour, consommé des produits d'origine animale et ce n'est pas en braquant notre interlocuteur qu'on va faire avancer la cause. Martin Page démonte également les clichés qui ont la vie dure quand il est question de véganisme : non, il ne faut pas spécialement être riche pour manger végane c'est même plutôt économique ; non, les véganes ne sont pas spécialement plus carencés que les omnivores ; oui, on peut être végane et gourmand, etc.

L'auteur insiste également sur le fait qu'être végane n'implique pas un désintérêt pour l'être humain, que du contraire ! Oeuvrer pour la libération animale s'inscrit dans une logique de convergence des luttes, car si on parvient un jour à traiter les animaux correctement, on aura également plus de compassion pour les humains qui sortent de la norme et qui ont besoin d'un soutien ou d'une protection particulière : il fait, notamment, de nombreux parallèles avec le traitement des personnes malades.

Ainsi, Martin Page témoigne du fait que le véganisme est une lutte politique et sociale, pas uniquement un mode de vie ou de consommation. C'est donc un essai adapté aux personnes qui commencent à s'intéresser à la question de la libération animale et cherchent des arguments pour rejoindre le mouvement. Il peut également être lu par des personnes qui ne s'imaginent pas arrêter de manger des produits animaux : cela leur permettra de mieux comprendre ce qui se passe dans la tête d'un “bouffeur de légumes”. Par contre, je pense qu'il sera moins utile pour celles et ceux qui ont déjà pas mal fait le tour de la question : personnellement, je n'ai pas appris énormément en lisant cet ouvrage, mais il m'a conforté dans mon envie de devenir végane, à terme.

Par contre, si vous cherchez un livre qui mêle à la fois théorie et vie pratique, je vous rappelle que ma bible sur la question, c'est Planète végane d'Ophélie Véron !
Lien : https://www.maghily.be/2018/..
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Le livre de Martin Page nous décrit son parcours et les raisons de sa transition vers le véganisme. Il propose aussi quelques solutions simples pour végétaliser son assiette, ses comportements, nous aider à ouvrir les yeux sur les chaines mentales et sociales qui déterminent nos actions.
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Martin Page nous livre ici un récit de vie, sur son approche du véganisme, de l'animalisme et sur sa vie après cette "métamorphose".
L'auteur dévoile sa vision des choses sur un ton bienveillant, éducatif et surtout sincère, bien loin du pamphlet anti-viande que je pensais lire...et c'est tant mieux.
J'ai beaucoup apprécié, beaucoup appris sur le sujet (et sur moi-même) et surtout totalement adhéré à la manière dont le récit est présenté.
Pour mon parcours personnel présent et futur, ce livre est et sera d'un grand soutien.
Futur livre de chevet ? Bien possible !
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Mais le grand enseignement que nous pouvons tirer de certains animaux, c'est d'abord le bonheur et la liberté qu'il y a à ne pas être productif et utile. A ne pas être des employés, des obligés, des subordonnés. Et à disposer de notre vie et de notre temps.
Nous avons rendu les animaux utiles aux hommes et nous n'avons pas vu qu'ils pouvaient nous enseigner à être libres.
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Ce qu'on peut faire c'est arrêter d'encenser la prédation comme philosophie et comme morale, arrêter de croire à une supériorité des carnivores sur les herbivores. Il y a quelque temps, je racontais à un ami que j'avais donné de l'argent à un refuge pour les lapins (qui accueille les lapins blessés, handicapés, les soigne et les nourrit). Il a rigolé. Je suis sûr que si j'avais dit que je donnais de l'argent pour un refuge accueillant les loups, il n'aurait pas ri. Il aurait posé des questions, il s'y serait intéressé.

p. 222
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Il y a quelques jours, deux sénateurs socialistes ont demandé la création d'une commission d'enquête sur le mouvement animaliste "pour étudier la réalité de ce phénomène inquiétant dont les ramifications et le financement s'étendent dans le monde entier." On croit rêver. C'est le signe que les choses changent et que la pression politique et la répression vont sans doute être plus grande envers les militants. Les industrie montrent leur pouvoir avec l'aide des gouvernements. Auréolées de pollution, d'argent et de morts animales, elles ne laisseront pas le monde changer sans combattre.

p.239
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On n'a pas toujours été végane. On observe celui qu'on était quelques années plus tôt, mangeant une côte de boeuf, des sardines, du crabe, portant un blouson en cuir, achetant un portefeuille en peau de veau, des chaussures en peau d'agneau. On est incrédule.

Il est important de garder en mémoire notre propre expérience de la profondeur de l'aliénation. ça permet de comprendre que, sur d'autres sujets, nous sommes encore aveugles. ça invite à l'humilité.

p. 76
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En réduisant le nombre d'animaux d'élevage, on réduit la superficie totale requise pour cultiver (nourrir un omnivore nécessite une surface cinquante fois plus élevée que pour nourrir un dégante). On peut reboiser des terrains moins propices à l'agriculture. On peut utiliser l'espace libéré pour produire de la biomasse, enrichir les sols et retrouver la fertilité.

p. 227
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