Mob psycho 100, tome 1

Voici le nouveau manga de One, le mangaka déjà bien connu chez nous pour One-Punch Man, également édité chez Kurokawa. J'aime beaucoup l'humour, le rythme et l'évolution des personnages que l'on suit dans One-Punch Man, mais je n'avais pas encore testé Mob Psycho 100, car j'avais entendu dire que les dessins n'étaient vraiment pas terribles. Il faut savoir que One, n'est pas très doué pour les dessins, c'est d'ailleurs pour cela que c'est Yûsuke Murata (bien connu des fans d'Eyeshield 21) qui dessine One-Punch Man.

Au départ j'avais vraiment peur que les dessins ne soient pas à la hauteur, mais comme j'aime vraiment One-Punch Man, je me suis dit qu'il était idiot de ne pas tenter.

Et au final, ce n'est pas si mauvais que ça, en tout cas du coté des dessins. Certes, ils ne sont pas magnifiques, mais ils collent bien à l'ambiance du titre qui est bien plus déjanté que One-Punch Man. On y suit Mob, un jeune adolescent qui possède des pouvoirs psychiques et qui travaille pour un charlatan qui l'utilise et le sous-paye.

Mob est assez introverti, il a peu d'amis et ne parvient pas à trouver sa place dans le monde. Cela le conduit parfois à faire de drôles de fréquentations ou des choix étranges concernant ses activités scolaires. Il va par exemple travailler pour un médium qui l'escroque, fréquenter un club de télépathie, un club de musculation, et s'approcher un peu trop près d'une secte. Bref, on retrouve des situations assez variées et qui ne sont pas toujours du même niveau. Et c'est bien ça qui est dommage, car si le début était assez sympathique, j'ai trouvé qu'ensuite les chapitres trainaient en longueur. le pire étant les chapitres sur la secte, dont on devine l'issue dès le départ, mais qui dure, qui dure beaucoup trop.

L'humour est pourtant bien présent, le style décalé de One également. Par exemple les personnages évoluent dans la ville de l'assaisonnement et Mob étudie au collège du sel. Vous voyez un peu le genre de délire ? Mais hélas, j'ai trouvé que le héros ne dégageait aucun charisme. Certes il est un peu perdu, mais je ne sais pas comment le définir, il lui manque un petit quelque chose. Je ne me suis pas vraiment attaché au personnage, et après la lecture du premier tome, je n'ai pas spécialement envie de connaitre la suite. C'était sympathique, mais sans plus. Il y a tellement de manga qui sortent chaque mois, qu'il faut faire des choix, et je ne prends que des coups de coeur et Mob Psycho 100 n'en est pas un, malheureusement.

Attention, Mob Psycho 100 n'est pas un mauvais manga, loin de là, mais sur moi cela n'a pas pris complètement, il a manqué un petit je ne sais quoi pour que j'accroche complètement à l'univers.

Un mot sur la traduction qui est vraiment de grande qualité. On y retrouve Frédéric Malet, très habitué aux univers décalés, puisqu'il traduit également les titres One-Punch Man, Blood Lad, Red Eyes Sword chez Kurokawa et Assassination Classroom, Fire Force ou encore Seraph of the end aux éditions Kana.

Je remercie l'opération Masse Critique de Babelio ainsi que les éditions Kurokawa pour ce Service Presse, qui m'ont permis de tester un titre sur lequel je me posais beaucoup de questions.

Lien : https://chezxander.wordpress..

Tome 1
S'intéresser à la littérature à toutes les littératures…
Le manga n'est pas un art mineur et il n'y a pas d'âge pour l'apprécier, c'est ce que je me suis dit en découvrant celui-ci et je remercie Babelio et sa masse critique et PKJ pour cet envoi.
Le graphisme m'a paru minimaliste tout d'abord mais en commençant ma lecture j'ai trouvé au contraire qu'il collait au sujet à la perfection et que cela le renforçait .
Shigeo Kageyama est un collégien appelé Mob. Il est du style effacé et passer inaperçu est pour lui le summum car s'il laisse ses émotions prendre le dessus il atteint vite 100%. 100% de quoi me direz-vous ?
De ce qu'il essaie de cacher : des pouvoirs psychiques, comme la kinétélésie, la télépathie.
C'est un ado anti-héros et en le suivant on entre dans un monde totalement décalé, il n'est pas désireux d'entrer dans une bande, ni de montrer ses talents, il est indifférent au monde.
Ce qui renforce l'effet comique. En effet un medium va le récupérer et il déploie dans son activité de telles ficelles grossières qu'il devient d'une loufoquerie à mourir de rire.
C'est une parodie du monde de l'adolescence poussée à l'extrême. Mob est blasé, ne sourit jamais, attire des « bras cassés ».
Pour lire les auteurs de littérature japonaise, j'ai trouvé dans ce manga une satire de la société nippone et de ces codes, très bien révélés dans le fonctionnement du collège de Mob.
Il y a les clubs, les sectes alors que cet ado a un rêve simple se faire une musculature car il pense que c'est comme cela il attirera la fille qu'il convoite.
Tout est traité par l'absurde et c'est là que je trouve que la simplicité des dessins renforce le côté gag de chaque situation.
Un plaisir de lecture que je n'ai pas boudé et je vais lire la suite.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 09 juillet 2017

Un manga décalé rempli d'humour et d'action comme je les aime !

J'ai lu ce manga après One-Punch Man, un autre manga du même auteur que j'avais particulièrement apprécié.

Mob est un collégien possédant des pouvoirs psychiques lui permettant d'accomplir des choses incroyables: plier des cuillères, faire voler des objets et même exorciser des esprits ! Shigeo Kageyama (mob) est assez effacé. Il contient toutes ses émotions en lui mais, à force de retenir ses émotions il commence à bouillir. Quand sa jauge atteint 100%, Mob explose intérieurement et n'arrive plus à se contrôler. Notre héro travaille chez un "medium" se nommant Reigen qui s'avère être un charlatan qui exploite et sous-paye Mob

Les dessins sont tellement mauvais que c'est bon. Au début j'étais septique mais, après avoir lu toute la série je les adore ! Ils mettent en évidence l'humour du mangaka et conviennent parfaitement à l'histoire !

Au départ l'histoire est fade et Mob paraît ne pas avoir de sentiments et ne pas être capable d'établir des relations sociales avec les gens. Mais, (heureusement) cela change lentement et au fur et à mesure que l'histoire progresse on découvre de nouveaux aspects de sa personnalité.

Le thème principal de Mob Psycho 100 est la découverte par Mob de différentes émotions en lui-même. Dans diverses situations, il est poussé à sa limite émotionnelle de 100% sur laquelle il passe en mode psychique et explose tout ennemi qui a osé le provoquer. C'est toujours génial !

Arataka Reigen est un médium autoproclamé. En échange de votre bourse, il vous débarrassera des esprits qui vous encombrent et vous empêchent de vivre… Enfin, il pourrait le faire s'il n'était pas un charlatan. Mais son affaire fonctionne, car il a sous la main, le deuxième héros de cette histoire : Shigeo Kageyama, alias Mob, un collégien ayant lui réellement des pouvoirs psychiques.

Nous suivons ainsi l'histoire de ces deux personnages chassant les esprits et aidant les victimes de pouvoirs psychiques, même si ce n'est pas le but premier de Mob. En effet, ce dernier ne cherche qu'à vivre une vie de collégien, il n'aime pas s'appuyer sur ses pouvoirs et ne se sent pas spécialement différent. Il veut se muscler, pouvoir parler aux filles et vivre tranquillement.

Ce manga présenté par One, le scénariste du célèbre One Punch Man, est un vrai coup de poker de l'éditeur. Ce dernier nage sur la popularité de ce dernier pour proposer cette oeuvre particulière. Au niveau de l'histoire, c'est somme toute une série assez originale mais sans grande surprise scénaristique (pour l'instant).

Le personnage de Mob est amusant par ses réactions et sa naïveté qui ne sont pas sans rappeler certaines réflexions de Saitama [1]. Il faut même avouer que l'histoire est pour l'instant plutôt bien menée, car on fait face à des menaces assez différentes les unes des autres, ce qui nous permet de ne pas nous ennuyer.

C'est au niveau des dessins que cela pêche, car c'est One lui-même qui est aux manettes. Et il faut dire que même s'il a une bonne dynamique et un découpage pas si horrible que ça, le style fait mal aux yeux. Un charme certain en découle, mais cela manque vraiment d'impact. One arrive à transmettre des expressions, mais ce n'est pas toujours très visible, ce qui peut donner l'impression que des personnages sont tout le temps blasé par exemple. Tout comme les moments qui manquent parfois en intensité alors que Mob arrive à 100 % et qu'il « explose ».

Voilà un premier volume plutôt intéressant, mais qui ne plaira certainement pas à tout le monde tant l'histoire est particulière et que le dessin fait vraiment enfantin. Mais c'est une expérience et on salue le pari fait par l'éditeur.
Lien : http://onirik.net/Mob-Psycho..

Mob Psycho 100 Tome 1 est, en quelques sortes, à l'image de son personnage principal: un peu mou. Il est difficile de donner un avis bien tranché tant l'impression laissée par ce premier tome laisse penser qu'il est l'introduction à une suite plus développée et dense (je n'ai hélas pas vérifié). Ce ne serait pas étonnant tant la renommée de One, en tant que scénariste, n'est plus à démontrer avec notamment One Punch Man (vivement conseillé d'ailleurs). Cette fois, One veut tout faire: scénario et dessin. Ce dernier aspect n'est effectivement pas à la hauteur de son précédent collaborateur, Yusuke Murata, et cela penche en la défaveur de l'ouvrage car le scénario manque de... Punch!
Quelques gags rigolos rattrapent le tout, mais difficile de conseiller Mob Psycho 100 qui reste réservé aux fans de l'auteur.