AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Kingsbridge tome 3 sur 5
EAN : 9782221157695
928 pages
Robert Laffont (14/09/2017)
  Existe en édition audio
4.22/5   2213 notes
Résumé :
La saga des Piliers de la terre et du Monde sans fin qui a captivé les millions de lecteurs se poursuit aujourd'hui avec Une colonne de feu, la nouvelle épopée sensationnelle de Ken Follett.
En 1558, les pierres patinées de la cathédrale de Kingsbridge dominent une ville déchirée par la haine religieuse. En Angleterre, Elisabeth Tudor devient reine et le pouvoir passe de manière précaire des mains des catholiques à celles des protestants.
Toute l'Euro... >Voir plus
Que lire après Une colonne de feuVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (263) Voir plus Ajouter une critique
4,22

sur 2213 notes
Ken Follet est un très grand écrivain, mais il n'a jamais été meilleur que dans ses romans historiques. Ils sont documentés a souhait, ils prennent le lecteur et l'envoie dans un autre monde et dans une autre époque.
Il le prouve une fois de plus avec ce petit pavé.

On plonge a nouveau dans le monde de Kingsbridge, et l'auteur n'a pas hésité une seconde pour nous rappeler qui était nos bâtisseurs préférés.
On s'immerge dans ce monde ou les guerres de religions font rages. Les fanatiques d'hier sont comme ceux d'aujourd'hui sans état d'âme, rien ne compte pour eux que leur foi et leurs idées.

Je crois que le talent de Ken Follet repose essentiellement sur un travail incroyable des personnages. Dès les premières pages ils nous paraissent antipathiques ou alors extrêmement sympathiques, ou même parfois ambigu, mais surtout leur côté humain ressort de façon intrinsèque. Bien évidemment , son travail est également remarquable en ce qui concerne le côté historique et sa façon de décrire les lieux... sans oublier la guerre maritime entre les espagnols et les anglais qui est juste magistrale

Ce qui m'a également bluffé tout au long de ma lecture c'est que l'auteur arrive a garder une neutralité incroyable entre les deux factions religieuses. Et ça, lors de la lecture d'un roman comme celui ci , ça n'a pas de prix.

Je savais que Ken Follet était une valeur sûre....je me suis juste régalée avec ce roman.
Commenter  J’apprécie          15740
J'avais beaucoup aimé le premier volume des piliers de la terre, m'étais sentie plus mitigée pour le deuxième volume (un monde sans fin), et j'ai adoré ce troisième volet que je ne peux m'empêcher de recommander.

Je suis de suite entrée dans l'histoire grâce à l'un des personnages principaux : Ned Willard qui vient retrouver à Kingsbridge, celle qu'il aime et qu'il souhaite épouser, sauf que son entourage en a décidé autrement, dès le début, on sent une inimitié entre les partis, on imagine alors que l'auteur promet une suite certainement mouvementée…

Les personnages, nombreux sont assez rapidement présentés et le lecteur se fait alors le juge des actions et des décisions de chaque camp. Il faut dire que nous sommes en 1558, que des foyers protestants se cachent pour célébrer leur culte (messe en anglais, prise de parole par les fidèles durant le culte, partage de communion, rejet des reliques et représentations divines) en opposition aux pratiques catholiques.
Marie Tudor sévit alors et envoie au bûcher ceux qu'elle déclare hérétiques à l'instar des inquisiteurs qui sévissent un peu partout en Europe. Mais Marie la sanglante meurt et c'est Elisabeth Ière qui lui succède, un règne long qui explique en grande partie pourquoi aujourd'hui le royaume uni est en majorité protestante.

Le roman est extrêmement bien documenté et moi qui avais fait une grosse impasse sur les guerres de religions au collège, je dois dire qu'après cette lecture, la question protestante, de même que les liens entre les souverains, la famille de Guise et les intrigues de la cour de France comme d'Angleterre n'ont plus de secret pour moi.

Il est intéressant de voir comment la question protestante est traitée suivant le pays ou l'on se trouve, car Ken Follet ne se contente pas de raconter l'histoire du protestantisme en Angleterre, il fait voyager ses personnages en les mettant en relation avec des Espagnols, des Français, développe une action dans les pays bas et même sur mer et dans les îles du "Nouveau Monde".

Par ailleurs ce roman semble très complet et aborde divers thèmes qui méritent que l'on y intéresse : la condition de la femme, le protocole à la cour, la clandestinité des protestants, les combats navals, les services secrets de l'époque, la question de l'esclavage, le commerce… des sujets variés sont abordés , ce qui a pour effet de ne jamais laisser le lecteur s'ennuyer avec de quelconques longueur ni d'avoir envie de sauter des pages.


Les personnages, comme dans les premiers volumes, sont soit attachants, soient odieux, et alors que dans le premier tome si ma mémoire ne me trahit pas , on suit les actions d'un individu à la méchanceté sans limite, dans ce troisième volet, on peut affirmer qu'ils sont plusieurs, ces personnage à qui, tout au long du roman, on souhaite vraiment le revers de fortune tant il sont prêts à tout pour parvenir à leurs fins. Je vous laisse les découvrir.

Deux parcours très intéressants de personnalités historiques qui m'étaient inconnues : Marie Stuart et Elisabeth première, constituent un point de départ pour approfondir la connaissance de ces femmes. Parallèlement à ma lecture, je n'ai pu m'empêcher de consulter quelques documents sur les personnages du roman qui ont existé : William cécil, les ducs de Guise, les rois qui se sont succédé, et quelques autres qui interviennent en fin de roman. Et encore un fois j'ai pu constater combien ce roman était fidèle à l'histoire.

La question protestante me paraissait compliquée, et grâce à cette pépite, je me sens aujourd'hui plus cultivée sur cette période de l'histoire que je ne connaissais pas et c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai appris.

Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
Commenter  J’apprécie          10613
Ce livre, c'est une véritable machine de guerre.
Bien pensée, bien conçue, bien huilée.
Et moi, j'aime pas les machines de guerre...

Ô rage, tempête et désespoir ! Alors que je pensais me régaler avec le dernier pavé de Ken Follett, me voilà bien marrie.
Par où vais-je bien pouvoir commencer pour vous narrer cette énorme déception ? le mot « énorme » est exagéré, je vous l'accorde mais il faut dire aussi que mes bras et mes poignets s'en souviennent encore de ce poids si conséquent. Au début, tout allait bien. Ce pavé de plus de 900 pages me paraissait léger mais plus j'avançais dans ma lecture, plus il s'alourdissait...

Cette fresque relatant les guerres de religion du XVI e siècle est, certes, impressionnante. Ken Follett a fourni là un véritable travail de titan, en voulant restituer un tableau général de l'Europe écartelée entre un catholiscisme embourbé dans de vieux rites ancestraux et corrompus et un protestantisme puritain naissant. C'est tout à son honneur d'avoir voulu étendre son Histoire britannique à celle de la France, de l'Espagne, des Pays-Bas et d'y placer des personnages fictifs issus principalement de deux familles.
La première, la maison Fitzgerald, soutenant avec ferveur la catholique Marie Stuart et l'autre, la maison Willard, plus indulgente, défendant Elisabeth Iere.
On suit donc chaque événement historique du point de vue de chaque personnage fictif, chacun y jouant un rôle très prépondérant. Et c'est là que le bât blesse. Ned Willard, son frère Barney, Rollo Fitzgerald, ou encore Pierre Aumande de Guise se verront attribuer des rôles de plus en plus influents. Ken Follet les immisce subrepticement dans L Histoire, leur prêtant même parfois des responsabilités incroyables. Son « méchant » Pierre Aumande, personnage odieux et cruel, devient, sous les yeux du lecteur, un des principaux meneurs de la Saint-Barthélémy. Ned Willard, lui, devenu espion aux côtés de Walsingham, chef des services secrets d'Elisabeth Iere, déjouera bien des complots et se trouvera aux premières loges lorsque Marie Stuart sera décapitée. Et ce ne sont que des exemples.
Les personnages fictifs de Ken Follett sont partout, ils sont omniprésents ! Ce qui facilite diablement le scénario quand on connait bien cette période. Une trame qui suit les événements un à un et qui ne donne guère d'envergure et de liberté au destin déjà tout tracé des Willard, Fitzgerald et Cie...

Au final, j'ai suivi avec intérêt le roman parce que j'aime beaucoup cette période historique mais je l'ai lue sans passion.
Je ne me suis pas attachée aux différents personnages fictifs – et pourtant, il y en a une sacrée palette – qui font figure, à mon humble avis, de simples marionnettes dirigées par la main d'un auteur dont l'objectif n'était pas de créer des émotions mais de relater des événements.
Pourtant, de l'émotion,  il y avait lieu d'en trouver ! La Saint-Barthélémy racontée par Dumas ou encore par Robert Merle dans Fortune de France m'a bien plus remuée qu'ici.

J'ai aussi l'impression que Ken Follett, en voulant en faire trop, n'en a pas fait assez. Les faits historiques sont bien décrits mais l'essence même de ces faits n'est pas toujours bien approfondie. Exemples : Les relations tendues entre Marie Stuart et Elisabeth, ou encore les tenants et les aboutissants de l'Armada espagnole s'approchant dangereusement des côtes britanniques sont à peine évoqués. Trop ambitieux, peut-être, le p'tit père Follett ??
Toujours est-il que cela m' a donné furieusement envie de lire la biographie de Marie Stuart par Stefan Zweig. J'y trouverai sans doute plus facilement mon content.


Pour finir, je tiens tout de même à dire que le titre est bien trouvé et qu'il représente tout à fait le message sous-jacent à ce roman.
Il est issu d'un extrait de l'Exode : «  le Seigneur lui-même marchait à leur tête : colonne de nuée le jour, pour leur ouvrir la route – colonne de feu la nuit, pour les éclairer ; ils pouvaient ainsi marcher jour et nuit. »
Ces deux colonnes peuvent représenter les deux religions, deux voies différentes mais la citation n'indique pas qu'il convient de les opposer. Bien au contraire, tout porte à croire qu'elles se complètent parfaitement …
C'est aussi ce que Ken Follett tend à prouver dans son roman. Que le clivage marqué entre les deux religions n'est pas vraiment celui qu'on croit mais qu'il se situe plutôt entre ceux qui tolèrent et respectent la différence et ceux qui tentent d'imposer aux autres leur « vérité ».


J'octroie trois étoiles à ce roman, même s'il en mérite sans doute une de plus parce qu'il n'était pas à la hauteur de mes attentes...Ceci dit, c'est un roman qui se lit bien..(trop bien, peut-être) et que j'ai pris plaisir à lire jusqu'aux deux tiers du roman.
Commenter  J’apprécie          9128
J'avais lu des critiques un peu négatives sur le dernier Follett. J'ai donc attaqué cette brique avec un peu d'appréhension… vite dissipée.
Certes, la forme n'étonne plus. Les destins de familles rivales se croisent et se décroisent de génération en génération, dans un schéma très Capulet contre Montaigu.
Certes, pour des raisons bassement mercantiles, Follett fait un lien assez artificiel entre les Piliers de la Terre, son grand succès, et cette Colonne de feu. La ville d'origine des personnages reste Kingsbridge et de vagues liens familiaux unissent les familles nobles et de commerçants du XVI éme siècle à leurs ancêtres du temps des constructeurs de cathédrale.
Ce Follett cependant est beaucoup plus ouvert sur le monde  : Séville, Anvers, Paris sont parmi les principales étapes de la vie des personnages. Un voyage dans le livre.

Là où le Siècle enchaînait les principaux événements historiques sans autre lien que l'ascension, ou la chute, d'un des héros, Une colonne de feu traite dans son ensemble de la montée du protestantisme et des guerres de religions. Sous toutes ses formes et dans les principaux pays européens concernés, à l'exception notable de l'Allemagne. Cette approche constitue d'ailleurs le point fort de ce livre : une présentation chronologique croisée de l'irruption des idées de la Réforme dans chacun des pays et des réactions des pouvoirs de l'époque. L'ouvrage démarre avec l'Angleterre ultra catholique de la reine Marie (« Bloody Mary »), fille de Henry VIII, qui envoie au bûcher les hérétiques protestants (qui ne l'étaient pas sous Henry et ne le seront pas sous Elisabeth...). Pauvres anglais qui, d'un monarque à l'autre, ont du de génération en génération suivre, de gré ou de force, les revirements religieux de leurs souverains.

Les deux principaux personnages (fictifs) de cette oeuvre sont Ned Willard, fils de commerçant, maître espion plein d'humanité, et Rollo Fitzgerald, catholique buté, tout axé sur sa réussite sociale. Une opposition qui va durer des décennies.

Ce Follett coule tout seul, comme une belle leçon d'histoire. Tous les évenements majeurs de l'époque y passent : la Saint-Barthélémy, l'Invincible armada, le destin tourmenté de Marie Stuart...
Quelques sous parties expliquent les progrès de la fonderie, le commerce triangulaire, le rôle des services secrets sous Elisabeth 1ere. Les amateurs de marine à voile auront même de belles pages sur le fonctionnement des navires de l'époque.

Franchement le lecteur amateur d'histoire ne peut lire ces neuf cent pages qu'avec le plaisir de retrouver les grands moments d'un siècle très influencé par la religion. Une bien agréable lecture.
Commenter  J’apprécie          915
Je suis depuis de nombreuses années une fan inconditionnelle de Ken Follet. J'ai lu presque tous ses livres (à l'exception de la trilogie du siècle) et je les tous aimé, beaucoup aimé voire adoré.
Je dirais d'ailleurs que mon préféré de cet auteur est indéniablement « Les piliers de la terre » que j'avais lu à une vitesse record tellement j'étais accro !! Sa suite, « Un monde sans fin », qui même s'il m'avait bien plu, n'avait cependant pas suscité chez moi le même enthousiasme, je me dois de le préciser.
Quand j'ai appris que Ken Follet sortait son nouveau bouquin et surtout quand j'ai connu le thème de ce dernier, je dois reconnaitre que cela a déclenché en moi toutes sortes de pensées toutes plus contradictoires les unes que les autres. En effet, au vu de mon budget livres assez important, je n'achète quasiment jamais les livres en grand format. Mais, là, après avoir hésité, atermoyé, essayé de me raisonner, écouté les conseils d'un certain Dgwigert (encore merci à lui de m'avoir fait définitivement craquer !! ), je me suis précipité dans une de mes librairies préférées.
Il m'a encore fallu quelques semaines avant que je ne me lance dans l'aventure de cette lecture, (au vu de la taille de ce pavé, il vaut mieux le lire quand on a un peu de temps libre ) et puis, voilà, ça y est, je l'ai terminé ! J'ai mis plus de temps que pour les Piliers de la Terre, n'ayant pas la chance d'être en congés en ce moment.
Me voici donc à la fin d'une lecture qui m'a transportée dans une période de l'Histoire que j'aime beaucoup : le 16eme siècle. (Pour être plus précise, l'histoire commence en 1558 et se termine en 1620).
On se retrouve donc à Kingsbridge, la ville fictive de Ken Follet qui a vu s'ériger la magnifique cathédrale, héroïne principale des Piliers de la Terre.
Cette fois ci, par contre, KIngsbridge est loin d'être le théâtre principal des aventures des nombreux héros de cette énorme fresque historique. L'auteur va nous emmener voir du pays : l'Angleterre bien sûr, la France, l'Espagne, les Pays-Bas et on a même droit à un petit tour en Écosse.
Le personnage principal est Ned Willard qui va se mettre au service de la princesse Elisabeth, future reine d'Angleterre. Il va faire partie du réseau de renseignements mis au point par Lord Walsingham, chef des services secrets. Ned Willard va vivre les grands évènements historiques de cette époque avec entre autres, le massacre de la Saint-Barthélemy à Paris, la défaite de l'invincible Armada et la conspiration des poudres. En effet, ici, la grande Histoire côtoie beaucoup la petite et les personnages ayant réellement existé sont fort présents.
On ne peut s'empêcher d'admirer le portrait de la reine Elizabeth et aussi celui de sa cousine et prétendante au trône Marie Stuart. Je connaissais bien sur la vie de Marie Stuart, fort bien romancée par Stefan Zweig, mais ici, l'auteur insiste aussi sur le fait que Marie Stuart a souvent agit de manière irréfléchie et n'a jamais su sortir de ses intrigues visant à lui assurer le trône d'Angleterre. Elle en payera d'ailleurs le prix…
C'est vrai que ce roman fourmille de nombreux personnages. le fait de connaitre assez bien cette période m'a surement permis de m'y retrouver sans trop de problèmes et puis, Ken Follet est tout de même un très bon raconteur d'histoires, il faut le dire.
Cependant, je ne peux terminer cette critique sans évoquer ce qui sera la ligne directrice de tout ce livre : les guerres de religions. A l'époque, ce sont les protestants et les catholiques qui s'affrontaient et j'ai la nette impression que l'Histoire a tendance à se répéter mais avec d'autres protagonistes qui sont tout aussi fanatiques….
Pour les parties se déroulant en France, je n'ai pu m'empêcher de penser à Robert Merle et sa saga Fortune de France…. Pour un peu, je relirai bien les aventures de Pierre de Siorac….
Pour terminer, je dirais que j'ai beaucoup aimé cette lecture même si elle ne m'a pas autant transportée que les piliers de la terre….

Challenge Pavés 2017. Édition spéciale contre l'illettrisme
Commenter  J’apprécie          697


critiques presse (8)
LaCroix
10 janvier 2018
Ken Follet publie le troisième volet de sa série « Les Piliers de la Terre ». Après le récit de la construction d’une cathédrale au XIIe siècle, puis la Grande Peste du XIVe siècle, il explore les guerres de religion du XVIe siècle.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Liberation
30 octobre 2017
L’auteur gallois virevolte à travers l’Europe du XVIe siècle.
Lire la critique sur le site : Liberation
LaCroix
24 octobre 2017
Vingt-sept ans après son immense succès, Les piliers de la terre, Ken Follett publie une suite époustouflante, dans une Europe en proie aux guerres de Religion. Une épopée addictive.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LeJournaldeQuebec
02 octobre 2017
Après avoir vendu 26 millions d’exemplaires des Piliers de la Terre, le romancier britannique Ken Follett ramène ses lecteurs à Kingsbridge, au début de la Renaissance anglaise, pour Une colonne de feu.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeFigaro
21 septembre 2017
L'Anglais Ken Follett poursuit son œuvre fleuve. Au programme, le XVIe siècle et les guerres de Religion.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeMonde
08 septembre 2017
« Une colonne de feu » est la suite des « Piliers de la terre », le monumental roman-feuilleton historique du Britannique : 130 personnages au cœur du XVIe siècle.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LaPresse
07 septembre 2017
Millionnaire de l'édition, Ken Follett (Les piliers de la terre, Un monde sans fin) revient avec la fresque de Kingsbridge, une histoire captivante qui se déroule au milieu du XVIe siècle.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeFigaro
04 septembre 2017
L'histoire prend place dans la deuxième moitié du XVIe siècle, au moment de l'accès au trône d'Élisabeth Ire. Entre soif de pouvoirs, pièges, manigances, alliances et complots, c'est le roman historique de la rentrée.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (217) Voir plus Ajouter une citation
Parmi les médecins se trouvaient Ambroise Paré, le chirurgien qui avait retiré la pointe de la lance des joue du duc François de Guise, y laissant les cicatrices qui lui avaient valu son surnom. Paré disait que si l'écharde n'avait pénétré que dans l'œil du roi, il aurait pu survivre, pourvu que la blessure ne s'infectât pas de façon fatale ; malheureusement, la pointe s'était enfoncée jusqu'au cerveau. Paré mena des expériences sur quatre criminels condamnés à mort, leur plantant des éclat de bois dans les yeux pour reproduire la blessure. les quatre moururent. il n'y avait aucun espoir de sauver le roi.
Commenter  J’apprécie          562
"Les gens feraient mieux d'entendre les récits bibliques de la bouche du curé de leur paroisse. S'ils se mettent à lire par eux-mêmes, on peut être assuré qu'ils se feront des idées erronées."
Il posa quelques pièces d'or sur le comptoir pour payer les Psaumes.
Ou des idées justes , au contraire, songea Sylvie. Du temps où le commun des mortels était incapable de lire la Bible, les prêtres pouvaient raconter n'importe quoi - ce qui leur convenait à merveille.
Commenter  J’apprécie          693
Portant le regard au-delà des cimes qui l'entouraient, il distingua la tour de la cathédrale ( haute de quatre cents pieds, comme le savaient tous les écoliers de Kingsbridge ). L'ange de pierre qui veillait sur la ville depuis le sommet de la flèche avait aujourd'hui les ailes ourlées de neige, et l'extrémité de leurs plumes avaient viré d'un gris tourterelle à un blanc éclatant. Sous les yeux de Ned, un rayon de soleil fugace frappa la statue et la neige en renvoya l'éclat, telle une bénédiction ; puis la tempête repris de plus belle, et l'ange disparut.

NDL : j'aime cette phrase de retour au pays, l'envie de se sentir bien chez soi.
En plus, on sait maintenant que Ned est protégé par un ange-gardien.... Ahem.... Bon, je sors !
Commenter  J’apprécie          234
"Nous étions heureux, car nous n'avions pas idée des troubles que nous allions déclencher. Je n'étais pas le seul à l'ignorer, évidemment : je n'étais que l'assistant de personnes plus âgées et infiniment plus sages que moi. Mais aucun de nous n'avait prévu ce qui allait se passer ensuite.
Nous avions pourtant été prévenus. Rollo Fitzerald m'avait dépeint l'opposition à laquelle devrait face la reine Elisabeth, et le faible nombre de dirigeants européens qui la soutiendraient. Je n'y avais pas prêté attention, mais ce bâtard moralisateur avait raison.
Ce que nous fîmes en cette mémorable année 1558 fut à l'origine de dissensions politiques, de révoltes, d'une guerre civile et d'une invasion. Au cours des années suivantes, il m'arriva par moments, plongé dans un abîme de désespoir, de me demander si le jeu en valait la chandelle. La simple idée que des êtres humains puissent être autorisés à pratiquer la religion de leur choix provoqua plus de souffrances que les dix plaies d'Egypte?
Si j'avais su en cet instant ce que je sais aujourd'hui, aurais-je agi de même ?
Oh oui !
Commenter  J’apprécie          90
Mais à quarante-cinq ans, Margery avait cessé de croire que le protestantisme était le mal et le catholicisme la perfection. À ses yeux, le clivage majeur était celui qui séparait la tyrannie et la tolérance ; ceux qui tentaient d'imposer leurs vues à tout le monde et ceux qui respectaient une foi qui n'était pas la leur.
Commenter  J’apprécie          310

Videos de Ken Follett (134) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ken Follett
Extrait du livre audio « Les Armes de la lumière » de Ken Follett lu par Steve Driesen, traduit par Odile Demange, Christel Gaillard-Paris, Valentine Leÿs et Renaud Morin. Parution numérique le 22 novembre 2023 et parution CD le 17 janvier 2024.
En savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre/les-armes-de-la-lumiere-9791035406837/
Pré-commandez sa version CD : https://boutique.audiolib.fr/produit/3324/9791035406929/les-armes-de-la-lumiere
CONVERSATIONS et QUESTIONS sur ce livre Voir plus
autres livres classés : roman historiqueVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (5649) Voir plus



Quiz Voir plus

Le pays de la liberté

Dand l'église du village qui prend position contre Sir George Jamisson?

Jimmy Lee
Mack Mc Ash
Harry Ratchett
Dermot Riley

9 questions
42 lecteurs ont répondu
Thème : Le Pays de la liberté de Ken FollettCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..