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EAN : 9782266286114
256 pages
Pocket (03/05/2018)
3.63/5   303 notes
Résumé :
Flora a tout pour elle : un fils drôle et adorable, un mari brillant, des amis sincères, un jardin qu'elle aime et un beau cerisier. Pourtant, elle a l'impression que son extrême sensibilité la rend difficile à comprendre, perturbe sa confiance et la pousse parfois à se replier sur elle-même. Un soir, elle rencontre Marc, professeur de yoga... Comment l'aidera-t-il à surmonter son hypersensibilité ?
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Critiques, Analyses et Avis (56) Voir plus Ajouter une critique
3,63

sur 303 notes
L'hypersensibilité touche beaucoup de monde. On se sent à fleur de peau, à la merci des autres, dans un tourbillon d'humeurs changeantes, une envie un jour de sourire jusqu'aux étoiles puis le lendemain de pleurer toutes les larmes de son corps.

Flora est tout ça à la fois. Elle donne aux autres sans penser à elle, c'est une éponge des émotions, elle sombre se décourage, se relève mais chaque fois plus lasse et fatiguée de ressentir le monde de façon exponentielle. Sa rencontre avec Marc, prof de yoga va lui apporter une certaine sérénité. Elle lui partage ses peurs, ses doutes. Il lui conseille des livres, lui donne des pistes de réflexion. Ce n'est pas ce qui m'a le plus passionnée ici. Un peu trop « développement personnel ». Ce que j'ai aimé par contre, c'est le personnage de Flora dans son quotidien avec son mari carriériste et dénué de toute empathie, avec son fils Théo qui comme elle, partage la même sensibilité.

Si on ne cherche pas midi à quatorze heure, ce roman certes gentillet et qui ne révolutionnera pas la vie des hypersensibles a tout de même le mérite d'apporter une quiétude appréciable. Je l'ai lu avec grand plaisir dans une mini bulle zen. Comme tout ouvrage de développement personnel ou initiatique, il faut déjà avoir un terrain fertile pour accueillir des préceptes de changement. Il faut avoir l'envie, la détermination, le leitmotiv. Parfois, on est hypersensible et puis c'est tout. On finit en burn out parce que tout devient ingérable puis on se relève, on vit avec son hypersensibilité, on se protège, on évite les situations conflictuelles, on fait ce qu'on aime le plus. On finit par fuir les égoïstes, les insensibles et les inexorables personnes hermétiques aux émotions. Puis après tout, comme le chantait Fabienne Thibeault, on est toujours tout seul au monde.
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Ce livre est comme une petite fleur que j'aurais cueillie dans un joli jardin, et dont j'aurais senti les fragrances, avant qu'elle ne se fane ! Plaisir éphémère, et pourtant…

Une histoire un peu à l'eau de rose, normal puisqu'on parle de fleur. L'héroïne s'appelle Flora, c'est amusant !

Son histoire est actuelle : stress et frustrations professionnelles, vicissitudes de la vie quotidienne rythmée par les horaires de bureau, un mari arriviste et un peu macho, un fils collégien et sensible... des loisirs qu'elle essaye de découvrir, yoga, massages ou
autres « zen-attitudes », des relations familiales parfois conflictuelles, une culpabilité latente... quoi de plus banal ?

Alors, que dire de cette histoire aux accents de plus en plus positifs, allure conte de fées des temps modernes ?
Elle ne sert que de terreau à un semis de belles pensées, une pépinière qui nous permettra, à nous, lecteurs, de récolter les fleurs d'une réflexion poétique et philosophique sur la sensibilité de l'être humain. L'hypersensibilité, même, dont certains sont parés. Et se reconnecter à l'enfant que nous étions.

Je me croyais affublée d'une tare, d'un affreux défaut que je cachais difficilement, entre deux accélérations cardiaques et trois larmes essuyées furtivement de temps en temps, face à la beauté d'une oeuvre d'art, d'un poème, d'un océan qui poudroie aux heures crépusculaires… mais aussi entre quelques coups de gueule incontrôlables, sur babelio ou ailleurs, quand je ne maitrise plus mon cerveau reptilien.

Donc, si j'ai bien compris, finalement, c'est une qualité alors, la sensibilité ? Même les hommes en sont affublés parfois, et c'est même fréquent ? Et il ne faut pas s'inquiéter d'un fils qui préfère la danse au foot, la décoration de la table de Noël à la dernière vidéo qui fait le buzz sur YouTube, l'un n'empêchant pas l'autre ? Les garçons ont le droit de pleurer ? Même les hommes ? Il n'y a pas que les homosexuels qui sont sensibles ? etc.
Moi, je ne me suis jamais inquiétée, mes enfants sont des êtres sensibles, et s'ils étaient homosexuels, cela ne me poserait aucun problème. D'ailleurs je n'en sais rien, cela leur appartient.

Ce livre est un petit parcours initiatique pour les gens qui n'ont rien lu sur le sujet. Pour les autres, ils risquent de le trouver un peu léger.

Un cahier à la fin propose des pistes de réflexion, pour savoir où se situer. Je ne l'ai pas lu, je pense enfin savoir parfaitement où j'en suis.

Sensibilité ne signifie pas débilité.
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Alors il ne faut pas s'y tromper ce livre n'est pas un roman à proprement parler. C'est plus une histoire qui permet d'expliquer ce qu'est un hypersensible, ce qu'il ressent, les implications au quotidien et les solutions possibles pour mieux vivre son hypersensibilité.
Même si j'ai passé un moment agréable avec Flora, l'héroïne de ce livre, l'histoire est très simple. Il n'y a pas de quoi en commencer la lecture si le sujet n'intéresse pas !
L'auteur nous raconte l'histoire de Flora, trentenaire, mère de famille, dessinatrice investie, et hypersensible. Il décrit sa vie ou plutôt ses choix de vie, ses schémas de pensée, ses difficultés au travail, dans son couple, ses questionnements, ses relations amicales… C'est très intéressant, facile à lire sous cette forme, les passages plus théoriques sont distillés habilement dans l'histoire ce qui fait que le lecteur peut comprendre et apprendre avec plaisir. le procédé est malin et fonctionne. A la fin de chaque chapitre, il y a une petite conclusion qui permet au lecteur de se situer par rapport à l'héroïne et de se questionner sur son hypersensibilité.
A la fin du livre, il y a un cahier pratique pour aider à avancer dans sa démarche du « mieux vivre mon hypersensibilité ».
Je recommande cette lecture à ceux qui sont hypersensibles ou qui pensent l'être, à ceux qui partagent la vie d'un hypersensible que ce soit en couple, dans la sphère familiale ou encore professionnelle. J'ai beaucoup appris sur moi-même et mieux compris mon mode de fonctionnement, cela me permet de m'adapter à certaines situations quotidiennes et aussi de cesser de culpabiliser.
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Lecture facile et un chouilla (trop ?) léger. Je n'ai pas été embarquée... parce que disons que tout est prédit…

L'hypersensibilité « touche » beaucoup de personnes. Ce n'est ni une maladie ni un handicap bien que cela puisse être difficile à vivre si elle n'est pas contrôlée et si nous sommes mauvais juge de nous-même.

Cet ouvrage contient de bons conseils si vous commencez depuis peu à vous intéresser au développement personnel (bien que je n'adhère pas à ce terme, car utilisé à tout-va). Mon avis n'est peut-être pas objectif, car ayant obtenu depuis peu un diplôme de thérapeute, à la suite d'une reconversion professionnelle, j'avais déjà connaissance de la majorité des choses citées dans cet ouvrage.

Différentes disciplines et massages y sont généreusement partagés. Une jolie palette pour être honnête.

Pour résumer, cet ouvrage donne envie d'être plus patients envers nous-même, de s'aimer davantage et surtout de s'accepter.
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Un livre à mettre entre les mains de tous les hypersensibles et de toutes les personnes côtoyant des hypersensibles.
À Fleur de peau est l'histoire d'une femme hypersensible, Flora. Douce, créative et écorchée vive, elle est facilement blessée et a du mal à s'affirmer dans un environnement parfois hostile, qui met les émotions et les sensations au second plan. le roman commence au moment où Flora traverse une crise existentielle. Elle a toujours essayé de refouler son hypersensibilité et considère celle-ci comme une tare. C'est sans doute pour cette raison qu'elle est mariée depuis des années à un homme qui, à l'instar de ses parents, ne respecte pas qui elle est et qui la prend de haut. La sensation d'avoir atteint ses limites la mène à consulter Marc, professeur de méditation, qui la guide vers l'acceptation totale de son hypersensibilité et donc vers le bonheur.
Si la trame du récit est semblable à celle de beaucoup de romans de développement personnel, ce livre m'a touchée par sa profondeur. On ne lit pas un tel livre pour son originalité mais plutôt pour la richesse de son contenu.
Saverio Tomasella, docteur en psychologie et chercheur, nous présente toutes les facettes de l'hypersensibilité : la proximité avec la nature et les animaux, la sensibilité aux ambiances et au temps, le besoin de se sentir en harmonie avec son environnement, l'émerveillement devant les petites choses de la vie, l'épanouissement dans la créativité, la recherche de la poésie dans toutes les formes de l'existence, le besoin de bienveillance, de respect et de compréhension... Mais aussi l'épuisement face aux situations conflictuelles, le perfectionnisme, l'ébullition des émotions qui empêche de se défendre, la remise en cause de soi après une remarque, le désir de faire plaisir aux autres au détriment de son bien-être, la fâcheuse tendance à se justifier et à culpabiliser... Ainsi qu'une profonde révolte face à toute forme d'injustice ou d'oppression. Autant d'éléments à la fois positifs et négatifs.
En acceptant toutes ses facettes et en écoutant ses émotions et sensations plutôt que de refouler celles-ci, Flora parvient à être davantage en harmonie avec elle-même, ce qui lui permet de s'affirmer davantage et de remettre en cause certaines relations.
À Fleur de peau est aussi l'histoire d'un petit garçon, même si celui-ci est un personnage secondaire. À travers Théo, le fils de Flora, Tomasella traite la question de l'hypersensibilité chez les enfants et en particulier l'hypersensibilité masculine. En effet, Théo est confronté aux stéréotypes de genre, qui veut que les garçons préadolescents s'intéressent aux activités "masculines". Théo aime l'art, le français et a un penchant pour la déco, la cuisine et la danse. Son père, horrifié, craint qu'il ne devienne "une fille". Très mature pour son âge, timide et réfléchi, Théo est tiraillé entre ses goûts personnels et le désir de faire plaisir à son entourage. Ce personnage montre à quel point les stéréotypes masculins peuvent être toxiques pour les hommes, qui sont souvent contraints de refouler leur sensibilité. L'on voit aussi à quel point le profil idéal de celui qui "réussit" peut être néfaste en niant toute diversité de goûts et de caractères.
L'incompréhension face aux personnes hypersensibles peut être parfois blessante, en particulier dans une société basée sur les chiffres et sur la productivité. Ainsi, la collègue de Flora lui reproche son côté "bisounours"! C'est une remarque courante qui vient d'un malentendu. Une personne "bisounours" ou sensible n'est pas une personne qui n'a rien vécu de difficile ni qui ignore la souffrance. Mais c'est une personne qui voit aussi la beauté de la vie et qui a besoin de douceur et d'harmonie pour justement compenser la dureté de l'existence.
À Fleur de peau souligne l'importance de bien s'entourer afin d'être heureux, et prône des relations qui, si elles ne sont pas toujours faciles ni parfaites, se nouent dans l'authenticité, le respect et l'acceptation de l'autre, loin de toute violence.
Ce livre m'a évidemment beaucoup parlé. Il est bien écrit et agréable à lire et les personnages sont pour la plupart très attachants !
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Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
– Je voulais te dire… Je suis vraiment contente que tu te sois rendue compte que j’étais moi aussi très sensible. Ce n’est pas évident… j’ai passé la plus grande partie de ma vie à essayer de le cacher. À dissimuler ma sensibilité derrière un masque de dureté.J’avais honte, je me croyais anormale et je préférais me replier sur moi-même pour échapper au jugement des autres. J’avais peur qu’on me prenne pour une folle.
Au bord des larmes, Estelle marque une pause et boit une gorgée de chocolat chaud pour retrouver une contenance.

Page 182
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(…)ne plus ruminer le passé et être dans le présent. D’ailleurs, Marc lui a expliqué combien créer aide à s’affirmer dans le réel.
La créativité, c’est le meilleur remède pour tous les grands sensibles. Selon lui, chaque être sensible porte en soi un domaine de créativité personnelle — écriture ? musique ? peinture ? culture ? jardinage ? L’essentiel est de trouver ce qui nous fait vibrer. Ce qui va nous permettre d’exister plus fort.
Commenter  J’apprécie          402
– Quelle drôle d’idée de croire que la sensibilité est réservée aux filles. Les garçons ne sont pas des machines ou des robots, que je sache.

Page 93
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La créativité, c’est le meilleur remède pour tous les grands sensibles. Chaque être sensible porte en soi un domaine de créativité personnelle – écriture ? musique ? peinture ? sculpture ? jardinage ? L’essentiel est de trouver ce qui nous fait vibrer. Ce qui va nous permettre d’exister encore plus fort.
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– Lorsque j’étais enfant, on disait que le bonheur des uns faisait le malheur des autres…
– On le dit encore, tu sais, regrette Estelle. En fait, je crois qu’on dit surtout l’inverse, mais peu importe.
– Eh bien, c’est faux, complètement faux, archi faux ! Je voudrais donc profiter de l’occasion pour vous suggérer ce qui pourrait être la devise de notre petit groupe :
« Le bonheur des uns fait le bonheur des autres » ! Vous êtes d’accord ?

Page 201
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Videos de Saverio Tomasella (15) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Saverio Tomasella
À l'occasion de la parution de son nouveau livre "Les bonheurs de l'art", Saverio Tomasella a répondu aux questions des lecteurs Babelio.
À travers une sélection d'oeuvres emblématiques, Saverio Tomasella propose une balade qui stimule notre imagination et nourrit nos rêves. Nul besoin de connaissances artistiques pour sentir, percevoir, aimer… Chaque oeuvre, quels que soient l'école, l'époque ou le courant dans lesquels elle prend naissance, entre en résonance avec celle ou celui qui la regarde et lui transmet un message.
Chaque tableau révèle un fragment de bonheur. C'est cet enseignement que nous dévoile Saverio Tomasella en nous conviant à découvrir dans un bouquet de Séraphine de Senlis notre moi profond, les premiers pas de l'enfance dans une scène de Vincent van Gogh, ou encore le chemin de nos désirs dans une sculpture de Camille Claudel : tous les bonheurs de l'art pour changer de regard sur la vie.
Saverio Tomasella est docteur en psychologie et psychanalyste. Auteur notamment de Hypersensibles, le sentiment d'abandon, Attention coeurs fragiles, Tu ne le sais peut-être pas mais tu as un don, il est également conférencier.
+ d'infos : https://www.editions-eyrolles.com/Livre/9782212572261/les-bonheurs-de-l-art
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