C'est drôle, et finement écrit. Ces sales bêtes aussi diverses que les tiques, loups, hyènes, araignées...Et j'en passe! nous dégoûtent et nous agacent mais ici l'auteur nous les décrit avec beaucoup d'humour et finalement, à part l'homme, elles ne sont pas si antipathiques que ça!
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Un pur régal, c'est fin, c'est très fin, ça ne se mange pas sans faim,ça se dévore et on s'amuse d'un bout à l'autre , souvent même on rit . Et ce Jacques n'a pas la lourdeur d'un Xavier !
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Les "sales bêtes" ou comment apprendre des tas de choses en souriant beaucoup. Un livre court, où chaque chapitre se consacre à un animal mal aimé, et qui donc peut se "grignoter" petit bout par petit bout. Alors bonne lecture, car lire en s'instruisant et en souriant c'est tout de même pas si fréquent !
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Beaucoup d'érudition, en effet (j'y ai appris que le mot "lycée" avait la même racine que le mot "loup"), d'humour sans avoir l'air d'y toucher, un petit recueil facile à lire où l'être humain se fait égratigner au passage. A déguster avec le sourire, caustique et élégant.
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À l'automne, l'araignée, qui n'est pas plus bête qu'une autre, abandonne la vie au grand air pour s'installer en appartement. Elle est alors la malheureuse victime d'un véritable génocide en chambre que les hommes pratiquent pour plaire aux femmes. C'est un spectacle désolant que celui d'un homme poursuivant une araignée, armé d'un balai (ou d'un aspirateur). Quelquefois l'araignée réussit à disparaître (généralement sous le lit) et la femme préfère demander à l'homme de lui appeler un taxi. Certains hommes - et en particulier les naturalistes - essayent d'expliquer aux femmes que la phobie des araignées est un truc idiot, comme la plupart des phobies, mais ça prend du temps et ça n'arrange pas leurs affaires. Bien entendu, il en est ainsi dans toutes les statistiques, certaines femmes adorent les araignées et certains hommes en ont une au plafond.
(Notons que « l'araignée au plafond » est un phénomène exclusivement français ; les Anglais, par exemple, se contentent d'avoir « une abeille dans le bonnet ».)
Homo sapiens, resté seul, décide de rallonger son nom - Homo sapiens sapiens - et pose ainsi les fondements de l'aristocratie.
Homo sapiens sapiens! Ecce Homo! L'homme qui sait et qui sait qu'il sait. Qui, en tout cas, croit le savoir. Ce faisant, croire n'étant pas savoir, il ignore qu'il ignore. Les nouveaux hominidés se partagent ainsi en deux camps : ceux qui croient croire et ceux qui croient ne pas croire. Les crétins intégristes qui croient tout savoir sont assez bien répartis dans les deux camps.
La peur du loup a largement contribué à l'amélioration de la race humaine. Elle incite les enfants à se coucher tôt et remplace efficacement le gendarme pour les exhorter à la sagesse. Les histoires de loups sont plus effrayantes, plus amusantes et plus instructives que le histoires de gendarmes.
L'obscurantisme remonte à la nuit des temps
Le rationalisme pense avoir inventé la lumière
L'art se complait dans le clair obscur.
Le rat est un animal très humain.
Interview par Aïda Valceanu dans l'émission "Portrait d'artiste" d'Alexandra Bertrand, éditrice de BookLight, avec présentation des trois ouvrages déjà parus au catalogue de la maison.
Vidéo publiée avec l'aimable accord de TV Vendée.