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EAN : 9782221190197
608 pages
Robert Laffont (08/06/2017)
3.36/5   29 notes
Résumé :
Le commissaire Fredrik Beier et son ancienne collègue, Kafa Iqbal, en froid depuis l’affaire Solro, doivent enquêter sur le meurtre d’un homme censé avoir disparu des années plus tôt. Sur le lieu du crime, Kafa retrouve une photo abîmée au dos de laquelle est inscrit, en russe, « Калипсо » : Kalypso. Au même moment, dans les égouts de la ville d’Oslo, des rats se délectent d’un autre cadavre.
Une tragédie lie les deux... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Polar mâtiné de thriller d'espionnage.

Un côté sombre, sombre comme la nuit norvégienne…

Des femmes et des hommes hantés par un passé qui les dépassent…

Des tensions internationales et des affrontements entre les hommes…

Des militaires doivent obéir à des ordres plutôt qu'à leur conscience…

Une intrigue complexe comme on les aime, mais avec un grand nombre de personnage et de fréquents retours dans le passé qui font que ce n'est pas facile de s'y retrouver.
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Une lecture en demi-teinte pour ce nouveau livres d'Ingar Johnsrud, je me souvenais que le rythme des Adeptes était déjà plutôt lent mais ici j'ai trouvé le livre vraiment très lent à partir de la seconde moitié.

Pourtant au début de la lecture tout s'enchaine bien une mystérieuse mort d'un homme disparu et déclaré mort depuis des années. Comment celui-ci a t-il pu vivre au domicile de sa mère durant toutes ses années sans retenir l'attention.

Ce mystère nous entraine en pleine guerre froide et nous naviguons ente l'époque actuelle et la période du conflit.

Le point de l'épidémie bactériologique est également intéressant mais plutôt long. Je me suis donc pas mal ennuyée durant cette lecture dont le début m'a complétement happé dommage que la suite n'est pas été à la hauteur à mes yeux.

En bref si vous cherchez un thriller haletant celui-ci n'est pas fait pour vous mais si la période la Guerre froide vous intéresse alors foncez.
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On ne lit pas Ingar Johnsrud comme on lirait n'importe quel auteur de roman policier. Il faut s'armer de patience et de persévérance car le rythme est lent et les circonvolutions de l'intrigue peuvent dérouter. Mais je me suis accrochée et je n'ai pas regretté ma lecture. Si le précédent tome « Les adeptes » rappelaient les liaisons dangereuses entre la Norvège et l'Allemagne nazie, ce nouvel opus évoque les relations complexes qui existent entre la Norvège et la Russie à la fin de la guerre froide et maintenant à l'heure où Poutine a des appétits territoriaux. le roman mêle l'enquête qui se déroule autour d'un double meurtre, notamment celui d'un ancien soldat –Axel Thrane- déclaré pourtant mort des années plus tôt lors d'une mission secrète et le déroulement de cette opération calamiteuse en 1992. le commissaire Fredrik Beier a bien du mal à faire son travail, d'abord parce qu'il comprend très vite que les services secrets sont mêlés à cette histoire et ensuite parce qu'il vit une phase de dépression et de doute sur lui-même et ses principaux collaborateurs. Il a l'impression d'être un poids, de déranger une hiérarchie prête à le mettre au placard. de plus, les meurtres s'accumulent, tous ceux qui ont approché de près Axel sont tués. La résolution des meurtres est donc difficile, douloureuse et nous amène à une vérité très dérangeante. Une histoire prenante donc et des personnages principaux –Beier et Iqbal- complexes qui ne se laissent pas apprivoiser facilement. Une très bonne découverte pour moi.
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Ce polar norvégien ressemble un peu à un puzzle catégorie "experts" : une série de courts chapitres, sans liens de causalité, avec de multiples intervenants. Difficile à suivre dans un premier temps, lorsque les personnages ne sont pas encore calés, puis la trame s'éclaircit lorsque le contexte général se fait jour au bout de 100 ou 150 pages.
Johnsrud reprend les héros de son premier roman, les Adeptes, avec le commissaire Fredrik Beier, et sa collègue Kafa Iqbal. Sauf que ces deux là sont en froid au début du roman. Fredrik est d'ailleurs au début du livre tout juste sorti d'une cuite phénoménale, qui l'a laissé sans souvenir d'une soirée, où il a abusé d'un mélange médicaments / boisson. Henrik sombre d'ailleurs de plus en plus dans une série de ratages personnels et professionnels.
L'enquête, dont les mobiles d'origine remontent à la guerre froide, ou plutôt aux années suivant la chute du régime soviétique, se concentre sur d'anciens militaires ayant servi dans les commandos, qui meurent assassinés, comme certains de leurs proches. Que se trame t-il ? Est-ce lié aux activités du voisin russe ? ou des services secrets norvégiens ? Quels sont ces secrets du passé que personne ne veut voir ressurgir ?
Johnsrud ballade un moment le lecteur. La brièveté des chapitres, l'impression (parfois trompeuse) de progression de l'intrigue, font que livre devient vite addictif. Pour autant, le récit n'est en rien exceptionnel, juste bien mené. Reste une grande méfiance envers les services secrets dans le polar scandinave, ce thème ayant déjà été abordé notamment par Stieg Larsson. Les rapports humains entre les principaux personnages, côté police et côté "armée", mettent en opposition les caractères. Ne comptez pas trop non plus faire une visite touristique de la Norvège. Certes il neige, et il peut y faire très froid - surtout dans la péninsule de Kola, mais dans l'ensemble le récit est transposable ailleurs.
Au final, on se retrouve avec un long polar qui chemine par des chemins de traverse. Avec efficacité certes, mais aussi avec pas mal de passages inutiles (ou presque). Par cela, il ressemble beaucoup au premier opus de Johnsrud : Les Adeptes.
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Je remercie NetGalley et La bête noire des éditions Robert Laffont pour l'envoi de ce roman.

Les survivants est le deuxième volet d'une trilogie amorcée avec Les adeptes. Précision nécessaire pour les maniaques livresques comme moi mais les romans peuvent tout aussi bien se lire indépendamment les uns des autres, je vous rassure.

Je ressors de cette lecture très mitigée.
La couv' est géniale, le pitch est attractif mais très rapidement, j'ai eu l'impression de naviguer à vue en plein brouillard.
L'intrigue me semble brouillonne, les mobiles des protagonistes obscurs. Les enquêteurs se la jouent en solo au milieu des guéguerres intestines et le commissaire Fredrik Beier a énormément de mal à garder la tête hors de l'eau.

L'indécision et la dépression de Fredrik le rendent agaçant et pénible, rythment une enquête décousue, qui part un peu dans tous les sens et j'avoue avoir eu du mal à émettre une quelconque hypothèse et mettre les différents personnages en relation.

Même le personnage de Kafa Iqbal semble un peu perdu dans les méandres de cette histoire.
Les relations avec Fredrik sont chaotiques. Ils semblent tous deux empruntés, nient leur complicité, soufflent le chaud et le froid et, bien entendu, la tension entre deux nourrit notre curiosité. le mystère s'épaissit autour de Kafa et on ne sait toujours pas quel secret cache sa vie privée.
Je dois dire que si j'attends la fin de cette trilogie, c'est en grande partie pour lever le voile sur ce mystère!

Il y a du mieux avec Les survivants: moins d'hémoglobine et de gore que dans le premier opus de cette trilogie. Parce que le déballage de tripes juste pour la gerbe, non merci, je passe. Donc moins de cet aspect qui m'avait déplu dans Les adeptes. Un bon point.

On retrouve la même construction d'aller-retour entre le passé et le présent, censée nouer les liens pour éclaircir la situation. Nous ne sommes plus avec la Seconde Guerre Mondiale mais avec la guerre froide, la Mère Russie et la course aux armes biologiques.

Et le thème des armes biologiques nourrit notre hantise d'une catastrophe que l'on sent inéluctable dans un monde où de plus en plus de fous furieux se retrouvent aux manettes des plus grandes nations.
L'organisation dont l'auteur parle dans son roman est, elle, bien réelle. Au service de l'Union soviétique, Biopreparat fut créé pour l'élaboration d'armes bactériologiques et son démantèlement n'a été officiel qu'en 1992 alors que l'interdiction d'utilisation des armes biologique du Protocole de Genève date de 1925, renforcée par la Convention sur les armes biologiques et les toxines de 1972.

Mais bon… empoisonner les puits d'eau potable ou offrir des couvertures contaminées par le virus de la variole étaient les ancêtres de la guerre bactériologique et il n'y a aucune raison pour que, de nos jours, les hommes abandonnent cette technique passive de combat. Les méthodes ont juste changé, ont été « amélioré ».
Les survivants est un roman anxiogène car malgré les traités et les beaux discours qui fleurissent depuis le début du XXème siècle, l'humanité sait très bien qu'elle reste à la merci d'une catastrophe biologique majeure, du fait d'un gouvernement, d'un savant fou ou d'un terroriste illuminé!

Même si cette lecture n'a pas été un coup de coeur, je vais tout de même mettre mes vaccins à jour avant d'aborder le dernier volet de cette trilogie.
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
… il ne remettait pas en cause ses actions et pratiquait le langage pompeux de ceux qui se sentent incompris. Ceux qui sacrifient leur humanité soi-disant au nom de l’humanité. Ceux qui ne laissent derrière eux que corps mutilés, chagrin et désespoir.

(p. 525)
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Quand les Espagnols sont arrivés en Amérique du Sud, presque toute la population autochtone a été décimée. Quatre-vingt ou quatre-vingt-dix pour cent sont morts en l'espace de quelques années. Non pas sous les balles des Espagnols. Mais à cause de la maladie que ces derniers avaient apporté : la variole. Tel un essaim de criquets, elle a balayé tout le continent sur son passage.
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Il ne pigeait que dalle à ce pays. Le peuple le plus riche du monde. Et pas foutu de profiter de son bonheur. Les gens ne voulaient pas, tout bonnement. Tels des lemmings, ils cherchaient un abîme où se précipiter. Troubles du comportement alimentaire, phobie sociale, édulcorants, personnes transgenres. Mindfullness ! Les Norvégiens ne savaient probablement pas que la vie leur filait entre les doigts.
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Une histoire de choix. Certains se font tout seuls. C'est le corps qui réagit. Qu'on appelle ça pressentiment ou réaction instinctive, le choix révélera toujours qui vous êtes. Se défendre ou prendre la fuite?
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"Chaque fois qu'un nouveau traitement ou vaccin voyait le jour quelque part, nous retournions dans nos laboratoires pour tenter de trouver le moyen d'en contrer les effets."
Ken Alibek, ancien vice-directeur de Biopreparat, le programme d'armes biologiques secret de l'Union soviétique. 1999.
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