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EAN : 9782355846359
208 pages
Sonatine (12/10/2017)
2.64/5   28 notes
Résumé :
Auteur et scénariste de Sept ans de réflexion et de Diamants sur canapé, George Axelrod fut également un romancier aussi rare que talentueux. Jouant là encore sur l’éternelle rencontre entre un homme « normal » et une fille « légère », il nous offre ici une friandise aussi charmante que désopilante.

Westport, Connecticut, fin des années soixante. Harvey Bernstein, 46 ans, ne compte plus les bonnes raisons de se suicider. Ses livres, qui ne se vendent ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Ce que j'ai ressenti:

Plonger dans cette lecture, c'est s'assurer d'une belle tranche de fou rires! Complètement décalée, cette histoire nous emporte dans une tornade de décadence bien marquée! Humour et situations cocasses, on se régale de cette descente dans les coulisses de Hollywood. Jeux de mots, jeux de séductions, jeux de dupes, tout est permis dans ce petit roman rythmé et plein de fraîcheur!

« Tu es censé être hyper intelligent, mais tu ne connais rien à rien! Personne ne regarde personne! Personne n'écoute personne! Personne n'en a plus rien à foutre! «

Harvey, qui ne voit plus que sa vie avec le verre à moitié vide, mais avec toujours une bonne flasque pleine, bien planquée dans son bureau, décide d'écrire l'ultime lettre au monde: « Ceci est une lettre de suicide. » Mais le destin en a décidé tout autrement, et Cathy rentre dans sa vie, telle un boulet de canon, (plus un canon qui tire le boulet d'ailleurs!), et entraîne notre grand déprimé dans le tourbillon de l'amour, et autres frasques passionnelles…

J'ai adoré l'impertinence de Cathy, le côté désabusé de Harvey et l'espièglerie de l'auteur de confronter ses deux aspirants au bonheur…Le Best-Seller, vrai ou faux objectif, va réunir pour le meilleur du pire, une prostituée et un écrivain raté, vers la plus désopilante des histoires de cinéma…

"Le sain et le fou commençaient à fusionner."

Si j'ai beaucoup aimé le style barré, il semblerait que je sois passée à côté de la fin, peut être que le bain, dont La température de l'eau est à 26°C, c'est un peu trop frisquet pour moi, mais je retiendrais assurément que j'ai eu le sourire pendant toute la baignade!

Ma note Plaisir de Lecture 7/10

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Ce livre est un remède contre la grisaille et la brutalité des bouleversements dus à l'absurde dictature de la bien-pensance qui régit nos vies à l'inverse de la réalité et du bon sens.
A lire partout. Sourires et éclats de rire garantis!
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Auteur et scénariste à succès, George Axelrod, dont je reparlerai plus tard, avait commis en 1971 ce petit roman hilarant intitulé "Where Am I now when I need me?" ( que perso j'aurais traduit "Est-ce que quelqu'un peut me dire où je suis passé, bordel!" , mais que le traducteur français a vaillamment transposé en "La température de l'eau", qu'on m'explique pourquoi.
Bien sûr, l'eau des piscines, ou celle de l'océan, ont une petite importance dans le récit. Bien sûr on y trouve une extatique scène de piscine d'hôtel , vécue par l'héroïne en bikini lamé or. Mais après tout les baignoires et les douches, la vodka, le jus de tomate et le sel de céleri, auraient pu faire de très jolis titres, eux aussi....
Enfin bon....

Chez Tonton Axelrod, quoi qu'il en soit, on appelle un chat un chat, et ce qu'on n'appelait pas encore une call girl s'appelle... une prostituée. La susdite n'en restant pas moins une délicieuse, et très attachante personne (pourquoi non????). Et quand par hasard une telle "bombesque" créature éprouve quelque irrésistible envie de prendre des cours pour devenir un célèbre Écrivain de Best- Sellers, il se trouve forcément quelque part un autre quelqu'un - de préférence au bord du suicide, et très mais vraiment très très très imbibé de vodka - pour enfourcher (en titubant) les grands chevaux de la littérature alimentaire , lui expliquer (en bredouillant) l'usage des points et des virgules, et se prendre les pieds .... dans le tapis de bain.En ce qui me concerne c'est un peu par hasard que dans la famille " Petits bijoux de la littérature américaine des années 50/60", j'avais demandé le grand oncle Axelrod....-Eh bien, figurez-vous, très bonne pioche, et je n'ai pas été déçue !Car non seulement Oncle George avait été en 1952, à Brodway, l'auteur de la pièce à succès "7 YEARS ITCH" ( pièce qui fut adaptée au cinéma par Billy Wilder dans l'inoubliable "Sept ans de réflexion ", avec Marilyn Monroe...). Non seulement il avait été, en 1954, le scénariste de "BREAKFAST AT TIFFANY'S", avec la non moins inoubliable et peut-être encore plus adorable Audrey Hepburn... Mais il se trouve qu'il fut aussi un inventif, très original , et très très espiègle écrivain. Et que dans cette grande famille des curiosités littéraires à tendance burlesque venues d'outre-Atlantique, il nous a produit là un petit roman foutraque, licencieux, et même un petit poil graveleux, néanmoins tout à fait délectable. (Et puis quoi, on est entre adultes, et depuis les années 60 ou 70, on a vu tellement pire!! )

Avec ses clins d'oeil appuyés en direction de "BREAKFAST AT TIFFANY'S et de la sémillante Holly Gollightly , avec un ton et une fin totalement déjantés (qui ne sont pas sans évoquer le "99 francs" de Beigbeder), voilà une lecture en tous points tonique et revigorante. Adonc, ne boudons pas notre plaisir. Admettons même que nous en avons pris beaucoup à barboter dans cette hilarante, carnavalesque , immorale et totalement décomplexée "Température de l'eau".


Et sur ce, que diriez-vous de nous resservir une petite vodka (Hips!!!!)?
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Agréable mais pas exceptionnel.
Un court roman de l'auteur de Sept ans de réflexion. La forme est relativement originale me semble-t-il pour l'époque (1971) avec des passages sous forme de lettre, de rapport...Toutefois l'humour n'est pas bouleversant, le livre culte vanté sur la couverture (mais je suis bien naïf me semble-t-il dans les librairies) devient un gentil roman parfaitement oubliable, mais toutefois agréable. Cela n'est déjà pas mal, mais d'un autre côté force est de reconnaitre que cela "ne casse pas trois pattes à un canard"..
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Etre un écrivain raté, c'est une chose. Mais quand on est en plus un père raté, un mari raté, un critique raté et un professeur raté à L'Ecole des Ecrivains de Best-seller, alors là, il ne reste pas grand-chose à faire. Harvey Bernstein hésite simplement sur la façon de mettre fin à cette longue suite d'échec ... difficile d'utiliser un pistolet alors que sa femme est présidente du Comité pour une législation saine des armes à feu. Reste l'option de la défenestration, ou les somnifères. Mais alors que ses tergiversations se prolongent, il reçoit au travail la candidature d'une jeune femme apprenti-auteur de best-seller, Cathy, et elle va tellement piquer sa curiosité (et ses fantasmes), qu'il va s'embarquer à sa rencontre dans une série d'aventures loufoques, rocambolesques, torrides et bien arrosées !
C'est typiquement le genre de bouquin dans lequel je n'aurais sans doute pas eu l'idée de mettre le nez, mais qu'on a beaucoup de mal à lâcher une fois qu'on est entré dans son atmosphère complètement délirante (d'ailleurs, il ne faut pas, car on perd vite le fil). Difficile parfois de faire la part entre réalité, hallucinations et fantasmes des personnages, mais les quiproquos et situations hasardeuses sont dignes de comédies hollywoodiennes, et on sent que l'auteur possède à fond son sujet lorsque l'on plonge dans la folie et la décadence des studios hollywoodiens, ce qui est normal étant donné qu'il a été pendant de longues années un scénariste à succès (notamment du film Diamants sur canapé avec Audrey Hepburn, inspiré d'une nouvelle de Truman Capote). Les personnages d'Harvey et de Cathy sont assez irrésistibles, comme le reste de la troupe rencontrée à Hollywood, condensés de caricatures sur pattes, mais qui nous font bien rire.
Un livre très distrayant, donc, à ne pas mettre toutefois entre toutes les mains pour cause de scènes de débauche assez explicites !
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critiques presse (1)
LeFigaro
16 novembre 2017
Plus drôle que les affaires qui agitent Hollywood aujourd'hui, les dessous de la machine à rêves par le scénariste de Diamants sur canapé.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
"Tu es censé être hyper intelligent, mais tu ne connais rien à rien! Personne ne regarde personne! Personne n'écoute personne! Personne n'en a plus rien à foutre! "
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Ils adhéraient aux mêmes lieux communs bien-pensants. Du moins, disons-le autrement, ils militaient pour toutes les bonnes causes.
"Il est impossible pour un Black Panther d'avoir un procès équitable aux Etats-Unis aujourd'hui" se susurraient-ils à l'oreille au moment de l'orgasme.
"Surtout s'il a tiré une balle dans le ventre de quelqu'un en présence de témoins", aurait rétorqué Harvey dans un murmure s'il avait été là, ce qui heureusement n'était pas le cas.
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Harvey prit une grande respiration.
" Le choix est plus restreint, répondit-il. Il y a les courts romans sensibles ou les pavés insensibles. Il n'existe manifestement aucun entre-deux.
- Quelle est la meilleure option ?
- Les pavés insensibles.
- Pourquoi ?
- Ils se vendent dix dollars pièce".
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- En gros, les best-sellers se divisent en deux catégories: Fiction et Essai. (...) Dans le domaine de l'essai, généralement trois thèmes prédominent. Les livres qui expliquent dans une langue simple dépourvue de termes techniques comment gagner un million de dollars. Les livres qui expliquent, avec des termes légèrement plus complexes comment baiser. Et les autobiographies, écrites par des nègres, de personnes illettrées qui ont atteint la consécration nationale soit par leur aptitude à gagner un million de dollars, soit par leur aptitude à baiser.
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Mes trois romans et mes deux recueils de poésie (édites dans cinq maisons différentes) furent des échecs lamentables. Mes quatre cent critiques littéraires négatives m'ont valu quatre cent ennuis. Huit cents, si on compte les épouses, qui prennent toujours ces choses plus à coeur.
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