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EAN : 9782707301024
76 pages
Editions de Minuit (01/01/1945)
4.09/5   55 notes
Résumé :
Ce volume rassemble des poèmes de Paul Eluard (1895-1952) publiés pendant la Seconde Guerre mondiale, le plus souvent dans la clandestinité sous des pseudonymes tels que Jean du Haut ou Maurice Hervent, dans différents recueils, revues et brochures (dont L'Honneur des poètes, Minuit, juillet 1943 et Europe, Minuit mai 1944). Ainsi le recueil Poésie et vérité 1942, publié en octobre 1942 aux Editions de la Main à la Plume, et dans lequel figurent « La dernière nuit ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Petit recueil de poèmes écrits pendant la Seconde Guerre Mondiale, sous des pseudonymes ou dans la clandestinité. Dans cette période tragique de la France occupée par l'armée allemande, parmi laquelle figuraient des nazis, l'auteur établit un constat et témoigne de faits qu'il réprouve. Il y a naturellement la guerre, la faim, mais du fait de l'occupation des exécutions sommaires, il y a aussi les femmes "tondues" victimes faciles de la vindicte populaire, la collaboration aussi. Dans la seconde partie du recueil, écrit en 1942, nous retrouvons le célèbre poème "liberté"

Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom
(...)

S'ajoute à ces poésies, un chapitre intitulé "Raisons d'écrire, entre-autres, et bibliographie", dans lequel Paul Eluard renseigne sur les différentes poésies présentées dans ce petit livre et aussi, surtout, trois poèmes inspirés entre 1936 et 1938 par la guerre d'Espagne :
- Novembre 1936
- La victoire de Guernica
- Les vainqueurs d'hier périront

Ce n'est pas une poésie facile, bien au contraire! C'est une poésie qui dénonce l'horreur. Une poésie qui témoigne et rend hommage, à la Résistance aux hommes qui luttent pour la liberté (Gabriel Péri, Colonel Fabien).
Une poésie à lire, à découvrir...
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J'ai trouvé extrêmement émouvant de lire des poèmes écrits et publiés pendant la période de la Deuxième guerre mondiale, dans une France coupée en deux, alors qu'il fallait passer entre les mailles de la censure.
Ces poèmes sont très émouvants parce qu'ils témoignent du quotidien de la guerre, dans des images relativement accessibles, des mots qui peuvent paraître simples, mais le tout pour un effet efficace et puissant.
Ces poèmes témoignent des multiples dimensions de l'horreur vécue, des sentiments éprouvés, de la honte ressentie, de l'abattement mais aussi de l'espoir, de la privation de liberté, des pensées ferventes et des hommages aux révoltés, aux résistants, aux déporté.es.
J'imagine les émotions ressenties par les lecteurs de l'époque, la communion d'esprit et de coeur qui pouvait en naître, ainsi que la force de continuer.

Pour ceux qui douteraient de « l'utilité » de la poésie.
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ÉLUARD poète de la Résistance, rien n'est aussi vrai qu'en terminant la lecture de ce recueil de poèmes. Ce livre fait partie à lui seul de l'Histoire. En effet, sont présents ici les poèmes rédigés par l'auteur durant la seconde guerre mondiale (et même avant, nous y reviendrons), poèmes sortis clandestinement et sous pseudonymes.

Le recueil s'ouvre après le très bref et percutant « Avis » sur trois courts poèmes originellement parus dans un recueil de poésie paru sous l'occupation, « L'honneur des poètes » aux Éditions de Minuit clandestines en 1943, aux côtés d'une vingtaine de poètes. Sont proposés aussi les poèmes d'ÉLUARD contenus dans le recueil de titres d'auteurs compilés, « Europe », toujours chez Minuit clandestin, mai 1944. « Les sept poèmes d'amour en guerre » édités clandestinement dans le Cantal tout d'abord en 1943 sont ici reproduits, avant de laisser place à plusieurs poèmes de la Résistance, écrits et parfois non publiés entre 1944 et 1945.

Le recueil « Poésie et vérité » complète le volume, 17 poèmes (dont le célèbre « liberté ») écrits en 1942 et premièrement publiés la même année clandestinement aux Éditions de la Main à la Plume ainsi qu'à Alger aux Éditions de la Revue Fontaine.

Incursion d'ÉLUARD lui-même pour quelques éclaircissements sur les poèmes choisis et leur condition d‘écriture, puis le volume se referme sur trois poèmes inspirés par la guerre d'Espagne et écrits entre 1936 et 1938, donc chronologiquement les premiers du présent volume.

Ce « Rendez-vous allemand » est tout d'abord paru en 1944 aux Éditions de Minuit, mais la version proposée ici, que Minuit a par ailleurs rééditée en poche double fin 2018, est apparue en 1945, augmentée de celle de 1944, toujours chez Minuit.

Maintenant que nous voici dans le bain, place à l‘écriture : ces poèmes sont d'allure très offensive et ne manient pas spécialement la langue de bois. Ils sont à la fois dénonciateurs et emplis d'espoirs, dans un esprit maquisard et combatif, que ce soit ceux écrits durant la seconde guerre mondiale ou durant la guerre d'Espagne, parfois aux côtés de PICASSO pour ces derniers. le style de ces poèmes peut paraître classique, mais le contenu, excusez-moi, mais c'est de la dynamite ! Surgis de l'ombre, ils accrochent et entachent les uniformes allemands ou franquistes sans douceur, c'est de la haute volée méchamment acérée.

Et puis il y a la figure de Paris, du Paris occupé :

« Paris a froid Paris a faim
Paris ne mange plus de marrons dans la rue
Paris a mis de vieux vêtements de vieille
Paris dort tout debout sans air dans le métro
Plus de malheur encore est imposé aux pauvres »

Place est faite aux héros tombés, les Gabriel PERI, les colonel FABIEN, qui ont perdu la vie pour défendre leur pays contre l'occupant nazi. Les poèmes longs enchaînent les courts et percutants, les images sont fortes et se passent de commentaires :

« Habillés de vert
Habillés de gris
La veste trop courte
Le manteau trop long
La croix de travers
Grands de leurs fusils
Courts de leurs couteaux
Fiers de leurs espions
Forts de leurs bourreaux
Et gros de chagrin
Armés jusqu'à terre
Armés jusqu'en terre »

Inutile de vous en tartiner des pages, c'est dans la solitude et l'isolement qu'il faut lire, apprécier puis admirer ces poèmes d'une grande pureté, écrits de la plume d'un humaniste, dissident et courageux, téméraire même, l'un de ces poètes qui marquent par leur coeur pur et leur art aiguisé. Inutile aussi de préciser qu'ils sonnent comme d'une actualité encore brûlante et qu'ils m'ont bouleversé. Je vous laisse les découvrir patiemment, lentement, pour mieux vous en imprégner.

Et, alors que j'écris ces quelques lignes de mirliton réchauffées et de ce fait presque impudiques, je réalise que vous avez sans doute déjà pris connaissance depuis fort longtemps de ce présent recueil, et que mes petites phrases font plutôt figure de plat préparé en barquette plastique puisque, bien avant moi, vous avez été envoûté.e.s par l'écriture et l'atmosphère d'ÉLUARD. Mais au cas où, recevez cette chronique comme une piqûre de rappel, et le fait que la dernière réédition à ce jour soit récente et à bas prix, cette piqûre tend sans doute à voyager dans les temps futurs, le contraire serait criant d'injustice.

https://deslivresrances.blogspot.fr/

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Composé durant la Seconde Guerre Mondiale et surtout durant la période de l'Occupation (dans la clandestinité et sous divers pseudonymes : Jean du Haut ou Maurice Hervent), ce recueil d'une vingtaine de poésies de Paul Éluard est tout à la fois une mise en abyme de la barbarie, un acte de résistance et un cri d'espoir.
Mise en abyme de la barbarie, car il ne s'agit pas unilatéralement d'une dénonciation de l'horreur nazie, ou des méfaits de l'Occupation, ou de la présence hostile d'une armée ennemie en territoire conquis, mais bien de l'exposition sans cesse réitérée de l'inhumanité opposée aux visages de l'humanité. En quoi et comment les ténèbres s'attaquent, nuisent, tentent d'anéantir, de corrompre, d'humilier la vie, la beauté, la fraternité, les valeurs humanistes que prônent Éluard.
En quelques vers, Éluard resitue les méfaits de l'Occupation allemande, avec les problèmes pour s'alimenter. le gouvernement de Vichy avait accepté de fournir entre 400 et 500 millions de francs par jour pour payer les réparations dues aux nazis. En liquidité, en nature, biens, travail. Dans le poème Les belles balances de l'ennemi, la logique inique cachée derrière le système de réparations est démontée : le manque de vivres entraîne la malnutrition, voire l'inanition. Pour la barbarie, « faire justice », c'est littéralement tuer.
« Des privations ont fait justice des enfants
Ô mon frère on a fait justice de ton frère
Du plomb a fait justice du plus beau visage » (Les belles balances de l'ennemi)
Les enfants, la fraternité, la beauté sont détruits par la barbarie, alors que le système est présenté comme juste. D'où l'emploi du terme « justice », faire justice. La barbarie, c'est aussi la mise en place du mensonge généralisé. Ainsi dans le poème Un petit nombre d'intellectuels français s'est mis au service de l'ennemi, on peut lire :
« Ils nous ont vanté nos bourreaux
(…)
Belles paroles d'alliance
Ils vous ont voilées de vermine
Leur bouche donne sur la mort »
Ce n'est pas seulement le système collaborationniste qui est dénoncé, mais bien le mode de pensée, de fonctionnement, la logique intrinsèque de la propagande collaborationniste qui débouche sur la mort. La barbarie fait des mots des balles qui empoisonnent et qui tuent.
C'est pourquoi les barbares assassinent les poètes, les porteurs de vérité :
« Garcia Lorca a été mis à mort (…)
Saint-Pol-Roux a été mis à mort (…)
Decour a été mis à mort » (Critique de la poésie)
Dans cet esprit nihiliste, on pourrait croire que l'ennemi seul, l'autre, ici le Français, est visé par les misères, l'asservissement, la destruction. Erreur, Paul Éluard sait (et le dit, nous le dit, à travers les âges) que la barbarie est totale et que les nazis, avant de souiller, asservir et tuer les autres Européens ont d'abord sévi chez eux, en Allemagne :
« Partout la mort la misère
Et l'Allemagne asservie
Et l'Allemagne accroupie
Dans le sang et la sanie
Dans les plaies qu'elle a creusées » (Chant nazi)
Aussi, dans ce même élan d'absolue vérité, Éluard pointe-t-il du doigt les vainqueurs français (et par extension tous ceux à la libération, en France, mais aussi dans les autres pays libérés) qui se sont livrés à l'épuration.
« La victime raisonnable
À la robe déchirée
Au regard d'enfant perdue
Découronnée défigurée
Celle qui ressemble aux morts
Qui sont morts pour être aimés (…)
Souillée et qui n'a pas compris
Qu'elle est souillée
Une bête prise au piège
Des amateurs de beauté » (Comprenne qui voudra)
En exergue, Éluard écrit dans ce même poème : « En ce temps là, pour ne pas châtier les coupables, on maltraitait des filles. On allait même jusqu'à les tondre. »
La tonte des femmes, leur humiliation publique révoltent le poète d'autant plus que les victimes d'hier deviennent les bourreaux d'aujourd'hui. Car la barbarie ne se soucie pas d'appartenance ethnique, nationale, idéologique. Paul Éluard sait que ce sont ceux qui se sont abaissés le plus servilement sous le joug nazi qui sont les plus virulents contre des malheureuses, des proies faciles à vaincre. La lâcheté, la médiocrité, l'iniquité triomphent… même durant la Libération qui aurait due être un grand moment de bonheur et de joie. Les vrais coupables, les grands collaborateurs s'en sortent avec des peines sommes toutes légères ou sont graciés. Cri du coeur du poète, mais aussi leçon de l'histoire.

Suite de la critique sur mon blog...
Lien : https://momentscritiques.wor..
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J'ai été étonné de voir que ce recueil de poèmes écrits pendant la Seconde Guerre mondiale par Paul Eluard, avec le célèbre « Liberté », ne fut pas plus populaire sur babelio.com. La réédition par Les Editions de Minuit en 2012 pourra peut-être combler ce manque. L'ambiance de Paris occupée, le climat délétère et la haine, souvent contenue, parfois explosive, des humiliés, transpire de ses poèmes. Mais Eluard sait aussi figurer la passivité égoïste ou la lâcheté générale de ses compatriotes. Usant de mots simples, de formules aux abords anodins, qui nous font parfois croire à une trop évidente « facilité » de ces poèmes, Paul Eluard a montré, comme un autre grand poète de ces tristes temps, René Char, que la poésie est aussi une remarquable force de résistance.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Liberté

Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable, sur la neige
J’écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang, papier ou cendre
J’écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids, sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom

Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac, lune vivante
J’écris ton nom

Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom

Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer, sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom

Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom

Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.

.
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Au nom du front parfait profond
Au nom des yeux que je regarde
Et de la bouche que j'embrasse
Pour aujourd'hui et pour toujours

Au nom de l'amour enterré
Au nom des larmes dans le noir
Au nom des plaintes qui font rire
Au nom des rires qui font peur

Au nom des rires dans la rue
De la douceur qui lie nos mains
Au nom des fruits couvrant les fleurs
Sur une terre belle et bonne

Au nom des hommes en prison
Au nom des femmes déportées
Au nom de tous nos camarades
Martyrisés et massacrés
Pour n'avoir pas accepté l'ombre

Il nous faut drainer la colère
Et faire se lever le fer
Pour préserver l'image haute
Des innocents partout traqués
Et qui partout vont triompher.


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La dernière nuit

I

Ce petit monde meurtrier
Est orienté vers l'innocent
Lui ôte le pain de la bouche
Et donne sa maison au feu
Lui prend sa veste et ses souliers
Lui prend son temps et ses enfants

Ce petit monde meurtrier
Confond les morts et les vivants
Blanchit la boue gracie les traîtres
Transforme la parole en bruit.

Merci minuit douze fusils
Rendent la paix à l'innocent
Et c'est aux foules d'enterrer
Sa chair sanglante et son ciel noir
Et c'est aux foules de comprendre
La faiblesse des meurtriers.
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Nous n’avons jamais commencé
Nous nous sommes toujours aimés
Et parce que nous nous aimons
Nous voulons libérer les autres
De leur solitude glacée

Nous voulons et je dis je veux
Je dis tu veux et nous voulons
Que la lumière perpétue
Des couples brillants de vertu
Des couples cuirassés d’audace
Parce que leurs yeux se font face

Et qu’ils ont leur but dans la vie des autres.
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Le feu réveille la forêt
Les troncs les coeurs les mains les feuilles
Le bonheur en un seul bouquet
Confus léger fondant sucré
C'est toute une forêt d'amis
Qui s'assemble aux fontaines vertes
Du bon soleil du bois flambant

Garcia Lorca a été mis à mort

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