Une anthologie d'
Eluard par
Eluard...et préfacée par
André Velter!
Depuis "Je fis un feu" - un des premiers
poèmes, sombre et désespéré, écrit juste après la dévastation de 14-18 - jusqu'aux strophes lumineuses de" La mort l'amour la vie", on parcourt librement les espaces légers et toujours ouverts de la poésie d'
Eluard.
Une poésie jamais facile et toujours accueillante, innovante sans volontarisme, éternelle sans traditionalisme, si violemment humaine et si aérienne pourtant qu'elle s'envole, dans un grand froissement d'images inattendues..
On aime
Aragon parce qu'on le comprend, qu'on le chante et qu'il s'imprime dans nos mémoires, mais on aime
Eluard par ce qu'il nous surprend, chante en nous un air impossible à apprendre et ouvre à nos coeurs un espace sans mémoire, intensément vivant.
"J'ai eu longtemps un visage inutile,
Mais maintenant
J'ai un visage pour être aimé
Un visage pour être heureux"
C'est fort comme un talisman, non?
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