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Citations sur La dernière geste, tome 1 : Dans l'ombre de Paris (39)

– Excusez-moi, mais…tout le monde ici est vraiment sur un pied d’égalité?
– Oui. Sur ce point, Sir Edward est très strict avec les nouveaux arrivants. Au début, nous avons tous du ma à trouver cette place vis-à-vis de l’autre, pourtant si simple, si évidente… Un égal, voilà tout. Qu’importe son espèce, son sexe, son âge ou son rôle.
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Yuri
- Tu veux dire qu’un homme qui n’y connaît rien pourra obtenir davantage qu’une femme qui serait spécialiste, juste parce qu’en tant qu’homme on l’écoutera et lui accordera une plus grande crédibilité?
Lilas
- Hélas.
Yuri
- Et bien... Il y a au moins un point commun entre les nobles et les roturiers.
(p.280)
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Grâce à toi, je sais que rien ne peut tuer l'espoir.
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L'amour ne vole rien à l'amitié.
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- De l'amitié entre un homme et une femme, sans le moindre... pardonnez-moi, mais je ne suis pas certaine que cela soit possible.
- Si vous voyez en quelqu'un un homme ou une femme avant d'y voir un être humain, peut-être. Si vous le considérez comme un individu à part entière, tout devient différent. Mais beaucoup de gens pensent comme vous. Trop de gens. À réfléchir en termes de sexe et de genre, ils ne voient plus que ça. Tout comme ils voient les gens comme leur propriété. Ma femme, mon mari, mes enfants... Parfois, ça me donne envie d'être une Selkie, vous savez. Les Selkies ne possèdent rien, et surtout pas les autres. Elles ne connaissent pas la jalousie, puisqu'elles ne connaissent pas l'appartenance. Si nous avions tous été des Selkies, rien de ce qui est advenu alors ne serait arrivé.
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En cette année 1995 du calendrier français (correspondant à l’an 1738-1739 du calendrier keltien en usage sur le Rail), Paris était toujours tel que l’avaient façonné les Grands Travaux quatre-vingt-dix-huit ans plus tôt : un centre rayonnant comme un soleil dont la lumière s’estompait peu à peu, en halos concentriques, jusqu’à une vague périphérie où se mêlaient bocages et baraques délabrées des derniers bastions urbains.
Si Paris-la-Blanche était un soleil, le Louvre en était le noyau incandescent.
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Je-suis-pas-une-LUCIOLE !
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Longtemps, elle avait cru que la sagesse, l’intelligence, le langage, l’humour, bref: la civilisation, étaient le propre de l’Humanité, et au sein de cette dernière, des nobles en particulier. […] Elle se reconnaissait de moins en moins le droit de juger ses gens.
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La Selkie avait retrouvé son sérieux et sa vivacité habituels. Fredonnant une mélodie keltienne, elle quitta la chambre sans attendre son congé, laissant Yuri abasourdie.
La princesse venait de voir rire une fée. Son indignation s’estompant, elle ne put s’empêcher de trouver la situation plutôt cocasse, en effet. La troisième dame du Japon, trilingue, versée dans la diplomatie et la politique jusqu’au bout des ongles, capable d’énoncer de mémoire tout l’arbre généalogique de la plupart des familles de la haute noblesse du monde, et au fait des plus infimes détails des lois et traités qui liaient l’Empire, le Royaume et le Sultanat, était incapable de s’habiller seule… Elle sourit à son tour, presque tentée d’imiter Bran et de piquer un fou rire. Les fées riaient donc. Elles pleuraient aussi, sans doute, à l’abri des regards. Comme elle-même avait parfois pleuré, enfant, écrasée par le poids de son titre et de ses devoirs…
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Yuri n’avait pas besoin de réfléchir. La réponse s’était imposée à elle, simple et évidente, comme blottie depuis longtemps au fond de son cœur, et libérée par cette simple évidence : sa mère avait épousé son père par amour. Son père qui l’avait trahie. Son fiancé à elle était peut-être parfait, mais elle ne l’aimait pas. Il voulait qu’elle lui appartienne, et quelque chose en elle se révoltait à cette idée. Elle avait appartenu à son père, elle devrait appartenir à son futur époux… Or, elle ne voulait appartenir à personne.
Elle avait vingt ans et la vie devant elle.
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