Il y a de ces tous petits romans qui en s'arrêtant chez vous, laissent une trace indélébile sur votre coeur.
Nagasaki.
Il y a mille regards qu'on peut porter sur l'incompréhensible et un seul qui devrait suffir.
L'histoire d'une cohabitation secrète entre deux solitudes. C'est sa maison à Shimura. C'est son placard à elle, la clandestine.
L'homme regarde le ciel de son bureau comme le météorologue qu'il est. La femme regarde le ciel, le soleil sur sa peau.
L'homme se rend compte de la présence de cette autre chez lui. Il retourne et remue sa solitude à coups de rêves inassouvis, de fantasmes abandonnés.
Il se débat entre envies et peurs.
On fuit tous quelque chose. Nul refuge ne peut recueillir la paix tant qu'en soi elle se chamaille avec nos peurs.
Nagasaki.
Quelques pas en pépite.
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