Albert t'Serstevens rend un bel hommage à son ami
Cendrars avec ce livre qui retrace tout autant la vie de l'écrivain que les liens qui unissent les deux hommes.
L'auteur tente de se montrer le plus juste, le plus sincère possible vis-à-vis de ce grand affabulateur que fut
Cendrars, mêlant sans cesse la réalité à une large part de récit imaginaire.
Ce livre est presque un tombeau, même s'il ne revêt aucune forme poétique, tant il ressemble à un message envoyé à son ami par-delà la mort.
Mais c'est aussi pour t'Serstevens l'occasion de se raconter et d'inscrire ce que fut sa vie en quelque sorte face à celle de
Cendrars, comme le souligne
Alexandre Nouvel dans sa préface.
Même si nombreux y sont les espaces blancs, puisqu'il ne se veut pas foncièrement être une biographie, ce livre est un témoignage important qui rend compte de ce que fut
Cendrars, écrivain quelque peu en marge dans la littérature française.
A compléter avec la magnifique biographie écrite par sa fille
Miriam Cendrars.
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